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Le prix commercial de l'électricité en France est loin d'être issu d'un marché local fluide. Durant le dernier quart du 20ème siècle il a été sous évalué afin de fournir une subvention à l'industrie française. Depuis l'état a "privatisé" EDF, comme savent si bien le faire les énarques cégétistes et autres corpsards des mines : d'un bloc, histoire de conserver un quasi monopole entre corpsards et syndicrates. A présent EDF a des obligations de vente de son énergie à d'autres prestataires à des tarifs liés à ses coûts de production. EDF oscille donc actuellement entre un chiffrage de ses coûts officieusement minimimum et officiellement maximum, après avoir durant des décennies été incité par la puissance publique a le chiffrer officieusement et officiellement au minimum, ce qu'il avait fort efficacement fait. Précisons que chaque année il y a des milliers de morts dans les mines chinoises. La Chine a d'immenses masses laborieuses mais, en proportion, beaucoup moins de compétences nucléaires opérationnelles que l'Occident. En outre elle a d'immenses réserves de charbon. De plus le nucléaire est gourmand en capital de départ (et de fin) or la fulgurante croissance chinoise donne de fait une prime économique aux investissements minima. En gros le nucléaire représente dans la production électrique nationale : 4/5 en France, 1/2 en Belgique, Suisse, Suède, Bulgarie, Ukraine, Slovaquie,1/3 au Japon, Corée, Allemagne, Hongrie, Tchéquie, 1/5 au Royaume-Unis, USA, Espagne, Taiwan.
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Je veux bien le croire. L'article que j'avais lu était daté du 15 mars. Il semble en effet y avoir eu rétention d'information durant quelques jours, mais cela n'a pas pu durer bien longtemps étant donné la banalité du matériel de détection. Bizarement ces deux préfectures (Miagy et Fukushima) ne sont pas indiquées dans le graphique rapporté dans ce fil par Kuing Yamang alors que leur exposition est probablement la plus forte. Oui, en effet. Il y a eu pour le moment 0 morts, mais les conséquences sanitaires sont non nulles. Il y a même des brulures d'ouvriers suite à une pateaugeade en eaux radioactive dans la centrale. Cependant en l'état actuel de mes informations (qui sont loins d'être définitives) ces conséquences sanitaires nucléaires semblent dérisoires par rapport aux conséquences du tremblement de terre et du Tsunami.
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@ Henri parisien : oui, il se peut fort que seule une partie des centrales soient recyclées, et leurs déchets brulés dans des centrales de nouvelle génération. D'un autre coté les nouvelles centrales ont des sécurités plus avancées et il faudra bien passer au thorium qui est moins polluant, plus productif et plus abondant que l'uranium. Au delà du seul aspect financier qui est du domaine des opérateurs suffisamment provisionnés, il y a un vrai débat public à avoir là dessus, puisque dans les deux cas, il y a des vies humaines en jeu. @ Minitax : Sur le plan comptable c'est de la fumisterie étatiste de dire qu'on ne pourrait évaluer loyalement le démantèlement ou le risque sous prétexte qu'on ne le connait pas parfaitement à l'avance. Il y a un prix de marché pour cela, à condition que les opérateurs jouent la transparence avec quelques offreurs. C'est toi même qui nous expliquait que les assurances privées sont bien en place pour les centrales nucléaires aux USA. Oui, les écolo hystériques polluent le débat, de même que les magouilles comptables d'EDF. Tu écartes trop vite Corinne LEPAGE qui certes est une passionaria énergienouvellette mais par ailleurs est parfaitement fiable sur les faits qu'elle mentionne par exemple le rapport de la cours des compte qu'elle cite. Ces chiffres sont publics, si tu y trouves des contradictions, publies les tiens… Concernant la centrale de Yankee Rowe, oui, je voulais dire M$ évidemment, pas G$. Je corrige dans le texte. @ Romarin : des morts dans la centrale ? Ah, oui lors du Tsunami. On a retrouvé 2 corps je crois. Dans l'affaire ils sont irradiés. Voici une . En gros : il faudrait plusieurs décennies au taux d'irradiation observés pour avoir peut être une mini probabilité de développer un cancer, et ce jusqu'à quelques centaines de mètres de la centrale. Dans une certaine direction à 1,5 km le taux montait suffisamment pour qu'un début de risque sanitaire se manifeste en quelques années, mais évidemment l'intensité va décroitre. Par contre on voit les méchants dégâts faits par le tremblement de terre ici ou là et surtout par le tsunami qui a totalement ravagé la côte jusqu'à plusieurs kilomètres dans les terres.@ Kouin Haman : les graphiques que tu rapportes sont intéressants. La chronocarte semble montrer que les seules villes à s'être trouvées en situation de problème sanitaire nucléaire potentiel était celles de la préfecture d'Ibaraki. J'ai trouvé quelques blog ou news intéressant, dont je ne maitrise pas la fiabilité, qui affiche des chornographes de l'irradiation instantanée ou cumulée pour les villes les plus exposées. Même dans ces villes, l'irradiation maximale (une mesure dans la journée ?) serait simplement 10 fois (ou 50 ? cela dépend des unités de mesure) fois la normale, et si les taux du mois de mars se maintenaient il faudrait une dizaine d'années pour engendrer une incidence sanitaire significative. (J'utilise la limite de 1 Sv encaissé en quelques années. Pour comparaison la dose maximale autorisée aux US pour les travailleurs exposés est de 50 mSv/y, soit 20 ans pour atteindre cette limite). Par contre il semblerait que les préfectures de Miagy et de Fukushima (2M hab chacune) soient "en cours d'étude", i.e. … censurées!!!
