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  1. Le samedi 15 juin 2013, Contrepoints organise 4 grands débats sur le thème « Après la faustérité ». Ils auront lieu de 9h à 13h, à la Maison des Mines et des Ponts et Chaussées, 270 rue Saint Jacques, dans le cinquième arrondissement de Paris (salle AB). Les débats permettront de présenter différents sujets sur les politiques économiques, fiscales et sociales mises en place par les différents gouvernements français, européens et mondiaux depuis le début de la crise de 2008. 9h – Grand débat : La politique fiscale du gouvernement Débat sur les sujets qui font l’actualité dont notamment les nouvelles taxes et la crise économique et sociale avec 4 représentants de partis politiques. 10h – Conférence de presse : Lancement du Manifeste pour la Solidarité Européenne Un groupe d’économistes du nord, du sud de l’Europe et de pays non-membres de la zone euro présentera une stratégie pour une segmentation contrôlée de la zone euro afin d’aider l’Europe du sud et sauver l’Union européenne et le Marché commun. Modérateur : Jean-Jacques Rosa (Sciences Po Paris) Intervenants : Hans-Olaf Henkel (ancien président de la Fédération des industries allemandes), Stefan Kawalec (ancien vice-ministre des finances polonais), Brigitte Granville (Université Queen Mary de Londres), Alfred Steinherr (ancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement) 11h – Panel 1 : Baisser les dépenses publiques Redéfinir le fonctionnement de l’État, des collectivités locales, des retraites, de l’assurance-maladie et de l’assurance-chômage. Intervenants : Jean-Michel Fourgous (maire d’Élancourt, ancien député), José Piñera (International Center for Pension Reform), Dan Mitchell (Institut Cato), Pierre Garello (Université Paul Cézanne), Edward Stringham (Université Fayetville) 12h – Panel 2 : Libérer la croissance Assouplir les contraintes fiscales et réglementaires qui pèsent sur le développement des entreprises et de l’emploi, simplifier l’administration afin de laisser la société se réinventer. Intervenants : Enrico Colombatto (Université de Turin), Barbara Kolm (European Coalition for Economic Growth), Nicolas Lecaussin (Institut de Recherches Économiques et Fiscales), Erich Weede (Université de Bonn) Inscrivez-vous ici, au prix imbattable de 10€ (tarif réduit pour toute inscription jusqu’au mercredi 15 mai avant minuit) ! Toute l'équipe de Contrepoints a hâte de vous y rencontrer. Venez nombreux !
  2. Discours fictif de Bastiat pour 2012 (par Daniel Tourre) : L’étatisme règne en maitre dans les discours et les actes de la totalité du spectre politique français. Et c’est l’étatisme qui est la cause d’une large partie de nos problèmes. Jamais en temps de paix, l’État n’a eu une telle place dans notre société. Nous détenons le record mondial du nombre d’élus par habitant (plus de 600 000, 1 pour 108 habitants). Les dépenses publiques sont passées de 12,6% du PIB en 1912 à 39% sous de Gaulle et à plus de 56% aujourd’hui. A un État déjà envahissant et couteux, en une génération, nous avons hérité d’un infra-Etat, des collectivités locales gourmandes et un supra-Etat, une union Européenne bureaucratique et jacobine. Sans d’ailleurs que l’Etat national ne diminue significativement. Jamais nous n’avons été autant gouvernés, dirigés, soignés, scrutés, infantilisés, taxés et commandés. Jamais les bureaucrates, les politiques et les syndicalistes n’ont disposé à notre place d’une aussi grande partie du fruit de notre travail ou de notre épargne. Nous travaillons et ils décident. Ils décident de notre culture, de nos soins, de notre retraite, de l’école de nos enfants, de notre logement, de nos investissements ou de nos loisirs. Jamais le capitalisme de copinage n’a autant fait les poches des contribuables. Des grandes banques aux industries agro-alimentaires, des entreprises de presse à celles de la culture ou du bâtiment ; une longue file d’intérêts privés ont instrumentalisé l’État pour nous interdire de choisir ou pour nous forcer à les soutenir. Jamais depuis longtemps, le pillage invisible des classes moyennes au profit de l’État et des grandes banques par la planche à billets de la banque centrale et l’inflation n’a été aussi intense. Jamais depuis la loi de 1881 –hors période de guerres-, la liberté d’expression n’a connu une telle accumulation de clauses