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Vincemobile

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Tout ce qui a été posté par Vincemobile

  1. C'est un moyen de limiter les risques, notamment sur les CDS. Néanmoins, tous les dérivés OTC ne passeront pas par des chambres de compensations. Par ailleurs, le déploiement de cette solution me semble plutôt lent.
  2. Je vais essayer de répondre de manière simple (si certains veulent compléter, ils sont bienvenus). Acte 1 Lehman au moment de sa faillite représentait une taille de bilan de 450 milliards d'euros. Ce n'est pas énorme, sachant que Natixis c'est 450 milliards également et BNP Paribas… 2000 milliards. Une fois que cet établissement se met en défaut ceci signifie que 450 milliards se retrouvent inaccessibles pour les contreparties et les clients de Lehman. Évidemment, une partie pourra être récupérée à moyen terme car Lehman a quelques actifs (du cash, des titres, de l'immobilier…) mais ça prend un peu de temps (tous les actifs de la banque n'ont pas encore été soldés à l'heure actuelle). Mais il reste une jolie ardoise. BNP Paribas réclame ainsi 1,3 milliards de USD, SG 800 millions. Et je ne pense pas que ce soient les banques les plus exposées. Le secteur bancaire doit passer environ 400 milliards de provisions, qui entraînent donc de lourdes pertes, plusieurs dizaines de milliards à très court terme (même si une bonne partie de l'argent peut être récupéré) à passer dans les comptes. Pour la faire courte, les établissements concernés se retrouvent avec un gros trou dans la caisse et un peu gênés niveau liquidités. Mais moyennant augmentations de capital, économies et vente d'actifs on pouvait encore s'en sortir. Fin de l'acte 1. Acte 2 Dans les jours qui suivent, les établissements commencent à se méfier les uns des autres. J'ai ainsi vu circuler dans des Back Offices de BFI des listes de contreparties à risque à surveiller de près. Concrètement, on ne leur passait plus rien : le moindre suspens, le moindre désaccord sur la valorisation de collatéraux et c'était l'escalade directe à haut niveau. Or, le nerf de la guerre, pour les banques encore plus que pour les autres entreprises, c'est la liquidité. Basiquement, au bilan d'une banque on à l'actif les placements, l'immobilier et le portefeuille de prêt. Au passif, on a les capitaux propres et les dettes. Si la banque n'arrive pas à refinancer ses dettes, elle coule. Or, certains établissements, déjà bien secoué par le défaut de Lehman se sont retrouvés exclus du marché des prêts interbancaires, plus personne ne voulant prêter. Les taux se sont mis à augmenter et là on a commencé à avoir très chaud. Parce que certains établissement très importants se sont retrouvés dans la merde car incapables de se refinancer. Exemple : AIG. Sauf que là on entrait dans une autre dimension. Si AIG avait fait défaut, Goldman perdait plus 12 milliards de USD, rien que sur les CDS, SG 12 milliards aussi, BNP 4 millards et des poussières. Une telle perte aurait entraîné le défaut d'autres établissements (SG n'aurait pas résisté selon moi entraînant les banques françaises dans sa chute). Acte 3 Devant le blocage complet du marché interbancaire et les rumeurs de fin du monde (UBS serait en quasi faillite, Macquarie aussi…), les abrutis ayant décidé de la mise à mort de Lehman changent de fusil d'épaule et décident de sauver AIG moyennant prêts directs du trésor et petits arrangements comptables (AIG a l'autorisation de pomper la trésorerie de ses filiales). La FED elle inonde le marché de liquidités, bientôt suivie par les autres banques centrales. Pour la faire courte, on déverse des montagnes de liquidités pour détendre les taux d'intérêts et permettre au marché interbancaire de se remettre d'aplomb. Ce qui finit par fonctionner et faire repartir la machine. Il était difficile d'attendre que les banques menacées trouvent une solution : la valeur de leurs actifs était au plus bas (suite à la panique boursière liée à la débâcle de Lehman), le cash rare et donc les acheteurs potentiels encore plus rares. Elles n'avaient pour certaines que quelques jours de cash disponible avant faillite. Si on avait laissé faire, on aurait connu une faillite de la plupart des établissements financiers dans un bel effet domino. Ceci aurait entraîné la destruction de l'épargne de millions de personnes (les fonds de garantie des Etats n'auraient jamais pu faire face) et la faillite de millions d'entreprises dépendantes des lignes de crédit accordées par les banques. On aurait eu le droit à un remake de la