Ventura

Justement, qui te dit que ce n'est pas toi qui est dans le faux ? Tu te prends pour une vraie libérale ? Tu sais, toi, ce que c'est le vrai libéralisme ? En fait je peux facilement te répondre en miroir.

Les clubs salsa latino c'est le super plan... à condition de réellement aimer la danse (un goût qui s'acquière avec la pratique si au départ on n'est pas averse) et d'être assidu (un vrai loisir, quoi).

On peut très bien se dire libéral tout en étant peu responsable voire irresponsable, être libéral par conformisme et non par anti-conformisme, être libéral sans ambition particulière etc. Je dirais même que certaines personnes se disent libérales mais à mes yeux ne le sont pas, et j'imagine sans peine que la réciproque est vraie... puisque je suis un mibéral Bref ton raisonnement ressemble un peu à un sophisme. Tu confonds ce que tu penses être bien chez quelqu'un avec une définition du libéralisme bien à toi. Ce n'est pas le débat, mais je trouve ton raisonnement bizarre.

Moui. Enfin "libéral" voulant dire tellement de choses et leur contraire, on peut très bien rencontrer un/une libéral/e qui l'est pour des raisons que l'on peut considérer comme mauvaises ou tout du moins avec lesquelles on est en désaccord. C'est l'histoire des frères ennemis. Je veux dire qu'avant d'être libéral ou pas, il existe des choix éthiques en amont, et on peut s'entendre mieux à titre personnel avec quelqu'un qui n'est pas libéral (sans être non plus anti-libéral) qu'avec quelqu'un qui se dit ou s'estime "très libéral".

Sage attitude à mon avis. Ceci dit, si elle regrette et qu'elle veut revenir, dis pas "oui" tout de suite. Fais mine de réfléchir un peu avant.

C'est bien ! Que des personnes inscrivant leur projet de vie sur des valeurs communes puissent facilement élargir leur cercle de rencontre.

