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Marrant. http://www.spring.org.uk/2010/11/are-fast-talkers-more-persuasive.php Leur interprétation me semble pertinente.
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Bah… la Grèce est à nouveau dans le rouge et doit négocier une nouvelle remise restructuration de sa dette. L'Allemagne est la seule dans la zone Euro à avoir à la fois le poids et la santé financière pour le faire. A chaque négo l'Allemagne exige des garanties plus strictes (on la comprend, c'est notre/son pognon qui y passe ^^). Alors des officiels Grecs lancent en coulisse une bravade selon laquelle ils pourraient bien décider de sortir de l'Euro (et convertir au passage leur dette en drachmes grecs ? ^^) et certains officiels Allemands répliquent en coulisse une vacherie (plus vraie que fausse, hélas) selon laquelle la monnaie grecque commencerait par dévaluer considérablement (de 50% ?), portant la dette à plus de 200% du PIB, la dette étant exprimée en Euros. Question : les grecs avec cette suggestion ont ils indirectement laissés entendre qu'ils convertiraient bien leur dette en Drachmes au passage ? Les allemands avec leur réplique n'ont-ils pas simplement précisé en toute hâte qu'il n'en était point question ?
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Réchauffement climatique
xavdr a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
@ Poe : @ librekom : Disons que Ben Laden n'en ratait pas une pour incendier les esprits des chauds et arides pays arabes et faire pression sur les pétrodollars trop complaisants envers l'occident rémunérateur. -
Il me semble qu'il y a eu quelques autres prises d'otages sanglantes, des attentats de rétorsion, sans compter des morts parmi les passants lors de fusillades avec ou entre malfrats… Ta question est excellente. Il est clair qu'une opération "spéciale" bien menée (ce qui n'est pas toujours faisable) aboutit à un rapport qualité prix à court terme bien supérieur. A long terme, c'est plus discutable. Cela dépend de la facilité incendiaire que les idéologies meurtrières ont sur les esprits … et les corps.
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Cela serait appelé un sacré fiasco non pas pour l'existence de ces opérations, mais pour le fait qu'elles n'auraient pas évacué assez de voisinage et mobilisé assez de moyens policiers pour venir à bout des énergumènes sans dommages collatéraux. En outre les 3 morts policiers seraient pleurées, mais pas considérés comme un prix excessif pour venir à bout de telles organisations. L'analogie policière s'arrête non seulement à l'absence de juridiction mais aussi à l'énormité des moyens mis en oeuvre pour mener une guerre d'invasion suivie d'une longue présence pour pacification. Une opération de police, en comptant la préparation, le renseignement préalable, etc. mobilise de l'ordre de mille euros par policier sur le terrain. Avec une opération mobilisant quelques dizaines ou même quelques centaines de policiers, il y a de quoi alourdir le budget d'une ville, mais rien de bien insurmontable à cette échelle. En revanche, une guerre comme l'irak a un cout un million de fois supérieur. De quoi alourdir le budget d'une superpuissance.
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On pourrait dire la même chose d'une opération de police qui, venue arrêter un criminel dans une mafia, et un gourou esclavagiste dans la secte d'à coté ayant fait disparaître plusieurs de ses membres récalcitrants, serait reçue par deux fusillades aboutissant à 3 morts dans les rangs de la police, 10 parmi les agents municipaux participant à la délégation (adjoints au maire, psychologue, voisin, gardiennage municipal, etc.), 5 dans la mafia, 15 dans la secte, et 50 dans le quartier en raison de l'explosion au bazooka du bus d'à coté par la mafia et du plasticage du pont du coin par la secte. Fallait il laisser le crime impuni ? Certainement pas. Fallait-il laisser l'esclavagisme perdurer ? Certainement pas. Après on peut discuter du fait qu'on aie ou pas l'envie et les moyens de lutter contre tous les esclavagistes, et aussi de la causalité et de la moralité des différentes phases de ces opérations : élimination du centre afghan "Al Quaida", renversement des talibans, occupation de l'Afghanistan, renversement du régime baasiste d'Irak, occupation de l'Irak. L'analogie policière a ses limites étant donné l'absence de relations juridictionnelles.
