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Vers la faillite des États (et au-delà)
wpe a répondu à un sujet de p.a dans Politique, droit et questions de société
Ah bah oui le CAC remonte depuis 4 jours donc tout va bien, les dettes abyssales et in-remboursables des états n'existent plus, d'ailleurs ces derniers sont devenus vertueux et présentent enfin des budgets à l'équilibre, les relances keynésiennes sont soudainement devenues efficaces, la politique de fuite en avant des banques centrales, du FMI, du FESF (ainsi que du smurf et du zgeg ) ont finalement donné raison à l'adage bien connu qui dit que la monnaie crée la richesse, et que sa gestion étatique ainsi que les politiques incohérente et clientéliste sont les mamelles de la réussite . Roger, je serais curieux de voir à quoi ressemble l'économie dans l'espace temps d'où tu postes. -
Ton explication est encore plus simple et naturelle, du coup on peut conclure que le paradoxe qui consiste à dire qu'on ne peut pas rembourser 1100 euros avec 1000 est résolue en constatant que sur les 1000 euros, certains d'entre eux seront utilisés plusieurs fois (grace au fait que l'argent n'est pas statique, il circule également du banquier vers le reste de l'économie).
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T'inquiètes pas, l'état ne laissera pas faire, il interviendra pour résoudre le problème qu'il a lui même créé en quatrième vitesse.
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En faisant des recherches hier je suis tombé sur le site de gdm, ce qui a clarifié par mal de choses. En fait, la monnaie scripturale créé par les banques commerciales est une promesse de verser l'équivalent d'euros BCE (au ratio 1:1 donc, comme tu le dis Jubal). Du coup il n'y a plus rien d'ésothérique, une banque privée est comme un particulier, elle peut très bien créer une promesse de verser x euros BCE à un particulier, à condition que cette promesse soit adossés sur des actifs ayant une valeur au moins équivalente (arrêtez-moi si je me trompe) en inscrivant par exemple x euros BNP sur son compte. D'ailleurs, la monnaie BNP peut-être utilisée comme une monnaie réelle si les deux acteurs d'une transaction ont tous les deux un compte à la BNP. C'est seulement dans le cas où le client veut payer quelqu'un qui n'a pas de compte à la BNP (par exemple si il veut faire un virement sur un compte de la caisse d'épargne, ou si il veut retirer des billets de banque pour faire ses courses chez un commerçant) que la banque convertira sa monnaie scripturale (euros BNP) en monnaie "réel" (euro BCE), acceptée par tous les résidents de la zone euro (contrairement à la monnaie BNP qui n'est acceptée que par les clients ayant un compte à la BNP). Pour la question des intérêts, l'explication de gdm étant un peu compliquée, voilà comment je pense avoir compris les choses en simplifiant son raisonnement : considérons un modèle de l'économie dans lequel on aurait d'une part le secteur bancaire (ensemble de toutes les banques privées et banques centrales d'une zone monétaire) que j'appelle B, et de l'autre un ensemble de producteurs/entreprises {P1, P2, P3…}, entités comprenant les actionnaires et les salariés pour chaque entreprise. D'une part il me semble que Paul Grignon et ses semblables commettent une première erreur en supposant que le seul moyen de posséder de l'argent est de l'emprunter à B (secteur bancaire). Un producteur peut très bien vendre directement des produits à B (ce dernier étant composé d'être humains ayant besoin de se nourir, se loger etc…) en échange d'argent, qui sera donc disponible immédiatement sans devoir payer des intérêts dessus. Maintenant, en supposant qu'un producteur P1 ait besoin d'emprunter de l'argent (pour augmenter son capital par exemple), voici comment je comprend la chose : B lui verse 1000 euros, ce qui représente une injection d'argent dans le système économique, que notre producteur devra rembourser au bout d'un an avec 10% d'intérets. Le producteur dépense ces 1000 euros en achetant du