Grande Dépression, en pire. Acte 4 Les banques ont fini par se refinancer mais pendant ce temps là, elles ont fortement réduit la distribution de crédit dont dépendent les entreprises (ne serait-ce que pour financer à court terme la production avant encaissement du produit des ventes). Afin d'inciter les banques à prêter, les taux sont descendus à des taux planchers. Et pour donner de l'air aux consommateurs et aux entreprises, des plans de relance sont mis au point pour éviter une grosse récession. Moralité Sur le principe, le "too big to fail" est évidemment immoral. Les entreprises mal gérées devraient faire faillite sauf que l'interdépendance entre banques est si étroite, que la moindre faiblesse d'un gros établissement peut entraîner une catastrophe. Au niveau des solutions, on peut très rapidement, envisager : 1) Le démantèlement des établissements de trop grande taille, présentant donc un risque systémique 2) Un renforcement drastique des exigences en Fonds Propres. C'est la voie suivie mais pas sûr que ce soit suffisant 3) Le renforcement de la responsabilité des dirigeants fautifs, très peu inquiétés au final (avec des peines de prison dissuasives pour les tricheurs) 4) La revue des règles comptables afin de limiter la part du hors-bilan des banques 5) La mise en place de mécanismes de faillite ordonnée, pour toutes les tailles d'établissement, afin d'avoir un plan d'action tout prêt en cas de problème
  3. Le problème c'est que les rentiers ont souvent des placements à rendement fixe, non liés à l'inflation (ou alors de manière limitée). Un rentier investi essentiellement en obligations à taux, en fonds euros, en immobilier résidentiel ne pourra pas faire augmenter ses rendements à la vitesse de l'inflation. Et là, il s'appauvrit. Seuls ceux qui se couvrent avec des produits gagés sur l'inflation peuvent s'en sortir mais ils sont ultra-minoritaires. La guerre de 14 à assassiné les rentiers avec l'inflation et la dévaluation du Franc or. Toute une frange de la population reposant sur la rente (voir la littérature du XIXe Maupassant, Balzac, Flaubert où la rente est un sujet clé. L'intrigue de Bel-Ami est construite autour d'une chasse à la rente menée par le héros) a tout perdu ou presque.
  4. C'est cette latence qui pour le moment nous aide au niveau de la maîtrise de l'inflation. Vu le chômage et les discours catastrophistes véhiculés ici ou là, je ne vois pas les salariés réclamer des augmentations massives. Ils subiront de plein une baisse de pouvoir d'achat, sans compensation. On serait dans un marché de l'emploi tendu, ce serait évidemment une autre musique mais actuellement le pouvoir de négociation des salariés me semble faible. Autre point, l'inflation est toujours mauvaise pour les épargnants et les rentiers, souvent seniors. Or, ce sont eux qui font les élections, d'autant plus que le nombre de vieux va croissant (papy boom et toussa). Je vois très mal les gouvernements se lancer dans des mesures qui leur seraient défavorables. C'est pour cela que à mon sens, le gros de l'effort sera supporté par les travailleurs en activité via hausse de taxes, hausse d'impôt et pouvoir d'achat en berne.
  5. Sauf que si l'un des gros dominos tombe (Italie, France, Japon, Etats-Unis), c'est la fin du monde. Un défaut de ces pays entraînerait une réaction en chaîne incontrôlable. La chute d'une banque prestigieuse mais de taille finalement moyenne (Lehman) a failli nous plonger dans le chaos, on a le même risque en cas de défaut de pays majeur. Les gouvernements, les grandes entreprises, toute l'intelligentsia fera tout pour éviter un désastre ce qui passera par une cure d'austérité pour la population, l'impression de monnaie (cf. le QE américain) et un coup de frein aux dépenses. N'ayant plus les moyens de leurs ambitions, les Occidentaux devront par contre partager le pouvoir mondial avec certains pays émergents. La réponse ne sera pas l'inflation. On connaît une inflation forte des matières premières à cause de l'instabilité géopolitique mais surtout à la création de monnaie ex-nihilo par la FED. L'argent fraichement imprimé vient alimenter une bulle sur les Commodities. Finalement, l'inflation a certes augmenté mais on est loin de l'explosion, tout simplement parce que les salaires ne sont plus indexés sur les prix dans la plupart des pays occidentaux (sauf Belgique de mémoire). Or, c'est ce lien qui créé une inflation incontrôlable. Donc, pour le moment, je penche plus pour un scénario avec une inflation à 2-3%, relativement maîtrisée.
