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Filthy John

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Tout ce qui a été posté par Filthy John

  1. Demain, nous serons le centième jour de l'année. Et si je vous en fait part, c'est pour vous donner une statistique intéressante… J'ignore si elle est représentative, mais je tends à penser qu'elle l'est. Et elle en dit long. Mon père, homme possédant un sens de l'humour noir très développé, s'amuse depuis le début de l'année à répertorier tous les jours de vacances, RTT, ou absences pour causes diverses de la factrice chargée de notre zone. A cet instant précis, il est intéressant de noter que l'année a compté très exactement 70 jours ouvrés. Et comme une image en dit souvent beaucoup plus que mille mots :
  2. J'ai un peu de mal avec The Sartorialist. Beaucoup trop de délires de hipsters new-yorkais qui marient tout avec n'importe quoi, de haute couture branchouille qui serait considérée comme repoussante si elle n'était pas présentée par un grand nom, de sapes de gonzesses dont il est difficile de s'inspirer même en ce qui concerne les matières et couleurs tant ces points sont sensibles au genre… Sur une centaine de clichés, j'y trouve en général moins de deux qui soient dignes d'intérêt, et une seule idée originale. Tu arrives vraiment à y trouver une source d'inspiration ? Tu arrives vraiment à ne pas t'aplatir la face à coups de facepalms devant leurs clichés ? Quand je vois des trucs comme ça, personnellement, je peux pas : Raison pour laquelle seuls les Jedis sont encore capables de se saper correctement ?
  3. C'est une vue de l'esprit, due aux différences fondamentales entre les courbes d'apprentissage : Starcraft est facile à prendre en main et difficile à maitriser parfaitement, l'élégance est une notion difficile d'accès mais dont la maîtrise vient ensuite aisément. Surtout, lorsque l'on est profane, ne pas chercher à faire original et transgresser les codes. Et se méfier de ceux qui vendent leurs conseils, même s'ils sont plébiscités, car bien peu sont ceux, en France, capable de séparer le grain de l'ivraie en la matière. Lucilio, tu aurais d'autres sources intéressantes à faire passer, dans la lignée du blog du Chouan ?
  4. C'est effectivement dans le cadre d'un processus complètement conscient et volontaire. C'est intéressant. Je suis catholique, mais non pratiquant, et je me suis éloigné très tôt de tout ce qui touche aux différents cultes. J'ai remplacé la religiosité par une forme de spiritualité complexe, qui n'aura sûrement jamais d'autres adeptes que moi, justement basée sur la prise de conscience tout d'un grand tout, d'un faisceau de causes et d'effets incroyablement dense qui n'avait que d'infimes chances de mener à ce point précis de l'espace et du temps, durant lequel je suis moi et je fais ce que je fais. Et d'en être ébahi. Parce qu'après tout, c'est quand même assez extraordinaire d'être un humain vivant en 2011 à la surface de la Terre et de surfer sur Internet, quand on considère la somme de réactions en chaine qu'il aura fallu pour en arriver là. Enfin, je suis content de savoir que je prie, moi aussi, du coup .
  5. Considéreriez-vous que la réciproque puisse être tout aussi vrai ? Que s'émerveiller tous les jours de l'élégance de la Nature, du génie de l'Homme, de la chance que l'on peut avoir d'assister à ce spectacle, puisse être considéré comme une prière ?
  6. Et voilà : ça fait le malin, ça utilise de grands mots, et ça laisse une coquille grosse comme un avion dès les premiers paragraphes. <–< Vous ne pourriez pas faire un lâcher de chiennes plutôt ?