matériel et des ressources diverses à P2, P3 etc… (les 1000 euros sont donc toujours présents dans l'économie, dispersés entre tous les producteurs). Grace à son travail, P1 va peu à peu produire des biens qu'il va échanger contre l'argent des autres producteurs. Au bout de quelques mois, il aura réussi à récupérer ses 1000 euros initiaux. Là, Paul Grignon pose la question suivante : comment fera t-il pour rembourser les intérêts puisqu'il n'y a que 1000 euros en circulation ? Il répond à cette question en disant qu'il devra les emprunter à la banque, qui lui demandera les intérêts des intérêts etc… On peut faire alors une objection en se disant qu'en fait, B se fout d'empocher les 100 euros d'intérêts. En effet, cet argent représentant une promesse de pouvoir d'achat de la part de B, elle ne vaut donc plus rien une fois revenue dans les mains de ce dernier (une promesse faite à soi-même n'ayant aucune valeur). Pourtant, B veut malgré tout être rémunéré pour ce prêt, ce qui est normal. Pour comprendre le problème, il le poser correctement : que veut le secteur bancaire ? Réponse : 1. Que l'argent injecté dans le système, qui représente une promesse de pouvoir d'achat du secteur bancaire, soit détruit (ou qu'il lui soit restitué, ce qui revient au même). 2. D'être rémunéré pour ce service et ce risque. Le 1 est réalisé car notre producteur a récupéré sa mise initiale en fabriquant et en vendant ses produits. Pour le 2, il faudrait donc que P1 fournisse gratuitement des produits ou des services valant 100 euros à la banque. Le problème c'est que le secteur bancaire n'a pas forcément besoin de ces produits là en particulier, ni à ce moment précis. Il a alors recourt à une astuce : au moment où il prête l'argent à P1, il va également créer 100 euros (au vu et au su de tout le monde, qui l'accepte du fait que P s'est engagé par contrat à reverser une somme équivalente au secteur bancaire). Ces 100 euros supplémentaires pourront alors être dépensés par le secteur bancaire (pour rémunérer ses actionnaires, payer ses salariés…) qui va, par l'intermédiaire de ces personnes, acheter des produits et services offerts par P1, P2, P3 etc… Au final, ces 100 euros seront injectés dans l'économie et P1 pourra donc les récupérer en fabriquant et en vendant l'équivalent de y euros de produits (y = 100 - l'argent que les employés/actionnaires du secteur bancaire ont éventuellement dépensé chez lui lorsque le secteur bancaire a créé l'argent des intérêts). Au final, P1 pourra rembourser le capital et les intérêts au secteur bancaire. Une des objections des Grignonistes sur le site de GDM est que cette création ex nihilo des intérêts par le secteur bancaire est injuste, dans le sens où il percevrait la rémunération deux fois : une première fois en dépensant l'argent ainsi créé, et une deuxième fois en récupérant, sous forme de monnaie, les intérêts lors du remboursement par P1. Cet argument est évidemment stupide car la monnaie des intérêts, les 100 euros, n'ont de la valeur qu'à l'extérieur du secteur bancaire. Une fois retournés chez B, ils ne valent plus rien. Il est donc logique qu'en contrepartie la banque crée et dépense la somme correspondante chez les différentes entreprises. J'ai simplifié volontairement le problème en regroupant toutes les banques en une seule entité, histoire de ne pas être obligé de jongler entre les euros BPN, LCL et BCE, du coup je ne sais pas en détail comment se passe la création de ces intérêts par le secteur bancaire (sont-il créés par la banque commerciale, par la BCE, est-ce un mix entre les deux et comment sont-ils créés…) mais à la limite ça relève surtout du détail, l'intérêt de ce raisonnement étant de pouvoir réfuter la théorie des intérêts composés, qui voudrait que le prêt avec intérêts oblige l'économie à être en perpétuelle croissance sous peine de voir toutes les richesses syphonnées par le secteur bancaire. Le système monétaire actuel, bien qu'instable, ultra réglementé etc… est quand même valide, dans le sens ou il interdit toute grignonerie.
