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Marxisme et postmodernisme : les aventures de la superstructure
RayRhacer a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Je ne vois pas vraiment la contradiction, tout les débats autour de l'école du Public Choice ou de la Nouvelle économie politique permettent de voir l'état tel qu'il se fait plutôt que tel qu'il se présente et cela à de nombreuses implications en politique. Peut-être pas pour un libéral dont l'adhésion repose sur des valeurs, mais pour l'ensemble de ceux qui pensait que l'état agissait pour << l'intérêt général >>. Le post-modernisme produit la même réflexion mais sur la science, on l'examine telle qu'elle se fait et non pas de la façon dont elle se présente. Ça a de nombreuses implications sur la façon dont on décide de faire de la science. Je vois les critiques du post-modernisme comme celle qu'a vécu Thomas Kuhn notamment celle qui porte sur son supposé relativisme. On préfère faire l'autruche plutôt que d'accepter qu'en effet, il y a un gap gigantesque entre la façon dont on fait de la science et la façon dont elle se rêve - même si aujourd'hui une idée pareille n'est plus aussi révolutionnaire. Je pense que si l'on peut critiquer le post-modernisme, c'est moins pour ses conclusions qui ne sont pas inédites (et j'oserais même dire acceptables) mais plutôt sur la façon de les présenter (les scientifiques inconscients par exemple) et de s'en servir politiquement. Ce n'est pas parce que la science est construite socialement que l'on ne peut pas préférer telle ou telle épistémologie - au contraire, on est libre de les choisir. Cela ne veut pas dire non plus que l'on ne peut pas objectiver des résultats scientifiques, il faut juste une institutions qui fonctionne bien. Bourdieu a fait une bonne critique de Laboratory Life de Latour sur ces points là, ça doit se trouver. @Anton_K Si tu t'intéresses à Latour en ce moment, mon prof m'a prévenu de bien distinguer deux périodes chez lui. La première qui est une critique de << l'aveuglement >> des modernes et la seconde qui tourne au mysticisme (la théorie Gaïa). Dans ses interviews, il tient plutôt un discours proche du second Latour, qui croit aveuglement les résultats du GIEC alors même qu'il conteste la production scientifique. C'est dire le décalage cognitif. Je serais content si tu pouvais faire un résumer de ce que tu trouves chez lui PS : Je viens de finir, Contre la méthode de Paul Feyerabend et ça me semble être une position libérale compatible (si on assume que la science ne doit pas être financer par les deniers publics) tout en étant post-moderne en science, il conçoit un peu la science anarchiste comme un ordre spontané, les recherches les plus utiles (dans tous les sens du terme) finissent par dominer les autres. -
Marxisme et postmodernisme : les aventures de la superstructure
RayRhacer a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Tu peux peut-être essayer The social construction of What de Ian Hacking, je ne l'ai pas lu mais mon prof me l'a conseillé quand j'ai abordé la question de la sociologie des sciences. C'est de la philosophie analytique, et Hacking a une vraie connaissance scientifique. -
Je tiens tout de même à signaler qu'historiquement ce sont les maires qui ont refusés la décentralisation, justement parce qu'elle leur impose des responsabilités. Ce n'est peut-être plus le cas, mais il me semble fort possible qu'aujourd'hui leurs plaintes contre la centralisation tient plutôt à des tentatives d'obtenir des subventions (pour réaliser tel ou tel projet et se faire réélire). Cependant ça renforce l'idée que le municipalisme oblige à une gestion responsable.