restrictives pour servir des clientèles électorales ou pour protéger le pouvoir politique. Jamais nos lois n’ont été un tel maquis inextricable et instable favorisant le procédurier au détriment de l’honnête citoyen. Jamais les jolis mots de fraternité, générosité et solidarité n’ont été autant détourné de leur sens pour devenir le masque hypocrite d’un vote bonne conscience destiné à vivre aux dépens des autres au travers de l’Etat. Ce monde n’est pas un monde libéral, c’est un monde dominé par des organisations étatiques surdimensionnées, par une classe politico-syndicale pléthorique et par une liste de plus en plus longue d’intérêts particuliers achetés avec les ressources publiques. Cette crise n’est pas une crise libérale, c’est une crise de l’interventionnisme monétaire, du capitalisme de copinage et du surendettement d’État. Rien, en l’absence de catastrophe naturelle et de guerre, ne justifie un tel désastre économique, un tel gâchis, une telle morosité et une telle angoisse. Et au milieu de ce désastre, les candidats à présidentielle rivalisent tous d’imagination pour nous proposer encore davantage d’interventions, encore davantage de taxes, encore davantage de protectionnisme, encore davantage de pouvoir pour l’État et encore davantage de planche à billets. Le débat public a été confisqué par des politiciens inamovibles, des experts autoproclamés fiers de murmurer à l’oreille des puissants et des syndicalistes qui ne représentent personne. Il est temps que cela cesse. Il est temps de revenir à ce qui a fait la force de notre civilisation : la liberté individuelle, la propriété individuelle et la responsabilité individuelle sous le règne du Droit égal pour tous. Et un État régalien simplement chargé de faire respecter ce Droit. Nous sommes des adultes libres et responsables, pas des enfants attardés devant être grondés par un Etat-papa et mouchés par un Etat-maman. C’est aux citoyens de fixer les limites de l’action de l’État, pas le contraire. C’est aux citoyens de contrôler la classe politique, pas le contraire. C’est aux associations libres de permettre aux Hommes de s’entre-aider, pour donner ou pour travailler ensemble, pas aux organisations obligatoires, centralisées et monopolistiques d’État. C’est aux individus libres de décider comment chercher le bonheur. C’est aux individus libres de décider comment vivre, créer ou aimer. C’est aux individus libres de décider avec qui travailler ou échanger. C’est aux individus libres de décider avec qui partager et avec qui s’associer. C’est aux individus libres de décider quels artistes soutenir et quelle presse lire. C’est aux individus libres de décider quand consommer et quand épargner. C’est aux individus libres de décider où investir et où entreprendre. C’est aux individus libres de décider où se soigner et où instruire leurs enfants. Pour donner, échanger, créer, se reposer, travailler ou construire, nous n’avons pas besoin d’une bureaucratie amorphe, d’une classe politiquo-syndicale envahissante et de faux savants culpabilisants, tous s’imposant par la force de l’Etat. Ils ont besoin de nous pour vivre, nous n’avons pas besoin d’eux pour vivre. Nous n’avons pas à mendier le droit de conserver le fruit de notre travail, de nos échanges et de notre épargne. Notre droit à la liberté, notre droit de propriété sont inaliénables. Nous avons trop reculé, trop accepté depuis plusieurs décennies. Nous ne laisserons pas davantage les étatistes bavards saccager notre avenir et celui de nos enfants, détruire nos libertés et mettre à terre notre civilisation. Amis libéraux, vivants ou morts, ne nous laissons pas abattre. Il est temps de sonner le tocsin de l’étatisme délirant qui mène notre pays à la tombe. Il est temps d’entrer en résistance. Ma candidature d’outre-tombe est le premier témoignage de ce mouvement. Désormais, nous ne reculerons plus, nous avancerons. Nous ne subirons plus, nous lutterons. Les prochaines années seront celles de la reconquête. Elle commence aujourd’hui. « Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. » Frédéric Bastiat
