-
Compteur de contenus
147 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par Sonni Ali Ber
-
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Ah, je m'en excuse si vous appris ça comme une menace. Je souhaiterai être vouvoyé. Merci -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Vous serez choqué d'apprendre lorsque vous parler à un noir pro black ou panafricain. Il y a toujours le même cheminement intellectuel qui se dégage. 1. "Lorsque j'étais ignorant de mon histoire, je pensais sous le prisme occidental. J'étais apôtre du métissage. Je me défrisais les cheveux etc." 2. "Je découvre que l'histoire de mon peuple ne commence pas par l'esclavage. C'est la révélation. Je n'ai plus ce complexe d'infériorité qui me poussait à dire que j'étais noir et fier. Je suis à présent moins susceptible d'être influencer par les média maintenant que j'ai exercer mon esprit critique." 3. A partir de la troisième étape, il y a deux chemin soit : Je dérive vers le communautarisme et je rejette la responsabilité sur l'autre ou sur les noirs aliénés. Je privilégie la discrétion, et je travaille à mon épanouissement qui permettra à ma communauté de s'épanouir." A cet égard, il est éclairant que dans bon nombre de musiques il est évoqué la volonté de faire tomber les chaînes. Les musiques roots principalement avec les plus célèbres tel que Bob Marley. Dans une allégorie, John Steve Brunache évoque cet exil des noirs. Gade kisa egzòd fè lakay mwen L'Exode a ébranlé les fondations de ma maison. Gade kiyès batey pran lakay mwen ? Gade kisa egzod fè lakay mwen L'Exode a ébranlé les fondations de ma maison. Gade kiyès batey pran lakat mwen ? Nèg ayisyen gason vanyan yo Hommes haïtien, hommes vaillants. Neg ki nan ki nan gora ak neg ginen yo Hommes de l'Ile de Gorée, Hommes de Guinée. Nèg ayisyen gason vanyan yo Hommes haïtien, Hommes vaillants. Neg ki nan ki nan gora ak neg ginen yo Hommes de l'Ile de Gorée, Hommes de Guinée. Kilès k'a ede m chante Qui m'aidera à chanter? Kilès k'a ede m sakle Qui m'aidera à sarcler? KIlès k'a ede m plante Qui m'aidera à planter? Ki va ede m mwen rekolté Qui m'aidera à récolter? Anye anye anye anye anye Frè m yo ale simbi nan dlo Mes frères sont partis dans les eaux du Simbi. Frè m yo ale ginen nan bwa Mes frères sont partis dans ce vaste Guinée. frem yo ale simbi nan bwa Mes frères sont partis dans les eaux du SImbi. frem yo ale ginen nan bwa Mes frères sont partis dans ce vaste Guinée. kiles kap edem rache diri Qui m'aidera à récolter cette abondance de riz? kiles kap edem kase mayi Qui m'aidera à récolter cette abondance de maïs. Avèk ki m'a va al nan sori Qui sera mon compagnon de route? Avèk ki m'a va al nan kove Qui sera présent dans ce dure labeur? KIlès k'a ede m keyi kafe Qui m'aidera à récolter ce café? KIlès k'a ede m simen piti mi Qui m'aidera à semer ce piti mi? Sa fè nan mwen g'on sangle wo A présent, mon âme est en sanglot Ki sanble Yanvalou yan dlo ? Ou pa wè naam yo g'on yon folklo wo ki sanble ak kilti pèp la Nos traditions sont le cachet de nos âmes, le legs de notre culture. Pa tande kè yo g'on yon tambou wo ki bat tankou tanbou vodou N'entend tu pas le son des tambourins qui s'époumone tel le vaudou? Timtim bwa chèch kiles ka vinn pran la relev Mes frères ont rendu leur âme, Qui va maintenant prendre la relève? Pou la kilti k leve tèt wo Afin que notre culture rayonne au-delà des siècles. Si egzod vinn rasanbleman wo, braceros va tounen kay manman Si cet exode finit par nous rassembler, nos souffrances finiront par s'incliner. Kiles kap vinn pran la relev mete ayiti kjnpe woy. Qui va maintenant prendre la relève afin qu'Haiti prenne place dans le concert des nations? Ici, il n'est pas question de haine de l'autre. Il est question ici du parcours initiatique jalonné de perte d'identité, de souffrances. On peut faire le parallèle avec l'exode du peuple juif qui s'extirpe de la domination égyptienne. La liberté du peuple juif dépend étroitement de la confiance qu'il mette en Dieu, des maintiens de leurs traditions. Il n'est pas question de se fondre dans la culture du peuple Egyptien au risque de se perdre. La prospérité d'Haiti dépend étroitement du maintien de sa culture. Au vu de l'Histoire en effet, une nation qui ne se fonde pas sur sa culture est inexistante. Oui, c'est ce que j'ai tenté de vous faire comprendre. ? Ok. Ok. Le fait d'invalider une thèse sur ses motivations plus que sur son contenu c'est faire preuve de sophismes intellectuelles. Je répondrai donc uniquement à vos arguments qui s'approche un peu de la raison. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Vous serez choqué d'apprendre lorsque vous parler à un noir pro black ou panafricain. Il y a toujours le même cheminement intellectuel qui se dégage. 1. "Lorsque j'étais ignorant de mon histoire, je pensais sous le prisme occidental. J'étais apôtre du métissage. Je me défrisais les cheveux etc." 2. "J'Je découvre que l'histoire de mon peuple ne commence pas par l'esclavage. Par ailleurs, dans La relève Le fait d'invalider une thèse sur ses motivations plus que sur son contenu c'est faire preuve de sophismes intellectuelles. Je répondrai donc uniquement à vos arguments qui s'approche un peu de la raison. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Les politiciens locaux sont responsables des incuries de Haiti. En ce qui concerne la volonté de nuire à Haiti, je vous renvoie vers le traitement infligé à Louverture. Et à la fameuse dette originelle : http://www.liberation.fr/planete/2010/03/25/haitila-dette-originelle_617159 La visite, le 17 février , de Nicolas Sarkozy en Haïti, la première d’un chef d’Etat français depuis l’indépendance en 1804 au détriment de la France, a donné lieu à un curieux dialogue à distance entre les présidents des deux pays. Pour le président René Préval, la page de la colonisation, eu égard aux Haïtiens, est bel et bien tournée, aussi bien sur le plan politique que psychologique. Nicolas Sarkozy, lui, s’est prêté à un exercice plutôt surprenant de la part d’un homme peu enclin à la «repentance» quand il s’agit de parler du passé colonial de la France. «Notre présence ici, a-t-il dit, n’a pas laissé que de bons souvenirs.» Puis il a évoqué les conditions de la séparation entre les deux Etats, avant d’ajouter : «Même si je n’ai pas commencé mon mandat au moment de Charles X, j’en suis quand même responsable au nom de la France.» En remontant à Charles X, il est clair que le président français parlait de la désormais fameuse dette de l’indépendance, objet ces jours-ci d’une pétition demandant son remboursement pour la reconstruction d’Haïti ravagé par le séisme de janvier (1). De quoi s’agit-il ? Un pays mis au ban des nations Nous sommes en 1825. Après deux décennies de négociations pour tenter de ramener, sous une forme ou une autre, l’ancienne colonie française de Saint-Domingue dans le giron de la métropole, Paris a compris qu’il allait devoir y renoncer. Pris entre le lobby des colons pressés de récupérer ses biens meubles, les esclaves et immeubles, et celui des commerçants prêts à repartir à zéro pour ne pas perdre le marché juteux de «la colonie la plus riche du monde», Charles X, tout juste installé sur le trône, tranche. Dans une ordonnance en date du 17 avril 1825, il «concède» au jeune Etat son indépendance contre une indemnité de 150 millions de francs-or pour dédommager les anciens colons et l’assurance d’échanges commerciaux privilégiés en faveur de la France. Les Haïtiens sont choqués. D’abord, ils sont indépendants de fait depuis le 1er janvier 1804, après avoir battu la puissante expédition Leclerc/Rochambeau venue rétablir l’esclavage dans la colonie. L’indépendance, ils l’ont déjà payée au prix de leur sang. Ensuite, la somme requise dépasse de loin la réalité financière du pays, ruiné par des années de guerre. Qu’à cela ne tienne ! Paris est prêt à aider le gouvernement haïtien à trouver en France un emprunt à des «conditions convenables». «Vous devriez même insister, écrit le ministre de la Marine, le comte de Chabrol, au porteur de l’ordonnance, pour qu’il ne s’adressât pour cet objet à aucun autre pays.» Pour amener les Haïtiens à accepter «le pacte le plus généreux dont l’époque actuelle offre l’exemple», Charles X a des arguments de poids. Il fait escorter l’ordonnance par une armada de 14 bâtiments de guerre armés de 528 canons. En cas de refus, toujours selon le ministre de la Marine, Haïti sera «traité en ennemi par la France», dont l’escadre «est prête à établir le blocus le plus rigoureux devant les ports de l’île». A la tête d’un pays mis au ban des nations, sous pression entre autres de l’ex-métropole, et incapable de renouveler les efforts de guerre qui avaient mené à l’indépendance, le président haïtien Jean-Pierre Boyer signe. Il est convenu de régler, en cinq annuités de 30 millions, l’indemnité doublée d’une remise de 50 % sur les droits de douane pour tout navire battant pavillon français. Cette somme de 150 millions de francs-or représente en fait l’équivalent d’une année de revenus de la colonie aux alentours de la Révolution, soit 15 % du budget annuel de la France. Un premier emprunt de 30 millions, remboursable en vingt-cinq ans, est ainsi souscrit sur la place de Paris, au taux de 6 % l’an. Après déduction des