Anne Hutchinson

Juste si tu m'y emmènes danser.

Je suis d'accord et le dénaturer c'est lui faire perdre de la valeur. Pour ceux que cela interesse: http://www.chateauversailles.fr/resources/pdf/fr/rapport_activite/rapport_activite_2011_services.pdf Cela vous donnera une idée de ce que Versailles rapporte et coute exactement.

Merci de tous ces précieux conseils. Mais c'est un forum libéral où seules les fortes survivent, donc je ne crains rien Merci à tous pour l'accueil

Si tu as quelques milliards à perdre, je t'en prie. Pour démanteler Versailles, il faudrait le posséder et son cout d'achat ne serait jamais rembourser par un démantèlement. En art, une collection complète à toujours plus de valeurs que la somme de ses éléments. Quand à l'état, il n'a aucun intérêt à le faire, au vu des retombées économiques de la bâtisse sur la zone (parce que Versailles sans son château, c'est juste une petite ville bourgeoise). Après que la gestion soit confiée à du privé, là je dis oui (sinon je n'aurai rien à faire là). Par contre même avec le potentiel de l'endroit, le bénéfice ne sera jamais pharaonique au vu des couts d'entretien (et le souci en art, c'est que des que tu utilises des techniques modernes moins couteuses, l'édifice perd de la valeur car cela le rend moins légitime aux yeux des visiteurs).

Bonne question. De manière générale, je pense que ces établissements seraient mieux gérés si ils étaient confiés à des fondations (il me parait difficile, quoique pas impossible pour une entreprise d'y faire un profit proportionnel à l'investissement nécessaire) dont le mode de financement dépendrait, non pas de subventions, mais des entrées et du mécénat. C'est d'ailleurs en partie déjà le cas pour Versailles. Le mécénat, notamment, représente plus de 20 pour 100 des recettes. On me répondra que Versailles, sans argent public, ne survivrait pas. C'est faux, surtout si on tient compte des couts induits par l'état (manifestation, congrès des deux chambres...). Après tout est une question de gestion, de choix budgétaires et d'ouverture au public. Merci à tous, je note les lectures.

Oui, mais féministe au sens ancien du terme. Je suis pour que la femme dispose des mêmes libertés que l'homme, mais contre toute forme de règlementation visant à compenser une soi-disante domination patriarcale. Donc même si je m'estime féministe, je n'ai rien à voir avec les courants actuels.

J'avoue qu'au départ, je pensais à un pastiche, façon les inconnus. Tu as raison José. Peut-on alors parler de bruit ?

Argllll Désolé José, de ce coté, je suis plutôt traditionnelle. Le bras rajouté fait tout de même un peu artificiel

Les brigandes ? Le groupe avec des filles masquées et des paroles qui ne déplairaient pas à une frange extrême de la population ?

Merci à tous pour l'accueil. Je note vos propositions de lecture, entre deux ouvrages d'histoire de l'art et de cotation. D'ailleurs... Que pensez-vous des œuvres d'art comme investissement ? Je suis surprise de l'ampleur que le phénomène a pris ces dernières années. J'ai de plus en plus de clients (notamment asiatiques) qui considèrent ce type d'investissement comme plus rentable que la bourse, même sur des artistes autrefois peu cotés ou inconnus. Et je ne parle pas des œuvres qui se retrouvent chez Drouot mais des biens plus commun(par exemple j'ai une grosse demande en matière de tronies ou inspirés, même d'artistes peu connus).

Superbe ce que tu viens de poster, José. Par contre (je me permets de poster ici vu que je ne peux ouvrir de fil sur "actualités"), avez vous vu comment les brevets peuvent empêcher les artistes de créer ?: https://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/en-achetant-lexlusivite-du-vantablack-anish-kapoor-cree-la-polemique-1137426/

En général, je lis en VO lorsque c'est possible. Je trouve que la traduction fait perdre un peu de sel à l'original et cela me fait travailler mon anglais.

L'écrivain de science-fiction ?

