Vincemobile

Sur les armes en vente libre en banlieue je plussoie. J'ai en tête l'histoire de mecs qui frimaient en montrant les photos de leurs armes de guerre : AK47 ou RPG. C'est simple à trouver et pas trop cher : selon eux le RPG c'est 1000 €. Ce qui est dur à trouver, ce sont les armes de poing car c'est ce qui est le plus demandé. Je suis sérieux là.

Vu l'état de la Grece, du Portugal ou de l'Irelande les agences de notation la jouent sympa avec les grands pays. Histoire d'éviter la panique.

J'ai beaucoup ailmé ce film. Les acteurs sont vraiment bluffants et même si c'est un mélo on ne sombre pas dans la guimauve. Vu le sujet, c'était un énorme risque. La fin est en effet brillante. En tous cas, c'est une belle réflexion sur la fin de vie et sur l'acharnement thérapeutique.

Ca te terminera par une hausse des impôts et la vente des quelques bijoux de famille qui restent. Pour l'Europe, on risque d'avoir le droit à une explosion de la zone euro en plus. Mais les Etats s'en sortiront, ils s'en sortent toujours.

J'ai un Iphone qui a remplacé un vieux smartphone sous Windows mobile. Je suis devenu totalement accro du joujou d'Apple qui est vraiment très simple d'utilisation. Un petit bémol, j'ai du mal avec le clavier virtuel, le clavier physique est plus rapide.

Maintenant, la question sera de savoir comment payer la note. Pour le moment, ceci se fait de manière détournée (hausse de taxes sur les cigarettes, taxe carbone…). Mais à un moment donné, il faudra passer par autre chose (hausse de la TVA comme en Espagne ?).

Je ne suis pas tombé sur les bons chroniqueurs alors Ils y vont quand même très fort parfois et je trouve que leur côté extrémiste dessert la cause qu'ils defendent. On voit Fox sous les traits de Bill O' Reilly pas sous les traits des chroniqueurs centristes…

Tout à fait d'accord, Obama n'y pour rien sur cet aspect "culturel". Je garde par contre mon enthousiasme là-dessus parce que franchement je les envie nos amis Américains sur cet aspect. Ca change de la France…

Oui et non car ses effets ne se font pas encore sentir (le temps de lancer les chantiers). Ces résultats me semblent être le fruit d'un retour à une certaine confiance et la capacité de rebond du peuple américain. Sur le plan de relance, je serai curieux de voir à la fin la part de l'argent débloqué qui sera réellement injecté dans l'économie. Il y a aussi une grosse part d'effet d'annonce et de com destinée à rassurer les agents économiques.

Amusante l'affiche. Pour reprendre sur les media, ils sont en général sur la ligne Obama (soutien de l'économie, soutien au green business…). J'ai fait quelques semaines au Etats-Unis récemment et c'était tout simplement dingue de voir toutes les chaînes parler de développement durable. Sur Fox, il font du Fox : c'est violent, souvent de mauvaise foi mais c'est signe d'une vraie capacité à s'opposer au pouvoir en place. Quand on voit la nullité et la servilité des media français face au gouvernement (voir le publi-reportage à la gloire de Sarkozy dans le Nouvel Obs), on se dit que ça manque ce genre de contre-pouvoir. Sur le fond, Obama est clairement interventionniste mais à sa décharge c'est ce que les électeurs et Wall Street lui ont demandé (il n'a pas menti sur ses intentions contrairement à Roosevelt qui se présentait comme un libéral en 1932). Pour le moment, il fait surtout du soutien à la conjoncture par l'investissement public ce qui ne sert à rien puisque la crise sera finie quand les premiers coups de pioche seront donnés. Sur les sauvetages de GM ou Chrysler, je ne pense honnêtement pas que Mc Cain aurait laissé faire faillite ces entreprises. Sur l'intervention de la FED, évidemment on ne peut que s'opposer à la production massive de monnaie. C'est pour moi l'aspect le plus négatif de la politique économique menée (gare à l'inflation). Mais son interventionnisme affiché et surtout sa personnalité ont réussi l'essentiel : rassurer. D'ailleurs, j'ai vu les prévisions de croissance du FMI pour les 2 prochaines années et ce n'est pas trop mal (je m'attendais à bien pire) : USA : -2,6% (2008), 0,8% (2009) D : -6,2% (2008), 0,6% (2009) J : -6% (2008), 1,7% (2009) Vu la crise qui a touché les Etats-Unis on a encore une fois la preuve de la capacité de rebond incroyable des Américains. Ils ont une capacité géniale à aller de l'avant, à se remettre en cause et à se projeter dans le futur sans ressasser le passé. C'est ce qui m'a le plus frappé chez eux lors de mon petit séjour (il y en a d'autres mais ce n'est pas le sujet ici).

+1 pour la ligne rouge. Le contraste guerre vs. nature sublime est saisissant.

Je préfère celle-là. C'est la crise ! http://www.liberation.fr/economie/01013220…ars-c-est-parti (Je trouve le concept génial d'ailleurs)

C'est inutile mais ça lui donne l'impression de contrôler. C'est ce qu'il aime, contrôler, toujours et encore. Faudra qu'il nous explique comment il compte s'y prendre…

Mais bon tout ne va pas si mal. Coca-Cola résiste encore et toujours ! http://www.boursier.com/vals/US/coca-cola-…news-320208.htm

Insignifiant, pas vraiment. Le paradoxe c'est que le parti a une bonne côte de sympathie mais peu d'élus. Le danger pour François Bayrou c'est de devenir une sorte de trublion, souvent placé jamais gagnant. Néanmoins, les prochaines élections européennes risquent de lui donner pas mal de visibilité sur un thême où il est légitime. Pour le positionnement ça me semble clair, il veut créer une coalition de centre gauche en pariant sur les divisions du PS. En 2012, son pari est d'arriver au 2ème tour grâce à l'éclatement de la gauche et l'émergence d'une extrême gauche puissante. Ensuite, il lui sera facile de fédérer un front anti-Sarkozy pour l'emporter. De toutes façons, il ne pourra pas être moins libéral que Sarkozy… Au contraire, il peut attirer pas mal de monde avec des positions tranchées et assez iconoclastes. Il a bien réussi à faire de Marianne un succès en étant très clivant. Il peut faire de même sur ces élections. Pour les européennes le Modem devrait faire un score à 2 chiffres. La question est de savoir si il va se rapprocher du score des gros partis (UMP et PS) ou rester à distance respectable.