  6. Si le contribuable ne s'exile pas (la cible de la défiscalisation vit en France, n'a ni l'envie ni la possibilité de s'exiler), il n'aura plus la possibilité de défiscaliser pour réduire son impôt. Il paiera donc plus d'impôt, c'est tout. La différence, c'est qu'un secteur d'activité parasitaire vivant grassement des niches fiscales disparaîtra. Mais ne nous méprenons pas : on ne grattera pas plus de 10 à 15 milliards de la suppression des niches, tout simplement parce que certaines ne seront pas remises en cause (quotient familial par exemple). Il faudra donc panacher avec un gel des dépenses sur plusieurs années, une hausse de taxes, des ventes d'actifs… Donc, pour moi on peut encore éviter la sortie de route.
  7. Il récupérera plus selon moi, ceux qui utilisent les niches fiscales doivent être les contribuables aisés qui ne peuvent pas s'expatrier. Sachant que nombre de ces niches aident des secteurs d'activité qui ne créent pas de richesse. Pour moi, les niches permettent d'alimenter des intermédiaires parasitaires distribuant des produits ne rapportant rien (FIP, SCPI, FCPI…). C'est de l'argent jeté par les fenêtres, même pour l'épargnant car le gain fiscal est mangé par des performances en général détestables. Et je persiste à penser qu'on n'est pas encore dans la situation grecque, on sera à 6% de deficit en 2011 sans faire aucun effort sérieux de rigueur (voir les excellents posts de H16 ou les petits cris de Jean Artuis). En s'y mettant sérieusement, on pourrait revenir à l'équilibre d'ici à 3 ans. Ce qui est la clé pour permettre une baisse progressive de la dette.
  8. Honnêtement, tu es presque seul. Même parmi les personnes très aisées, la plupart ne protègent pas du tout leur patrimoine de l'inflation ou d'un défaut de la dette souveraine. La notion d'allocation stratégique, de construction de portefeuille, de diversification sont presque inconnues des épargnants français. Ils veulent tous un produit simple (genre un super-livret) qui fait du 4 ou 5% par an sans risque. C'est désespérant…
  9. On est tous d'accord pour dire que l'Etat est géré avec une absence totale de probité et de sérieux, que les déficits ne sont absolument pas combattus et que la dette s'approche de la cote d'alerte. A ce rythme, dans 2 ans on devra passer au remède de cheval. Et on va y venir, faute de choix. Maintenant, je ne partage pas le catastrophisme qui règne sur le Forum. On veut tous un amaigrissement drastique de l'Etat mais ça ne va pas forcément finir en spoliation de l'épargne, en hyper-inflation ou en révolution sanglante. Même si certains souhaitent pendre la carcasse fumante de l'Etat à un croc de boucher, souhaitons que l'on n'en arrive pas à des situations extrêmes. Et même si l'Etat entasse de la dette avec gourmandise, il a encore quelques actifs (participations dans des entreprises, immobilier) pouvant être mis en gage au besoin. Au final, la résolution de la crise qui arrive à grands pas se fera : 1) Par hausses des taxes et autres impôts sur la consommation (hausse de la TVA devenue sociale pour l'occasion, explosion de toutes les taxes possibles type taxe sur le tabac, le carburant…) 2) Par croissance vraiment zéro des dépenses de l'Etat et gel du salaire des fonctionnaires pendant quelques années. On devrait avoir aussi des reports de chantiers d'infrastructure (type lignes TGV à la noix qui ne seront jamais rentables) 3) Par suppression véritable (pas des mesurettes cette fois) d'une bonne part des niches fiscales 4) Par vente du patrimoine de l'Etat (en priorité les participations cotées) 5) Par taxation de l'épargnant et du rentier (les avantages fiscaux sur l'Assurance Vie ou le PEA seront sûrement sévèrement rabotés) Avant crise le déficit public était de environ 45 milliards, en coupant les dépenses et en fracassant le contribuable, on pourra trouver les fonds (les seules niches fiscales représentent plus de 50 milliards de manque à gagner). Évidemment, il ne faut pas attendre une réflexion approfondie sur le rôle de l'Etat, ses missions ou son périmètre mais le replâtrage devrait permettre de passer le cap. Bref, la potion sera saumâtre, on aura le droit à des défilés d'imbéciles défilant pour la défense des zacquis zociaux mais on peut s'en sortir. Aujourd'hui la volonté politique est inexistante (en fait les politiques sont inexistants) mais quand on sera au pied du mur, il y aura bien un politique qui devra faire le sale boulot. On en a trouvé en Grèce, on en trouvera bien un en France.
  10. Quels sont ces placements construits pour profiter de l'inflation ? Des placements sur les Commodities ?
  11. Vincemobile