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Taxe de la semaine
wpe a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Dans la foulée, il faudrait également lui parler de toutes les immondes taxes qui sont répercutées sur les pauvres consommateurs sans défense, ainsi que des répugnantes charges sociales et patronales qui sont déduites du salaire net des salariés pour leur financer des services sans leur demander leur avis, et des ignobles impôts sur le revenu qui frappent les masses laborieuses. -
Un parfait exemple d'une part de la stupidité des politiques de subvention et de l'autre côté du risque que l'on prend en tant qu'investisseur quand on fait confiance à l'état français.
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La classe politique actuelle a bien appris sa leçon.
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Skyrim je sais pas, mais Oblivion avec ses tronches de trisomique, l'absence d'intérêt de sa quête principale et son leveling automatique qui retire la dimension RPG, on pouvait objectivement dire que c'était moins bien. D'ailleurs beaucoup de gens ont gueulé à l'époque à propos de ce dernier point, des mods ont même été créés spécialement pour pallier à ça. Alors certes les graphismes étaient plus détaillés, mais ce n'est pas le critère principale qui guide l'achat d'un jeu. Et je suis loin d'être un hardcore gamer puriste (et même si je voulais je n'aurais pas le temps)
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Caillassages et petits problèmes
wpe a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Et à la Belle de Mai, fait ce qu'il te plait : http://www.laprovenc.../vitrolles-2695 -
Prézidentielles 2012
wpe a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
Hola, en contrepartie je demande un fusil hypodermique alors. -
Taxe de la semaine
wpe a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Voilà, il faudrait faire de la pédagogie, expliquer aux gens qu'à partir du moment où une phrase contient " l'Etat prendra", quelle que soit la somme précisée et l'entité taxée, c'est au final toujours le consommateur ou le contribuable qui passeront à la caisse. -
Oui il y a aussi cette possibilité, sans qu'il y ait besoin d'un complot pour autant.
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Prézidentielles 2012
wpe a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
Moi personnellement si on me paye le 4X4, le guide et les jumelles, ça me dérangerait pas d'aller observer les Français dans leur habitat naturel. -
L'opinion des Français sur un sujet à un instant t (suivi de la petite loi sur mesure qui va bien pour leur faire plaisir) et le virage à 180 degré de cette même opinion quelques mois plus tard, quand ils se rendent compte des conséquences concrètes de leurs choix, me fait penser que la majorité d'entre eux ont une mémoire d'huitre et la sagesse d'un chimpanzé.
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C'est comme les employés du Sofitel filmés en train de s'en taper cinq avant de danser, il peut y avoir plein d'explications possibles (ressentiment de ces employés envers Diallo, victoire de leur équipe favorite, perte prochaine du triple A français ). Mais non, la seule retenue est qu'ils se réjouissaient à l'avance du pognon que Diallo allait pouvoir soutirer à DSK. Que ses avocats ou ses proches montent le moindre indice en épingle peut se comprendre, mais le reste…
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80 milliards d'économies c'est possible !
un sujet a répondu à wpe dans Politique, droit et questions de société
Je ne comprend pas très bien en quoi le discours du PDG d'acadomia réfute l'argument de laFéeC. C'est son fond de commerce, il ne va pas avouer que la seule raison d'être d'une bonne partie de son chiffre d'affaire est la faiblesse de l'éducation nationale socialiste. -
Faudra que je relise le post sur la vidéo de Paul Grignon car malgré toutes ces explications, y a encore des trucs qui m'échappent. Notamment sur les mécanismes de la création monétaire. Je sais grosso modo que les banques centrales peuvent créer de la monnaie qu'elles prêtent aux banques privées, il me semble également que les banques privées peuvent créer de la monnaie scripturale, mais je ne connais pas les détails, par exemple l'intérêt de faire créer de la monnaie supplémentaire par les banques centrales alors que les banques privées en créent déjà (ainsi que les critères employés pour autoriser ou non cette création), ni si l'argument consistant à dire que le fait de préter de l'argent avec un taux d'intérêt permet aux banque de s'accaparer progressivement toute la masse monétaire est juste ou non (et si non pourquoi) etc… Il n'existe pas vraiment de site clair qui aille en même temps au fond des choses. C'est soit simpliste, soit ultra technique et donc imbitable, soit intéressant mais incomplet.
