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Harald

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Tout ce qui a été posté par Harald

  1. Il y a jeans et jeans. En tout premier lieu, il n'y a que deux marques de réellement portables: Levis et Wrangler. A partir de là, il y a deux écoles. Soit on aime les coupes droites et on porte un Levis 501, de préférence un indigo prewashed: Soit on aime la coupe western plus évasée en bas, auquel cas ce sera un Wrangler premium patch-boot cut: Quoiqu'il en soit, on les portera de préférence avec des bottes ou à défaut avec une paire de baskets old style de type Converse All Stars.
  2. Nico aime les marques, partant de là, les fautes de goût…
  3. Je le pense également. Seulement ce phénomène ne peut exister que de manière naturelle. Il dépend d'un certain nombre de conditions mais ne saurait en aucune façon exister parce qu'un politocard lambda l'a décrété. De fait, toute tentative de le créer au forceps est vouée à l'échec. Pire, elle aura exactement l'effet inverse. Il suffit de regarder ce qui se passe en France. Même les bobos socialistes ont recours à tout un éventail écoeurant de dérogations pour coller leurs gamins dans des écoles non fréquentées par la progéniture des quartiers populaires si typiques et agréables qu'ils investissent peu à peu. Ils ne vivent qu'entre eux, les bâtiments qui étaient d'accès libres auparavant se voient dotés de digicodes et autres interphones. Ceux qui refusent et stigmatisent le communautarisme sont les premiers à le pratiquer. Mais c'est évidemment la faute des libéraux et de la droite.
  4. C'est quoi le lien social? Pour ma part, en 44 ans, je n'ai jamais constaté quelque attache que ce soit qui me lie à je ne sais quelle autre personne. Plus sérieusement, le lien social ce n'est rien d'autre qu'une billevesée. Il n'y a a aucune raison pour que des gens qui n'ont rien en commun se découvrent un jour, par la grâce du socialisme triomphant, une quelconque inclinaison vers je ne sais quelle partie de la population. En revanche, ayant connu tout minot les sixties et les seventies, je puis affirmer que la société était très différente parce qu'il y avait du travail, que l'état se montrait raisonnable dans ses prétentions "ponctionnelles", ce qui permettait à tout un chacun de ne pas envier l'autre. Les chocs pétroliers aggravés par la montée en puissance du socialisme à partir de 1981 ont tout chamboulé. L'état s'est découvert une vocation de nounou, il s'est montré gourmand, on a fait miroiter la possibilité degagner autant sinon plus tout en travaillant moins. Parallèlement, ces années furent également celles des années fric avec le mirage Tapie. On a commencé à imaginer une politique de la ville pour faire coller la réalité avec les fantasmes d'ingénierie sociale. On a alors cessé de penser en terme d'individus mais de zones. On a créé les ZAC, les ZUP, les ZEP et autres conneries du genre. Ce faisant on a accru les problèmes au lieu de les résoudre. La résultante? L'aigreur et l'envie qui ont tout naturellement débouché sur la haine de celui qui a réussi.
  5. Et pourtant, au moment de l'explosion des radios libres, début des années 80, Carbone 14 flirtait pas mal avec la mouvance anarchiste. Ce fut d'ailleurs la première victime du couperet mitterrandien qui aimait la liberté d'expression, mais uniquement celle des gens qui ne dérangent pas.
  6. Harald