lol il est sympa ce fil. Intéressant. Je vais donner mes conseils et mes retours à NicolasB (et à tous en passant). - La situation et la séparation de NicolasB : à l'initiative de la femme, comme c'est la majorité des cas dans de telles situations. Les arguments avancés : ultra-classique. C'est ce qu'on appelle une séparation standard sur la base d'un contexte standard. La femme part parce qu'elle s'ennuie dans sa vie de famille/couple. Ce qui ne veut pas dire qu'elle a fait le bon choix, peut-être qu'elle le regrettera a posteriori mais c'est son choix. - Les relations durables : il me semble assez évident qu'un couple ne dure pas pour les mêmes raisons qu'il s'est formé, sauf si l'on a intégré au départ dans son choix de partenaire des considérations qui placent dès le départ le couple dans un projet de vie : valeurs communes (religion partagée), considérations patrimoniales, place centrale de la famille dans l'univers mental des futurs engagés etc. Si un couple ne se forme pas sur ce type de considérations dès le départ, il y a de forte chance qu'il ne tienne pas sur la durée, ce qui n'est pas forcément un mal mais cela a souvent des conséquences douloureuses et qu'on ne voit pas forcément venir (perturbations du psychisme des enfants, grande souffrance morale de l'un des conjoints, difficulté matérielles et financières rendant la vie plus pénible que prévu, difficulté de retrouver quelqu'un, prise de conscience que l'on a fait un mauvais choix comme par exemple rejoindre quelqu'un qui finalement n'en valait pas la peine etc.). Ensuite, certaines personnes restent ensemble par confort, habitude, appréciant une certaine quiétude et douceur de vivre, développant une forme d'amitié... sachant que les deux parties ressentent rarement la même chose, il y en a toujours un ou une qui vit mieux la situation que l'autre (et parfois du coup il y en a un qui part sans avoir montré quelque signe annonciateur). - Les sites de rencontre orientés sex friend : très juste remarque de Tramp qui, si j'ai bien, compris, note que la plupart du temps les sex friend sont des partenaires qui sont contrariés de ne pas recevoir plus en terme d'engagement, par exemple. C'est le grand travers de ces rencontres pour le plaisir : au-delà de l'attrait compréhensible pour la bagatelle, il faut être conscient de l'implication émotionnelle que cela entraîne, pour soi ou son partenaire (voire pour son entourage si l'entourage prend connaissance de la relation). Or cette implication émotionnelle peut engendrer de la souffrance morale, et finalement on tire plus de frustration que de bénéfice de ce type de relation. Houellebecq en parle un pu dans ses romans, d'ailleurs. - Les familles recomposées, les mariages en seconde noce, les femmes divorcées ayant des enfants (les milf à la sortie des écoles pour être plus clair) : pas d'avis sur la question. A priori pas du tout chaud pour ce type de configuration, mais ça se fait beaucoup et apparemment c'est bien vécu dans certains cas... - JIM16 : en France une femme ne te dévisagera pas comme devant une glace au chocolat, même si les mentalités évoluent lentement tout de même. - A titre plus personnel, j'ai essayé des sites à une époque de ma vie, et je peux donner quelques retours et ressenti. Meetic : de la merde. Be2 : encore pire. Le meilleur site que j'ai essayé, où c'est plutôt "sérieux" (j'ai pas dit coincé, j'ai dit sérieux) : Parship.fr Très bon ressenti et bons retours. Le seul site grâce auquel j'ai fait de vraies rencontres sérieuses pouvant potentiellement déboucher sur qq chose. Je peux aussi conseiller le speed dating, j'avais aussi essayé à une époque et ça peut marcher. En plus, c'est plutôt sympathique comme expérience. Enfin, il existe des sites de rencontre "communautaires" (rencontres entre chrétiens, rencontre musulmanes, et sûrement juives) mais là c'est affaire de goût particulier. Ça peut être un bon plan si l'on y va en étant réellement animé des valeurs qui sous-tendent le site en question. Voilà, petite pause avant la suite !

Aux JO 2012 de Londres, j'étais tombé amoureux de la médaillée d'or Taekwondo femme, Milica Mandić (elle avait gagnée en finale contre une Française d'ailleurs) Je vais donc suivre à nouveau l'épreuve avec beaucoup d'intérêt. J'aime bien la GRS et l'athlétisme. D'une façon générale j'aime bien les JO.

Dès le départ, Bergoglio a été encensé par Libération, Les Inrocks, Rolling Stones et bfm-wc. J'ai jamais cru dans ce gars.

Ca fait un peu Discours de Monsieur Gribouille sur son lit de Gloubiboulga, son truc. Je pense que Bergoglio n'a pas intégré le fait qu'il était contre-productif de prendre la parole et de donner son opinion - qui pour le coup ne vaut ni plus ni moins que celle du lambda - étant donné la facilité avec laquelle les médias accordent la parole à quiconque représenterait quoi que ce soit, pour faire le buzz. La réflexion à voix haute de Bergoglio sur les horreurs du capitalisme et les vertus du socialisme, et autres renvois dos à dos du djihadiste kamikaze et du fol-en-christ, s'inscrit en tout cas parfaitement dans l'agenda médiatique, entre le point de vue de Nabilla sur les armes et la drogue et l'avis de Di Caprio sur l'état du monde. Pour reprendre l'adage de Rémi Gaillard, "c'est en disant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui". Ceci étant dit, et au-delà du buzz et de l'opinion publique incrédule prise à témoin, il faut rappeler que les déclarations de Bergoglio n'engagent en rien l'Eglise, car ses prises de positions s'incrivent en dehors du cadre prévu par l'infaillibilité pontificale https://fr.wikipedia.org/wiki/Infaillibilit%C3%A9_pontificale

