Rusty

Hollande ?

Je me suis mis à Duolingo (allemand), c'est ludique et sympa. Je m'interroge néanmoins sur les réels progrès que j'y ferais à moyen/long terme.

Elles appartiennent à des sociétés de production privées (indépendantes capitalistiquement des chaines).

Oui, bien sûr.

Le sujet est complexe, je n'en maîtrise pas tous les tenants et aboutissants. Ce que je peux en dire : la réglementation française me semble tellement sévère que le marché de la production de série ne peut structurellement pas se développer pour produire de la qualité. La réglementation en question est composé des lois suivantes : Règle 1. : Les chaines de télévision françaises historiques doivent diffuser chaque année 40% de séries françaises minimum. Règle 2 : Elles doivent acheter des séries à des producteurs français indépendants des chaines. Ces achats doivent représenter a minima un certain pourcentage de leurs chiffres d'affaire (environ 10%, qui inclut aussi des travaux d'écriture et prestations annexes). J'ajoute que les chaines financent ou cofinancent ces productions mais n'en sont pas propriétaires à hauteur de leur financement. Par exemple, lorsqu’une chaîne finance une série à 100%, elle dispose des droits exclusifs de diffusion pendant 42 mois d’une série. Ensuite, si elle veut garder les droits de diffusion, elle doit racheter sa propre série. Règle 3. : Les chaines de télévision ont le droit de produire des séries télé en interne pour leurs antennes, mais jusqu'à un certain pourcentage du nombre total de fictions diffusées (15% pour M6 par exemple). Problème, une fois que les chaines ont dépensé 10% de leurs chiffres d'affaires en séries françaises indépendantes, il ne reste plus beaucoup d'argent pour produire en interne. Bref, c'est un moyen efficace de ne pas faire concurrence aux producteurs indépendants... L'association de ces trois règles ont les conséquences suivantes sur le marché : - Elles empêchent les chaines françaises d'être propriétaires de leurs propres contenus et donc de pouvoir développer en interne une réelle compétence sur la production de séries. - Puisque les chaines valorisent leurs achats de série uniquement lorsqu'elles les diffusent sur leurs chaines (elles n'en sont pas propriétaires, donc ne toucheront rien sur les vente de DVD...etc), il faut que la série achetée fasse le maximum d'audience pour rentabiliser l'investissement. On se retrouve donc avec des séries qui doivent être très populaires pour capter un large public. - Parce qu'il y a une obligation de financement (règle 2), la demande est constante : il y a ainsi peu d'incitation pour les gros producteurs français à satisfaire leurs clients. Les producteurs sont d'ailleurs plus occupés à faire du lobbying pour défendre ce mode de financement qu'à innover. Pour terminer, quelques chiffres : - La production audiovisuelle française est actuellement éclatée entre 2.300 producteurs indépendants : une poignée de grands groupes et des centaines de micro-structures, pour un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d'euros. Les gros producteurs ont du revenu assuré grâce à leurs relations avec les chaines et produisent donc de la merde. Les petits sont trop petits pour produire de la qualité, car ça coûte cher, et n'arrivent donc pas à mettre le pied dans les grosses chaines (les petits se concentrent sur la production de documentaires et de magazines). - Il y a essentiellement quatre clients : France Télévisions (52% du financement total), et TF1 (29% du financement total), Canal+ (8% du financement total), M6 (11%). La moitié du chiffre d'affaires du marché est donc géré par l'Etat....

http://www.telerama.fr/cinema/reguler-disent-ils-le-cnc-au-secours-des-films-qui-quittent-trop-vite-l-affiche,142354.php

Le marché de la production télévisuelle est totalement fermé en France.

Et probablement pas de Gameiro non plus...

https://wattsupwiththat.com/2016/05/11/newsbytes-elon-musks-solarcity-crashes/ Le big-up à la fin sort de nul part (!), inutile de l'intégrer à mon sens.

Je prends.

