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jabial

Sage
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Tout ce qui a été posté par jabial

  1. Bon, on tourne en rond. J'ai déjà répondu concernant la différence entre causalité et reponsabilitée (on est responsable des conséquences du tort, et non du bien qu'on cause). J'ai déjà répondu concernant le mode d'avortement (uniquement l'accouchement provoqué). Donc je pense que je peux arrêter là la discussion.
  2. On en revient à l'idée que l'avortement ou la NAPD sont des meurtes ; or, cette idée me paraît incongrue. Je ne cherche à choquer personne, mais enfin la faim dans le monde tue aussi. Un avortement (disons par accouchement provoqué avant terme pour éviter les débats sur les techniques et les méthodes) n'est pas fondamentalement différent de l'expulsion d'une femme avec enfants en Sibérie. Et non, ce n'est pas un meurtre.
  3. C'est exactement ce que c'est. Imposer à autrui une obligation applicable par la force ne peut être légitime que pour punir. D'un point de vue moral, oui, certainement, et j'ai d'ailleurs choqué un couple de gauchistes il n'y a pas si longtemps en leur faisant le reproche de parler par trop légèrement d'avortement. D'un point de vue juridique, c'est-à-dire de ce qui peut être imposé par la force, non. Obliger un être humain à en accueillir un autre dans son propre corps, c'est la négation de tout ce qui fait que l'humain est humain. La maternité se désire, elle ne s'impose pas.
  4. Erreur habituelle : pour soutenir qu'un bien (créer une vie) engendre des obligations, tu le compares à un mal (tuer quelqu'un). Or, les obligations en libéralisme ne sont pas causales mais relatives au droit. Hors des obligations librement consenties par contrat, seule la violation d'un droit peut engendrer des obligations. Créer une vie n'est pas un mal, et ne peut donc engendrer d'obligations d'aucune sorte.
  5. Très drôle. Heureusement que je n'exige pas de mes invités qu'ils fassent la vaisselle.
  6. C'est le même problème que la commande dans un resto. Il y a un contrat implicite entre les deux partenaires. Et non, il ne peut pas y en avoir un avec le futur bébé, qui n'existe pas encore. Par hasard, non. Par accident, souvent. Par crime, parfois. Les smileys ne dispensent pas de la réflexion, et je rappelle à tout hasard que les libéraux anti-avortement représentent une petite minorité. Encore une fois, si tu ne veux pas débattre parce que tu es tellement sûr d'être du côté du bien, je peux te manquer de respect aussi, ce n'est pas un problème. Un spermatozoïde est une chose. Ca n'aurait aucun sens. C'est comme se plaindre contre la pluie parce que le toit n'a pas tenu.
  7. Non, car c'est l'enfant qui sur ta propriété inaliénable - ton propre corps.
  8. Mauvaise foi. A partir du moment où tu le déplaces alors qu'il ne t'a rien fait, tu es bien en position d'agresseur. Si tu ne vois pas la différence entre la participation à une agression corporelle et l'agression d'un droit imaginaire, je ne peux rien pour toi. C'est une question morale, non juridique. La question juridique est : existe-t-il un droit à la réputation, et la réponse libérale est incontestablement non. Un licensiement aussi. La concurrence aussi. Si j'en ai accepté la responsabilité, oui. Je peux y renoncer à tout moment en l'abandonnant publiquement. C'est faux. L'erreur de ta phrase commence à partir de "et faire en sorte qu'ils puissent continuer à se développer". Le besoin n'est pas une créance. Ce n'est vrai que parce que tu as placé quelqu'un d'une situation d'indépendance à une situation de dépendance, ce qui serait une agression en soi sans l'accord de la personne, et que cet accord est donc lié à un contrat implicite. A contrario, si tu sauves quelqu'un d'une maison en flammes, tu ne l'as pas placé dans une situation de dépendance, c'est le feu qui l'a rendu infirme, pas toi. Si tu parle d'étripage je parlerai d'esclavage ; si tu parle de possédés, j'aurai beau jeu de te traiter de fanatique. A toi de choisir le ton qui sera employé.
  9. jabial