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Il semble y avoir une bataille de chiffres & communication sur les coûts des différentes filières de production d'énergie électrique : charbon, pétrole, nucléaire. Dixit le lobby nucléaire : ces dernières années aux USA la production d'électricité nucléaire serait moins chère de 50% comparée au charbon, 3 fois comparée au gaz, et 6 fois par rapport au pétrole. Dixit le lobby du charbon : en 2008 d'après les rapports de plusieurs instituions (association EPRI + étatiques officielles US, UK, UE) la production d'électricité au charbon serait moins chère de 10% comparée au gaz et de 40% comparée au nucléaire. La manière de prendre en compte les taux de change et les taux d'intérêts est déterminante pour ces évaluations. Il s'agit d'investissements qui s'amortissent en plusieurs décennies. Aussi : on parle dans les lignes qui précèdent d'électricité. L'équation économique du chauffage et de la locomotion sont deux sujets connexes, mais distincts, qui valorisent mieux les énergies fossiles.
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Heu… en d'autres termes tu trouve très bien que l'Etat se réserve le droit d'indemniser ou pas à son bon vouloir en cas d'accident ? Je trouve cela scandaleux, tout simplement. En outre le plafonnement de l'assurance à 700 M€ de la responsabilité d'EDF signifie une sous évaluation de la facture EDF ce qui est une illusion comptable. Les démantèlements sont évalués dans le monde entre 300 M$ (US) et 2,5 G£ (UK) par réacteur. L'écart énorme se justifie par des différences de technologie, de facilité géographique de l'enfouissement, de prudence sécuritaire … et de prévoyance financière. Il semble qu'aux US le prix effectif du démantèlement de centrale de Yankee Rowe soit de 350 GM$ … à ce jour. En France EDF a provisionné ~14 G€ pour ~60 réacteurs, soit ~230 M€ par réacteur. Le démantèlement de la petite centrale bretonne de Brennilis, 1ère centrale nucléaire française à être démantelée, prend du retard à la suite de décisions de justice contrariant EDF. Après son arrêt en 1985 EDF avait dans ses comptes provisionné environ 50 M€ le démantellement, mais autour de l'année 2000 il y a eu soudainement de grosses réévaluations. Le coût est à présent estimé à 480 M€, mais des effets de série pourront réduire le prix des autres réacteurs démantelés. En tous cas on ne connait pas encore le prix réel. Corinne LEPAGE, ancienne jupette ministre de l'environnement et avocate bien connue, rapporte le scepticisme des milieux financiers sur les évaluations fournies par EDF du coût global du nucléaire, qui après des décennies de sous évaluations voulues par la puissance régalienne est actuellement tiraillée entre une évolution vers la sous évaluation officieuse destinée à forcer sa rentabilité et une évolution vers la sur évaluation officielle destinée à renchérir le prix de vente aux autres opérateurs que lui impose le législateur au motif de régulation et d'intégration de l'électricité française. Elle signale au passage le tour de passe passe de RTE qui a permis d'enlever 12 G€ de la dette de 42 G€ d'EDF et rapporte que le coût d'enfouissement des déchets aurait augmenté de … 20 G€, ce qui porterait à 30 G€ le manque de provisions. Elle rapporte également qu'EDF estime à 17 M€ le coût de démantèlement à 17 G€, mais en 2008 la cours des comptes l'évaluait à 38 G€ valeur 2003, soit près de 50G€ valeur 2011. Il y a donc bien un écart de 1 à 3 entre les évaluations d'EDF et celles de la Cours des Comptes, concernant le coût de démantèlement des centrales nucléaires. A titre de comparatif EDF a un chiffre d'affaire de 60 G€ dont la moitié en France, ou 80% d'origine nucléaire (la valeur ajoutée étant partagée avec le transport et la distribution d'électricité). En toute honnêteté, je pense que le pari nucléaire était raisonnable il y a un demi siècle et le sera encore plus à l'avenir. Ceci dit les comptes d'EDF … heu ^^ EDIT