    Immobilier

    Je suis d'accord. Tous ces désagréments coûts annexes sont supportables lorsque les prix sont dans la moyenne historique. Quand les prix sont à des plafonds historiques, je pars du principe que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
  12. Vincemobile

    Immobilier

    Je suis d'accord, il fait parti des quelques blogs que je suis. Il se trompe dans les solutions mais le constat est intéressant. Je trouve également pertinente son analyse de la confiscation du pouvoir par les "Golden retraités". Il me semble en effet sincère, avec un certain vécu au niveau précarité. Sur le fond, je persiste : à l'heure actuelle, je ne me vois pas acheter un appartement, surtout à Paris. Je considère que mon 2 pièces de 52 m2 (dans une chouette résidence mais quand même) en proche banlieue ne vaut pas ses 400k€. Je préfère louer. Et j'en ai marre d'entendre les leçons de morale de ceux qui incitent à emprunter sur 25 ans. Je m'y refuse, pour moi c'est prendre le risque de perdre toute mobilité. D'ailleurs, sur ce point je rejoins totalement le Seb Musset. Donc, j'attends. Si les prix baissent, stagnent sur longue période ou que l'inflation repart, je réviserai ma position. En attendant, j'en profite pour me construire un apport solide.
  13. Vincemobile

    Immobilier

    On en reparle dans 3 ou 4 ans. La tendance passée ne préjuge en rien l'avenir. Voici les taux de latence des logements dans certaines villes. Je trouve ceci intéressant http://www.linternaute.com/ville/classemen…nationale.shtml On est loin d'une pénurie généralisée. Je continue à penser que la formation des prix est biaisée par les mesures de l'Etat (subventions, exonérations en tous genres) et l'activisme des banques centrales (favorisant les taux bas). Si ces mécanismes de soutien disparaissent, au moins en partie, on pourrait assister à un reflux des prix.
  14. Vincemobile

    Immobilier

    Selon mes calculs, c'est le choix le plus sage et le plus rentable. Je ne pensais pas que ce fil durerait aussi longtemps mais il faut avouer que Roger l'entretien bien. Même si j'ai du mal à cerner l'argumentaire
  15. Vincemobile

    Immobilier

    Seuls les méchants spéculateurs perdent de l'argent. Par contre, les gentils pères de famille qui investissent pour se créer un capital, eux sont toujours gagnants. L'histoire récente l'a démontré
  16. Vincemobile

    Immobilier

    En effet, c'est puissant. Si je peux y perdre pourtant, sans spéculer comme les Américains qui ont acheté un bien 100, avec un emprunt à 20 ans et qui se retrouvent quelques années plus tard avec un bien qui ne vaut plus que 60. Sachant qu'avec un coût du crédit de 5%, on paye au final le bien 160 (100 de capital et 60 d'intérêts). Payer 160 pour un bien valant 60, ça ne m'intéresse pas. Moralité, je préfère ne pas acheter actuellement afin de ne pas me retrouver dans cette situation. A l'heure actuelle, j'ai moyen de faire des placements plus sûrs et plus rentables.
  17. Vincemobile

    Immobilier

    La bulle a commencé à se gonfler vers 1998 après éclatement d'une première bulle en 1992-1993. Le marché immobilier est historiquement haut. Je ne crois pas que les arbres montent jusqu'au ciel. Je rappellerais que c'est ce type de raisonnement qui a fait gonfler la bulle immobilière aux US, on nous disait que les prix ne pouvaient pas baisser (ils n'avaient fait que monter depuis 1948). Sur le changement de législation, le marché immobiliser n'est pas assez liquide pour absorber un gros volume de vendeurs. Nous ne sommes pas sur les marchés boursiers. Si la législation change et que les propriétaires vendent en masse, on peut se retrouver dans un phénomène de baisse non contrôlée. Enfin, je ne dis pas que je ne serai jamais propriétaire. Je dis seulement qu'aux prix actuels, j'ai plus intérêt à me constituer un gros apport en jouant sur la différence élevée entre loyer et montant de remboursement en cas d'achat. Je n'ai toujours pas vu les arguments
  18. Vincemobile