  3. Le Manifeste du MLG Nous sommes de gauche et nous sommes libérauxCeux qui ignorent l’histoire des idées y verront un paradoxe. Pour nous, il s’agit de retrouvailles salutaires et longtemps espérées. Nous n’avons pas oublié que le libéralisme, le vrai, est celui des Lumières, de la Révolution, des Droits de l’Homme et de la République. Gauche et libéralisme n’ont fait qu’un contre l’Ancien Régime, les privilèges, les ordres et les corporations. La gauche se méfiait alors de l’État et du dirigisme. Elle prônait la liberté individuelle, la libre association des travailleurs, les coopérations volontaires et le mutualisme pour construire une société plus juste. Ce n’est qu’avec l’avènement de l’idéologie marxiste, à la fin du XIXème siècle, que libéraux et socialistes prirent des chemins irréconciliables. La gauche s’est longtemps perdue dans ces illusions, devenues désillusions, et peine encore aujourd’hui, plus de vingt ans après la chute du mur de Berlin, à retrouver le chemin de la liberté et du progrès. Pourtant, une gauche affranchie du marxisme, réconciliée avec la pensée libérale, ayant tiré les leçons de l’histoire et des tragédies du XXème siècle, peut aujourd’hui renaître de ses cendres à condition de se réinventer. C’est l’entreprise à laquelle nous voulons nous atteler. La France à bout de souffleComme l’Ancien Régime avant la révolution, la France est aujourd’hui organisée sur un mode corporatiste, cogérée par la sphère politique et administrative, les grands groupes industriels et financiers et des syndicats essentiellement au service des « droits acquis » des corps privilégiés, dans la fonction publique et les grandes entreprises. Ce capitalisme de connivence, qu’on tente de faire passer pour du libéralisme alors qu’il en est tout le contraire, est étranger aux principes républicains et profondément inégalitaire. Il est également économiquement inefficace et extraordinairement dépensier de fonds publics. Ses bénéficiaires, à droite comme à gauche, le défendent avec ardeur et résistent à toute réforme qui remettrait leurs statuts et privilèges en cause, aussi modestes soient-ils. Les autres restent aux portes du paradis. C’est la France des outsiders, ceux qui n’ont ni le pédigrée, ni le carnet d’adresse qui gagent la réussite. C’est la France du travail précaire, des salaires minables, des logements délabrés, des quartiers abandonnés, des écoles de seconde zone, des universités appauvries, des stagiaires méprisés, des entrepreneurs découragés. C’est la France de ceux qui toujours subissent et jamais ne choisissent. C’est aussi la France de la misère et de la grande pauvreté, scandale infamant dans l’un des pays les plus riches du monde et qui se targue d’un modèle social sans égal, celle de ces centaines de milliers de damnés qui hantent les rues des villes et qu’on ne nomme plus désormais que par un sigle. Celle aussi des retraités dits modestes, qui ne doivent souvent plus qu’aux organisations caritatives de consommer encore des repas chauds. Il serait illusoire de penser que ces deux France, celle des privilèges et celle des exclusions, vont cohabiter longtemps encore sans s’affronter un jour. Élection après élection, de promesses de rupture en espoirs de changement, c’est toujours la même déception, la même désillusion. Rien ne change et l’égalité par le bas, comme dit la chanson. Avons-nous déjà oublié les émeutes de 2005 ? Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Ce n’est pas la droite qui libérera le systèmeNous n’attendons rien de la droite française. Oscillant entre un conservatisme gestionnaire plus ou moins éclairé pour les uns et un bonapartisme autoritaire et dirigiste pour les autres, elle n’a jamais rien entendu au libéralisme. De Gaulle avait fait la synthèse de ses contradictions, Sarkozy en explore aujourd’hui les impasses. Au pouvoir, elle sert avec arrogance les seuls intérêts des puissants, ne réforme qu’à la marge et méprise le peuple auquel elle ne s’adresse que pour attiser ses peurs. Internet, microbes, climat, immigration, drogues, mondialisation, terrorisme : tout est bon à prendre, jusqu’au moindre fait divers, pour instiller la crainte et mieux étendre sur nos frêles épaules la « protection » de l’État sécuritaire. Car sous le masque du pseudo-modernisme dont elle s’affuble désormais, c’est bel et bien toujours la même droite conservatrice, ascétique et paternaliste qui est aux affaires. Qui s’étonnera qu’elle sacralise le travail, préfère l’ordre à la justice, flatte les racismes ou promette de « liquider l’héritage de mai 68 » ? Face à elle, la gauche est introuvableOrpheline d’idéologie de référence