  7. Ja, überfacile. Il suffit de prendre une notion de psychologie bien bateau, niveau première année de fac pourrave, de l'appliquer à ton sujet et de généraliser ensuite à toute une catégorie de personnes. Dans mon texte, j'ai utilisé la dissonance cognitive pour désigner les féministes comme des malades mentales et ensuite élargir cette dégénérescence à l'ensemble des femmes. Tu peux alors attraper ton homme de paille par les cheveux et lui rentrer dans le lard à la sauce réac' en chiant à la cantonade sur tout ce qui bouge autour jusqu'à annihilation totale de toute possibilité de contestation, en retirant préemptivement tout sens aux thèses des détracteurs, puis d'envelopper ton caca mental dans une prose bien léchée et bourrée d'humour qui masquera habillement les quantités de sophisme déversées. Ce genre de textes, c'est l'équivalent littéraire du burning bag of shit. Je crois qu'il y en a d'ailleurs qui ont mis les pieds dedans. J'ai googlé "Zek" et suis tombé sur un blog sous-titré "L'exil intérieur". Si c'est bien de lui dont tu parles, il est vrai qu'on s'y retrouve un peu sur le fond, mais sur la forme, il n'y a pas de comparaison possible. Nulle part ailleurs que dans ma crémerie tu ne trouveras une maitrise de la métaphore stupide et de la comparaison foireuse poussée à un tel paroxysme. Tu remarqueras aussi que je parsème mes écrits de jolies allitérations ou d'âpres consonances pour leur donner du rythme. Si j'étais aussi habile dans l'art de l'immobilisme que dans le maniement des figures de style, je serai sur le haut du podium, loin devant le Parti Socialiste et ma table de chevet. Aussi, il n'aère pas ses pavés. Faire des paragraphes, c'est tellement simple, pourtant. Sans compter que sur les trois textes que j'ai lu chez lui, je n'ai vu aucune trace de mégalomanie latente… Mon passage en primaire remonte aux années 80. Ces drôles d'années un peu folles où les enfants n'apprenaient pas la citoyenneté à l'école et où il ne fallait pas attendre d'arriver en faculté pour apprendre à rédiger. Je sais, je sais… ça parait loin tout ça. Baiser, c'est bien beau quand on est moche, mais sinon, ça revient à se masturber par corps interposé. Dépasser le stade anal, et s'acoquiner avec une demoiselle non pas seulement pour la bagatelle, mais tout simplement pour pouvoir aimer quelqu'un d'autre que soi, c'est quand même beaucoup plus enrichissant. La dissonance cognitive n'est pas l'apanage des féministes. Là, on est encore en plein dedans. En boite, on croise de tout. De l'étudiante intello venue boire une pot avec les copines à la folle du cul de quarante berges en quête de mâle à manger. Suivant les endroits, il y a plusieurs centaines de demoiselles présentes : il est quasiment impossible de ne pas y croiser quelques filles qui valent le coup (ne serait-ce que le coup d'un soir). Alors lorsqu'un mec annonce "Je ne rencontre que des connes", il faut tout simplement comprendre qu'il s'est fait bouder toute la soirée, parce qu'il a du se comporter comme un gros blaireau, et qu'il n'a pas le mental nécessaire pour reconnaître ses torts. Sans quoi il dirait : "Il y avait des filles pas mal, mais j'ai pas assuré". C'est le genre de bonhommes qui auraient pu écrire mon texte précédent en y croyant dur comme fer. C'était d'ailleurs l'intérêt de celui-ci : présenter un point de vue anti-féministe radical et illustrer subtilement sa qualité délétère. Dans mon texte, le "personnage" est obnubilé par ses couilles, son pouvoir, son ascendant sur la femme et une hypothétique perte de virilité, et il est tout aussi inapte à se remettre en question que les féministes qu'il fustige. C'est un peu un John Ross : il a ses convictions et il n'en démordra pas. Et il y a un peu de moi, aussi, je ne m'en cacherai pas. Après, nous ne sommes pas ici pour juger les individus. Tant qu'ils ne tentent pas de soumettre les autres à leur point de vue en prenant la collectivité à partie, nous n'avons rien à leur reprocher. Malheureusement, beaucoup trop de clowns aigris se fédèrent en association pour tenter de faire pression sur l'état et utilisent leur portée médiatique ou leur pouvoir politique pour présenter leurs opinions comme des modèles. Puis, lorsque leurs modèles sont appliqués, et qu'ils se révèlent être complètement foireux et destructeurs, ils remettront une couche de lobbying pour que la collectivité répare leurs sottises, en s'enfonçant encore plus dans la victimisation, la falsification, le n'importe-quoi. Syndicalistes, féministes, droit-de-l'hommistes, aucun n'échappe à cette spirale infernale. Ce n'est pas un hasard si la plupart de ces groupes se complaisent dans le socialisme : ils fonctionnent de la même manière. Je n'ai pas aidé, désolé. Mais bon, j'aime bien l'aspicologie, surtout celle des femmes, parce que c'est vachement drôle d'essayer de donner du sens à ce qui n'en a pas.