Réflexions à voix haute du Pape François sur le terrorisme et ses sources. C'est... à l'avenant... http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/31/01016-20160731ARTFIG00176-pape-francois-si-je-parle-de-violence-islamique-je-dois-parler-de-violence-catholique.php

Oui je sais, j'y comprends rien à ces histoires de badurl. Il faut copier/coller dans google le contenu surligné, ça te mènera à l'article

Toute comparaison gardée, ça me fait penser aux gestion de crises économiques et de risques de krach dus à des bulles financières. Lorsque l'on prend des mesures pour contrer un risque de bulle financière dont les conséquences sont de laisser croitre une bulle encore plus grande, c'est très périlleux. On peut considérer que c'est une fuite en avant consistant à créer les conditions d'une catastrophe encore plus grande à venir pour contrer un risque présent. C'est pour cela que beaucoup d'économistes considèrent par exemple que le dollar va un jour s'effondrer et que son effondrement pourrait avoir des conséquences bien plus grave que les problèmes de fluidité de l'économie que le glissement de la valeur dollar a autorisé. Idem avec le quantitative easing, que beaucoup considèrent comme une fuite en avant irresponsable nous conduisant à un risque financier global bien plus grand que les problèmes de moyen terme que résoud cette politique, sans que les problèmes structurels de fond n'aient été abordés pour s'attaquer aux causes profondes de la crise. Ainsi donc, le réel ne peut pas être éternellement congédié, à un moment on finit immanquablement par en toucher les limites. La fuite en avant ne peut pas éternellement durer, et les artifices comptables, les sophismes, les circonvolutions de langage, le recours au wishful thinking et à la pensée magique permettent juste d'oublier le problème ou de le reporter à plus tard tant que c'est possible, en contribuant simultanément à l'aggraver. Je pense qu'il en va un peu de même, toute comparaison gardée, pour le phénomène de repli sur soi, notamment selon une logique communautaire. En dissuadant les gens de réagir par effet de regroupement pour se protéger, dans le but louable mais un peu naïf d'éviter justement la formation de "deux camps", on ne fait que reporter à plus tard l'instinct de réaction et de protection que les gens ressentent de plus en plus fortement, et qui conduira à ce que le phènomène de regroupement se fasse plus tard de façon encore plus radicale que si on avait laissé les gens le faire spontanément. Le pari de nos dirigeants républicains consiste à gérer une situation qu'ils estiment être transitoire, jusqu'à ce que les choses finissent par s'arranger on ne sait pas trop comment (les mantras de nos dirigeants sur l'intégration), mais apparemment "parce qu'il le faut bien... " On est en train de tendre des ressorts de plus en plus puissants en essayant de conserver une cohésion de façade, en niant l'agression et les sentiments qu'elle suscite chez la plupart, en utilisant des sophismes et des éléments de langage visant à semer la confusion qui dissuade quiconque de s'attaquer aux sources du malaise parce que le faire demandrait de la lucidité, du courage et des efforts. Au sujet de la négation de l'ennemi, Julien Freund a établi une remarquable analyse disponible ici : www . theatrum-belli.com/la-negation-de-l-ennemi/ Mais le réel ne peut pas être éternellement congédié, les bulles finissent toujours par éclater, l'Histoire en est témoin.

Disons que lorsqu'elle n'est pas étayée d'études, on ne peut pas l'élever au dessus du rang de l'avis ou de de l'opinion. Mais après tout, chacun peu avoir un avis ou une opinion, et certains avis sont proches de la vérité malgré qu'ils ne soient pas le fruit d'une étude sérieuse, d'autres moins. Ça s'appelle l'intuition. Il est tout aussi vrai qu'une étude sérieuse et poussée n'est pas l'assurance d'être dans le vrai, même si toutes choses étant égales par ailleurs, l'analyse et l'étude sont un plus quand on étudie un sujet.

Aldo Sterone en sait surtout dix fois plus que nous tous réunis ici sur l'islam et les sociétés musulmanes, et ses conclusions sont sans appel.