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Inflation des diplômes, échalotte et IYI
RayRhacer a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
On peut noter que la question donne lieu à beaucoup de débats entre plusieurs sociologues français, avec d'un côté ceux dénonce les effets de la massification (pas la massification elle-même la plupart du temps) et ceux qui font l'autruche mettent en avant que la mobilité sociale est toujours ascendante (i.e les individus occupent une place hiérarchique plus haute que celle de leurs parents). On retrouve : François Dubet et Marie Duru-Bellat, 10 propositions pour changer l'école (2016) qui parle d'une inflation des diplômes, on a une course effrénée au diplôme, qui conduit à leur propre perte car le nombre de personnes qui l'obtiennent ne correspond plus à la demande sur le marché (typiquement, les filières inutiles). De plus, le diplôme envoie un signal* de moins en moins bon, on ne sait plus ce qu'il vaut vraiment . Évidemment, ça génère des désillusions et de l'amertume, j'ai un BAC+5 en études sur le genre et je ne trouve pas d'emploi ! Maudite société patriarcal. Cela conduit à un système ou paradoxalement le diplôme perd de la valeur et donc il en faut de plus en plus car pour envoyer un signal de qualité, il faut désormais un doctorat (par exemple). On pourrait mobiliser les ressources autrement, plutôt que d'encourager l'accès à l'université et à la poursuite des études alors que les coût est énorme. Camille Peugny, Le déclassement (2009) explore plus les conséquences de l'inflation des diplômes. Les individus développe un sentiment d'injustice face à l'illusion scolaire, en effet, les enfants ont souvent un meilleur diplôme que les parents mais ils n'arrivent pas à s'élever dans la hiérarchie sociale. On a donc des sentiments qui sont dans tous les cas impropres au développement personne, la massification dévalorise l'autoformation, l'autodidacte alors que c'est peut-être l'avenir du marché du travail. D'ailleurs, ça a des conséquences chez les déclassés, on retrouve un très fort vote front national et une critique de la société qui serait délabrée, étrangère... (ce qui n'est bon ni pour la gauche, ni pour le libéralisme). In fine, ce ne sont certainement pas des critiques libérales mais c'est ce qui risque de structurer le débat public. De plus, ça montre les effets délétères de l'ouverture sans condition du supérieur et qui vont au-delà du simple chômage. J'espère que ça peut vous éclairer. * Référence à la théorie du signal de Michael Spence (1973) que reprend Bryan Caplan, selon laquelle le diplôme envoie un signal au recruteur sur vos capacités à intégrer et suivre la formation qui conduit au diplôme (sérieux, abnégation, docilité...) plutôt que sur vos capacités dans la matière que le diplôme certifie (sciencepo est l'exemple type de ce genre de signal). Une lecture au premier degré implique que les études ne servent à rien. -
Bienvenue Si tu apprécies la dark fantasy, tu as peut-être lu le cycle de L'épée de vérité dont l'auteur est randien (et légèrement psychopathe). Pour une introduction au libéralisme, outre Pulp Libéralisme, tu as des choses plus théorique comme Libéralisme de Mises (qui n'est pas très long, moins d'une centaine de page et disponible sur Catallaxia dont @Ultimex va te faire une présentation).
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Bienvenue
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Les articles que vous voulez faire buzzer
RayRhacer a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Très sérieusement, les profs d'économie défendent le salaire minimum, en sachant qu'il crée du chômage, car il améliore les conditions d'une plus grandes partie de la population, qu'il réduit le nombre de personnes excluent par les prix (c'est à dire ceux qui ne voulait pas travailler pour 650€ mais bien pour 1200€) car cela produit de bonnes incitations (le mot magique de l'économie actuelle). En effet, une mère isolée ne souhaite pas travailler pour 650€, c'est trop proche du RSA et mieux vaut s'occuper de son gamin, alors qu'elle va se mettre en recherche d'emploi si le salaire est de 1200€ (de là à dire qu'elle va en trouver...). On produit de bonnes incitations donc c'est bien. On retrouve exactement le même schéma avec les externalités... -
Ta position n'est pas si loin de celle du narrateur de Sur les falaises de marbre, néanmoins cet idéal n'est soutenu que par la possibilité d'un ailleurs, accueillant d'autant plus. Ce qui permet la fuite, comme dans le texte de Laborit, c'est l'existence de cet ailleurs, de l'inconnu, d'une échappée au moins. Le projet SeaSteading est symptomatique et Werner Sombart remarquait déjà ce critère dans l'absence de socialisme en Amérique, chaque citoyen sait qu'il est en son pouvoir de partir vers l'Ouest et s'établir. On le retrouve aussi chez Locke et sa réflexion sur la propriété, chacun peu s'approprier la terre qu'il travail. Or, aujourd'hui, pour un libéral, un tel ailleurs ne semble perdu. L'ataraxie est-elle une solution dans un tel cas ? Bienvenue !
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L'insécurité culturelle
RayRhacer a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Le choix des thèmes, les conseils politiques donnés (Lussault est d'ailleurs un cas idéal-typique pour l'éducation...) et surtout dans les schèmes conceptuels (cadre marxiste dominant aux états-unis avec Don Mitchell), les concepts (ségrégation spatiale, frontière urbaine...) et le constructivisme inhérent à l'urbanisme. C'est pas une critique, la plupart des géographes revendiquent cet aspect critique de la discipline et allant jusqu'à déclarer que "la géographie est une discipline prolétaire" (dixit un prof.) Le spectre politique va des républicains classique (assimilation, valeurs citoyennes) aux marxistes, ça n'empêche pas d'avoir des travaux intéressants -
L'insécurité culturelle
RayRhacer a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Je fais plutôt confiance à Michel Lussault et Jacques Levy doit être du même avis que lui sur la question, comme l'ensemble des géographes. Bon, la géographie reste une discipline très à gauche, mais la méthodologie reste clean normalement, même chez les inscrits au NPA. -
Je préfère directement me définir comme mangeur d'enfant à la solde du capitalisme mondial. En général, ça permet à mon interlocuteur de se rendre compte de sa position dogmatique
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ça te dit quelque chose ça
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AH ! Un autre 1998 sur le forum, et ENT* avec ça, c'est la fin des vacances qui t'attires sur le forum ? J'ai quelques amis sciencepistes à Lyon et à Paris, même si je ne le suis pas moi-même (khâgne b/l), mais c'est pas vraiment un repère de libéral - comme toute la France. Bienvenue sur le forum PS: Pour le rapport entre capitalisme et écologie, tu peux creuser Coase, une bonne définition des droits de propriété abouti à une gestion optimale de la pollution, mais aussi Schumpeter, le progrès est imprévisible et fonctionne à travers la destruction créatrice - cela ne sert donc à rien de crier à la fin des matières premières sauf si l'on veut se ridiculiser sur le long terme (cf. le pari de Julian Simon et Paul Ehrlich). Le vrai danger, c'est que l'état mettent ses gros doigts sales dans la machine et bloque les transitions possibles (nucléaire ou autre) tout en subventionnant de possibles impasses (éolien), c'est un peu comme faire confiance à l'état qui te dit : "le minitel, c'est l'avenir".