  8. C'est très exactement le message sous-jacent retrouvé dans la plupart des productions ciblant le sexe faible, des séries télévisées comme "Sex and the City" aux rubriques "sexo" qui parsèment les magazines. C'est un cas classique de dissonance cognitive : on rationalise à postériori en rejetant la faute sur un élément extérieur (ici, l'homme) pour ne pas avoir à avouer sa propre implication dans l'échec et remettre en cause son comportement. De là à dire que les féministes sont des malades mentales, il n'y a qu'un pas et il doux de le franchir. Et ce qui est encore plus drôle, c'est qu'une grande partie des femmes "post-modernes" ayant plus ou moins été exposées à leurs croyances et les ayant assimilées, on retrouve ces phénomènes d'aliénation massive chez un paquet de nos contemporaines. Cela dénature par exemple la vision du couple dans l'esprit féminin : on passe d'une construction sociale bâtie par les efforts et les concessions de deux personnes à une construction unilatérale où la femme dispose de l'homme qui doit d'adapter à elle, celle-ci n'ayant plus à se remettre en cause, puisque pouvant changer de mec le plus facilement du monde. On retrouve le paroxysme de cet état d'esprit dans les magazines féminins à l'approche de l'été, où les traditionnels articles typés "Comment pimenter sa vie de couple en trompant son Jules avec un maitre-nageur sauveteur bien bronzé" sont coincés entre les non moins traditionnels "Comment perdre 5kg avant l'été", "Larguer son mec avec classe : tous nos conseils" et "Quelle tenue porter pour les faire baver encore plus qu'un Saint-Bernard oublié en plein soleil sur la banquette arrière d'un van". Le site de rencontre "Adopte un mec" est aussi un beau cas d'école pour illustrer cette tendance, avec la transformation de l'homme en bien de consommation courant. Et après, ça explique avoir peur de finir seule. Tu m'étonnes, John… Si elle est histrionique au point de ne pas être capable de se retenir d'exercer son pouvoir de séduction sur tous les mâles qu'elle croise, voir même de s'en taper un de temps en temps, et qu'en plus obtenir la moindre remise en question de sa part relève de l'épreuve de force, alors que de notre côté, on doit se plier en quatre et se couper les couilles pour les contenter, mieux vaut prendre la tangente. Non seulement cela les renvoie à la dépendance à l'état, mais cela les renvoie aussi à une dépendance à l'apparence, et par dessus le marché, à une dépendance à un homme idéalisé, fantasmé, et pour ainsi dire inexistant (car s'il existe, il ne voudrait pas d'elles). Le sondage et la chanson que tu as linkés en sont de malheureux témoins. L'apparence tout d'abord. Une apparence physique aussi bien qu'un masque social. Car les chances de trouver l'amour tendent furieusement vers l'epsilon au fur et à mesure que l'horloge biologique tourne et que l'on se rapproche de l'heure fatidique où l'on a cramé les dernières cartouches de sa jeunesse et que l'on a la réputation d'avoir vu défiler plus de queues que les tables de billard du Mouffetard. Et si, en plus, on a la peau du ventre flétrie pour y avoir fait murir deux marmots qui, en l'absence de famille digne de ce nom, ont une éducation totalement déficiente… Game over. N'ayant alors rien d'autre à proposer que la vie fade d'une mère de famille célibataire, un cercle social ridiculement restreint faute de temps et de budget, un job minable ou une perfusion d'aides sociales, une beauté sur le retour et un vagin qui ferait rougir le tunnel sous la Manche, il n'y aura guère que les apparences à sauver pour —justement— se sauver de la misère affective. Toutes les dissimulations seront bonnes pour essayer de mettre le grappin sur un mec sans qu'il se mette à fuir en hurlant… Maquillage à faire pâlir le rayon peinture d'un Leroy Merlin, gamins glissés chez les parents avant d'aller draguer en boite, mensonges à tous les niveaux pour essayer de masquer un passé qu'elle abhorre… Il est vrai que les magazines oublient de montrer à quoi la working-girl dévoreuse d'hommes, sûre d'elle et de ses capacités de séduction, avec tellement de burnes qu'elle roule à moto comme un homme, va ressembler