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Heu… D'abord le graphique que tu affiches utilise une vieille ficelle qui m'agace, y compris dans nombre d'atlas économiques : les proportions sont indiquées par le ratio de hauteur, égal au ratio de largeur, égal à la racine carrée de ce que l'oeil voit à savoir les surfaces et la racine cubique de ce qu'il devine, à savoir les volumes. Ensuite les ~100 000 morts civils sont essentiellement le fait d'attentats notamment en Irak. Les auteurs en sont les factions en lutte les unes contre les autres, les islamistes et les baasistes en guerre contre les US. Ces terroristes massacrent les populations locales histoire de faire du buz morbide en occident et infliger des sanctions sanglantes à leurs quartiers trop amicaux envers l'occupant US qui les a débarrassé du totalitarisme baassiste et les prémunit (efficacement ou pas) contre l'islamisme. Etant donné la propagande masoccidentaliste, nombre d'ignares tiennent le discours moralement inversé de "100 000 morts causés par les USA en Irak". Coté soldats occidentaux, environ 4000 US morts en Irak, moins de 500 autres , 2500 occidentaux morts en Afghanistan. Ca fait 6500 au total. Je ne vois pas d'où sortent les 2000 autres dans les 8500 de ton graphique. Même si c'est beaucoup, cela n'est pas disproportionné aux morts du 9/11.
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Concernant le Japon un fait marquant est l'énorme bulle immobilière des années 1990. Concrètement de nombreux ménages japonais sont encore très endettés, là où d'autres ont bénéficié lors de la phase montante de la bulle un afflux de liquidité doublé qui les a vraisemblablement incité à investir localement et consommer plus qu'ils n'auraient du.
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Ce document me semble parler des flux, pas des stocks. En ai je mal compris la teneur ? Voici un récent document de Natexis sur le Japon, plus complet me semble-t-il. Les épargnants japonais privés ont abondé les emprunts publics japonais. L'état japonais bénéficie ainsi de prêts à des taux d'intérêts de 1%, bien en dessous de ceux assumés par les autres pays occidentaux, y compris l'Allemagne et les USA. Comme cela est évoqué plus haut, cela fait deux décennies que la puissance publique japonaise admet de forts déficits publics, officiellement pour stimuler la demande locale. Cela influe en faveur de l'inflation des prix, face à une situation qui autrement serait putativement déflationniste. Influence de la Chine, encore plus forte que chez nous, proximité géographique oblige ? Autre variante de la bulle immobilière ayant apporté une inflation invisible des prix ? Absorption publique d'une partie l'épargne privée pour constituer des infrastructures ou des fonds d'investissements utilisables par la puissance publique pour financer les coûts sociaux et sanitaires du papy boom ? Je n'ai pas en tête d'éléments détaillés sur le Japon expliquant ce phénomène monétaire.
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@ gdm : - en te lisant j'ai l'impression qu'il y a une confusion entre les flux et les stocks d'épargne japonais, - le couplage épargne privée-endettement public est très fort au Japon. Tu oublies les taux de change. Le facteur clé est l'insoutenabilité des déficits et dettes publics actuels. Pour éviter une forte restructuration déflationniste en volume de la consommation occidentale (notamment celle des occidentaux les plus modestes) et putativement en prix relatifs de la production occidentale, ils sont mobilisés… mais ils ne sont pas soutenables. Pour anticiper ce qui va se produire, il est essentiel de comprendre ce qui s'est produit, de façon à évaluer les rattrapages nécessaires. L'occident a vécu au moins une décennie (1995-2005) avec une immense épargne illusoire (e.g. flambée de l'immobilier +100% en UE et USA, dont environ 1/3 lié à la croissance du PNI, près de 2/3 d'illusion monétaire, et un peu au surcroit naturel de la demande en des lieux à caractère unique) ayant servi de prétexte direct et indirect à du crédit, de la dépense, notamment via l'état providence, le tout financé par les liquidités revenant des PNI (aux monnaies artificiellement sous évaluées) et pétrodollars couplée à l'exportation de créances notamment hypothécaires, … et la croissance illusoire du PIB issue de leur multiplication keynésienne. On se retrouve donc au milieu de la décennie 2000 avec des délocalisations excessives au regard de l'équilibre financier naturel, une capitalisation occidentale (notamment immobilière) dont 1/3 est illusoire, une consommation occidentale dont une proportion putativement équivalente est non soutenable en l'état de la productivité occidentale et de la disponibilité