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Bienvenue ! Et fait attention, d'ici quelques mois tu pourrais te demander pourquoi les gens ne réalisent pas que l'état ne devrait pas exister (sans parler de l'origine du réchauffement climatique ou de la composition de ton assiette)
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Cela reste l'opinion de Nozick, dans un article de journal et sans recherche sociologique approfondie, cependant notre modèle éducatif est récent. Je n'ai pas lu Deirdre McCloskey mais elle fait remonter l'émergence du capitalisme à un changement dans le système axiologique, avec la valorisation de la figure du marchand. Or l'éducation du fils de marchand se produisait dans la boutique familiale, en plus d'un collège ou d'un percepteur à coté - c'est une éducation qui plonge directement dans les lois du marché. On peut penser aux marchands des villes italiennes, aux entrepreneurs que furent Marco Polo, Christophe Colomb. Plus directement libéral, Bastiat qui arrête ses études pour poursuivre le commerce familial tout comme Jean Monnet (même si c'est pas du libéralisme Libéraux.org).
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Oui, selon lui c'est la forme même du système scolaire qui encourage des élites antilibérales. En effet, le bon élève c'est celui qui répond aux conditions imposées par l'institution et le professeur et non pas celui qui répond aux attentes des autres - comme le fait un entrepreneur sur le marché. Les intellectuels sont donc habitués à un système hiérarchique qui rétribue chacun selon une norme imposée et non les préférences de chacun. L'intellectuel s'oppose donc à la marchandisation, qui valorise ce qui plait à "la masse" et non ses canons personnels. Il se retrouve aussi dans une situation où il ne sert à rien, on ne l'écoute pas, il n'a rien à offrir aux autres. D'ailleurs ça me fait réfléchir, j'ai lu Contre la méthode de Feyerabend récemment et je le trouve étrange. Il me rappel à la fois un anarchiste dans le sens classique et un anarcho-capitaliste, un peu comme le dernier Proudhon. Je me demande si certains auteurs libéraux en parle ?
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C'est fatal, le type lui-même ne comprend pas ce qu'il écrit. Malheureusement c'est le genre d'article dont la sociologie économique actuelle est remplie avec en tête de file André Orléan.
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Les critiques sur les externalités négatives peuvent rester dans le cadre orthodoxe (et aboutir à des redéfinitions de propriétés dans un sens libéral ou à des marchés de quotas, des normes...) ou se transformer en "transition écologique" qui est masque en fait une nationalisation du secteur de l'énergie et une définition normative de la façon dont on doit vivre, donc un argumentaire socialiste qui ne change pas. Si tu prends l'exemple de Mélenchon, il suffit de regarder les textes écrits par Liêm Hoang-Ngoc qui est l'un de ses économistes : https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2008-4-page-195.htm On se rend compte que la pensée qui soutient ses critiques est loin de pointer seulement les limites du marchés et qu'elle est d'autant plus dangereuse que celle d'économistes néo-classiques qui pense résoudre les problèmes avec des modèles économétriques. (Je ne suis pas responsable des maladies contractées lors de la lecture de l'article :D)
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Oui, l'ensemble des critiques orthodoxes, c'est à dire celle qui reste dans le paradigme de la synthèse néoclassique (Stiglitz, Krugman), tournent autour de l'idée des déficiences du marché. Ils proposent donc souvent de jouer sur les incitations, la réglementation. Même si l'on crache sur eux, ils sont souvent contre le protectionnisme, la réduction des heures de travail, les quotas et les prix plafonds - le manuel de microéconomie de Krugman et Wells m'avait surpris en critiquant les interventions étatiques. Mais leurs conseils de contrôle des marchés, de l'investissement oublient presque systématiquement qu'il y a "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" et qu'ils brouillent les signaux des prix - leurs travaux restent intéressants si on n'en tire pas de conclusions sociales (le salaire d'efficience est vrai, le rationnement du crédit existe mais découle du système bancaire actuel). Après tu as les critiques hétérodoxes qui critiquent purement et simplement la répartition faite par le marché et qui prêche le socialisme pour que tout aille "à chacun selon son besoin". De manière générale, l'orthodoxie les ignore complètement, ce qui n'est pas plus mal. Les autrichiens critiquent tout simplement la façon de voir l'économie comme le calcul d'un équilibre et donc désamorcent les critiques contre le libéralisme en montrant la nécessité d'une société libre pour permettre le progrès.