Pourquoi Hollande pense-t-il que cela pourrait lui servir ?

La Banque Postale m'en avait fait une bonne dans ce genre il y a quelques mois : pendant un RDV avec mon conseiller financier, je lui dit que je vais modifier la répartition de mon épargne entre deux comptes. Il me fait alors un festival sur le fait que les virements effectués directement par les particuliers depuis internet tuait son métier. Tel un Gérard Filoche avec la voix tremblante, il m'avait presque supplié de faire le virement à ma place depuis son PC. Suite à cette discussion épique, je suis passé chez Boursorama.

J'avais travaillé à la Poste pendant quelques étés il y a 10-12 ans, c'était déjà bien tranquille niveau charge de travail. Je n'ose imaginer maintenant...

http://www.texasmillennialinstitute.org/know-thy-enemy-a-classier-take-on-class-warfare/

De l'ambient.

Trois équipes représentées dans l'équipe-type de L1, dont une avec huit joueurs. C'est sympa le championnat de France. Et Lyon et Monaco ne sont pas représentées.

Je prends.

Je reviens d'un road-trip dans l'ouest des USA (Nevada, Californie, Oregon, Washington, Utah). Dans les + : - Seattle, génial. C'est tout à fait le genre de ville où je me verrais bien vivre. Il y a quelques quartiers sympas pour sortir, et on n'est pas agglutiné les uns sur les autres. Ça a fait du bien au parisien que je suis (c'est aussi vrai pour Portland). Coté tourisme, l'EMP Museum, localisé en plein centre, traite de musique, de science-fiction et de pop-culture en général et est vraiment réussi. - Le parc Yosemite en Californie est magnifique. Il y a de belles randonnées à faire et une jolie vallée. - Les paysages de l'Oregon : c'est un régal de les parcourir en voiture. - La vie "à l'américaine" : des bonnes infrastructures, des gens aimables, une vraie vie de quartier. Dans les - : - San Francisco, qui m'a beaucoup déçu. Il y a trop de hippies et punks à chien pour en faire un endroit plaisant. Dans certains endroits, j'avais même l'impression d'être à Montpellier. - Le Grand Canyon, impressionnant à première vue mais c'est en fait très ennuyeux d'y descendre. - La bière. Il n'y a que des IPA - la façon de conduire des américains, trop lente ! Sinon, j'ai noté que les librairies de San Francisco et Portland étaient remplies de livres marxistes. J'imagine que la demande doit y être forte, ayant aperçu pas mal de stickers de soutien à Bernie Sanders dans ces deux villes. Bref, ça n'a pas fait mes affaires : je recherchais des œuvres de Friedman et Rothbard et suis reparti bredouille.

S'il veut se faire réélire, Hollande devrait aller faire la chenille chez Hanouna plutôt que se faire interroger par des journalistes dans une émission chiante.

Je viens de passer 2h30 à rencontrer des gens au boulot dans le but de faire un move interne. C'est à ça que je vois que je suis Ixxx, tout ce small-talk m'a épuisé.

Le matériel ne doit pas être trop cher mais les conditions techniques ne sont pas aussi favorables. Par rapport à la radio, les signaux TV se propagent beaucoup moins bien (ce ne sont pas les mêmes bandes de fréquence). Du coup, il faut pouvoir envoyer le signal depuis une altitude bien plus élevée (alors qu'en radio, tu peux émettre depuis ton toit d'immeuble). Pour ne rien arranger, jusqu'au début des années 2000, la diffusion TV était assurée par un monopole d'Etat (cela n'était pas le cas de la radio). Par contre, les licences sont délivrées gratuitement en l'échange d'obligations (de production française notamment). Pour obtenir une licence, il faut passer par un appel à candidatures du CSA.

Ca vaut combien l'OM aujourd'hui ? Le PSG avait été vendu 60M aux qataris je crois, dans une situation sportive comparable (mais avec plus de potentiel business).