depuis l’effondrement du marxisme, la gauche française l’est aussi de projet. Comme si, en faisant le deuil des lendemains qui chantent, les socialistes avaient aussi renoncé à tout espoir de progrès. Accrochée à ses niches électorales en régions qui sont autant de baronnies, elle n’intéresse plus au niveau national que par ses divisions et se montre incapable de proposer une alternative politique crédible. Faute de projet, les socialistes donnent dans la démagogie sociale comme la droite le fait en matière sécuritaire. Au programme, toujours les mêmes rengaines : plus de dépenses publiques, plus de fonctionnaires, plus de subventions, plus de régulation, plus de législation, plus d’intervention, plus de protection. Et des impôts pour les riches, bien sur. Ainsi prétendent-ils maintenir la flamme d’un idéal qui ne consiste plus aujourd’hui qu’à défendre des privilèges sectoriels anachroniques, et un modèle social épuisé qu’ils se refusent à réformer. Mais la mondialisation des échanges, la révolution numérique, l’évolution des modes de vie et des parcours professionnels, ont transformé en autant d’archaïsmes les solutions que la rhétorique socialiste nous ressasse. Et ce sont les plus pauvres qui subissent aujourd’hui en France l’absence de forces de progrès et de modernisation. Une autre gauche est possibleL’essence de la gauche n’est pas d’être dirigiste, étatiste ou interventionniste. Elle est de favoriser les conditions du progrès, au service de l’émancipation des hommes et des femmes, dans le respect de leur liberté. L’oublier a mené les socialistes et les peuples qui en attendaient la libération dans des impasses tragiques. Avant d’être socialiste, la gauche fut libérale et libertaire, humaniste et hédoniste. Elle a exercé sa volonté émancipatrice au service des individus, ici et dans le reste du monde. Elle a réinventé une relation entre l’Etat et les citoyens dans laquelle le premier est le garant des droits et des libertés des seconds. Il est désolant que la gauche française ait refoulé, avec tant de constance et d’aveuglement, ses racines libérales. Ce n’est qu’en les redécouvrant et en redonnant toute sa place à la pensée libérale dans sa réflexion, qu’elle peut redevenir cette gauche généreuse, respectueuse du libre choix de chacun, qui ouvre les possibles au lieu de les refermer. Le temps est venu de raviver le message de cette gauche libérale, celle des Lumières, du Droit et de la Raison, mère de la Révolution de 1789 et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Ce n’est pas en renforçant encore les pouvoirs de l’État et des administrations que nous construirons une société plus juste, c’est en luttant contre les privilèges et les statuts particuliers, en favorisant l’égalité des chances et l’accès libre au marché, en promouvant l’initiative individuelle et la responsabilité, en défendant les libertés fondamentales. Le Mouvement des Libéraux de Gauche veut favoriser l’émergence en France de cette gauche nouvelle, à la fois ambitieuse et lucide, lui donner le poids qu’elle mérite dans le débat politique, et pour cela présenter des candidats aux prochaines échéances électorales. Vaincre la grande pauvreté, en finir avec les privilèges, construire un nouveau modèle social qui laisse toute sa place à la liberté et à l’initiative des individus, rendre au marché sa véritable nature de lieu d’échange de biens, d’idées et de solidarités, sortir de la société de la peur, ce ne sont pas des utopies. Ce sont des ambitions réalisables. Nous espérons rassembler tous celles et ceux, libéraux de gauche et de progrès, qui attendaient depuis longtemps pareille initiative pour s’engager en politique afin de poser les bases d’un mouvement pérenne, qui porte ces idées dont la gauche et la France ont aujourd’hui tant besoin pour envisager à nouveau un avenir meilleur. Parmi les idées que nous voulons explorer, on trouvera en bonne place l’allocation universelle ou revenu de base, proposition qui nous semble dessiner les fondations d’un nouveau modèle social réconciliant générosité, liberté et efficacité. Source : http://www.libgauche.fr/manifeste-mlg/