frais et primes, l’Etat haïtien n’en perçoit que 24 millions auxquels il fallait ajouter 6 autres millions de ses fonds propres pour honorer la première traite. Il se met ainsi en place un jeu financier complexe que la jeune nation va traîner tel un boulet sur plus de cent vingt-cinq ans. Un exemple : sur la base du calcul des frais, primes, intérêts et capital, et d’un éventuel acquittement dans les temps, le premier emprunt seul s’élève à un montant effectif de 81 millions de francs-or. C’est ce que les historiens nomment «la double dette de l’indépendance» : celle envers l’Etat français pour indemniser les anciens colons et celle auprès des banquiers parisiens. Mais la situation économique du pays, après des années de guerre et un blocus, de fait, n’est plus celle de la florissante colonie d’il y a vingt ans. De plus, par crainte du retour des Français, ses dirigeants se sont lancés dans des constructions militaires d’envergure au détriment de la mise en place d’infrastructures de développement. Le nouvel Etat a d’autant plus de difficulté à rembourser la dette que, au Havre, le cours du café, la principale source de revenus du pays, ne cesse de chuter. En cinq ans, il est passé de 140 à 85 francs les 100 livres. Pour y faire face, Boyer déclare «dette nationale»l’indemnité et crée, pour la payer, un impôt spécifique qui va peser tout particulièrement sur les masses paysannes. De même, il tente de réduire le train de vie de l’Etat, sans renoncer toutefois à la militarisation à outrance du pays. La raison ? Les menaces régulières de l’ex-métropole devant les difficultés d’Haïti à honorer à temps les traites et les demandes de renégociation du montant de l’indemnité. On est dans une impasse. La France contrôle les finances du pays En 1838, les deux pays trouvent enfin un accord. Louis-Philippe Ier, moins intransigeant que Charles X, signe deux nouveaux traités avec l’ex-colonie française de Saint-Domingue. Par le premier, Sa Majesté le Roi «reconnaît» l’indépendance pleine et entière de la république d’Haïti. Le second revoit à la baisse le solde dû de l’indemnité, qui passe ainsi à 60 millions. Au total, l’indemnité aura été de 90 millions de francs-or, que les Haïtiens vont finir de payer en 1883. Pour y arriver, il a fallu mettre sur pied un système bancaire complexe au travers duquel la France aura contrôlé les finances du pays jusqu’à l’occupation étasunienne de 1915. En revanche, les divers emprunts et intérêts auprès des banques françaises, puis étasuniennes, pour régler la «dette de l’indépendance» ne seront définitivement soldés qu’en 1952. De l’avis des historiens, le paiement de cette «double dette», sans en être la seule cause, aura pesé très lourd sur la situation catastrophique du pays. C’est, on imagine, ce à quoi pensait le président Sarkozy en se référant à Charles X et en parlant de responsabilité «au nom de la France». Bien sûr, la démarche de l’homme politique n’égalera jamais la générosité gratuite dont le peuple français a fait montre pendant le tremblement de terre du 12 janvier. On ose tout de même espérer que ce curieux exercice de «repentance» ne vise pas qu’à positionner la France sur le marché de la reconstruction d’Haïti qui s’ouvre le 31 mars prochain à New York -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Oui, je suis totalement d'accord avec vous. Et il est à déplorer cet état de fait. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Ils ont crû bien faire en s'attaquant à un individu isolé. Ils ont crû pensé que s'acharner sur un individu au prix de lieux communs, de contorsions intellectuelles malhonnêtes suffit à le déstabiliser. Mais ils sont oubliés que l'homme est si sensible à l'orgueil, qu'un individu qui fait l'objet acharné de tentatives de discrédit sur sa personne ressent un sentiment de puissance et d'exaltation. C'est ridicule, hein? En réalité, j'ai évoqué l'ouverture d'esprit en ce qui concerne mes valeurs. J'ai indiquer avec toute la courtoisie possible ma volonté d'être vouvoyé. Mais certains esprit si étriqué de leur personne ont qualifier mon ton de "comminatoire". Que voulez vous? Je ne peux être coupable d'un individu qui pense que son "Moi" est l'Alpha et l'Oméga de l'Univers. Et que certainement un ton sec est à mettre au profit du style d'écriture (Etudiant en droit) de l'auteur plus que de son attitude. Mais continuons le débat. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