dix ans après. Dans les films et les bouquins, ils suffit de changer d'actrice ou de modèle et le jeu peut continuer, mais dans la vraie vie, la fille se tape le mur des réalités tôt ou tard. Elle aura tenté pendant des années de renier sa nature de femme pour tendre vers l'idéal féministe, pour ne l'atteindre que lorsque celui-ci se révélera être un fardeau. Elle a oublié un des points importants : la féministe, la vraie, n'est pas sensée aimer l'homme, qui n'est qu'une bite sur pattes coupable de toutes les exactions de la terre, et elle devra devenir lesbiennes pour achever sa métamorphose. Là encore, dissonance cognitive, car leur choix n'en est pas un : c'est simplement le choix par défaut qu'elles rationalisent comme étant volontaire de leur part, puisque les mecs normalement constitués n'ont jamais voulu d'elles, ne pouvant supporter une chieuse qui passe son temps à vouloir l'émasculer et se faire pousser un phallus symbolique pour justifier le port du pantalon. Et au mieux, au final, elle héritera du nerd gauche et émasculé sur lequel elle crachait dans sa jeunesse, au pire, elle se vautrera dans le cliché obscène de la "cougar" et passera sa vie à enchaîner les jackys et autres beaufs dont les centres d'intérêts oscillent entre disques de Johnny et matchs de l'OM à la téloche. Un mec qu'elle n'aimera probablement jamais vraiment. De là la dépendance à l'homme mythique, au fantasme de la féministe. L'homme magique pour lequel il n'y aurait aucun effort à faire, aucune concession à prendre, conciliant l'archétype du mâle débordant de testostérone et le métrosexuel qui cuisine mieux que Maïté. Le féminisme, en créant des grognasses qui se prennent pour des princesses, laisse croire à toutes ces cruches qu'elles pourront se tomber le prince charmant. Las. Le prince charmant est un salaud. Un mec qui la connait tellement bien qu'il la plaquera en prétextant qu'elle est trop bien pour lui après lui avoir déridé les fesses mieux que Brassens n'aurait su le chanter, et ce depuis les toilettes du Macumba jusqu'à la table de sa cuisine. Devoir correspondre à un cliché rend la femme manipulable à souhait, puisque totalement normée dans ses comportements et ses réactions. Et fade comme une fraise de serre, pour les mêmes raisons… PS : Ceci était un post de la série "Message du soir : psychologie de comptoir" .
  9. Merci beaucoup pour les messages de bienvenue ^–^ . Il faut relativiser : si j'arrive à faire tourner deux boites, c'est que, tel Stakhanov, je suis assisté par toute ma famille. Mon petit frère est le co-gérant d'une de ces deux entreprises, ma mère m'aide beaucoup pour les astuces comptables, et mon père est en quelque sorte mon second banquier. Donc, bien que "broyés par l'ennemi", nous avons su rester unis et organisés, et ainsi sauver les meubles. Mais c'est très poétique comme résumé, j'adhère. Il faudrait que j'intègre l'optique "RPG libéral" dans mes schémas cognitifs : voir la vie comme un jeu, ça m'éviterait peut-être d'être en permanence aux frontières de la dépression. Je m'imagine bien en train de tanker le Léviathan étatique, pendant que le reste des troupes assure DPS, soins, et crowd control… La vie d'entrepreneur en France, c'est World of Taxcraft, en fin de compte. Je dois avouer que je suis néanmoins terrorisé à l'idée de migrer. Premièrement, j'hésite encore sur le lieu. Je suis surtout attiré par l'Australie et le Canada… Les dollars et les grands espaces, rien de tel pour un cow-boy, mais j'ai peur de choisir un coin où l'herbe ne se révèle pas aussi verte que je le pensais. Il faudrait que je puisse prendre des vacances pour aller vérifier sur place, ce qui est difficile dans ma position. Deuxièmement, je flippe d'être moins bien loti au final. Malgré la pression fiscale et la chienlit politique, j'ai réussi à me faire une situation correcte en France. Il faut savoir que j'ai stoppé la faculté dès la première année, dégoûté devant la piètre qualité de l'enseignement, pour me mettre à mon compte dès l'age de 19 ans. En l'absence de diplôme, il ne faudrait pas que j’atterrisse dans la case "main d’œuvre peu qualifiée", et finisse par gagner ma vie moins bien qu'ici.