  4. Métaphore du sentier rocailleux : Nous vivons dans un monde où un sentier a été tracé par des générations successives de personnes ordinaires luttant pour vivre dignement dans la liberté et les blocs de pierre qui interdisaient le passage (le despotisme à l'oriental et ses variantes – servage, esclavage – où tout ce qui existe, hommes et biens, est toujours la propriété des hommes de pouvoir) ont été enlevé du sentier et mis sur le côté. Restent de gros rochers qui tuent et blessent (conscription, militarisme extérieur et quelque fois intérieur, certaines lois relatives à la restriction de l’immigration, à la sante, au logement, guerre contre la drogue et emprisonnement massif lié à elle) et des cailloux qui gênent et ralentissent le passage (contrôle direct et indirect du logement/immobilier, de l’énergie, de l’instruction, des transports, de la sante, de la monnaie, de la finance, des assurances chômage, retraites et maladie, de l’agriculture, de la nourriture, de la distribution, du syndicalisme, de la culture, de l’environnement). Bref, mis à part la vente de vêtements, le pouvoir contrôle encore directement ou indirectement tout ou partie d’à peu près tous les secteurs (d’où le chiffre d’une économie contrôlée à 57% par l’Etat en France) mais sa domination est bien moins meurtrière que par le passe. Le sentier est ici, devant nous, il existe et on peut y marcher - ce qui est une grande avancée par rapport au passé. Il ne nous reste qu’à retirer du sentier de la société les derniers rochers et cailloux de l’État. Ce qui se révèle souvent moins facile que prévu.
  5. Je connais un député européen anglais musulman pratiquant et 100% libertarien dans ses paroles, ses actes et les personnes qu'il soutient.
  6. Ils cessent tous d'etre socialistes (voter, poster des trucs etatistes sur facebook, reclamer plus d'Etat = over, termine) et 33% deviennent libertariens/liberaux (certains sont sur le forum d'ailleurs), les autres 33% sont plus en paix avec le liberalisme et continuent un chemin perso apolitique mais ont parfois des coups de sang anti-etatiste (s'ils me contactent, je fais preuve d'ampathie, je leur file a nouveau de la lecture, et je parle d'autre chose), et je perds de vue les autres 33%. Bref, eviter le debat et donner de la lecture peut etre efficace car la personne se convertit elle-meme, a son rythme, en faisant des pauses, en reflechissant, en imaginant. Elle ne se sent pas agressee, pas forcee de justifier son prejuge caduc, pas acculee a argumenter ses ''maisilfofairkelkechoz", bref ce n'est plus une bataille d'ego. D'autres pistes : - mon arme fatale : on ne peut pas donner un sens a sa vie si on ne peut pas choisir de la vivre comme on le veux ; une vie sans choix est une vie vide de sens ; tout ce qui limite mes choix limite ma faculte a donner a sens a ma vie ; bref, limiter mon choix de lieu de residence, de metier, de cooperation, d'habillement, de foi, de bouffe, de style de vie (tout flamber ou epargner), de ceci ou cela, ca diminue d'autant le sens que je peux donner a ma vie. Et donc quand vous les etatistes voulez faire ceci ou cela, ca m'enleve un peu du sens de ma vie. Mettre un tremolo dans sa voix (chez moi, pour cet argument, ca vient naturellement). Tous les etatistes a qui j'ai sorti cet argument se sont tus et se sont mis a reflechir. Tous. Pas un n'a pas respecte ca. - en France/Belgique, l'Etat controle 60% du PIB (donc le cliche selon lequel l'Etat est en recul est inexact, il controle presque tout directement ou indirectement : logement, sante, transport, monnaie, retraites, etc.). C'etait 10% en 1914. Redire cela 3 fois : 10->60%, 10->60%, 10->60%. L'Etat n'a jamais ete aussi fort. Sortir les millions de morts du XXeme siecle des Etats. Sortir tous les emplois qui pourraient etre creer pour les pauvres dans les transports, les X, les Y si on laissait faire la societe. Dire que les jeunes francais se barrent ou l'Etat controle moins (Australie, NZ, Canada, Hong Kong, Singap) car il y a moins de chomage et la vie est plus dynamique, plus intressante, plus belle. Laisser sortir son emotion sans s'emballer. - en France/Belgique, l'Etat taxe le salarie moyen a 57% (IR, TVA, autres charges). Oui ca paie les services publics mais au Luxembourg/Australie/NZ/Singap c'est 30% pour des services publics de meme qualite ou superieurs. Donc on en a pas pour notre argent. Il y a un probleme. - mais tjs tjs tjs couper court a la conversation tres tres rapidement en disant qu'on aimerait continuer, qu'on a coiffeur, et qu'il faut qu'il lise ceci ou cela, email, cafe, ciao.
