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Tout ce qui a été posté par Sous-Commandant Marco
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	Ce serait amusant en effet. Un autre article amusant: http://www.boursorama.com/infos/actualites…mp;news=5942053 Notez le style et la grossière faute de syntaxe. On sent la panique.
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	Tu es trop optimiste. On te dit qu'il faut éviter le libéralisme bisounours.
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	A Moscou, ça a déjà commencé. A Dubai, quand on voit cela, on se dit que la grande éjaculation ne doit plus être très loin: http://www.dynamicarchitecture.net/home.html A 30 000 $/m2, ça fait cher le phallus rotatif.
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	Un peu facile, comme relativisme. Il y a une différence entre mettre la main sur son voleur et lui prendre l'argent qu'il a volé à quelqu'un d'autre en guise de dédommagement (au lieu de le rendre à son propriétaire légitime) et, de l'autre côté, s'entendre avec le voleur pour qu'il vole encore plus d'argent aux autres et partage avec soi le fruit de son butin. Si le premier cas est de l'égoïsme (on peut d'ailleurs discuter de la moralité de ce geste), le second cas est très clairement du vol. Car je n'entends pas les banquiers dire "rendez-nous l'argent que nous avons payé en impôts" mais plutôt "augmentez la dette publique pour nous renflouer de l'argent que nous avons perdu par notre cupidité". Dans le contexte de pertes phénoménales que l'on cherche à compenser par le vol d'autrui (comme indiqué dans la phrase où j'ai employé cette expression), l'appât du gain est effectivement un défaut.
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	Comme toujours: jamais. C'est parce que j'ai été plus nuancé que d'habitude que tu as pu avoir cette impression. J'ai voulu faire la différence entre les financiers raisonnables (comme le banquier suisse dont tu nous parlas) et ceux qui appellent à l'intervention de l'état et à la pression sur les contribuables pour les sortir de la mouise, comme Warren Buffett. Ces derniers sont très clairement les parrains de l'escroquerie du plan Paulson. Les impôts qu'ils ont pu payer dans le passé s'apparentent au salaire qu'un mafioso verse à ses porte-flingues. Quant à l'appât du gain, c'est effectivement un défaut quand on n'exerce pas soi-même la responsabilité des erreurs qu'il entraîne. En ce domaine comme dans tout ce qui touche aux relations humaines, il faut savoir faire preuve de sagesse et ne pas pousser les choses à l'excès.
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	Cela demanderait peut-être plus d'explications, en effet. Si melodius fait référence aux déficits publics, je suis bien obligé de lui donner raison. Cependant, melodius a écrit autre chose de très bien vu: le crédit pour consommer est accordé beaucoup plus facilement que pour produire. Celui qui a déjà consulté les banques pour obtenir un prêt afin de créer une entreprise le sait très bien. Il y a plusieurs angles de vue sur le problème. Un qui me vient à l'esprit est que les entrepreneurs cherchent de l'argent alors que les consommateurs en ont déjà (ou du moins sont supposés en avoir déjà) et donc le crédit aux entreprises est plus risqué. Cependant une vision de l'état comme un moyen de garantir la surconsommation et la continuation de notre mode de vie fondé sur le crédit me paraît assez féconde. Pour prendre un exemple, je suis obligé de reconnaître que je n'imagine pas 1.4 milliards de Chinois et 1 milliards d'Indiens vivant tous au niveau de vie moyen français, a fortiori américain. Or il n'y a pas de raison fondamentale qu'un plombier chinois vive moins bien qu'un plombier français. Donc je me demande s'il est possible que les Chinois nous rattrapent vraiment sans créer de problèmes majeurs (écologiques et économiques) et si le crédit n'est pas un moyen que nous avons inventé pour conserver notre avantage et l'état un moyen de continuer à vivre à crédit, même lorsque cela devient impossible.