des matières 1ères mondiales. Si les prix et notamment les salaires étaient libres, si l'état providence en cours d'alourdissement ne plombait pas l'économie productive, si les déficits budgétaires ne s'accumulaient pas, combien de temps les rééquilibrages prendraient-il ? Une demi décennie pour demi-restructurer les flux ? Une décennie de plus pour restructurer les stocks ? Sans doute un peu plus parcequ'en l'état des stocks de capitaux actifs mal configurés, les flux se restructurent plus lentement (moins de vrai capital disponible, moins d'investissements pour redéployer). Evidemment ces estimations sont à la louche. En outre on peut toujours imaginer que les technologies nouvelles ou la pacification géopolitique engendrent soudainement un surcroit de croissance, hasard de l'histoire, mais je ne pense pas que de ce point de vue économique l'actuelle décennie soit financièrement très différente de la précédente. A présent les états et leurs banques centrales essayent de maintenir le niveau d'activité et le revenu des plus modestes en augmentant des déficits budgétaires déjà insoutenables auparavant (si on tient compte des projections du papy boom), impulsant une forte incitation à maintenir une structure de production et de consommation non soutenable qui certes leur sert de base fiscale… non soutenable. Cette incitation à l'inertie de la demande se fait alors que les démocratie sociales ont une inertie considérable en matière de restructuration de la valorisation de l'offre en raison de l'inertie réglementaire des salaires et des emplois. Évidemment, avec le temps la croissance de fond et quelques restructurations rampantes pourraient rattraper les bulles illusoires à la fois en stock de capital et en valorisation puis volumes des flux de production. Cela pourrait se faire si durant une décennie ou deux, les déficits budgétaires actuels pouvaient se maintenir. Mais ils ne le peuvent pas. L'insolvabilité étatique occidentale est de plus en plus suspectée par les marchés financiers. Aussi de mon point de vue on va assister dans quelques mois au décrochage du dollar et de la livre puis de l'euro. La zone Euro n'est pas financièrement plus vertueuse que les USA (même si l'euro est géré avec un peu moins de laxisme que le dollar), simplement les USA mais aussi pour partie la GB et l'Espagne ont lancé les premiers le signal d'une salutaire vérité de l'évaluation de l'épargne et de la structure de leur consommation vs. production et ils en sont au stade de se rendre comptes des dommages, là où d'autres pays tels que la France maintiennent un peu plus longtemps l'illusion. Mais l'illusion ne peut pas faire disparaitre le mur de l'insoutenabilité des déficits et de la dette. Autour de la période du décrochage monétaire occidental, il y aura vraisemblablement (de façon ou subie ou anticipée par la puissance publique) le début d'un fort cycle inflationniste. Si les conflits sociaux et les démagogies politiques le permettent, à l'isue de cette période d'austères réajustements les prix seront soutenables, les flux seront rééquilibrés, les dettes en partie tassées, et leur solde progressivement remboursable. Si dans une partie minoritaire de l'occident ils ne le permettent pas, alors on verra des mises sous tutelles de type Argentine 2000. Si à l'échelle occidentale ils ne le permettent pas … alors ce sera l'horreur. Le cycle inflationniste occidental a déjà en parti commencé. Il se lit dans les indices officiels. De gros doutes existent sur la fiabilité des indices d'inflation des prix à la consommation. Une restructuration ds prix importante est déjà amorcée. Une hausse importante des prix des produits de 1ère nécessité est en cours dans la foulée des matières 1ères, produits agricoles ou énergie. Certains économistes libéraux, y compris autrichiens, estiment que cette restructuration prendra la forme d'un mélange d'inflation et de déflation. La plupart des économistes autrichiens pensent qu'un cycle fortement inflationniste va se produire. Pour le moment je n'ai rien lu qui me parraisse suffisamment rassurant concernant le décrochage monétaire lié à l'insoutenabilité des déficits et de la dette, et à leurs effets inflationnistes sur les prix à la consommation. François Xavier CHAUCHAT mentionne une évolution très favorable en Allemagne, où la réunification a été digérée et la croissance serait solide. Il est vrai que l'Allemagne a des fondamentaux qui, pris isolément, sont encourageants : pas de bulle immobilière, déficit maitrisé, dette publique importante mais soutenable, etc. Cependant il me semble que la situation allemande est un ingrédient parmi d'autres atténuant mais ne résolvant pas le problème de fond qui est en outre en partie à l'origine de son existence.