5. Sont notamment prohibés : a. les attaques personnelles (invectives, insultes, menaces, harcèlement…) b. l’abus de sarcasmes, de moquerie et de pratiques de débat déloyales et non constructives c. l'atteinte à la vie privée des participants ou la diffamation d. l’incitation au non respect des lois françaises (y compris l’incitation à la fraude fiscale) e. la violation de droits intellectuels de tiers f. les messages à seule vocation commerciale g. tout contenu pornographique (le forum étant accessible aux mineurs) h. les délires complotistes et les propos haineux i. tout acte malveillant à l’égard de l’association, de ses propriétés et de ses membres Mon comportement n'a pas été jusqu'à présent contraire à cette charte. J'ai fait preuve de courtoisie à l'égard de chacun d'entre vous en restant détendu. Cette liste n'est pas exhaustive. Chaque animateur peut supprimer le cas échéant tout contenu sans préavis ni délai. Mais finalement ceci est à la discrétion de l'administrateur. En réalité, nous n'avons pas les mêmes valeurs, ni les mêmes principes. C'est dommage nous aurions pu mener un débat constructive et à tout point de vue intéressant. Sauf bien évidemment je vous l'accorde certaine personne qui ont une si faible estime d'eux-mêmes qui n'hésite pas à favoris recours à des qualificatifs, à des propos les plus vils sur le plan intellectuel etc. Je ne vous demande nullement de m'apprécier, juste de respecter mes valeurs. Mais bon, j'ai commis une erreur en partant du postulat que chaque être présent sur ce forum étaient ouvert d'esprit. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Par ailleurs, il faut que vous gardiez à l'esprit que nous sommes sur Internet. Il n'est pas possible de définir exactement le ton de l'interlocuteur. Dans ce cas ci, mon ton était plutôt une indication. Mais si vous êtes si susceptible c'est malheureux. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Si vous ne comprenez pas que cela dérange votre interlocuteur et bien c'est dommage. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Et bien très bien, mettons un terme à cette discussion. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Si j'ai bien compris voici les éléments les plus pertinents : L’abolition de l’esclavage fut resté théorique dans les colonies françaises. Ceci s’explique par les contortionnement de l’administration entre le désir d’assurer la stabilité et celle d’appliquer le décret. On justifiait les servitudes encore présentes comme plus humaines par rapport aux esclaves des plantations américaines. Par ailleurs, l’esclavage reste encore présente au NIger, en Mauritanie, au Senegal. Comme en témoigne la ségrégation qui s’exerce face à ceux d’origine servile. Si les pratiques du colon ont permis d’éradiquer les servitudes. La ségrégation sociale reste encore présente. En revanche, l’esclavage reste présent dans les autres pays en raison du négationnisme entretenu par les dirigeants afin de ne pas ébranler la nation. Je lis les autres documents, je digère les informations et je vous fournis une analyse critique. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Bon, je m'adresse à tous et je souhaiterai vous indiquer que vous devez me vouvoyez. Je reste courtois avec chacun d'entre vous en raison des bonne manière. A fortiori, je souhaiterai que vous me traitez de la même manière que je vous traite. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Je ne suis qu'un jeune étudiant de 19 ans, l'étendue de mon ignorance est grande. Je ne demande qu'à être convaincu. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Vous semblez ignorer que le postulat de la politique colonialiste repose sur le fait qu'un homme noir est interchangeable à un singe. Il s'agit donc pour l'Occident de se glorifier en faisant ce miracle d'extirper les hommes noirs de leur bestialité. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Oui, l'Occident est responsable de son abolition comme en témoigne la volonté de nuire au développement d'Haiti. Bullshit. C'est du même niveau que soutenir Jésus est blanc typé suisse. Comme si les noirs ne se sont pas battus afin d'ébranler les assises de l'esclavage. Et d'ailleurs, si un individu se sent coupable de ce que ces ancêtres ont commis, c'est triste. D'après tout les principes de la raison, il ne peut être imputé à un individu la responsabilité d'un acte qu'il n'a pas commis. « L'Afrique est enfin la terre où l'être humain se montre sans culture, absolument comme ses solitudes qu'il abandonne aux animaux comme si c'était naturel; où cet être semble plus rapproché que nulle part de la bête féroce ou immonde, du lion des déserts ou du crocodile des fleuves, dont le nègre partage les instincts, du gorille il a la laideur et les folles colères, du serpent dont il possède l'astuce. La bonne foi est inconnue à ces hommes de couleur, perfides, vindicatifs; ils sont inaccessibles à la pitié; la terreur seule a prise sur eux; ils ne connaissent pas un autre idéal que la force, qui à leurs yeux légitime tout » Victor Tissot, Les contrées mystérieuses et les peuples inconnus, Paris, 1884. L'Occident a considéré les noirs africains interchangeable au singe. 