Encore heureux... Oui, et dans le cas d'une vente de gré à gré (qui doit être déclarée) au même prix que la valeur d'achat.

Et bien, pour répondre franchement, j'ai toujours eu par mes parents, des accointances avec le libéralisme. Mon père est un chef d'entreprise. Mais réellement, je me suis intéressée au libéralisme depuis sept ans (à peu prêt, d'abord d'un point de vue sociétal avant de m'intéresser à l'économie. J'ai lu: Smith (recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations), Bastiat (sophismes économiques) et c'est tout. J'ai du mal avec les ouvrages arides, trop scientifiques, je dois l'avouer et mon métier m'oblige à consacrer mon temps de lecture à d'autres ouvrages pour me perfectionner.

C'est un petit peu plus compliqué que cela. Déjà de base, l'état dispose de 15 jours pour signifier son droit de préemption après toute vente. Ce qui signifie que même en ayant remporté une œuvre aux enchères, l’enchérisseur n'en sera véritablement propriétaire qu'après ce délai. Ensuite pour sortir un bien dit culturel, il faut obtenir un certificat. Pour te donner une idée voici la liste des seuils à partir desquels un certificat est exigé: http://www.douane.gouv.fr/Portals/0/fichiers/particulier/voyage/biens-culturels-tableau-comparatif.pdf Pourtant c'est un des domaines économiques où la France a de sérieux atouts. J'ai de nombreux clients intéressés par des objets dits du quotidien ou des toiles d'artistes inconnus, et ce à travers le monde. La valeur de tels objets montent régulièrement (et je ne parle pas d’œuvres connues). Merci à tous en tout cas et, oui je connais Contrepoints. Je leur dois même mon pseudonyme .

Bonjour à vous. Je suis donc Océane, âgée de.... L'âge où le 2 des dizaines s’apprête à laisser place à un 3 bien désobligeant. J’exerce en tant que courtier d'art (je déteste le terme de courtière) en France, après de longues études en histoire de l'art. Je travaille surtout pour des clients étrangers ou non soucieux de se procurer des pièces intéressantes pour leurs collections (je suis spécialisée dans l'époque moderne et plus particulièrement dans les objets du quotidien, vêture, petits portraits, meubles...). Inutile de dire que je me retrouve souvent face à la lourdeur de l'administration, entre droit de préemption (ou comment vous faire rater une vente) et certificat d'exportation de trésors nationaux (splendide appellation qui peut toucher tout et n'importe quoi du moment qu'une certaine valeur est atteinte). Je me suis intéressée par hasard au libéralisme. L'histoire paraitra naïve mais c'est lors de mes études (j'ai passé deux années à Oxford) que j'ai pu admirer une toile des plus intéressantes à la National Portrait Gallery, celle de Harriet Taylor Mill. Cette femme dégageait une telle aura sur la toile que je me suis intéressée à sa vie (une autre de mes passions, celle d'étudier les grandes femmes de l'histoire. Je suis une fan de Marie-Antoinette) , et par ricochet à celle de son époux John Stuart Mill. J'avoue, j'ai commencé par De assujettissement des femmes mais j'ai très vite élargi mon horizon, notamment en étudiant On liberty. J'ai eu plus de mal avec ses positions économiques mais cela m'a conduit à étudier d'autres penseurs libéraux (Smith, Bastiat entre autre...). Par contre, je me suis littéralement forcée à lire Ayn Rand (qu'un ami, pourtant économiste m'avait décrit comme la "Marianne du libéralisme"). Mon dieu, c'est.... Des personnages caricaturaux à l'extrême, une écriture indigeste... Du moins est-ce là mon avis. J'ai mis longtemps à franchir le pas pour m'inscrire ici. Le même ami qui m'avait conseillé Ayn Rand m'avait dit que les libéraux français se retrouvaient sur Dreuz (et oui) par l'entremise de Guy Millières. Après quelques lectures d'articles du susnommé, j'ai pris mes jambes à mon coup, et après une recherche google (je suis têtue), je suis arrivée à Libéraux.org. Voila j'en laisse pour la suite.