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Pascal Avot

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Tout ce qui a été posté par Pascal Avot

  1. WTF. Si tu dis vrai, tu es un génie. Et je n'ai vraiment rien contre. Mais tu les convaincs de quoi ? Qu'ils doivent cesser de haïr le libéralisme, ou qu'ils doivent cesser d'être socialistes ?
  2. True fact. Mais en savoir plus qu'eux sur leur propre idéologie les déstabilise énormément. J'adore tomber sur un communiste encarté qui ne connaît pas le marxisme-léninisme. C'est du gâteau.
  3. Tout à fait. Même si c'est bourré de choses intéressantes. Marx n'est pas du tout con. Pas plus que Lénine et Staline, d'ailleurs. Les trois ont des neurones à revendre.
  4. Alors, pourquoi s'allient-ils systématiquement aux léninistes, à chaque élection, et sans honte, depuis plus de 70 ans ? L'alliance électorale est un de leurs points très sensibles. Ils commencent par ricaner si tu leur en parles, mais si tu tiens bon sur l'horreur qu'il y a à s'allier au PCF, ils ricanent de moins en moins.
  5. D'accord avec toi. Mais en te laissant te traiter de "facho", tu es un juif qui accepte de se laisser traiter de "youpin" ou un arabe qui accepte de se laisser traiter de "raton". Penses-y.
  6. "Les Origines Intellectuelles du Léninisme", de Besançon. Je ne connais pas mieux. Quand tu le refermes, tu sais tout ce qu'il faut savoir. C'est un bouquin qui fait autorité, d'une précision, d'une profondeur et d'une hauteur affolantes. Même Orwell et Arendt sont terrassés. Dans la catégorie "immersion", je recommande Lénine, car il est l'Aristote de l'idélogie : tout aboutit à lui et recommence à partir de lui. Mais Lénine est d'une lecture pénible : il est à la fois prodigieusement structuré et complètement délirant. Ça fait mal au crâne, mais c'est nécessaire. Y aller par petites doses peut suffire, à condition de bien se concentrer sur ce qu'on lit, de comprendre comment il pense, avec respect et empathie, sans se foutre de sa gueule. Exemple : "La liberté est un grand mot, mais c'est sous le drapeau de la liberté de l'industrie qu'ont été menées les pires guerres de brigandage; c'est sous le drapeau de la liberté du travail qu'on a spolié les travailleurs. L'expression "liberté de critique", telle qu'on l'emploie aujourd'hui, renferme le même mensonge. Des gens vraiment convaincus d'avoir poussé en avant la science ne réclameraient pas pour des conceptions nouvelles la liberté d'exister à côté des anciennes, mais le remplacement de celles-ci par celles-là. Or, les cris actuels de : "Vive la liberté de critique !" rappellent trop la fable du tonneau vide." http://www.marxists.org/francais/lenin/works/1902/02/19020200.htm Promène-toi sur marxists.org et fais-toi plaisir, suis tes envies de comprendre. L'idéologie est un labyrinthe à mille entrées. L'important est d'y entrer pour de bon. http://www.marxists.org/francais/authors.htm
  7. Je crois que tu ES le libéralisme. À toi d'incarner le truc de manière spectaculaire. Ça me rappelle cette phrase d'André Frossard (résistant torturé par Barbie in person - excusez du peu) balancée à un petit con de gauche sur un plateau de télé : "Moi vivant, vous ne direz pas que la France a collaboré". Ça, c'est un individualiste qui assume.
  8. Jamais. Mais il m'est arrivé de dire à des socialistes qui prenaient trop de libertés : "Le jour où ça chauffera pour de bon, puisque tu as envie que ça chauffe pour de bon, tire le premier, parce que moi, je ne te raterai pas." Il est impératif de laisser l'initiative de la violence verbale à l'adversaire. Mais aussi de lui faire comprendre que dans l'autre violence, la vraie, il trouvera à qui parler. Être un peu américain dans l'esprit, quoi.
  9. C'est une bonne occasion de montrer ton courage, en tout cas. Et d'éprouver ta combativité. Il est important de faire sentir que tu es prêt à mourir pour tes idées le jour venu. Ta présence physique, ton refus de te laisser impressionner (voire terroriser intellectuellement), sont déterminants. J'utilise souvent : "Pour me faire admettre ça, vieux, il va falloir que tu me passes sur le corps". Avec un interlocuteur agressif, ça pose la barre tout en haut. Et le socialiste est un couard, sitôt que l'on sort du champ verbal. Je ne me laisse jamais traiter de "facho". Jamais. J'en fais une affaire d'honneur, je rends le truc spectaculaire. Je n'hésite pas, le cas échéant, à lancer : "Retire ça, ou ça va partir en vrille." Si l'autre te traite de "facho" et que tu laisses faire en rigolant, tu perds une bataille majeure. Voire LA bataille.