    Immobilier

    J'adore ce genre de réponse sans argument. 1) On en reparlera dans 5 ans. Pari tenu, mais quelles sont tes hypothèses pour me dire que le marché va poursuivre sa course folle ? 2) Le loyer augmente mais de manière très limitée (1% par an en moyenne). L'indice de référence des loyers est construit de façon à limiter la hausse. Par ailleurs, vu ce que je paye, la marge de progression est limitée.
  19. Vincemobile

    Immobilier

    Sur le cas français plusieurs choses : 1) Le marché est reparti violemment (en particulier à Paris) à cause de la fin programmée de certains avantages fiscaux (comme la défalcation des intérêts de prêts de l'IR) 2) Le marché est tendu dans certaines zones à cause du manque de foncier disponible, lié aux restrictions décidées par les communes. Par exemple, dans certaines communes rurales, il est interdit de construire une maison sur un terrain de moins de 1500 m2. L'objectif est de filtrer les nouveaux habitants 3) Les règles d'urbanisme renforcent encore la crise (interdiction des immeubles de plus de 7 étages je crois dans Paris) Mais, je crois fermement que le marché est dans une bulle qui risque de mal finir 1) Les aides étatiques ne peuvent que baisser, l'Etat est en quasi-faillite, il ne va pas pouvoir maintenir ce niveau de subventions longtemps (15 milliards par an de mémoire entre les APL, les défiscalisations…) 2) Les taux d'intérêts remontent, ce qui va mécaniquement réduire la capacité d'emprunt des ménages 3) Les rendements locatifs sont très bas, certains vont peut-être commencer à réaliser leurs plus-values. Sur Paris, les rendements locatifs sont tombés à 3%, c'est risible. En l'état actuel, aucun intérêt d'acheter, sauf si vous habitez dans une zones économiquement sinistrée. Pour cas personnel, j'ai fait mes calculs. En restant locataire et en plaçant à taux monétaire la différence entre le loyer et d'éventuelles mensualités de remboursement d'emprunt, je me retrouve in fine avec un capital plus élevé, avec un risque moindre.
  20. Il manque les Illuminatis dans l'article. Je suis déçu Le reste du site vaut aussi son pesant de cacahuètes.
  21. Personne ne veut l'effondrement de la Corée du Nord. - La Chine (et la Russie d'ailleurs), ne veulent pas avoir à la frontière une Corée réunifiée, pro-occidentale avec des troupes américaines sur son sol. C'est impensable pour ces deux pays. - La Corée du Sud n'a pas spécialement envie d'une réunification rapide car ça lui couterait beaucoup trop cher. Le Nord est en ruines, sa population meurt de faim, le Sud ne peut se payer le luxe d'une réunification. A côté, l'écart de niveau entre la RDA et la RFA était simple à combler - Les Etats-Unis ne veulent pas contribuer à la réunification financièrement et doivent avoir peur du trafic d'armes de destruction massive en cas d'effondrement du régime communiste. Le statu quo convenant à tout le monde, rien ne bougera avant longtemps à mon avis.
  22. Par contre, là on touche à la guerre des changes http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/10…te-la-treve.php Les Etats-Unis proposent de limiter les excédents des comptes courants à +4%. Histoire de pousser les pays exportateurs à plus de laxisme dans leur gestion.
  23. Pas sûr, les Chinois ont négocié si j'ai bien compris un accès privilégié au port du Pirée afin de pouvoir disposer d'une tête de pont pour leurs importations. On parle aussi d'accord sur le transport maritime, vital pour les entreprises chinoises. Par ailleurs, c'est un moyen habile pour se faire un "obligé", utile dans les instances internationales. http://french.peopledaily.com.cn/International/7157084.html Comme en Afrique, la Chine propose des accords donnant-donnant afin d'accroître sa puissance. Sauf qu'en Afrique si les accords visent à sécuriser l'approvisionnement (en matières premières), en Grèce l'accord vise à sécuriser les débouchés. Je pense donc que cet accord n'est pas à mettre en lumière avec la guerre des changes actuelle.
  24. Faire la transparence et afficher le salaire réellement payer par les employeurs sur les feuilles de paie. Voilà quelque chose qui permettrait une prise de conscience. Beaucoup de gens n'ont pas conscience que l'Etat leur ponctionne la moitié de ce qu'ils gagnent. Ils ne voient que l'IR. C'est fou mais c'est pourtant la réalité.
  25. Vision séduisante. Je vais y réfléchir si la fin du monde se confirme
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