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@ librekom : Je ne sais pas ce qu'avait dit Cécile PHILIPPE mais les faits qu'elle mentionnent sont généralement exacts. En France les centrales nucléaires d'EDF ont une responsabilité limitée à 700 M € concernant les dommages aux tiers en cas d'accident. Évidemment c'est ridiculement et scandaleusement faible. On devrait faire comme pour les pétroliers qui abordent les eaux teritoriales US : exiger une caution de quelques (dizaines de ?) G€ par centrale histoire d'être tranquille. Les risques sont faibles, et si la société EDF ne veut pas porter le risque elle-même (d'autant que les risques de centrales géographiquement et régaliennement proches sont partiellement corrélés), il faut "juste" mettre en place le fond (ré)assurantiel capable d'absorber un improbable choc. Je serais intéressé par voir quelle équation assurantielle a été mise avec les centrales US, et si des biais réglementaires augmentent ou plafonnent la facture assurantielle. @ Minitax : Outre le financement du risque assurantiel, outre le financement de la conversion et du stockage des déchets fortement radioactifs, il y a surtout le cout du démantellement proprement dit, dont certains estiment qu'il serait 3 fois supérieur à ce qui a été provisionné par EDF. Le nucléaire est souvent considéré non seulement comme un moyen d'indépendance énergétique mais aussi comme une subvention indirecte à l'industrie. Le résultat, c'est qu'on connait mal le cout réel du nucléaire et que celui-ci n'est pas correctement retranscrit dans la facture EDF brandie par les partisans d'un naïf "c'est moins cher : consommateurs, regardez votre facture !". Pour ce que j'en vois, en termes purement financiers les énergies fossiles sont moins chères. Par ailleurs on peut légitimement parler de catastrophe pour un accident spectaculaire qui a engendré l'explosion de gros bâtiments et occasionné l'évacuation de 200 000 personnes, même si en matière de catastrophe nucléaire, Tchenobyl était pire et d'autres pourraient en théorie être encore pire. @SCM : Tchernobyl a vraisemblablement fait des milliers de morts d'irradiation parmi les liquidateurs. Fukushima n'en a pour le moment fait aucun et les doses de radioactivité infligées portent apparemment sur des quantité sanitairement supportables sans gros risque, avec des personnels dotés (individuellement ?) de capteurs. La radioactivité des nuages de Tchenobyl fut considérablement (25 * ?) plus forte que celle de Fukushima, comme le montrent les chiffres de cumul des nuages radioactifs mentionnés dans le graphique affiché par notre savoureux ami Kuing Yamang. Rappelons qu'en dessous de quelques dizièmes de Serven, le risque sanitaire est considéré comme nul. Les chiffres cités par Sanksion montrent qu'au taux actuel il faudrait passer quelques décennies ou siècles à 30 km de la centrale pour atteindre les niveaux dangereux. Or les taux actuels de l'air en surface chutent rapidement (l'iode radioactif a une demi durée de vie de 8 jours, les matériaux quittent la surface pour rentrer souterrainement dans des filtres naturels de l'eau de pluie, ou se diluer dans l'énorme masse des océans, du sol meuble ou du cycle de la vie).
