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Cortalus

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Tout ce qui a été posté par Cortalus

  1. En plus, je crois que les LGBTQIAP% ne sont pas contents car le personnage est joué par une femme cis.
  2. Ce n'est pas l'Etat qui rémunère directement le livret A mais les bailleurs sociaux, qui payent à la CDC leur emprunts conventionnés à livret A + quelque chose comme 60-80 pdb en moyenne. Donc tant que les HLM sont capables de payer les intérêts, ce n'est pas un souci. Certes, l'Etat finance les bailleurs par des exonérations fiscales, mais l'essentiel des ressources de ceux-ci vient toujours des loyers perçus et le bilan est positif pour les finances publiques. Le système consiste en fait à faire monter les prix de l'immobilier par la législation, attribuer des privilèges à des organismes pour que ces derniers puissent proposer des loyers abordables, récupérer une grosse partie des loyers pour les collectivités locales (taxes foncières), une plus petite pour rémunérer les épargnants et laisser le spread à la CDC pour les petits fours et le champagne. Le véritable prix est donc payé par les propriétaires et locataires hors HLM qui payent l'immobilier trop cher. En ce sens, le petit épargnant qui ne vit pas en HLM ne fait que récupérer à travers la rémunération de son livret A une partie de cette perte de pouvoir d'achat immobilier. Là où on se rejoint, c'est que le jeu de l'Etat ces derniers temps a consisté à pressurer les HLM pour récupérer 10 % de leur chiffre d'affaires. Cela se traduit par une réduction des investissements dans le locatif social et donc une baisse de la demande de financements sur fonds livret A. Si la collecte ne diminue pas dans le même temps, il finira donc par y avoir un problème puisque les intérêts servis par les bailleurs vont décliner. Pour inciter les bailleurs à continuer de s'endetter afin de produire des logements sociaux même s'ils sont dans le rouge, l'Etat pousse la CDC à être conciliante. La CDC a évidemment consenti des allongements de maturité plutôt que des réduction de marge.
  3. Cortalus

    Actualité Covid-19

    Il a vraiment dit ça ce con ?
  4. Quand j'étais plus jeune, j'écoutais beaucoup Angra, Stratovarius, Avantasia... Cela faisait longtemps que je ne me tenais plus trop au courant de ce qui ce faisait dans ce genre, alors j'ai été regarder ce qui est sorti en 2019. Petite sélection : Un groupe qui débute, très prometteur : Des fans de Helloween qui font du "Happy Metal" : Des anciens qui se renouvellent : Du grand style pompeux, avec des dragons, des épées magiques (et un banjo) :
  5. Le confinement favorise les névroses... Je me remets à écouter du Power Metal. Est-ce le début de ma descente aux enfers ?
  6. Personnellement, je ne vise pas trop le domaine financier justement. Je n'ai pas le niveau pour rentrer dans la compétition. Faire du contrôle de gestion, de l'audit ou de la compta dans une pme m'irait très bien.
  7. Je déteste ça au plus haut point ! Mais j'ai une connaissance intime de l'ennemi et je suis assez lucide pour comprendre que c'est une compétence monnayable...
  8. Je ne suis pas surpris. Si on en arrive là, j'estime à 2 % les probabilités qu'elle me rejoigne. En fait, j'ai toujours fait un arbitrage entre "stabilité du noyau familial" et "stabilité et prospérité de l'environnement économique et institutionnel" avec comme objectif prioritaire l'intérêt de ma fille. La stabilité du noyau familial est un facteur essentiel pour le bien-être de l'enfant et son développement et jusqu'à ce jour la balance a toujours penché de ce côté. Mais les termes du calcul évoluent vite...
  9. Elle a une histoire compliquée avec les thérapeutes. Elle avait toute confiance en une psy qui a fini par trahir un certain nombre de principes déontologiques. Les dommages sont énormes car depuis elle n'a jamais pu reconstruire une relation thérapeutique.