    Critique

    Je reçois ce MP :
  10. Sauf erreur de ma part, tu es juriste, non? Tu devrais savoir que la traduction d'une oeuvre originale est soumise au copyright de l'auteur de celle-ci.
  11. Jamais goûté de whisky japonais, mais je cherche toujours une bonne boutique de sakés en ligne.
  12. Pour moi, l'interprétation est claire : dans le doute, on doit retirer. Le mieux serait de demander à l'éditeur.
  13. Linksearch : fait.
  14. Heure : fait.
  15. Je me fous que ces méthodes particulières soient interdites, du moment que l'accouchement provoqué est autorisé. Ce qu'a fait le violeur est probablement moins pire, mais les personnes pour qui il présente un danger sont loin. Ca rend le problème plus complexe, sans parler de renvoi dos à dos. Tant que tu n'abandonnes pas un enfant, tu en es responsable, donc oui.
  16. Morale et non juridique. Dès l'instant où tu me pousses, tu violes ma propriété de soi. Si tu es le propriétaire de la tour, tu as le droit d'utiliser la plus petite force disponible et efficace ; ce n'est évidemment pas me balancer par la fenêtre, sauf cas très particulier (voleur armé, etc). Refuser de nourrir de son propre sang et de garder à l'intérieur de soi une autre personne n'est pas tuer. C'est une forme particulièrement cruelle d'abandon, qui se justifie en tant que plus petite force disponible et efficace tant que la science n'a pas trouvé mieux. Non
  17. Ni avec l'un, ni avec l'autre. Entre un voleur (sans i) et un pilote de bombardier d'une armée étatique, je choisis en tout cas le voleur. Eeeeeeeeuh oulah. Un animal se débat aussi, hein. Ceci dit, je n'ai jamais nié le caractère potentiellement rationnel du foetus. Je n'ai jamais dit que j'étais d'accord avec lui. Causalité n'est pas responsabilité. En concurrençant quelqu'un je peux le ruiner, mais ça ne lui permet pas de m'attaquer en justice. En donnant de l'argent à quelqu'un je peux lui ôter tout goût de l'effort et en faire durablement un parasite, mais ça ne lui permet pas d'exiger une aide de qui que ce soit. Si je sauve un homme d'une maison en flammes, ça ne m'ôte pas le droit de l'abandonner ensuite.
  18. Qu'est-ce que tu en sais, que tu n'es pas le descendant en ligne directe paternelle de Judas, toi?
  19. Non, c'est sa nature qui le met dans cette situation. Personne n'a demandé à naître ; ça ne crée une créance ni sur les parents, ni sur la société. Encore une fois, c'est un glissement du concept de responsabilité. Tu es libre de persister, mais sur ce point j'ai déjà répondu. Il n'y a de responsabilité, au sens juridique libéral - c'est-à-dire au sens des Droits, que des actes mauvais ; le bien qu'on fait ne peut entraîner d'obligations. Parce que certaines capacités sont bien plus complexes qu'un simple codage de pigment.
  20. Tout à fait d'accord. Si seulement… Si seulement! Finbonbrf, on va pas rentrer là dedans, ça me déprime.
  21. En l'occurrence, la mère ne l'a placé dans rien du tout ; il n'y a pas de situation d'indépendance antérieure qu'elle lui a retiré. Elle l'a créé, et il est créé dépendant. La faute à la nature.
  22. En l'occurrence, je plussoie. Pour être franc, je ne nie même pas la qualité d'être potentiellement rationnel à un foetus ; le problème est qu'un besoin n'est pas une créance, et que la notion de responsabilité morale ne doit pas être confondue avec la responsabilité juridique, qui ne peut exister que par contrat ou pour faute.
  23. Je n'attendais nullement une réponse du type "je le tue". Je voulais savoir si tu aurais une relation normale avec ton gendre, ou pas. Moi, avec un pilote de bombardier, la réponse est clairement non.
  24. A titre personnel, j'utilise la notion d'être rationnel - tout personne potentiellement capable de comprendre et de respecter les Droits des autres.
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