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Il y a peut-être une question qui mérite tout de même d'être examinée et que l'échange entre @Cugieran et @Rincevent souligne : L'apparition et (surtout) le décollage de l'alt-right (dans son ensemble) est-elle une conséquence du renforcement de l'extrême-gauche / SJW / Whatever ? Si on prend le cas de l'URSS en 1917, c'est la faible opposition tsariste (cosaques à part) qui conduit à la victoire républicaine puis communiste. Avec l'Allemagne des années 30, c'est la même chose, l'effondrement (relatif) des communistes conduit à la montée des milices armées (en particulier les SA). Si on regarde simplement ces deux exemples "canoniques", les renforcements ne semblent pas être concomitants... Cependant, ce qui rentre dans l'équation aujourd'hui, c'est les médias de masse et en particulier des réseaux sociaux. Il est probable (enfin ce n'est qu'une théorie) que l'extrême-droite et l'extrême-gauche n'aient pas réellement progressé avec le temps, mais plutôt que les heurts entre les deux groupes conduisent à beaucoup de virtue signalling sur les réseaux sociaux. (ce qui correspond bien au comportement des jeunes sur internet, la recherche d'attention) Cela à conduit les groupes des extrêmes à se constituer une vitrine publique l'alt-right et les SJW pour toucher plus fortement sur les réseaux avec de nouveaux codes (le même, le #...). On peut même ajouter que c'est d'abord la vague de SJW qui a conduit au succès de l'alt-right, avec à l'origine les trolls qui se sont moqués de toute cette niaiserie. Au final, quand on regarde les réseaux sociaux, on observe bien une montée de l'extrême-gauche qui conduit à la montée de l'extrême-droite ; sous de nouvelles modalités bien sûr. Cependant, lorsque je regarde les chandelles et les rassemblements pour la victime ou à l'inverse les membres de 4chan et de JVC, je ne retrouve pas des groupuscules violents comme les antifas et les nazis. Je me demande donc si toute cette agitation ne cache pas une absence de changement dans les faits. much ado about nothing [Attention, je ne dis pas que le monde va mieux pour un libéral, mais que le risque vient plus de l’enlisement dans l'état-nounou]
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Bienvenue !
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Tri sélectif, libéralisme et morue séchée.
RayRhacer a répondu à un sujet de NoName dans Science et technologie
C'est comme la politesse en fait, ça devrait apparaître comme un ordre spontané et pas comme une obligation. (d'ailleurs, si on regarde la politesse, l'apprendre ex nihilo semblerait bien plus compliqué que de trier correctement) -
Tri sélectif, libéralisme et morue séchée.
RayRhacer a répondu à un sujet de NoName dans Science et technologie
C'est sûr qu'avoir 6 poubelles ça prend de la place - enfin ça dépend de l'agglomération et si tu le fais tout les matins. Je me souviens aussi que l'on évitait d'acheter des bouteilles plastiques et autres parce que sa prend trop de place... ça structurait bien la consommation en tout cas. Après, je pense que l'état n'a pas à forcer les gens à trier et la pression sociale fonctionne déjà très bien pour ça. -
Tri sélectif, libéralisme et morue séchée.
RayRhacer a répondu à un sujet de NoName dans Science et technologie
Le problème du recyclage, c'est que c'est beaucoup une histoire d'éducation. J'ai grandi en France mais avec deux parents frontaliers et je connais le triage à 6 poubelles et ça ne m'avais jamais choqué jusqu'à ce que je sois étudiant à Lyon (depuis m'a nature de flemmard s'en est bien accommodé ). Je comprends la prise de tête que ça peut être pour un adulte, mais quand tu vis avec ça depuis l'enfance, c'est naturel. Bien sûr je pense que le marché répond mieux à la question que l'état (a minima il offre la possibilité de déléguer le tri). Je pense que la rhétorique d'une gestion privé des déchets passerait mieux si la "responsabilité" collective n’existait pas et que poursuivre les pollueurs étaient plus simple (et ça forcerait aussi les écolos à produire de vraies preuves plutôt que d'accuser à tout va).