  10. Je suis directeur financier, avec un passé de consultant audit/contrôle de gestion. Hélas spécialisé dans l'administration publique et para-publique... En gros, je sais analyser des comptes, comprendre une réglementation byzantine, simuler des scénarios économiques, faire des powerpoints, monter des tableaux de bord en requêtant les infos dans des bases de données... Je bricole un peu en informatique (je sais faire un recherchev sur excel, ce qui me fait passer pour un expert dans un contexte de PME franco-française, et j'ai des notions très basiques de python). Ma compétence la plus forte est probablement la capacité d'expliquer le cycle économique et la stratégie de la boîte devant un conseil d'administration ou un comité d'entreprise. Un syndicaliste CGT soixante-huitard (t-shirt du che et tout ça) m'a récemment dit que j'avais réussi à le réconcilier avec les chiffres, et c'est une grande fierté personnelle ! En anglais, je me débrouille. Mais mon principal handicap pour la Suisse est que je ne maîtrise pas l'allemand. Je pense que cela me limite à une recherche dans des petites boîtes locales en Suisse romande. Par contre, je m'en fous de recommencer au bas de l'échelle. Dans mon couple comme au boulot, je n'ai pas de difficulté à prendre le rôle de leader, même si je ne cours pas après. Le plus difficile pour moi est d'évaluer le point de rupture chez l'autre. INTJ inside.
  11. A un moment, elle n'avait plus de travail. Cela aurait été le moment idéal pour partir. J'ai essayé de négocier. A la fin, ma meilleure offre était de déménager de soixante kilomètres, pour m'épargner des trajets domicile-travail de 1 h 30 par jour. Elle a fini en crise d'angoisse. C'est maladif chez elle. Et elle communique ses angoisses à notre fille. Bref, si je pars, c'est probablement seul avec mon baluchon dans l'espoir qu'elle finira par me rejoindre. J'ai un point de chute chez une parente à Lausanne pour économiser du loyer au début.
  12. Oui, cela a toujours été mon projet. Mais ma femme est terrorisée à l'idée de déménager à plus d'une trentaine de bornes de chez nous. Cela a déjà fait capoté de projets professionnels pour moi. C'est dur à dire, mais si on n'avait pas une fille, cela aurait fait capoté notre mariage. Mais la situation actuelle est exceptionnelle... Envoyé de mon Mi Note 10 en utilisant Tapatalk
  13. Bilan de la semaine. Lundi, j'ai démarré mon nouveau job. Après plusieurs années dans la même boîte, sentant l'encroûtement me guetter, j'avais décidé de voguer vers de nouveaux horizons. Une opportunité s'était présentée et j'avais posé ma démission il y a quelques mois. Devinez dans quel secteur je débarque ? L'hôpital public. Au bout d'une semaine, la déprime est sévère. Je ne peux pas en dire beaucoup plus car cette partie du forum est publique et il serait très facile de m'identifier. Le contexte pandémique est déjà bien anxiogène. Il l'est d'autant plus quand on a des notions de base en économie et qu'on constate les effets du confinement. Il l'est encore davantage quand on est un libéral en France et qu'on imagine le virage bolchévique qui nous guette. Mais rajoutez à ça la sensation d'être parachuté sur un champ de bataille dans le plus simple appareil, avec des camarades qui sont fauchés deux trois jours après qu'on ait fait leur connaissance, et vous imaginez mon niveau de stress actuel. Je ne sais pas si j'irais au bout de la période d'essai. Je vais peut-être craquer, peut-être me faire virer. Si je dois rechercher du boulot, je ne suis pas sûr de le faire en France. Je voudrais déménager en Suisse. Pas devenir frontalier, non, vraiment me barrer avec femme et enfant. Si vous avez de l'expérience ou des conseils en la matière, je suis demandeur...
