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Pascal Avot

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Tout ce qui a été posté par Pascal Avot

  1. Bonne nuit, tout le monde. Merci pour votre participation. À vite.
  2. Si vous croyez que le socialiste veut le bien de tous, nous n'avons vraiment pas du tout la même vision du socialiste. Et je ne suis pas étranger à l'affaire : j'ai eu ma carte au PS dans les eighties. Je ne voulais pas le bien commun. Je voulais que le socialisme règne. La différence est immense. Je ne voulais même pas l'égalité : je voulais le socialisme. Et c'est d'ailleurs pourquoi je ne cherche pas à rendre mes interlocuteurs libéraux. Mon seul souci est de les arracher au piège neuronal de l'idéologie. Je ne suis pas dans le Camp du Bien. Quelle horreur. Pourquoi pas être mime à Avignon, aussi ?
  3. Je m'autorise la comparaison avec les Juifs des années 30. Je ne demande la permission à personne. Surtout pas à ce pote juif qui, pendant le dernier passage de Mélenchon chez Pujadas, m'a envoyé un SMS : "Il a quand même pas mal de points communs avec Hitler, ce mec".
  4. Rien ne te blesse. Et c'est précisément de ça, que tu souffres : de ne rien ressentir. À part cette vieille haine d'enfance qui te poursuivra toujours.
  5. On a les mêmes buts qu'eux ? Vous plaisantez ? Les scores de Mélenchon sont peut-être ridicules, mais c'était quand, la dernière fois que les libéraux ont fait 11% à une Présidentielle ? Avec les trotskards, ça nous fait un bon petit 15%, hein. Ils font combien, DL, sans faire peur à personne ?
  6. Je crois que je m'en fous complètement. Mais ça mérite vérification. On verra avec le temps.
  7. Mec, avant que tu sache troller dans les règles de l'art, il coulera de l'eau sous les ponts. Il suffit de dix minutes de surf sur ce forum pour constater que, pas une fois de toute ta vie, tu n'as dit un truc que tu pensais. Ce n'est pas un problème suffisant pour que je m'en inquiète. C'est juste une impuissance mentale. Une castration volontaire. Ça te fait une jolie voix stridente, c'est original. Dandy, quoi. Si tu écrivais correctement, tu pourrais même coucher avec Renaud Camus. Je veux bien te nourrir autant que tu voudras. Mais tu es un troll de très basse extraction. Une miniature.
  8. Si vous ne savez pas que nous sommes en guerre, c'est que vous ne payez pas encore d'impôts. Je me trompe ? "Je vaincrai Hitler parce que j'aime la guerre plus que lui." Winston Churchill
  9. "une remarque qui fait en général assez bien mouche. Le socialiste : "mais l'éducation, la santé, tout ça c'est important !!!". Moi : "Evidemment, et il y a une chose encore plus importante que l'éducation, la santé, tout ça". Le socialiste : "Ah bon, quoi ?". Moi : "La nourriture"." J'aime beaucoup.
  10. On a bien compris que tu es un oldfag. Mais on s'en tape, newfag.
  11. À la guerre, oui, la fin justifie les moyens, évidemment. Quelle question. Du moment qu'on ne ment pas, je ne vois pas ce qu'il faut s'interdire. Les libéraux bien élevés, ils finiront au mieux comme Alain Madelin, toujours si doux et si souriant, toujours aussi inutile et ennuyeux, avec ses petites indignations sautillantes. J'ignore si être Alain Madelin est un idéal de vie. En tout cas, ça n'a jamais intéressé l'électeur. À part ça, je ne comprends pas ce que vous appelez "médicaliser les opinions". Je veux bien une explication.
  12. "Se positionner de manière proche de son interlocuteur, c'est par contre quelque chose dont j'abuse. Essayer de trouver les points communs, qui sont plus nombreux qu'il ne peut le croire." C'est une excellente technique, je l'utilise aussi beaucoup. Mais elle ne fonctionne qu'avec les mieux intentionnés, pas avec les droïdes. Et il faut faire bien attention à semer des cailloux derrière soi, car face à un minotaure de la carrure de Mélenchon, il y a le risque de ne plus retrouver la sortie.
  13. On ne gagne pas la guerre en se faisant une bonne réputation. On la gagne en faisant passer la victoire avant les bonnes manières. L'important n'est pas d'être toléré parce qu'on est gentil, mais d'être respecté parce qu'on vise juste. Par ailleurs, je ne propose en aucun cas de manipuler les socialistes, ni de les rééduquer. Simplement de faire sauter le verrou idéologique qu'ils ont dans le crâne. Je ne veux pas les rendre libéraux : je cherche les moyens de nous rendre plus efficaces dans le débat. Respectés. Voire redoutés. Si tu crains de passer pour un facho, tu es enfermé dans le schéma idéologique (cf. mon papier sur Staline). Tu n'es pas du tout facho, alors tu n'as rien à craindre. Rien. Ne te laisse pas impressionner par la fausse image qu'ils ont de toi : détruis en eux ce qui fabrique cette fausse image.