  10. "Ils ont une certaine sympathie pour les anars et leur laissent une grande liberté de ton" Très juste.
  11. Dans quel sens tourne-t-elle ? Il y a trente ans, la droite traditionnelle était bien moins socialiste qu'aujourd'hui, le FN prônait le libéralisme fiscal, Revel cartonnait en librairie. Et c'est valable pour tout l'Occident. Ma thèse est que jamais l'idéologie collectiviste n'a pris autant de place qu'aujourd'hui dans les têtes - quitte à être portée par des esprits de droite. Quel libéral cartonne aujourd'hui en librairie comme Revel autrefois ?
  12. Ah, ok, mais je suis opposé à la redéfinition des mots du dictionnaire. S'il faut être anarcho-capitaliste pour comprendre le sens du mot "anarchisme", je ne suis plus. Je prends toujours pour base la définition généralement admise. Rien de pire qu'une discussion où on passe une heure à redéfinir "liberté". En plus, c'est un jeu auquel les marxistes sont excellents, puisqu'ils considèrent que le sens des mots dépend du contexte, et que "liberté" peut signifier "esclavage" s'il est utilisé par un bourgeois. There is no way out.
  13. Appelle-moi, j'adore les challenges. Sur les cent, on va bien arriver à en déprogrammer un.
  14. Je ne comprends rien à l'idée que les innovations viennent de la gauche. Ça m'échappe. Je ne vois absolument pas le rapport avec ce que je sais de l'histoire européenne. Que la gauche ait une longueur d'avance en termes de libération des mœurs, c'est possible d'un point de vue théorique, mais c'est contrarié par toute l'histoire du communisme, qui a été hyper-réactionnaire en termes de mœurs. Jusque dans les seventies, être homo au PCF était considéré comme une faute grave.
  15. Je ne prends jamais le parti des riches. Je ne les défends jamais. Je me concentre sur les pauvres. Prendre le parti des riches face à un socialiste, je ne vois pas l'intérêt. Je suis contre toute stratégie consistant à devenir le reflet inversé de l'adversaire. Tristus vs. Rigolus = fail.
  16. Et tu lui réponds: "Le seul critère qui m'intéresse, c'est le nombre de cadavres civils. Le reste n'a aucune importance à mes yeux. Maintenant, explique-moi comment cent millions de morts sont un bien intrinsèque, quand six millions sont un mal intrinsèque."
  17. Je parle de discussions d'homme à homme. Le nombre des adversaires n'a donc plus guère d'importance. À moins que tu te retrouves seul face à cent socialistes d'un coup, mais je me demande comment tu t'y prends.
  18. C'est-à-dire que tu es à la fois pour le maintien de la civilisation occidentale traditionnelle et pour sa destruction ? Tu fais comment ?
  19. De toute façon, Marx seul n'est rien. C'est le marxisme-léninisme, le dogme du communiste. Il n'est pas devenu communiste à cause de Marx, mais à cause de Lénine. Ce n'est pas forcément un argument à lui sortir trop vite, mais il faut l'avoir en tête. (Besançon : "Ils ne vont pas au communisme malgré les massacres, mais à cause des massacres". Et Besançon a été membre du PCF.)
  20. “No great movement has ever been inaugurated without bloodshed." Ce n'est qu'un exemple. Google it, bro. http://www.marxists.org/archive/marx/bio/media/marx/79_01_05.htm
  21. "Non, je ne suis pas de droite : je suis un défenseur de la liberté. J'ai combattu le sarkozisme comme le combats le hollandisme. Je ne reconnais à aucun parti le droit de me considérer comme un militant de sa cause. La liberté n'est ni de droite, ni de gauche, ni du centre, et surtout pas des extrêmes. Si un dissident de gauche est censuré par une dictature de droite, je suis du côté de ce dissident. Quant à mon vote, il se situe à droite, mais par refus absolu de l'idéologie, et je ne voterai jamais pour un parti qui s'allie au FN au second tour. Maintenant, parlons de l'alliance systématique entre socialistes, si tu veux bien."
  22. C'est là qu'il faut connaître son marxisme-léninisme et du nazisme sur le bout des doigts. Car Hitler ne parle pas de la Shoah dans Mein Kampf, et Marx en appelle bel et bien à la violence révolutionnaire.
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