  14. Cortalus

    AoE et hallebardes

    On ne se balade pas sur le champ de bataille avec une seule arme ! Un soldat doit pouvoir changer d'arme selon les circonstances. Prenons par exemple un templier standard : il a un écu, une lance, une masse "turque", une épée et un assortiment de couteaux. Chacune a son utilité et il n'y a d'arme "parfaite" que dans des circonstances données. Mais s'il faut n'en choisir qu'une, je prends le bouclier. Les héros de films et de série historiques qui se baladent sur le champ de bataille sans bouclier, c'est classe, mais c'est con.
  15. Je pense que le libéralisme va gagner du terrain en France grâce à cette crise qui illustre les défaillances de l'Etat. ?
  16. La question que je me pose est celle du niveau d'illégalité. Pour moi, cela relève du bloc de constitutionnalité. Un truc dont plus grand monde ne se préoccupe, donc ça peut passer.
  17. En gros, il faut verser des dividendes à l'Etat, mais pas aux autres actionnaires. Autrement dit, c'est un taux d'imposition de 100 % sur les dividendes.
  18. Quand on arrête de travailler, il faut taper dans l'épargne pour survivre. S'il n'y a plus d'épargne (parce qu'elle a été punie par les autorités par exemple), on bouffe le capital. C'est littéralement une machine à remonter le temps économique. Pour limiter ce phénomène, les autorités répondront avec des solutions monétaires et financières parce que ce sont les seules qu'elles connaissent. Des crédits aux entreprises pour acheter du temps et limiter les faillites, de la relance pour augmenter la consommation (alors que c'est une crise de production). Mais cela se paiera avec de l'inflation, un endettement global encore augmenté alors qu'il est déjà à un record historique, et en France on n'échappera pas à des augmentations d'impôts. Je pense au retour de l'ISF, à la suppression de la Flat Tax, à une CSG progressive... Quand au Grand plan d'investissements publics qui arrivera forcément, il y en aura un peu pour l'hôpital mais il sera surtout focalisé sur le vert (vous avez vu les résultats du premier tour des municipales ?) et on aura donc des moulins à vent financés par des assignats. Bref, c'est une crise de l'appareil productif à laquelle on va répondre au niveau mondial en augmentant les risques liés à l'endettement global du système, et au moins en France en intensifiant la sclérose administrative et fiscale. Sans compter la propagation du cancer gauchiste dans la culture politique du pays. Nombreux ceux sont qui vont conclure de la stabilité apparente du système qu'il n'y a pas besoin de travailler pour manger et payer son abonnement Netflix : de l'argent, il y en a, vu que la BCE peut "débloquer des milliards" quand elle veut ! Il y a certes des opportunités d'entrer en bourse en ce moment. C'est ce qu'on voit. Mais le pendant c'est que le niveau de vie des classes moyennes va prendre cher, très cher, pour très longtemps. Il y aura moins de revenus pour consommer comme pour investir. C'est ce que l'on ne voit pas, car pour le mesurer il faudrait pouvoir comparer l'évolution du niveau de vie dans les dizaines d'années qui viennent avec celle qui aurait lieu dans une terre bis épargnée par la pandémie, où sur laquelle on aurait géré la crise autrement. On aura quelques travaux d'économétriciens dans dix ans qui analyseront les tendances de la croissance potentielle pré et post crise, mais cela restera un champ d'étude pour spécialistes parfaitement inaudible. Cela, c'est le scénario où la social-démocratie se maintient dans l'essentiel de ses caractéristiques actuelles. Et puis il y a le scénario où ça part bien en couilles avec à la fin des troubles civils, la montée des fascismes rouges/verts/bruns, voire la guerre.