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En attendant les syndicats helvètes s'inquiètent des conséquences de la montée du franc suisse sur l'emploi. http://www.tsr.ch/info/economie/3115450-les-syndicats-s-unissent-contre-le-franc-fort.html http://www.lesfinances.ch/2011/1471/le-franc-suisse-au-dela-de-la-barre-de-130-face-a-leuro/
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@ H16 : +1 ^^ Les états peuvent généralement emprunter à des taux plus faibles que leurs sujets administrés protégés involontaires, d'où la surexcitation des technocrates qui y voient un domaine d'intervention privilégié des états, argument copieusement servi e.g. sous Giscard (vous savez ce grand libéral énarque polytechnicien). Evidemment ils ne savent pas faire de choses aussi pertinentes que lesdits administrés, lesquels n'ont pas tous envie d'emprunter en même temps. Donc en général, le plus sage est que l'état n'emprunte pas.
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Une photo truquée a bel et bien circulé en provenance des médias pakistanais.
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Le village de Wadi Doan, dans la sauvage vallée du Tarim Yéménite, racines familiales ? La tranquille Riyahd, son lieu de naissance ? Les égayants Talibans des montagnes de Torah Bora sa seconde famille ? Il y a presque le choix !
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^^ Unix, ou Linux. /bin = catalogue des exécutables binaires de l'OS.
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Monnaie, crédit Bancaire et cycles économiques
xavdr a répondu à un sujet de Rémy dans Lectures et culture
C'est un beau pavé ^^ Etudié au Café Liberté il y a quelques années. Il en vaut la peine. -
@ Chitah : +1 @ Mentor : dans ce genre d'affaire on peut tout imaginer, et tu as raison de dire que c'est très mauvais de le faire. Il faut juste regarder les faits. Sans imaginer de plans délibérés, il est légitime de mentionner que cela tombe à pic pour Obama pour panser certaines de ses plaies dans l'esprit opinion publique, et que c'est apparemment médiatiquement dommage pour Ron Paul dont le sondage au coude à coude avec Obama commençait à faire du buzz.
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Ben Laden : bon débarra, on ne l'entendra plus parler de nouveau. Résidence : une résidence huppée de la banlieue militaire d'Islamabad a été cartonnée par les forces spéciales US. Timing : informé en août de la présence putative de Ben Laden dans cette résidence, Obama aurait attendu 9 mois pour donner l'autorisation d'utiliser la force, au motif de collecter plus de renseignements. Précédents : depuis le 11/9, les rumeurs sont allées bon train sur le fait qu'Oussama Ben Laden était toujours en vie ou pas ; il semblerait que les services saoudiens étaient persuadés de sa mort en août 2006 d'une crise de "thyphoïde". Corps : je crois comprendre que le corps a été inhumé à la sauvette par un largage en mer sans possibilité d'autopsie et de test ADN par la famille, ce qui me semble très étonnant. On voudrait susciter des rumeurs paranoïsantes qu'on ne ferait pas autrement. Peut-être cela a-t-il pour objectif de neutraliser d'éventuels mouvement de foule autour d'un "martyr" ? En 1967 le corps de l'abominable Ernesto Che Guévara de la jungle, exécuté à l'issue d'une expédition puis d'un interrogatoire, avait été lui aussi caché avant d'être restitué en 1997. Photoshops : quelle sont les originaux et les copies truquées ? C'est facile de faire des trucages inverses en exploitant une vrai photo de Ben Laden mort mixée à des photos de tiers ou de Ben Laden vivant et faire croire que la photo de Ben Laden mort eut été un mixage truqué. Méthode : ladite opération militaire "chirurgicale" ne doit pas masquer le fait que la présence occidentale en Afghanistan n'est pas clairement dissociable des réseaux de renseignement occidentaux régionaux et des relations avec le Pakistan qui ont permis la localisation et l'attaque ayant conduit officiellement à la mort de Ben Laden. Obama : au plus bas dans les sondages, il souligne de façon presque naïvement insistante son implication personnelle dans cette affaire. Ron Paul : un récent sondage le plaçait à 41% contre 42% face à Obama en cas de lice présidentielle, préfigurant une possible montée en puissance de Ron Paul dans les mois qui viennent, ce dont Ron Paul se défendait, expliquant qu'il n'avait pas de plan de campagne et était dubitatif sur le fait d'obtenir l'investiture du parti républicain. La montée en puissance des Tea Parties est un fait majeur qui bouleverse l'échiquier politique US au bénéfice du concept de small governement.