  10. C'est une question de civilité, voir de civisme si l'on est vraiment policé. Mais lorsque l'espace public se fait espace de décompensation pour le fumeur, vous pouvez toujours vous brosser pour obtenir de celui-ci le moindre respect. Ce n'est pas forcément conscient de sa part, et c'est même totalement et foutrement normal. J'entends "décompensation" dans un sens quasi-pyschiatrique du terme : le fumeur va avoir besoin de récupérer une part de contrôle sur son entourage et ses règles, de permettre au "soi" de reprendre l'ascendant sur la pression sociale, car celle-ci la place en déséquilibre, en situation d'infériorité. Il faut voir que le fumeur, c'est un peu le pestiféré des temps modernes, dans notre société hygiéniste mangez-bougez-oubliez-pas-vos-cinq-fruits-et-légumes-par-jour. On le rends responsable des maladies des autres et c'est tout juste si on ne l'envoie pas en taule si un de ses proches contracte un cancer des poumons; on lui explique qu'il est responsable du trou de la sécu, avec son pote qui mange trop de cassoulet et son confrère l'amateur de bon vin; lorsqu'il se rend au bar, on le fout dehors, dans le froid, s'il a le malheur d'apprécier d'accompagner son verre d'alcool d'un peu de tabac… Sans parler des regards. Certains vous regardent allumer une cigarette avec plus de véhémence que si vous veniez de violer un gosse. D'ailleurs, on dépouille bien Gainsbourg de sa Gitane alors que personne n'oserait toucher au César de Polanski. Et le pire, c'est que ce sont les premiers à vous bourrer le melon à coups de pelle sur le tandem "discrimination & stigmatisation" à propos de tout est de n'importe quoi qui sont toujours sur les starting-blocks pour vous jeter la pierre et l'anathème à propos de votre tabagisme. Alors vous comprendrez bien que vous recracher sa fumée à la gueule lorsque vous attendez le bus, pour le fumeur, c'est un geste salvateur. Une désignation symbolique comme bouc-émissaire afin de s'alléger de la frustration d'être considéré comme un malade mental qui mets délibérément sa vie et celle des autres en danger. Surtout que pour le fumeur, la cigarette est un puissant anxiolytique. Et l'un dans l'autre, ce n'est pas plus mal : c'est un protocole de décompensation très "soft". Il pourrait tout aussi bien prendre sur lui trop longtemps, finir par péter un fusible et claquer le beignet de la vieille bigote qui aura eu le malheur d'avoir ce regard de trop. Le jour où le sociétal arrêtera de cracher à la gueule du fumeur, celui-ci arrêtera peut-être de vous recracher sa fumée au nez. Pour l'instant, ça semble très mal parti.
  11. Tout ce qui touche au domaine de la spiritualité, de la charité au sens religieux ? Il ne me semble pas que les moines, prêtres, petites soeurs des pauvres et autres clercs attendent spécialement la moindre obole en retour de leur onction, bénédiction, ou assistance. Et ce doit être à peu de chose près la même chose dans toutes les religions (qui a dit "Sauf le judaïsme." dans le fond ? )
  12. Bonjour à tous. Excusez-moi d'avoir déjà ouvert le feu sans m'être introduit, j'avais réussi à louper les topics en stickies. Je répare… et me présente donc. Je suis Filthy John, moitié geek, moitié cow-boy, moitié David et Goliath. Vous pouvez m'appeler John. Ou Joe le Crado (ce qui n'a rien à voir avec mon hygiène). Je suis un libéral "naturel" : fils ainé d'une famille d'entrepreneurs tentant difficilement de reconstruire leur richesse après avoir été nettoyés par un contrôle fiscal "musclé", j'ai une aversion pour l'état et l'impôt qui n'a d'égale que ma propension à m'auto-glorifier à la louche. Quand je ne sors pas carrément la brouette et la truelle (dans le cadre de mes investissements à long terme, je cherche d'ailleurs une bétonnière). Je n'ai pas de grande connaissance de la littérature libérale, même si j'en ai la pensée chevillée au corps de par mon éducation. J'essaie de rattraper ce retard, et dévore tous les livres que je peux trouver. A l'heure actuelle, ceux qui me fascinent le plus sont Bastiat et Rothbard, mais j'avoue me baser sur un échantillon assez faible (je n'ai pas encore lu quoi que ce soit de Mises, Friedman ou Rand, par exemple). Il est à noter que mon ascendance russe et les nombreux trous dans mon arbre généalogique qu'ont laissé les goulags ont exacerbé ce sain réflexe que ton Homme normalement constitué devrait avoir, et qui consiste à attraper le premier objet contendant venu dès que l'on parle de collectivisme. Pour les mêmes raisons, le socialisme me donne des boutons et le communisme génère en moi des accès incoercibles d'anthropophagie. J'ai un petit côté "darwiniste", qui ajoute au "laissez faire" une touche de "laissez crever". Je suis d'ailleurs fortement… désappointé, pourrait-on dire, concernant nos contemporains. Sans quoi, je vis en France, j'y gère deux commerces, et cela me rends fou. Je projette de m'exiler en 2012, de façon à sauvegarder ma santé mentale et mes économies.
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