    Le fil des fôtes

    Le plus simple consistant comme nos amis politiciens à solutionner.
  7. Harald

    Le fil des fôtes

    Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste
  8. Harald

    Edouard Fillias A Eu Raison

    En d'autres lieux il a été affublé du surnom de Mobutu.
  9. Sur ce point, nous sommes d'accord.
  10. Je crois que tu entretiens des illusions sur le genre humain. Les exécutions publiques ont toujours attiré du monde, voire même la foule. Ainsi Anatole Deibler, le grand bourreau de la république, l'homme aux 400 têtes, attira pas moins de 100.000 personnes à Béthune le 11 janvier 1909 pour la quadruple exécution des chauffeurs du Nord. Il y eut même des sujets de sa Gracieuse majesté pour traverser le Channel afin de se repaître du "spectacle". Par ailleurs, la veuve attisa pas mal de convoitises et révéla des comportements pour le moins étranges. Ainsi le fameux Deibler aimait à conserver les vêtements de tous ses "clients". Nombre de ses assistants se livrèrent une concurrence acharnée afin de bénéficier de sa préférence lorsque le temps venu il lui faudrait désigner son successeur. Il y en eut même un pour saboter les bois de justice espérant qu'il se verrait ôter sa charge à son profit.
  11. Si la barbarie moderne: - des couloirs de la mort où les détenus peuvent rester 20 ans sans savoir si ils pourront voir le soleil le lendemain - du système judiciaire et pénitentiaire chinois ne t'apparaissent pas, qu'y puis-je? Sinon pour se situer dans l'époque d'Hugo, il suffit de relire les divers compte-rendus d'exécutions pour se rendre compte de la barbarie qui s'emparait des spectateurs dont on peut raisonnablement se demander quelles pulsions les poussaient à assister à ce sinistre "spectacle". D'ailleurs, à l'époque moderne cette barbarie, ce voyeurisme malsain n'avait toujours pas disparu. Pour témoin, ce cliché de la dernière exécution publique, celle d'Eugen Weidmann le 17 juin 1939 à Versailles. Non seulement il y a pas mal de monde de rassemblé devant la prison alentour de 04h30, mais des journalistes ont loué une chambre pour effectuer une série de clichés qui seront publiés, sonnant le glas de la publicité de la peine capitale. Si ça ce ne sont pas des éléments témoignant de la barbarie, je me demande bien de quel domaine cela peut ressortir!
  12. Nous sommes bien d'accord sur ce point, cependant cela ne donne pas licence pour le raccourcir. En agissant de la même manière que ceux que l'on combat on ne peut que se rabaisser à leur niveau. La peine de mort n'a jamais rien eu à voir de près comme de loin avec la justice. C'est ni plus ni moins que l'institutionnalisation de la vengeance. C'est non seulement abject mais malsain de surcroît.
  13. Ca, ce n'est pas un argument mais un artifice réthorique. En outre, cela sous-entend que la peine de mort et l'emprisonnement sont sur un même plan.
  14. Si il est mal de prendre une vie, cela ne peut que l'être également lorsque la "société" cherche à faire de même. Il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures. En outre, il y a une hypocrisie qui échappe à beaucoup et qui me semble importante à mettre en lumière. En matière de justice d'assises, il faut bien comprendre que c'est la "société" à travers les neuf jurés qui sont censés la représenter qui jugent en définitive le mis en cause. En cas d'erreur, ce n'est pas l'institution judiciaire qui a été fautive mais bien vous et moi qui nous retrouvons souillés du sang d'un innocent. Je ne le dirais jamais assez, la justice humaine est faillible. A partir de la certitude d'un enquêteur ou d'un juge d'instruction un nombre incalculable d'erreurs d'orientation peuvent être commises donnant l'apparence de la culpabilité à un innocent. Si à cela vous demandez en plus à des jurés de se prononcer en leur âme et conscience sur une intime conviction…
  15. Je suis désolé d'avoir à te contredire, il y en a un et de taille:
  16. En ce qui me concerne, tout est là:
  17. “Une petite injustice vaut mieux qu’un grand désordre”. Goethe Le problème, c'est que même lorsque les faits apparaissent évidents, il y a encore la possibilité de se tromper. Comment, vous dans la position du juré d'assises, pouvez-vous avoir la certitude que l'enquête a été faite correctement? Comment pouvez-vous être certain de l'impartialité du juge d'instruction qui a monté le dossier? N'y-a-t-il pas eu suffisamment d'affaires foireuses dans notre histoire judiciaire pour pouvoir encore affirmer de telles choses? Pour ma part, je préfère encore qu'un coupable échappe à la sanction que de voir un innocent risquer d'être condamné à tort. N'oubliez pas que le type sur le banc des accusés cela peut-être vous. Il n'y a pas plus ressemblant à un coupable qu'un véritable innocent.