  14. Bonne question. Merci de la poser, j'ai omis de préciser. Je me place dans le cadre d'une discussion - en couple, en famille, entre amis, au boulot, sur Internet, voire même sur une tribune ou dans les média, même en prime time, peu importe. Du moment que cela se passe de personne(s) à personne(s), avec ou sans témoins, et que le libéral est opposé à un socialiste ou à un communiste (face à un centriste, un gaulliste ou un lepéniste, c'est une toute autre histoire). Je ne crois pas une seule seconde aux partis libéraux actuellement en circulation - j'allais dire : sous le manteau - en France. Je ne crois ni aux groupuscules, ni aux assoces. Je crois au face-à-face.
  15. "Ruse de classe" ? Bigre. À part ça, je ne vois pas en quoi le militant socialiste de base est plus couillon que vous ou moi. Mais vraiment pas. Il met son intelligence au service de l'idéologie, et elle le lui rend bien, mais je ne vois pas en quoi il nous est intellectuellement inférieur. (À moins, comme Rand, de considérer que la raison est forcément du côté du Superbalèze du Bien, et les émotions forcément du côté du Grosnullard du Mal. Mais ça, je le lui laisse.)
  16. Ma thèse est que l'idéologie est une forme d'intelligence supérieure. Sachant, bien entendu, que l'intelligence peut aussi aisément se mettre au service du Mal que du Bien. Snober l'idéologie pour dire qu'elle est le masque de passions, c'est une fois de plus se considérer comme plus intelligent que l'adversaire. Cherchez le complexe de supériorité, et vous saurez pourquoi le libéral échoue. "Les socialistes sont trop cons ! Ils ne réussiront jamais !" Ben voyons. Ils ont l'Élysée, le Sénat, les Régions, les assoces, les média, l'Université, mais à part ça, ils sont cons. Tout ça n'est qu'émotions. Bien entendu.
  17. Oui, voilà. Ou un Soljenitsyne jivaro. Ou un Bastiat swag. On verra bien ce que nous offre l'histoire.
  18. Pour moi, opposer Rousseau à Rand, c'est opposer un emmerdeur à une emmerdeuse. Je ne vois pas bien l'intérêt.
  19. Vous me semblez surtout vouloir noyer le poisson dans votre propre intelligence. Ça ne m'intéresse pas.
  20. Rand est une élitiste. Elle paye le prix de son arrogance. Et comme elle n'a pas la puissance de feu d'un Nietzche, elle ne passe pas le cap du grand lectorat. Elle reste groupsuculaire - en Europe, du moins. Honorer le libéralisme en fait, c'est travailler dans le privé, et uniquement dans le privé, sans toucher un Euro de subvention - même si on n'a plus un sou en caisse. Je ne connais pas d'autre manière de procéder. Si l'on est vraiment courageux, on ne se fait pas rembourser ses soins par la Sécu, et l'on refuse de toucher le chômage si on est licencié. Quoi d'autre ? "Donc, quelle est l'importance si quelqu'un se dit "socialiste" tout en appliquant une politique strictement "libérale" ?" Qu'entendez-vous par là ?
  21. Ces disputes étaient ouvertes au grand public. Dans l'Antiquité comme au Moyen-Âge, elles passionnaient le peuple. Renseignez-vous. Par ailleurs, je n'ai pas d'idéologie et préférerais mourir que d'en avoir une.
  22. Mais condamner les élites ne mène pas du tout nécessairement au libéralisme, cher ami. Ça peut tout aussi bien vous mener à Le Pen, à Bayrou ou à Mélenchon. Voire même au chaos.
  23. Ce n'est en rien une idéologie. Prendre le libéralisme pour une idéologie est le signe d'un complexe d'infériorité. "Moi aussi, je veux être blindé comme ceux d'en face !" Autant se tirer une balle dans le genou, ça aura le même effet et ça encombrera moins la réalité. Sans soute cette idée d'un "libéralisme idéologique" colle-t-elle avec les délires du genre "la lutte des classes est une idée libérale". Ce besoin d'être le reflet de l'ennemi, qui est le signe que l'ennemi a gagné.
  24. L'omerta se fissure ? Où avez-vous vu ça ? Dans la Manif Pour Tous ? Elle est 0% libérale. L'anti-élitisme à la mode ne l'est pas non plus. Ni Copé, ni Fillon, ni le Figaro. Où est donc cette fissure dont vous parlez ? Sur Internet ? Ne rêvez pas. L'influence des opinion politiques numériques sur la réalité est quasiment nulle. Ne tombez pas dans un fantasme comparable à celui d'Assange et d'Anonymous - auquel j'ai cru et participé, candide (niais et orgueilleux) que j'étais.
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