Flashy

Paris. Âmes sensibles s'abstenir.

Le patriarcat français a encore frappé.

Les membres du forum sont triggered.

Le port du voile est donc un retour au XIXème siècle. CQFD. Hinhin.

La vraie classe, ce sont les t-shirts Waikiki.

Je suis démasqué.

Le cuir, symbole du bon goût, de la classe et du luxe.

L'histoire du monogramme de Louis Vuitton. On parlait caca y a quelques pages, c'était intéressant. Voilà que maintenant, on perd son temps à parler du marché du luxe. Je suis déception.

On s'en fout, non?

Y a des gens peu adaptables.

Les riches que je connais ne correspondent pas à ces clichés. Après, j'ai bon goût en la matière.

Les droits cités dans cette brochure sont des droits fondamentaux (liberté de se réunir, de s'exprimer...). Ces "droits" ne sont pas conditionnés au respect de "devoirs". L'obligation morale de respecter autrui n'est pas la conséquence ou le pendant de ces libertés : avoir désobéi à la loi, par exemple, ne saurait te priver de tes droits fondamentaux (fort heureusement, d'ailleurs). Les seuls droits dont il est concevable qu'ils soient conditionnés sont (i) les droits civiques (conditionnés par l'âge, la nationalité) et (ii) les droits sociaux (conditionnés aux ressources, par exemple). Citer les libertés fondamentales pour ensuite asséner que tout droit est lié à un devoir, c'est de la propagande aux implications très désagréables.

Bah sors avec des filles riches. Les 3/4 de mes amis sont des filles. Les 4/5ème sont pétés de thunes. Faut pas se plaindre de visiter des appartements pourris si on ne choisit que des amis pauvres.

Les musées, je les ai faits. J'allais un peu au théâtre, ça m'arrive encore. Cette raison, en soi, est bien faible au vu des désagréments. Si je reste, ce n'est pas pour les musées, c'est pour le travail.

Logement/activité économique, c'est utile si tu veux y vivre.

J'avoue qu'il y a une forte concentration de n'imp' au centimètre carré. J'espère que c'est un fake. Je n'ai pas d'enfants, Dieu merci. Mais si ça ne s'arrange pas, je risque fort d'envisager de les envoyer là où ils ne se feront pas bourrés le crâne (où? Je ne sais pas).

Les jolies pierres ne compensent pas la laideur d'âme. L'âme de Paris est repoussante. Certains s'accoutument à la crasse, à l'impolitesse, aux prix délirants. D'autres deviennent accrocs aux bons côtés -car il y en a-. D'autres, enfin, lucides, fuient. Une belle ville doit donc aussi avoir une âme, un caractère. L'activité nocturne, les espaces verts, les autochtones : tout ça fait partie de la ville.

Une belle ville, c'est une ville avec de l'activité économique, culturelle, où tu peux sortir le soir, où tu ne te ruines pas, où tu peux vivre dans autre chose qu'un cagibi, où les gens ne sont pas de sales cons, où tu ne prends pas de risques particuliers en marchant seul dans la rue le soir, où tu as aussi des endroits pour te poser et reposer. Bref, pas Paris.

Oui, ça aussi je l'ai relevé (en pensant à Napoléon Ier, Louis XVIII, Louis-Philippe, le Second Empire, qui, déjà, amputent pas mal le XIXème siècle...). Outre les inexactitudes, sans doute inévitables quand on veut over-simplifier, je suis ulcéré par ce qui est de la propagande caractérisée. Propagande qui essaie de faire admettre qu'être libre = avoir des devoirs (vis-à-vis de l'Etat, notamment) et que la laïcité = être discret sur sa religion par respect des autres. Ulcéré. Putain. Pays de merde.

C'est la rentrée de Nuit Debout.

Les droits n'impliquent pas nécessairement des devoirs, rien que ça, c'est faux. Et le point sur la laïcité est à hurler...si on n'a pas le droit de refuser d'aller à un cours, ça n'a rien à voir avec la laïcité. Idem avec le fait de "refuser de parler à un copain à cause de ses croyances" (ce qui n'est pas interdit, au demeurant) (rha, ce juif qui ne veut pas sympathiser avec ce national-socialiste, quelle intolérance). Sinon, comment on appelle un pays qui interdit aux autres de manifester leur avis/leurs convictions?

Je vais être plus clair : la victime doit avoir le choix de judiciariser ou non. Je ne vois pas la judiciarisation complète comme un progrès ou une avancée ("de minimis non curat praetor", comme on dit). Inutile d'emmerder tout le monde pour des broutilles ou des faits qui, ma foi, font partie de la "normalité" des relations sociales (le mari pas content qui met une droite à l'amant pris sur le fait, c'est, certes, une agression, mais c'est, au fond, assez "normal")

Cela dépend de quoi on parle. Pour repartir sur le cas de la BD (saisir la main et faire son gros relou), qualifier ça de "viol" à la mode féministe, avec des années de prison, c'est bien évidemment très excessif. Plus généralement, la réponse pénale n'est pas adaptée à de nombreux comportements, même s'ils peuvent être pénalement qualifiés. Une bagarre dans un bar, avec un oeil au beurre noir et la joue gonflée, ou le mari qui fout une droite à l'amant de sa femme pris sur le fait, cela nécessite-t-il de la prison et la mise en oeuvre d'une procédure longue et lourde? A titre personnel, je ne le pense pas. Interactions sociales vigoureuses, connerie humaine, certes, mais pas besoin de le judiciariser.

Tout le monde s'essuie le popotin assis.