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. Bonjour, je voudrais 1 kilo de tomates s'il vous plait . Très bien, ça vous fera 5 kilos d'euros.
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Le sort de la religiosité
wpe a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Philosophie, éthique et histoire
Un des arguments de ceux qui réfutent ou doutent de l'existence du libre arbitre serait l'existence de contraintes matérielles (rareté des ressources…) guidant le choix. Or, si on libérait une personne de ces contraintes, la notion même de libre arbitre n'aurait alors aucun sens, l'absence de contraintes réduisant du même coup le choix à un tirage aléatoire (si tu as un temps infini, un budget illimité et que tu ne t'ennuie jamais, peu importe pour toi de choisir l'autoroute payante mais plus rapide ou la nationale moins couteuse mais plus lente). Je pense donc que le libre arbitre n'est pas la possibilité de faire un choix libéré de toutes contraintes, ce qui n'aurait aucun intérêt, mais celle de faire un arbitrage entre différents compromis, tout en gardant à l'esprit que ces derniers n'existeraient pas sans contraintes. Si tu as le droit de faire cet arbitrage, même (surtout) si ce dernier est contraint par les lois de la nature, tu es libre. Si parmi les choix possibles soumis aux mêmes contraintes, une entité quelconque (mettons un état ) t'en interdit certains, tu ne l'es plus (en tout cas moins qu'avant). Au passage les anti-libéraux utilisent souvent cet argument pour insinuer que la liberté ne profiterait pas aux pauvres, les contraintes qui pèsent sur leurs épaules restreignant leur libre arbitre par rapports aux riches (d'où la nécessaire intervention de l'état pour corriger cette injustice). Il est donc à mon avis utile de recadrer les choses (bon après je peux aussi raconter des conneries ) -
Autant j'avais adoré Morrowind, autant Oblivion, que j'avais pourtant attendu pendant des années avec impatience, m'avait beaucoup moins convaincu. Les graphismes étaient bons (quoiqu'un peu décevants par rapport aux vidéos de malades sur lesquelles on bavait avant sa sortie, mais fabuleux par rapport à son prédécesseur), les quêtes bof mais au final je n'ai jamais vraiment réussi à m'y immerger. Je ne pense pas que ça venait des quêtes, ni du leveling automatique car j'avais installé un mod qui le corrigeait. Toujours est-il que je n'ai jamais vraiment éprouvé de plaisir à y jouer. Un autre point négatif dans Oblivion était la tronche des personnages (sans compter leur éditeur tout pourri avec lequel il était quasiment impossible de créer un visage qui ne ressemble pas à celui d'un trisomique) et les paysages qui donnaient pas vraiment le vertige (et puis je suis pas trop fan des forêts, surtout quand y a pratiquement que ça ). J'attend donc beaucoup de Skyrim et j'espère qu'il est au moins aussi immersif que Morrowind en son temps.
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A ce niveau de déroute, seul Chuck Norris pourrait encore rester serein.
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Votre prochain patron sera une machine
wpe a répondu à un sujet de Mathieu_D dans Science et technologie
Tout dépend de la quantité d'information qu'on parvient à recueillir sur les concurrents. Si une trop grande quantité nous échappe, alors même des comportements rationnels seront imprévisibles. -
Prézidentielles 2012
wpe a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
Bah, faut voir le bon côté des choses, c'est sympa un IPAD gratuit finalement. -
Dans un sens, elle me fait un peu penser à la version "moderne" (en époque, pas en mentalité) de Dominique Voynet.
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Je comprend pas, c'est quand qu'on la voit à poil ?