Non j'ai trouvé que c'était vraiment méga caricatural. Julie Delpy a voulu se venger de la France et des Français, c'est pas possible. On ferait le même genre de caricature des ricains ça ne ferait rire personne.

Bof, vu que tous les leaders de l'acier ont des usines aux E-U, ce protectionnisme restera certainement limité. C'est une mesure isolée de leur plan de relance, il n'y a pas forcément de risques. Et puis Georges W Bush avait lui aussi mis en place des mesures protectionnistes sur l'acier à son arrivée au pouvoir.

On verra. En tous cas les résultats trimestriels annoncés par les entreprises sont en baisse mais ce n'est pas encore la méga cata. Franchement, on aurait pu craindre bien pire. La fin du monde a commencé avec la mort de Lehman. Sans cet événement, je crois sincèrement qu'on aurait assisté à un rebond. Avant ce n'était qu'un "ralentissement". La question est donc la suivante : est-ce qu'on est au fond du trou ? Où est-ce qu'on continue à creuser (à force on finira peut-être par trouver du pétrole).

Les PER prévisionnels pour 2009 sont plus bas pour de très belles valeurs. Ce sont celles là qu'il faut cibler, d'autres semblent encore un poil cher. Par exemple, Vallourec c'est PER = 5, Carrefour, PER = 10. Les mid caps sont autour de 6 à 7 en ce moment. Pour rappel le PER durant la bulle de 2001 = 22, et en juin 2007 = 14 à 15

Ca a commencé en juin 2007 pas il y a deux mois. En revanche, la faillite de Lehman et sa mise à mort par Paulson a en effet violemment relancé la crise alors qu'on pouvait espérer voir le bout du tunnel. Faire une extrapolation sur le CAC par rapport aux plus bas connus dans les années 30 aux Etats-Unis me semble limite au niveau de la méthodologie de comparaison Enfin, les entreprises en difficultés aujourd'hui sont les mêmes qu'hier (GM, Chrysler, Nortel…). Sauf que dans un contexte de crise du crédit, c'est leur survie qui est en jeu.

Ca dépend des secteurs. Sur les bancaires, oui il reste du chemin à parcourir. J'en suis moins sûr pour les industrielles.

Oui mais quand on regarde le bilan des entreprises on s'aperçoit que leur valo boursière est largement inférieure aux fonds propres (5 à 6 fois moins élevée pour certaines entreprises) et que toutes les anticipations se basent sur un scénario apocalyptique. D'ou mon interrogation, l'apocalypse n'a t-elle pas été déjà intégrée aux cours ? Le ralentissement a été hyper violent au dernier trimestre (je pense à l'automobile, la téléphonie par exemple), on restera sur cette tendance au 1er trimestre mais est-ce que ce sera pire ? Je me demande si on peut tomber plus bas. Mon soupçon au niveau des analystes et stratégistes est le suivant : vu qu'ils n'ont rien vu venir pour les subprimes et la bulle immobilière (excès de confiance), ils nous sortent des scénarios totalement anxiogènes histoire de ne pas se prendre de reproches cette fois-ci (excès de défiance). Franchement, quand on voit la prime de risque sur les investissements des entreprises (plus de 10%/aux placements sûrs) on peut se poser des questions sur la durabilité de la décote frappant les entreprises. J'aime bien cette citation de Warren Buffet : "ne pas le faire (investir) avec des primes de risque de 10%, c'est comme garder le sexe pour ses vieux jours" http://www.easybourse.com/bourse-actualite…actualites_TOP5

Cette étude me semble un peu beaucoup apocalyptique. Les résultats publiés par les grosses entreprises sont souvent moyens mais restent quand même corrects vu le contexte. General Electric a certes fait moins bien que prévu mais les bénéfices restent élevés. Et certaines boîtes arrivent à bien performer malgré la crise (IBM, Apple…).

Sûrement pas. Quant à la rigueur des méthodes d'évaluation du risque. Souvenez-vous des subprimes notées AAA… D'ailleurs, elles n'ont toujours pas été inquiétées ces imbéciles d'agences.

Ils ne vont rien expliquer : ça existe encore les néoclassiques ? Sinon, les ex-pseudo libéraux en pleine repentance diront qu'à circonstances exceptionnelles, moyens exceptionnels. Après faudra pas chercher d'arguments. Le système financier se sauvera car on aura toujours besoin de banques. Pour travailler dans le secteur, beaucoup d'établissement continuent à fonctionner et à être profitables (en France : BNP Paribas, CIC-Crédit Mutuel, SG malgré Kerviel, Crédit Agricole malgré Calyon, Banques Populaires malgré Natixis). La question est de savoir quand est-ce que les banques cesseront de déprécier des actifs. Car finalement les pertes affichées viennent de là en bonne partie. Mais pour tenter d'accélérer la sortie de crise (et donc donner une prime aux mauvais gestionnaires) les gouvernements risquent de céder à la tentation de la structure de défaisance.