C'est très égoïste et très humain. J'avoue franchement que si le sort des chrétiens d'Orient me parle tant, c'est parce que je suis moi-même chrétien, et que je me doute que nous allons finir par subir sur notre propre sol ce qu'ils subissent chez eux. Cela explique pour beaucoup que je me sente concerné. Il y a un petit côté intéressé ou concerné derrière, c'est clair.

Les gouvernements recyclent tout ce qu'ils peuvent pour justifier les actions allant dans le sens de leurs intérêts. Je pensais plus précisément à l'opinion publique, qui tient peu compte des messages et des témoignages relayés par les chrétiens d'Orient. Dans une discussion récente, quelqu'un de très gentil par ailleurs me dit qu'il n'aime pas trop discuter avec les chrétiens d'Orient parce qu'ils tiennent des propos assez abruptes et radicaux. Hem, peut-être qu'ils sont juste mieux placés que nous pour parler du péril islamique qui est en train de les étouffer, et qu'on serait bien inspiré de comprendre ce qu'ils souhaitent nous dire plutôt que de balayer d'un revers de main leurs témoignages parce qu'ils manquent de calme et de sérénité, doux euphémisme...

Les chrétiens d'Orient nous avertissent depuis des années. Peut-être qu'on va commencer à les écouter.

Ce sont les idées et les intentions qui, en dernière analyse dirigent les actions de l'homme dans le monde. Si on n'a pas intégré ça, on ne peut rien comprendre à rien.

Il me semble que oui. Du même acabit que le clip de Julie Gayet sur les mariages forcés, aujourd'hui en France.

Le problème de ces associations, c'est qu'elles sont grassement subventionnées par l'Etat. Ça donne une impression de collusion entre le pouvoir en place et certaines associations dont le métier est de chouiner à longueur d'année. Cela rend les associations qui chouinent très suspectes et décrédibilise complètement leur message, voire même ça change le fond de leur discours.

Quand une idéologie demande à ceux qui s'y réfèrent d'établir des relations de dominant à dominés entre membres, en général ce n'est pas très bon signe. Ce n'est en tout cas pas comme cela que je conçois des rapports humains vertueux. Mettre l'accent sur la soumission à Dieu dans sa relation au transcendant, et considérer que tous ceux qui ne se soumettent pas à Dieu doivent soit finir par s'y soumettre, soit se soumettre aux hommes qui ont la piété ou l'intelligence de s'y soumettre eux-mêmes...pas bon. On comprend bien la schyzophrénie et la justification de percécution et de violence que ça peut développer chez ceux qui finissent par se convaincre qu'ils sont sur le droit chemin vis-à-vis des égarés. Lévi Strauss en parle assez bien dans Tristes Tropiques. C'est un problème général pour toute forme de fanatisme, mais certain messages justifient plus facilement et systématiquement ce mécanisme pyschologique et cognitif. Cette idée de soumission pieuse et vertueuse, très malsaine, apporte une justification de source divine à tous les timbrés pour leur passage à l'acte, plutôt qu'elle n'aurait tendance à la tempérer comme avec les Evangiles, par exemple.

Vous devriez regarder régulièrement les vidéos d'Aldo Sterone sur YouTube. Il connait l'islam et les sociétés musulmanes de l'intérieur et ses réflexions - textes originaux à l'appui - ne sont que de peu d'appel.

Petite blague entre jeunes Allemands qui m'a été reportée : dans les quartiers qui ne sont pas Multikulti, c'est Kebab ou Wurst-Kartoffeln. Dans les quartiers Multikulti, c'est Kebab ou Kebab.

Ça fait bien penser aux fusillades sur les campus américains, je trouve. Tout y est : un gamin instable, une arme à feu, une rancoeur accumulée, une histoire de harcèlement et de souffre douleur, du facebook, du FPS (on imagine bien Call of Duty). C'est le modus operandi le plus proche.