- 
                
Compteur de contenus
14 644 - 
                
Inscription
 - 
                
Dernière visite
 
Tout ce qui a été posté par Sous-Commandant Marco
- 
	C'est parce qu'ils ne connaissent pas Timur, l'homme qui pourrait redresser la situation juste avec quelques pals bien utilisés.
 - 
	Le casse du millénaire en passe d'être réussi: "Crise financière: un accord en bonne voie sur le plan de sauvetage du système bancaire" http://fr.news.yahoo.com/afp/20080928/twl-…ev-36d2a39.html Seuls 24% de la population soutiennent ce plan: http://www.rasmussenreports.com/public_con…_now_down_to_24
 - 
	Tant que l'état n'intervient pas pour renflouer les banques, oui en effet, ce sont des pertes en grande partie virtuelles.
 - 
	Ca revient au même, vu que les dettes servaient à financer des achats fictifs à la maison-mère. Mais peu importe, la faillite d'Enron a été un désastre de quelques dizaines de milliards, dont l'importance est passée au second plan derrière le 11 septembre 2001 mais qui s'est tout de même traduit par les lois Sarbanes-Oxley, un véritable corset pour les entreprises côtées. Aujourd'hui, on parle de milliers de milliards de pertes (on en est déjà à 1400 milliards) et l'usage du terme Armageddon est parfaitement justifié quand on voit les forces du mal (la plupart des banquiers, les banques centrales et les étatistes) sur le point de réussir le casse du millénaire.
 - 
	En 2001, sur la base de chiffres faux et l'année où Enron a fait faillite. Par ailleurs, General Motors a toujours été loin devant Enron. Mais Enron n'a jamais fait partie du classement Forbes top 500 non plus. Et comment peut-on prendre au sérieux un classement qui met L'Oreal et Peugeot devant GM, franchement? Le fait de prendre plusieurs critères n'est manifestement pas gage d'un classement plus juste. C'est leur CA avec les fraudes, quand ils vendaient du vent à eux-mêmes. En réalité, Enron n'a jamais dépassé les 40 milliards de C.A. annuels (et encore), c'est pourquoi l'expression "vendre du vent" est remarquablement appropriée.
 - 
	Au contraire, ce n'est pas complètement hors-sujet. Dans son livre "Le hasard sauvage", Nassim Taleb explique très simplement pourquoi la finance ne répond pas parfaitement aux modèles statistiques gaussiens. Le biais d'ancrage, c'est à dire notre propension à utiliser des chiffres comme référence, peut se démontrer avec des expériences très simples. Par exemple, on demande à un certain nombre de personnes de tirer au hasard un nombre entre 1 et 100 puis de répondre à une question difficile à laquelle peu ont la réponse a priori: "quel est le pourcentage de pays africains qui seomt membres de l'ONU?". Hé bien, les personnes qui ont tiré un nombre entre 1 et 50 ont tendance à donner des réponses plus petites que celles qui ont tiré un nombre entre 51 et 100, preuve que le nombre tiré au hasard a une influence sur leur réponse.
 - 
	Ca ne semble pas avoir déjà été posté: Buffalo Springfield - For What It's Worth Une chanson qu'on entend dans à peu près tous les nanars sur le Vietnam.
 - 
	Armageddon n'est pas la fin de l'économie mais la destruction des méchants. Quant à comparer GM, l'une des 10 plus grandes entreprises mondiales, qui fabrique de vrais produits, avec Enron, une boite de margoulins qui vendaient du vent, je t'en laisse la responsabilité.
 - 
	
	
				Je raconte my life II - Le retour
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de Mobius dans La Taverne
Traduction libre: "Nous désirons fortement récupérer une partie de nos impôts en vous vendant à prix d'or de pesants dossiers qui vous permettront de caler quelques armoire et quelques tables tout en participant au soutien de l'industrie papetière, fort à mal en ce moment." - 
	L'innovation est l'une sources (mais pas la seule) de la hausse de la productivité.
 - 
	S'il croît encore, c'est qu'il est décidément encore plus jeune que je ne le pensais.
 - 
	Tu es au courant que des petites boites aussi méconnues que GM sont au bord de la faillite, du fait de la difficulté à se financer? Si.
 - 
	