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	Poussés à l'excès, si, l'excès se définissant comme la nécessité de voler pour se renflouer. Non, pas dans ce cas. Certains financiers incitent l'état à lever des impôts supplémentaires (par du lobbying par exemple) et partagent avec l'état le profit de ces rapines. Le plan Paulson est un exemple de cette escroquerie. Certains banquiers et financiers en sont très clairement les donneurs d'ordre, Warren Buffett par exemple. C'est à ceux-là que je faisais allusion.
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	Au delà des escrocs au sens classique du terme, tous les financiers qui utilisent l'argent des contribuables pour se renflouer lorsque ça tourne mal.
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				Les libéraux renouvellent leur matériel Hi-Tech
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de Rincevent dans Sports et loisirs
Ce qui est certain, c'est qu'une fois de plus Apple a lancé une mode. Il n'y a qu'à regarder les nouveaux modèles de HTC, Samsung et Nokia pour s'en rendre compte. - 
	Les autres raisons sont la déresponsabilisation par les états (cf le plan Paulson) mais aussi l'appât du gain et la recherche du profit, qui sont hélas des défauts inhérents à la nature humaine. En effet, il y aurait des crises et des bulles mais aussi du goudron et des plumes pour les escrocs de la finance.
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	Le même proposera sans doute bientôt des prêts bonifiés pour l'accession à la propriété, tout en maintenant les prix de l'immobilier artificiellement hauts. Révoltant et scandaleux, tout simplement.
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	Note qu'il n'est pas contre par libéralisme mais parce que les institutions européennes ne peuvent effectivement pas lever les sommes d'argent nécessaires, n'ayant le pouvoir ni de s'endetter ni de lever l'impôt. Cela dit, le match Trichet - Sarkozy s'annonce intéressant mais je mise plutôt sur Trichet, qui sera soutenu par le reste de l'Europe, que j'espère coalisée contre Sarko-léon et ses déficits.
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	En soi, le fait qu'une banque n'ait pas suffisamment d'argent ne cause effectivement de tort à personne. Cela ne devient un problème que lorsque la banque perd de l'argent, par exemple lorsque les actifs se déprécient brutalement, comme ce fut le cas lorsque la bulle immobilière a explosé. Tu ne peux pas décemment comparer cela à un viol, qui est une action brutale contre quelqu'un. J'insiste sur ce point parce que la question sous-jacente à ce passage de l'article de Salin est la liberté bancaire. Le ratio Cooke imposé aux banques est la contrepartie du contrôle et de la garantie du marché bancaire par l'état. L'état est les banquiers réduisent l'entrée de nouvelles banques sur le marché en leur imposant tout un tas de réglementations tâtillonnes et forcent la population à utiliser la monnaie fiduciaire et les taux d'intérêt de la banque centrale qui résultent de leur association. Il est visible aujourd'hui que cette régulation est inappropriée (comme prendre de l'aspirine pour soigner un bras cassé) mais on préfère doubler la dose d'aspirine alors qu'il faudrait revenir aux sources du mal: la régulation de l'économie par les taux d'intérêt des banques centrales (d'ailleurs appuyée par de nombreux libéraux dans la mouvance de Milton Friedman, tiens en voilà une vraie raison de critiquer les libéraux) et les déficits chroniques des états.
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	Analogie foireuse car l'insuffisance des réserves (qui ne cause aucun tort à personne) n'est pas comparable à un viol (où il y a effectivement une victime). Mais c'est toujours la même chose avec les alter-socialos-cocos: en rase-mottes au niveau des pâquerettes.
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	Comment peux-tu espérer écrire cette phrase tout en appelant à plus de "régulation" (traduction: interventionnisme économique) et être pris au sérieux en même temps? La voilà votre régulation: des types comme Paulson qui se servent dans la poche des contribuables pour renflouer Wall Street. Parce qu'il y a déjà trop de "régulation"?
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	C'est évidemment une rumeur sans fondement… Il y a quelques jours, j'avais vu une rumeur annonçant que BoA allait clôturer les cartes de crédit de tous les Américains avec une note de crédit inférieure à 750 (soit tout de même 60% de la population). Elles sont probablement lancées par des spéculateurs à la baisse.