  19. Difficile exercice pour un amateur de rock progressif comme moi, qui a plus tendance à retenir des albums entiers que des chansons en particulier. Il y a quand même des titres qui ressortent. Je les ai classés chronologiquement. Il y a beaucoup de 2019 et ce n'est pas un biais : je trouve vraiment ce millésime extraordinaire pour le prog. Spock's Beard - X : Kamikaze (2010) https://www.youtube.com/watch?v=LLR7d-Jxb7Q Moon Safari - Lover's End : The World's Best Dreamers (2010) https://www.youtube.com/watch?v=CokE-UR-B1I Agents Of Mercy - The Black Forest : Freak Of Life (2011) https://www.youtube.com/watch?v=cztK6zX1ars Sound Of Contact - Dimensionaut : Mobius Slip (2013) https://www.youtube.com/watch?v=Gsl_QatWHik The Gift - Why The Sea Is Salt : At Sea (2017) https://www.youtube.com/watch?v=9SSJJSRfk2k The Tangent - Proxy : Super's Off (2018) https://www.youtube.com/watch?v=x8Aa5mXa4sc The Neal Morse Band - The Great Adventure : A Love That Never Dies (2019) https://www.youtube.com/watch?v=AgXDb9XSo6c The Far Meadow - Foreign Land : Sulis Rise (2019) https://www.youtube.com/watch?v=ZLwuBkiseMw Karfagen - Echoes From Within Dragon Island : Dragon Island Suite Part 1 (2019) https://www.youtube.com/watch?v=QGbSOUOzshM ESP - The Rising : On Lunar Tides (2019) https://www.youtube.com/watch?v=DMc8Dwi3K8w
  20. Fausse manip.
  21. Heu?reka, pour sûr que c'est orienté. Il fait partie des youtubers recommandés par les bolchos de Télérama.
  22. C'est en effet un projet que je suis avec attention, et impatience en ce qui concerne les Rothbard !
  23. Les Généreux de base, c'est ce qu'on nous demandait d'acheter à sciences-po. C'est plutôt neutre axiologiquement comparé au reste de sa production et c'est finalement pas si mal pour aborder la synthèse néo-classique et le néo-keynésianisme. Pour aller plus loin, il y a le classique Samuelson-Nordhaus. Par contre, ces manuels passent complètement à côté de l'école autrichienne, évidemment. Même si je suis autrichien, je pense qu'il ne faut pas négliger les outils de l'école néo-classique. Difficile d'aborder un classique comme le Calculus of consent, par exemple, sans avoir quelques notions des méthodes de modélisation de l'économie orthodoxe. Pour l'école autrichienne, je ne connais pas de manuel étudiant en français. Peut-être que le Mises Institute ou une autre fondation américaine en a produit un en anglais ? L'Action humaine est une lecture longue et exigeante. Je n'ai jamais pu mettre la main sur les Rothbard en français (introuvables a priori) et je n'ai pas eu le courage de me lancer dans leur lecture en VO. Hayek n'est pas non plus facile d'abord. En fait, je recommande plutôt Monnaie, crédit bancaire et cycle économique de Huerta De Soto : c'est une belle synthèse, qui plus est plaisante à lire.
  24. J'imagine qu'ils ajoutent au coût apparent des indemnités versées (sur la base de 84 % du net normalement mais ils ont annoncé qu'ils feraient 100 %) les cotisations patronales non perçues (environ 50 % du brut) et les impôts qui ne seront pas encaissés à cause de l'arrêt de la production (TVA sur la valeur ajoutée, IS sur le résultat...). Si l'on élargit le panorama au-delà de la vision de l'état prédateur, il faudrait en fait prendre en compte la totalité de la valeur ajoutée non produite (grosso modo, la diminution du PIB marchand qu'on va constater). Mais si on se place du point de vue de l'entreprise, l'approche par la valeur ajoutée est insuffisante car il faut ajouter aux pertes les facteurs de production non salariaux à coûts fixes (comme les loyers, les crédits-baux, les licences d'utilisation...) et le cas échéant les stocks périssables qui ne pourront pas être consommés dans la production. J'en oublie probablement...
  25. En effet. L'épingle.
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