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C'est sur elles que portait ma phrase "En outre la pression démographique en direction des grandes agglomérations engendre peut être un phénomène qui vient s'ajouter aux phénomènes purement financiers et monétaires". Heu… vous avez lu mon paragraphe que vous citez ??? Je n'écris cela nulle part, et je met trois points d'interrogation à la question que je pose en écho à la suggestion de neuneu2k. Donc le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne suis pas allé jusqu'à affirmer l'idée qui vous parait si improbable. Cependant nombre de familles ont une mémoire telle que "en cas de crise comme ci privilégier l'or", "en cas de crise comme ça privilégier la pierre". Aussi je n'irai pas affirmer le contraire non plus, même si cela me semble le plus probable. Surtout, l'effet de la prolongation de la bulle monétaire par les banques centrales sous la forme très directe de la base monétaire couplée au déficit budgétaire engendre à mon opinion l'inflation des prix (que j'imagine prochainement mobilisée pour noyer la dette et restructurer les prix de façon soutenable) qui s'écoule actuellement à travers la chaine de production, et dont une partie touchera vraisemblablement les patrimoines immobiliers même si cela sera moins intense que les prix à la consommation, rattrapage de la bulle oblige. En attendant les bons du trésor français souscrit ces temps ci seraient à 2,5% sur 9 ans et 5,75% sur 21 ans. Prix réels, oui. Pour les prix nominaux je fais le pari que c'est trop tard : je pense que l'inflation des prix à la consommation va engloutir l'excès de prix de bulle immobilière avec le reste.
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En 1929 il n'y avait pour ainsi dire pas de bulle immobilière parceque le foncier était libre. En outre la pression démographique en direction des grandes agglomérations engendre peut être un phénomène qui vient s'ajouter aux phénomènes purement financiers et monétaires.
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En ce qui concerne les grosses pièces je suppose que oui. Par contre pour reproduire l'électronique et l'injection (?), il faut une précision que ces imprimantes sont apparemment encore loin d'avoir… L'un des caps disruptifs à l'échelle de l'histoire humaine est celui des systèmes industriels auto reproducteurs. Je rêve depuis des décennies à ce projet étonnant qui consisterait à en envoyer digérer la ceinture d'astéroïde ^^
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L'abstract de cet article est excellent. Il a raison de dire que la base monétaire a été inflatée par les banques centrales pour compenser la contraction du reste de la masse monétaire, découlant de la frilosité des banques à prêter à des taux que les clients sont prêts à accepter. Aussi de ce fait l'inflation des prix à la consommation pourrait être en théorie "maitrisée" par un pilotage monétaire destiné à la neutraliser. Une partie de l'inflation des prix à la consommation me semble déjà programmée. Les prix des matières 1ères et produits agricoles ont une inflation à deux chiffres qui est en train de se reporter sur les prix à la consommation via les contrats commerciaux du monde de la distribution. Dans un 1er temps cela va impacter les produits de première nécessité (moins élaborés, comportant une moindre forte VA occidentale, plus soumis à la demande mondiale) plus que les produits sophisitiqués. On pourrait en théorie imaginer pour les années à venir une inflation globalement modérée des prix à la consommation, pilotée par les banques centrales, avec un fort différentiel d'évolution des prix pour aboutir progressivement aux réajustement de structure des productions et consommations équilibrées et soutenbables planétairement, qui avaient été déséquilibrées durant des années ou des décennies par la démagogie des démocraties sociales et les appétits commerciaux monétairement dirigistes des PNI. Cependant cette théorie fait selon moi face à un obstacle majeur : le stock de dettes des états occidentaux est en train de devenir non soutenable, avec des déficits budgétaires si forts que la non soutenabilité me semble assurée, avec pour moins mauvaise planche de salut une forte inflation des prix à la consommation, venant dépiler la dette, mais aussi laminer la confiance dans la signature des états occidentaux, chambouler les relations contractuelles, et permettre de rééquilibrer plus rapidement ce que les mesures sociales occidentales et les sous-évaluations monétaires des PNI avaient de problématique. En outre le pilotage monétaire se fait à l'échelle des zones monétaires. Étant donné le fort contraste de poids de la dette et de déficits budgétaires actuels, cela pourrait signifier un fort différentiel entre les restructurations budgétaires à venir, un fort différentiel d'inflation des prix à la consommation, etc. Aussi il se peut fort qu'il y ait un différentiel important dans l'inflation des prix en Europe du nord et en Europe du sud + Europe anglo-saxonne.