  7. J'arrive a convaincre 1 socialiste sur 3 en moyenne. Quelques pistes : - reperer le socialiste franc-tireur (il vote FdG ou PS mais il a des hobbys/un boulot/une attitude hors cadre, il semble un peu individualiste) - ne meme pas commencer a debattre mais lui donner de la lecture : "j'aimerai parler de ca avec toi mais la j'ai coiffeur, tiens lis ce livre/tu me donnes ton email et je t'envoie un livre pdf/article et on en reparle devant un cafe, desole je file mais il faut vraiment qu'on en parle, a+". Ensuite il lit le bouquin tranquillement et se convertit tout seul a son aise. Puis cafe/verre, il critique, pose des questions, tu lui refiles de la lecture et hop tu evites le debat (en parlant de comment il connait ce bar, des vacances futures, etc.). Ce qui marche comme lectures : http://www.priceminister.com/offer/buy/168968929/le-liberalisme-pourquoi-ca-marche-de-victoria-curzon-price.html, presque n'importe quoi de Lysander Spooner (a choisir selon le theme), Reason magazine. Chercher de bon textes liberaux/libertariens a faire lire sur un sujet precis sur www.liberty-finder.com - la question qui ouvre le debat s'il doit y en avoir un : "je me demande un truc, dans quel domaine penses-tu que l'Etat devrait cesser d'intervenir ?" Ne jamais utiliser le mot 'intervenir' mais le remplacer par un synonyme extrait du chanp lexical prefere par l'interlocuteur (ex : ''fliquer", "emmerder", "reglementer", etc.). S'il seche, lui donner une liste de domaines ou l'Etat intervient/flique/etc. : logement, sante, retraite, instruction, monnaie, transports, banques, assurances, agriculture, industrie, etc. Dire qu'on est 100% d'accord avec lui, reformuler en reprenant ses mots et lui montrer qu'il y a un principe derriere qui peut s'appliquer a d'autres domaines... - ne jamais s'enerver mais etre passionne positivement, montrer que l'on est plus heureux a cause de ce que l'on pense, ne pas etre amer, triste ou colerique car cela peut amener a penser que la liberte rend amer, triste ou colerique - puis couper court au debat, lui dire qu'on a coiffeur, et lui donner un bouquin/envoyer un mail avec de la lecture en se promettant un cafe,
  8. G7H+

    Union européenne

    Et Peter Schiff.
  9. G7H+

    Jeux vidéo

    Ca m'a surtout l'air super rentable.
  10. Ma collegue anarcap me dit du bien de House of Cards.
  11. La Fayette http://www.libertarianism.org/people/marquis-de-lafayette a completer avec ceci : http://www.wikiberal.org/wiki/La_Fayette Il est tres important d'identifier et de communiquer sur les liberaux francais. Oui, le liberalisme a de solides racines francaises, oui il y a eu des freedom fighters francais, oui il y a une facon francaise d'etre liberal, etc.
  12. Punu voulait peut-être souligner que contrairement aux pubs pour Mars et H&M, les pubs qu'il a posté ont un message clairement 'don't tread on me!'. Vu le produit vendu, ce n'est peut-être pas un hasard. C'est même peut-être une inspiration si vous voulez promouvoir un produit/mode de vie jugé néfaste par le pouvoir ou si vous voulez politiser des personnes ayant choisi ce produit/mode de vie.