	
				Je raconte my life II - Le retour
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de Mobius dans La Taverne
Samedi, je suis rentré de Belgrade, où j'ai passé quatre jours. La Serbie est un pays charmant, avec une nourriture campagnarde roborative et un très bon niveau éducatif. Je n'ai hélas pas pu visiter grand-chose mais j'ai été épaté par le niveau d'anglais, impressionnant comparé à la Russie. Mais bon, au vu de la destruction dont on voit encore les effets 9 ans plus tard, je ne suis pas fier d'être citoyen d'un pays membre de l'OTAN. Quand va-t-on démanteler ce machin? - 
	Si tu prends les 4 cas ensemble (croissance sans hausse de la productivité, croissance sans investissement, financement sans emprunt et emprunt sans banques), tu aboutis à quel pourcentage du total des entreprises? Si ce n'est pas 100%, cela signifie que toutes les autres entreprises ont besoin des banques pour croître. Les deux seuls moteurs de la croissance à long terme sont la hausse de la population et la hausse de la productivité dans les entreprises. Pour la hausse de la population, je t'accorde que les emprunts ne sont pas indispensables (encore qu'ils sont bien pratiques pour s'acheter un nid douillet. Tiens, à ce sujet, je viens de lire que la valeur nette du patrimoine des ménages américains a encore baissé, pour le troisième trimestre consécutif). Pour la hausse de la productivité, certes elle se fait dans certains cas sans aucun recours à l'emprunt bancaire mais pas à 100%.
 - 
	Un article intéressant (quoiqu'un peu trop long) de mises.org: http://www.mises.org/story/3119 En gros, l'article confirme ce qui est évident, à savoir que les 700 milliards du plan Paulson risquent de faire plonger l'économie réelle en récession.
 - 
	Il vaut mieux être pessimiste. On se réjouit plus souvent. En effet et c'est tant mieux. Mais cela sonnera le glas d'une croissance économique surréelle, en grande partie alimentée par les dépenses publiques et le recours à la dette. D'où déduis-tu cela? Pour augmenter la productivité, il faut généralement investir et pour investir, il faut souvent emprunter.
 - 
	Rien de tel qu'une bonne piqure de rappel: alors qu'il est sans cesse décrié ici, Keynes était un fervent partisan du marché. La plupart des économistes et banquiers actuels voient l'état et les impôts comme un moyen commode d'éponger leurs pertes, tout en cachant leurs intérêts derrière la façade d'un système prétendu libéral mais qui repose en réalité sur l'irresponsabilité et la perte de liberté. A tout prendre, je préfèrerais que l'état impose par la force l'étalon-or plutôt que de laisser perdurer un système si hypocrite.
 - 
	Tandis qu'un capitaliste éponge lui-même ses dettes. Bon, je te pardonne mais ça me coûte.
 - 
	Ca ne te ressemble pas d'utiliser de façon si mesquine les victoires des autres.
 - 
	Tu me rappelles les brillants stratèges qui, à la rentrée 2007, prédisaient que tout irait mieux dans la seconde moitié de 2008. Cette croissance est en grande partie fictive car le chiffre ne prend pas en compte les énormes impôts supplémentaires qu'il faudra payer plus tard, si on laisse faire les économistes (à peu près tous libéraux-keynésiens, c'est-à-dire partisans de la pseudo-liberté économique des marchés et de la relance par la dépense publique) et les politiciens. En un an, ce sont plus de 1000 milliards de dollars qui se sont évaporés, soit plus de 7% du PIB américain. Croire que cela n'aura aucune conséquence sur l'économie réelle est absurde. Soit les banques devront absorber leurs pertes elles-mêmes (c'est évidemment la solution que je préconise), elles prêteront beaucoup moins et l'économie s'anémiera par manque d'investissement et de consommation, soit le contribuable va renflouer les banques et la dette accumulée va se transformer en impôts supplémentaires, entraînant une longue période de croissance molle (au mieux). Comme le plan Paulson n'est de toute façon pas à la hauteur, nous aurons vraisemblablement un peu des deux mais dans tous les cas, c'en est fini des 4% de croissance. Globalement, on va revenir aux 2-3% habituels pour la croissance mondiale et les Etats-Unis vont devoir s'habituer à faire comme l'Europe, dans les 2% annuels.
 - 
	
	
				Je raconte my life II - Le retour
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de Mobius dans La Taverne
C'est un trait répandu un peu partout, à mon avis dû au fait que les consultants ne travaillent qu'un temps normalement court dans l'entreprise (et sont donc considérés un peu comme des intrus ou des fauteurs de travail précaire) et sont là pour régler des problèmes que l'entreprise n'a pas su résoudre seule (ce qui renvoie les employés permanents à leur propre médiocrité ). S'y ajoute l'envie suscitée par de supposés salaires mirobolants, c'est-à-dire le syndrome de "l'herbe est toujours plus verte ailleurs". - 
	7%, ce doit être à peu près le pourcentage de ceux qui vont bénéficier du plan de sauvetage.
 - 
	Attali a pourtant eu du mal à dissimuler sa légère érection lorsqu'il en parla de nouveau sur France 5 cet après-midi: Il s'est même déclaré prêt à voter Besancenot si ce dernier était candidat au poste de Grand Mamamouchi Régulateur.
 - 
	Au contraire car ce sont les Républicains qui vont devoir faire passer la pilule des impôts. D'ailleurs McCain avait senti le danger en début de semaine, lorsqu'il exprima son opposition au sauvetage d'AIG: Mais, comme le plan Paulson - Bernanke est inévitable, il est maintenant en train d'essayer de tourner les choses à son avantage: http://www.johnmccain.com/Informing/News/P…6d-a0e98e33d1c3
 - 
	Le plan annoncé comprend 700 milliards de dollars. Jusqu'à aujourd'hui, soit environ en un an, les pertes se montent à 1 000 milliards. Mais attention, le craquement et l'odeur des biftons risquent d'aiguiser l'appétit des banquiers, c'est à dire de révéler des pertes cachées. A vue de nez, le calme ne devrait pas durer plus de 6 mois. En revanche, l'aspect politique va devenir intéressant car il faut faire avaler ces 700 milliards d'impôts supplémentaires…
 