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	C'est la technique du sapeur Camember.
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	Un article qui m'a bien amusé: "Il y a zéro risque sur le Livret A", assure Augustin de Romanet" http://www.boursorama.com/international/de…mp;news=5926568 Notamment ce passage: Les prêts aux PME seraient des "titres très sécurisés"? Quelle bonne blague. Et sinon, que des trucs publics financés par les impôts…
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	En effet, c'est à se rouler par terre de rire. Même Roubiniol est d'habitude mieux inspiré. Un passage particulièrement rigolo: Je propose d'accueillir ce monsieur avec un tube de dentifrice vidé et de lui demander de remettre le dentifrice dans le tube.
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				Fusillades
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de Mike dans Politique, droit et questions de société
Si, ça démontre que le contrôle de la vente d'armes est inefficace lorsque les frontières sont ouvertes.- 5 338 réponses
 
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				Fusillades
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de Mike dans Politique, droit et questions de société
Tu pourras te sentir plus sûr car toi-même aura le pouvoir d'avoir une arme pour te défendre. Plus généralement, il y a deux types d'arguments: - les arguments utilitaristes, par exemple le contrôle de la vente d'armes est inefficace ou la vente libre d'armes fait baisser la criminalité. Quelqu'un qui veut une arme trouvera toujours un moyen de s'en procurer, comme aux Etats-Unis (où les tueurs de Columbine avaient contourné les lois anti-armes de leur état, petit détail que les partisans du contrôle des armes oublient), ou comme ton voisin fou avec son rottweiler, - les arguments moraux sur la liberté et l'égalité des droits. Il est immoral que les hors-la-loi puissent se procurer des armes et que les honnêtes citoyens ne puissent pas se défendre.- 5 338 réponses
 
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				Taxe de la semaine
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Les socialistes déplorent la création d'une taxe sur la naissance: http://www.boursorama.com/international/de…mp;news=5917075 - 
	
	
				Mac Os, Windows & Linux sont dans un bateau
Sous-Commandant Marco a répondu à un sujet de Boz dans Sports et loisirs
Nous nous tenons à bonne distance de ces instruments du démon. - 
	Disons que c'est un problème de confiance dans le système financier. L'intervention de l'état ne peut avoir qu'un succès temporaire car, de la même façon que des repreneurs privés, l'état va devoir financer son intervention et il ne pourra le faire qu'en imposant, c'est-à-dire en s'attaquant aux secteurs qu'il va ponctionner. Bref, une fois de plus on aura sacrifié le futur pour un rétablissement immédiat. Oui mais la banque finance d'autres secteurs. C'est pourquoi l'innovation dans la finance aurait dû se propager dans ces autres secteurs, par exemple en rendant rentables des investissements inintéressants auparavant. Il me semble pourtant que le graphe suit une courbe à peu près linéaire, si on enlève les fluctuations.
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	Mouais, c'est le discours classique des politiciens selon lequel l'état voit mieux et à plus long terme que le marché. Car les actifs pourris des banques et autres institutions financières pourraient toujours être vendus à des "investisseurs-vautours" si vraiment ils valaient encore quelque chose à plus long terme. Bref, ton affirmation demanderait à être substantiée. De façon générale, retarder une faillite ou encore l'éviter grâce à l'argent des contribuables n'est pas forcément une bonne chose, sachant qu'une faillite n'est jamais que la réallocation des ressources de l'entreprise défaillante vers un usage plus efficace, pouvant être la poubelle dans les cas les plus graves. De fait, l'innovation a été très forte dans les produits dérivés de l'activité bancaire, mais cette innovation aurait dû se propager dans les secteurs productifs si ces produits dérivés étaient vraiment utiles. Donc une interprétation possible du graphique est la "financiarisation croissante" de l'économie, une expression que j'ai toujours déplorée et critiquée lorsqu'elle était employée par les alter-mondialistes mais dont je suis bien obligé de reconnaître la pertinence aujourd'hui.
 