  13. Pas vu ton livre a la fnac toison d'or. Par contre de la hesselerie, la y'en a. Le type a du publier 10 livres-itw en 1 an avant de partir.
  14. D'accord avec ca.
  15. Ils ne sont bien evidemment pas liberaux socialement mais ils ne sont meme pas liberaux economiquement : pas touche a l'Etat-Providence pour les niches electorales de la droite (PAC, politique familiale, etc.). Dommage.
  16. D'abord l'etape 2 (liberalisation/privatisations) puis l'etape 3 (reforme du marche du travail). Si le gouvernement fait l'etape 3 avant l'etape 2, il devient subitement plus facile de virer des employes dans un contexte ou les robinets de croissance n'ont pas ete encore ouverts -----> montee du chomage. Politiquement, c'est la cata. Donc il faut faire passer la loi de liberalisation (des transports par exemple), l'appliquer 6 mois apres, puis assouplir le code du travail qqs mois apres, comme ca les entreprises ont 6 mois/1 an pour monter des projets d'expansion (moto-taxis par exemple), donc demander des bras (motards) qui deviennent d'un coup plus faciles a embaucher et a licencier. Et la, c'est le total win politique.
  17. Il faut faire les reformes importantes* les 2 premieres annees pour que soit le bazar/reajustement pdt les 3 premieres annees et que la croissance revienne la 4eme (un peu) et la 5eme annee (bcp) pour etre triomphalement reelu la 5eme annee. Plus court c'est irrealiste techniquement, plus long c'est suicidaire politiquement. *Par importantes je veux dire : - etape 1 : changement de politique macro-eco: plafonnement des dépenses nominales de l’État, l’obligation d’équilibre budgétaire pour les collectivités territoriales et une réduction des prélèvements obligatoires. - etape 2 : révolutionner le marché des biens et des services. Une politique de privatisation et déréglementations va mener à une restructuration rapide et des gains de productivité importants dans les transports, les télécoms, les retraites, la santé, l’instruction, le logement, l’agriculture, la distribution, l’énergie et les services financiers. On ne peut pas tout reformer de front donc il faut choisir : les secteurs tournés vers l’exportation doivent être réformés en premiers. - etape 3 : métamorphoser le marché du travail. Un accord doit être trouvé avec les syndicats de l’industrie visant à limiter les augmentations de salaires, établir des règles claires concernant la conduite des négociations et la résolution des différends et ériger en référence l’évolution salariale des secteurs exposés à la concurrence internationale. Il faut aussi amorcer une réorientation des politiques de l’emploi vers des programmes de formation et d’insertion, allonger la durée de l’emploi pour être éligible aux allocations chômage et réformer l’instruction nationale, du primaire au tertiaire, en mettant en place des coupons scolaires donnant aux parents le choix de l’école de leur enfant. - bosser sur des accords de libre-echange avec les geants emergents des l'annee 1 pour grapiller de 1 a 3 points de % de croissance la 4eme et 5eme annee. - plutot supprimer totalement (on ferme un ministere/une agence, on donne leur 1 an aux employes/fonctionnaires, on shred les archives et on jette la clef) 1 programme que baisser 10 lignes de depenses sur 10 programmes differents (une baisse l'annee x sera annulee a l'annee x+5). - faire passer la pillule en communiquant clairement tout le tps - divertir l'opinion en jouant sur la politique etrangere (DdV, Chirac, Meluche), les sujets societaux (Hollande, Sarko), etc.
  18. G7H+

    Armageddon économique ?

    J'ai ecrit un article il y a deux jours (a paraitre lundi) pour 24hgold et ceci etait mon scenario ''tango argentin'' :
  19. Neuf raisons d'aimer le marché libre ! http://www.contrepoints.org/2013/03/11/117837-neuf-raisons-daimer-le-marche-libre
  20. G7H+

    Flims du moment

    C'est un boudin Next
  21. G7H+

    Flims du moment

    Seven Psychopaths et Django Unchained sont sans interet. Argo est tres chouette.
  22. G7H+

    Concertos montebourgeois

    La lettre n'est pas super claire, on pourrait aussi la voir comme un appel au protectionisme a la chinoise.
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