Johnnieboy

Pardonne-moi mais tu n'as pas une "opinion de nana". Tu as une opinion de femme de ton temps. Je me souviens que tu avais déjà écrit un truc pas très glorieux où tu te moquais des nanas "qui avaient mal au derrière" après avoir trop picolé et couché avec n'importe qui dans un autre fil qui parlait de viol. Ce que tu as écrit sur ce fil est assez similaire, par ailleurs.

Le truc qui me chiffonne, c'est qu'on est libéraux, beaux et intelligents mais incapables de résoudre un problème marketing de base. Notre manque de succès en France vient de la confusion qui est faite entre "libéralisme" d'une part et "ordre en place" d'autre part. La meilleure façon de vendre notre produit serait donc d'avoir un positionnement marketing qui permette une différenciation radicale avec l'offre politique en place. Ce qui voudrait dire qu'hors période électorale, on tape sur absolument tout le monde. Et qu'en période électorale, on permette quelques billets d'humeur en faveur de l'un ou l'autre des moins pires des candidats.

Le problème c'est avant tout le "ma famille ne me croira pas".

Verhaegen, je crois que c'était un poète ami de Zweig. Pas le loustic en question qui s'appelle Verhaege, je crois.

Ce que je disais, c'est que c'est certainement pas le cas le plus courant et que mes exemples reviennent beaucoup plus souvent. Et je suis un garçon avec un vécu et des papotages avec des copines, aussi. Et puisque l'on en est à l'argument d'autorité, je peux te dire que j'ai grandi à une époque où l'on parle probablement plus librement de ce problème qu'à la tienne.

Ben, je n'ai jamais entendu une nana dire "Oh, non, je vais tout casser notre groupe de potes à la Friends !".

Non pas "toutafé". Je n'ai jamais entendu une victime de viol dire cela. Ce que les nanas disent, c'est : «Personne ne va me croire. On va dire que je l'ai cherché, que j'ai allumé le mec. On va dire que de toute manière, je suis qu'une pute. Ça ne sert à rien, je n'ai aucune preuve."

Nathalie MP tient des propos raisonnables et n'affiche absolument pas l'obsession étrange de l'autre.

Tenir un discours de prévention comme le tien n'est pas incompatible avec la condamnation des propos de certains en ces lieux. D'ailleurs, je fais les deux. On aurait donc des victimes de viol qui ont honte d'avoir été violées et qui ne vont pas porter plainte d'un côté ; de fausses victimes qui iraient porter plainte en masse, de l'autre côté. Le monde magique de lib.org.

D'accord avec @G7H+ et @Rincevent. Mais aussi d'accord avec @poney : l'obsession de Verhaege pour Macron est quasi-pathologique. Il arrive même à illustrer un article sur un fiché S détenant un permis de port d'armes par une photo de Macron !

Mouais. Ce n'est pas parce que le camp d'en face est débile qu'il faut dire des choses erronées pour compenser. C'est même plutôt l'inverse qu'il faut faire. Parler de la responsabilité concernant les victimes de viol, ça ressemble vachement à de la culture du viol. Et Dieu sait que j'écris depuis des années que je ne crois pas à cette culture du viol.

Non mais ça apporte de l'eau au moulin de ceux qui pensent depuis le début que les coups bas viennent de son camp. Tout en enlevant à ceux qui pensent que c'est téléguidé depuis l'Elysée depuis le début.

Pas de ma faute si tu penses que seuls les cons se trompent ou peuvent mal interpréter une donnée.

Non, je m'interroge avec toi ! Réponse bien en-dessous de toi. Ça arrive à tout le monde de se tromper ou de mal comprendre une étude. Surtout quand c'est pas écrit dans notre langue maternelle.

C'est bien ce que je me disais : tu as mal compris/lu ton article. Ce qui a changé lors de l'étude, c'est, comme tu le dis, la définition du viol. Mais tu te trompes en pensant que ce changement ne fait qu'ajouter une option : que le viol puisse être le fait d'une femme. En vérité, ce changement ajoute une autre option (voire plus) beaucoup plus répandue à mon avis et illustrée par l'exemple de l'article : entrent dans la catégorie des viols les fellations subies sans consentement (ainsi que d'autres «pratiques» sexuelles). Et les fellations peuvent tout à fait être faites par des hommes. Cette définition permet aussi de faire entrer dans la catégorie des viols, les sodomies pratiquées «activement» par des individus ne consentant pas sur des violeurs (oui, un homme sodomisé peut être un violeur comme les femmes forçant un coït vaginal, buccal ou anal sont des violeuses). Ensuite, l'article parle d'une étude en milieu carcéral mais ce n'est pas pertinent : les prisons sont pleines des gens les plus violents qui composent une société. Les femmes en prison ne sont pas représentatives des femmes tout court. Et ça vaut pour les hommes, aussi. On en reste donc à la conclusion : l'immense majorité des violeurs sont des hommes.

La surprise est aussi possible.

J'ai déjà expliqué plusieurs fois que le consentement d'un individu n'est pas toujours recevable lorsqu'il est ivre. Il n'est pas recevable dans plein de domaines du droit civil (aller te renseigner sur la jurisprudence idoine ne te ferait pas de mal) alors imagine un peu dans un domaine qui relève potentiellement du pénal.

Dire qu'un viol n'est pas un viol, c'est en faire l'apologie. C'est justifier le viol en le rendant légitime.

Je ne comprends pas le rapport entre les victimes et les violeurs. Que les victimes de viol soient des hommes ne nous renseigne absolument pas sur le genre des violeurs.

Depuis quand peut-on ou doit-on être responsable des crimes que l'on subit ? Et comme je l'ai écrit plus haut : il y a plein de choses que l'on peut accepter bourré sans que le consentement soit reconnu comme valable devant une cour. De plus, je n'ai accusé personne mais posé une question. Tu ferais mieux de t'intéresser aux «raisonnements», analogies et utilisations eronnées de vocabulaire juridiques complètement foireux de Tramp plutôt qu'à mon humble cas.

Et bien, je suis un idiot, je ne le vois pas. Aurais-tu l'amabilité de m'éclairer ? J'ai lu cette phrase. Elle ne dit pas qu'il y a autant de violeurs hommes que femmes (ce qui serait l'info postée la plus intéressante de toute l'histoire de lib.org).

Écoute, je vais te demander de faire un effort, stp : où lis-tu dans ton article qu'il y aurait autant de violeurs hommes que femmes ?

Pardon ?

On ne confie pas vraiment son enfant de 13 ans comme on confie un enfant de 8 ans. Il y a des ados de 13 ans qui peuvent avoir des rapports sexuels. Après, un prof a une autorité particulière et ne devrait probablement jamais tenter de coucher avec l'un de ses étudiants mineurs. Mais on ne peut pas qualifier a priori de viol un rapport sexuel entre un ado et son prof.

Pour les profs qui sortent avec leurs élèves, je pense que ça doit se régler au cas par cas. Comme toujours, en fait. À 13 ans, on peut pouvoir donner son consentement sexuel. Pas tout le monde mais certains ados, oui.