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+1 L'inflation des prix à la consommation à venir va largement rattraper l'inflation immobilière accumulée depuis le milieu des années 1990. Cependant le discours officiel est que l'inflation des prix à la consommation est sous contrôle et la signature française "l'une des meilleure du monde", pour laquelle il n'y a "pas d'inquiétude pour l'avenir prévisible" et non seulement les taux d'intérêts à court terme des banques centrales sont faibles mais aussi les taux long fixe des banques sont faibles. On peut donc raisonnablement penser que le marché bancaire n'anticipe pas une forte inflation des prix à la consommation. Ce serait étonnant que les clients des banques, eux, le fassent. Auprès de personnes d'opinions politiques variées, le discours annonçant la forte inflation des prix à la consommation qui va régner durant plusieurs années est crédible, reçu avec attention, engendre des réactions émotionnelles significatives sur les conséquences pour chacun, mais il semble ne pas exister dans l'esprit de la quasi-totalité de la population. Dès lors d'où viendrait une hausse des prix immobiliers par anticipation rationnelle ? D'acteurs isolés raflant l'offre immobilière par (bonne) spéculation ??? Un autre facteur essentiel est à l'œuvre: les mesures étatiques de réglementation et d'inflation monétaire. Durant des années des mécanismes étatiques ont soutenu ou augmentés les prix immobiliers de façon artificielle. En ce moment : défiscalisation Sellier, norme verte BBC, etc. Surtout pour relancer l'économie la bulle monétaire est créée depuis la crise de façon directe (taux d'intérêts, base monétaire) et elle engendre une inflation des prix : matières premières, biens de consommation, … et immobilier ? L'existence d'une bulle immobilière signifie simplement que dans les années à venir va y avoir un rattrapage. Etant donné l'arrivée en cours de l'inflation dans les prix à la consommation, le rattrape venant compenser la bulle immobilière occidentale des années 1995-2005 va vraisemblablement, en France où ledit rattrapage a été retardé par la puissance publique, prendre la forme d'une inflation des prix de l'immobilier moindre que celle des prix à la consommation. En outre la crise a gelé une bonne partie des programmes nouveaux utilisant les rares espaces fonciers nouvellement exploitables dans les zones à forte demande. Pour comprendre le timing comparé des prix de l'immobilier par rapport aux prix à la consommation, il serait bon de mentionner quelques chiffres sur l'évolution les indicateurs d'épargne : monétaires, immobilier personnel, immobilier d'investissement, etc.
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Cette liste est intéressante. J'invite à quelque prudence sur l'interprétation. Tyco, Pfizer, etc : filiales de grandes sociétés étrangères à responsabilité limitée. Veolia eau : rente (sauf problème de santé publique conduisant éventuellement au pénal), filiale de Veolia Environnement, Société Anonyme au capital de 2 486 811 960 € Disney : galaxie avec des SAS etc. maison mère "public" i.e. cotée en bourse Michelin : fortune familiale de longue date etc. … si tu as un peu de temps, il serait pertinent de lister dans ce fil pour ces entreprises la nature juridique des dirigeants : personnes physiques, personnes morales à responsabilité illimitée et personnes morales à responsabilité limitée.