  18. Concernant Bidart: Que l'on ne se méprenne pas. Je ne soutiens en aucune façon cet individu. J'ai toujours eu que mépris pour ceux qui tentent de camoufler derrière une vague vernis politique des actes qui en définitive ne sont que du banditisme. Le tribunal d'application des peines de Paris, qui a compétence exclusive en matière d'affaires terroristes, avait rejeté une demande de libération en octobre dernier. Philippe Bidart avait fait appel de la décision et la chambre de l'application des peines de la cour d'appel de Paris qui « a admis M. Bidart au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 14 février ». Il n'y a rien à redire à cela. Il s'agit d'une juridiction souveraine. Pour l’heure, ce qui me gêne c’est l’intervention de Monsieur Pascal Clément, Garde des Sceaux au journal télévisé de 20 heures, hier soir sur TF1 : « Ca c’est fait contre la volonté exprimée du procureur général qui représente le ministère de la justice et plus exactement le Garde des Sceaux ». Contrairement à la légende urbaine qui court les rues ainsi que les rédactions des divers média je sais fort bien que tout un chacun peut en toute légalité commenter une décision de justice. Seulement voila, l’article 434-25 du Code pénal établit clairement « Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d'emprisonnement et de 50 000 F d'amende. Les dispositions de l'alinéa précédent ne s'appliquent pas aux commentaires techniques ni aux actes, paroles, écrits ou images de toute nature tendant à la réformation, la cassation ou la révision d'une décision. » Bien sûr, on objectera, avec raison, que la teneur du propos de Monsieur le Garde des Sceaux ressort du domaine technique. Seulement, on peut à mon sens légitimement s’étonner de voir un membre du gouvernement faire part de son déplaisir quant à une décision qui a été prise par une justice a priori indépendante. Cela a comme un arrière-goût de république autoritaire.
  19. Quelques points sur la cour d'assises: - le jury apparait en 1790. Il y a une volonté de copier le système britannique à ceci près qu'il n'y a pas deux jurys comme dans le système anglais (Grand Jury chargé d'étudier la nécessité de poursuivre, puis celui qui siège durant le procès). En lieu et place de ce premier jury nous avons hérité d'un juge d'instruction en charge d'instruire à charge… et à décharge normalement (plutôt coton dans un système inquisitorial). - En France, lorsque les cours d’assises ont été créées, il y avait initialement 12 jurés qui délibéraient seuls. Aujourd’hui, les jurés d’assises sont neuf en première instance depuis le 25 novembre 1941, date à laquelle une loi de Vichy a réuni la cour et le jury pour qu’ils délibèrent ensemble sur la culpabilité et sur la peine. A priori ce dispositif permet d'accroitre l'influence des magistrats sur les jurés, ce qui pouvait se comprendre durant l'état français mais qui s'accorde mal avec ce qui devrait être les exigences d'un régime politique dit démocratique. - En France, a contrario du Royaume-Uni on demande aux jurés de se prononcer sur leur intime conviction et cette conviction n'a pas besoin d'être étayée par des preuves, un simple faisceau de présomptions suffit. Vous pouvez chercher la mention stipulant que des preuves sont nécessaires dans cet article du CPP définissant le serment prêté par les jurés - Contrairement au Royaume-Uni où l'unanimité des jurés est requise (à défaut 10 voix sur 12 au bout d'un certain nombre de tours), 2/3 des voix suffisent en France pour condamner un accusé. Afin de faire cesser la propagation de fantasmes sur le régime des réductions de peine, je vous engage à prendre connaissance des articles 721 et suivants du Code de Procédure Pénale.
  20. Ben tiens! Le grand C lui avait confié la tâche de présider la conférence. Une virginité achetée à bon prix.
  21. Je vais le buter cet enf…. http://www.canada.com/topics/news/en_francais/story.html?id=5cdbdebb-0feb-44b6-9db7-d543dbe7f604&k=15112
  22. Sur ce point, je serais nuancé. Il ne faut pas oublier que bon nombre de gens du voyage sont de confession évangéliste. Ce sont des gens qui par définition sont très mobiles, ce qui contribue à fausser la vision que l'on peut avoir du succès grandissant de la foi évangélique (ou baptiste également).
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