28 juillet 1885: Jules Ferry: « Les races supérieures ont un droit sur les races inférieures » (France) Voici quelques arguments que Jules Ferry, qui a dû démissionner de son poste de premier ministre en mars, tient devant les députés le 28 juillet 1885, tels qu'ils sont transcrits au Journal Officiel. Ils constituent les fondements de la pensée coloniale de la IIIème République: « La première forme de la colonisation, c'est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante.[...] Mais il y a une autre forme de colonisation, c'est celle qui s'adapte aux peuples qui ont, ou bien un excédent de capitaux, ou bien un excédent de produits.[...] Les colonies sont pour les pays riches un placement de capitaux des plus avantageux.[...] Dans la crise que traversent toutes les industries européennes, la fondation d'une colonie, c'est la création d'un débouché.[...] Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai! Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures [...][Remous sur plusieurs bancs à l'extrême gauche] parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures.[...] Ces devoirs ont souvent été méconnus dans l'histoire des siècles précédents, et certainement quand les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient l'esclavage dans l'Amérique centrale, ils n'accomplissaient pas leur devoir d'hommes de race supérieure. Mais de nos jours, je soutiens que les nations européennes s'acquittent avec largeur, grandeur et honnêteté de ce devoir supérieur de la civilisation .[...] A l'heure qu'il est, vous savez qu'un navire de guerre ne peut pas porter, si parfaite que soit son organisation, plus de 14 jours de charbon et qu'un navire qui n'a plus de charbon est une épave sur la surface des mers abandonné au 1er occupant. D'où la nécessité d'avoir sur les mers des rades d'approvisionnement, des abris, des postes de défense et de ravitaillement. » Les propos de Fillon semble rentré en résonance avec les propos de Jules Ferry et la politique colonial. N'ignorer pas qu'il y a eu l'impérialisme occidental, les institutions post-colonial imposé arbitrairement par le colonisateur (tracé des frontières, absence de droit de propriété en lien avec les spécificités locales). A cet égard, il faudrait se poser des questions sur Pourquoi les pays africains anglo-saxons ont de meilleurs performances économiques que les autres pays africains? Vous allez me rétorquer que les africains n'avait qu'à changer ces institutions. Je vous répondrais que vous demander à des individus de penser hors des cadres occidental ce qui leur est totalement étrangère. Oui, il y a ce risque là. On m'a qualifié de racialiste. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Non je ne parle pas de responsabilité collective. Je déplore surtout l'impossibilité de mener un débat sans a priori, sans la facilité de taxer l'autre de qualificatif. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Comme vous pouvez le remarquer le texte n'est pas le mien, comme en témoigne que j'émet des réserves à son encontre. Cependant, le texte met le doigt sur les gourous qui prêche la Bonne Parole et qualifie de dissident tout ceux qui sont contre. En réalité que vous soyez contre ou pour le métissage, cela ne m'affecte guère. Mais par contre, qualifier de méprisante tout ceux qui n'ont pas la même opinion que vous c'est faire preuve de deux chose : L'une, l'"inculture". La seconde, le manque de savoir vivre. A ce propos qu'en pensez vous de cette vidéo? J'aimerais avoir votre avis. Il faut que vous gardiez à l'esprit qu'il y a en face de vous des êtres humains. Qu'il y en face de vous des êtres humains qui ont conscience des exactions commises par l'Occident et garde certainement une profonde haine. Avant de jeter la pierre sur ceux que vous qualifier de prétendument raciste, il faut comprendre comment il sont arrivé à la. Lorsque je suis face à un supremacite noire, je comprend son discours, les axiomes sur lequel se base son raisonnement. La ségrégation raciale, la volonté délibéré de nuire a Haiti en raison de son indépendance, la mise en place de Chef d'état africain marionnette ; c'est un terreau fertile aux opinions supremaciste, ou pro-black. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Je n'ai pas compris. Pourriez vous m'expliquer? -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Les articles 29 al.2 et 33 al.3 de la loi sur la liberté de la presse définit le délit d'injure raciale comme suit : « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait … envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » Le délit de diffamation raciale est défini par les articles 29 et 32 al.2 de la loi sur la liberté de la presse comme :« toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée sera punie d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement ». Je ne vois pas où mes propos ont été racistes ou offensantes. En réalité, en l'absence de pensée il est fortement recommandé de qualifier l'auteur de racialiste. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Je reste stupéfait que même chez libéraux.org il y a des relents de la chasse aux sorcières qui s'exerce au dehors. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Je doute de votre libéralisme. Qu'est ce qui vous pose problème chez un homme qui joue les Malcom X et prêche la totale séparations des noirs et des blancs? Je pensais que ceux qui adhérait à ce discours était libre de le faire sans toutefois porter préjudice à autrui. Ah oui, c'est vrai nous sommes en France, pays de race blanche. L'enjeu n'est pas de savoir si les discours de l'extrême droite sont condamnable, l'enjeux est de savoir si il n'empiète pas sur la liberté des individus. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Je vous remercie. Sinon, il serait pas mal de faire un topic des trucs et astuces afin de maîtriser les modes d'écriture. Encore merci -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Il semble que l'auteur part du postulat que la culture est le fondement des grandes civilisations. L'enjeu est donc de déterminer si ce postulat est vrai ou faux. En réalité, il ne s'agit pas de savoir si il faut mieux s'intégrer ou s'auto-exclure. Il s'agit ici de dénoncer toute volonté de former l'individu selon un creuset idéologique. Assurément, prêcher l'ouverture et désigner comme ennemi tout ceux qui n'ont pas la même vision que vous c'est commettre la même erreur des gourous auto-proclamés de nos sociétés modernes. J'insiste, le postulat de l'intégration ou du communautarisme ne peut être rejeté car elle se base sur aucune argumentation rationnelle. Il s'agit ici de dénoncer tout discours, conception idéologique qui vise à nier le libre arbitre des individus. Par ailleurs, le fait est que considérer que le métissage permet de résoudre le racisme ne se pose sur aucune base rationnelle. Nous ne vivons pas dans un paradis. L'Histoire est l'objet de conflit idéologique. Cf : Le mythe des résistant en France. Ou encore la chasse au négationnisme. Il y a des historiens qui sont discrédités pour leurs opinions politiques, et non pas pour leurs travaux. Il est à déplorer cet état de fait pour la raison. Vous caricaturer les propos de l'auteur pour le discréditer. Donc votre réthorique hasardeuse est un pavé dans la mare. Pourtant, il semble qu'il offre des réflexions intéressantes sur le plan libéral en ce qui concerne le modèle chez les enfants et la construction de leur identité. Vous qualifier les propos de l'auteur afin de vous donner bonne conscience. Personne ne s'y trompe ; votre argumentation souffre d'un vide béant. L'étude de l'Histoire suppose des choix dans les matériaux, les sources. Et croire que ces choix ne relève d'aucun choix idéologique c'est se conforter dans des illusions. Je le reconnais. Pour autant, il soulève un problème intéressant sur le "miracle grec". D'ailleurs, il y aurait des auteurs intéressant à ce sujet? Oui admettre que la civilisation égyptienne est noire semble être vrai. Mais de là je vous l'accorde a faire d'elle la mère de toutes les civilisations, il y a un pas difficile à effectuer. Je vous l'accorde. Sa pensée emprunte des raccourcis. Mais de là à le discréditer c'est user de sophismes. Lorsqu'il parle de religion africaine il fait référence au vaudou, à l'animisme. Il dénonce l'ignorance doublé d'arrogance de certains hommes à propos des religions typiquement africaine. Malheureusement, dans ce monde vous n'avez qu'une seule occasion pour faire bonne impression. Vous l'avez gaché. J'étais bien naïf de penser que les libéraux était amoureux de l'argumentation rigoureuse. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Vous faites comment pour découper les citations? Je vous remercie d'avance. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Sonni Ali Ber a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
J'admet avoir fait l'erreur d'omettre que l'Afrique comporte de peuples différents.