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… avec un rendement déplorable, je suppose. Pourrais-tu étayer cette proposition et fournir quelques chiffres (parc existant, rendement, investissement avec/sans subventions sous la législation actuelle, etc.) ? Soit dit en passant, les centrales nucléaires du parc existant (uranium et eau bouillante) produisent une énergie relativement constante dans le temps. Aussi pour ajuster la consommation à la production, on utilise la grande modulabilité de la production des barrages hydroélectriques. En Europe ce sont principalement la Suisse et la Suède qui fournissent les barrages de réserve. http://incoteco.com/upload/CIEN.158.2.66.pdf … géothermique : constant, biomasse : modulable, solaire : évolutif dans la journée et l'année, pas modulable. A ce jour pour produire de l'électricité aucun de ces 3 ne rivalise avec les énergies fossiles, il reste un facteur 2 à 10 en matière de coûts (sauf la canne à sucre ?), et la montée en puissance du gaz de schiste laisse présager une maitrise des prix pour plusieurs décennies (sauf crise moyen orientale dans les mois qui viennent, doinbt l'influence reste forte avec l'inertie du parc industriel pétrolier). Je ne sais pas ce que pourrait vouloir dire "grande échelle" en la matière. En tous cas les riverains signalent des oiseaux morts fréquents sur chaque éolienne. Elle n'évite rien du tout. L'éolienne n'est pas fiable en matière de production d'électricité. Aussi les réseaux de transports électriques doivent être calibrés pour acheminer de l'électricité centralisée en mêmes quantités que si l'éolienne n'existait pas. La seule exception couramment pratiquée sont les sites isolés à plusieurs kilomètres de toute connexion, pour laquelle les propriétaires préfèrent une couteuse autarcie à une encore plus couteuse connexion. En France, il n'y en a pas beaucoup, surtout que les pouvoirs publics ont souvent subventionné les connexions histoire d'être sur que la population serait en dépendance énergétique de l'opérateur national syndicraté. Plus drôle encore : l'éolienne doit être chauffée quand il faut trop froid. Aussi lors des pics de consommation des grands froids, elle consomme plus qu'elle ne produit. Exemple : http://wattsupwiththat.com/2011/03/19/the-…lifornia-video/ Rapport : http://carbon-sense.com/wp-content/uploads…d-wont-work.pdf Jeune, jeune… connue depuis le moyen âge !!! Peu utilisée par le marché à l'époque industrielle parceque jamais rentable. Déjà industrialisée avec les subventions mafieuses étatiques, ses gains d'échelle seront sans doute faibles, et ses gains de technologie sans doute plus lents que ceux d'autres énergies, dont nucléaire, géothermie, solaire… La production d'électricité est à présent en situation (petitement) concurrentielle en France. Les énarques ont "privatisé" l'opérateur historique … d'un bloc, histoire que tout le monde comprenne bien que c'était pour de rire. On a le choix entre la corruption par la syndicratie ou par les valises… Blague à part, les éoliennes sont subventionnées et les hydrocarbures taxés. Sans cela personne n'installerait des éoliennes, sauf pour les propriétés isolées situées à plusieurs kilomètres des connexions aux réseaux électriques. … mouahahahahouhouhou ^^ A moins de transformer tous nos paysages en pelote d'épingle, l'énergie éolienne est très loin de pouvoir produire les quantités nécessaires, sans parler du problème du lissage dans le temps de sa production erratique.
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Réchauffement climatique
xavdr a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
En fait les véhicules hybrides et/ou intelligents vont sans doute se généraliser dans la décennie qui vient, au moins pour les professionnels de la route pour qui il sera facile d'amortir l'investissement grâce aux économies de carburant engendrées. Un chauffeur de taxi parisien m'expliquait qu'il dépensait 50% de carburant en moins avec son véhicule hybride flambant neuf qu'avec son précédent véhicule. Il y a cependant un débat pour savoir si l'investissement hybride sera toujours aussi intéressant avec l'arrivée des technologies de voitures intelligentes qui dans les conditions de circulations de certaines agglomérations (e.g. australiennes), s'avèreraient aussi économes que les voitures hybrides, avec pour source d'économie l'anticipation des conditions de circulation quelques dizaines de secondes à l'avance, ce qui réduit de façon importante l'économie apportée par l'hybride… Les eurocrates vont donc figer dans une loi génératrice de risque économique pour le plus grand nombre et de surcouts pour certains automobilistes atypiques ce que le marché était probablement en train d'engendrer spontanément au bénéfice de tous. En tous cas un cap symbolique vient d'être franchit : les nouvelles immatriculations sont plus nombreuses dans les pays émergents que dans les pays développés. -
Réchauffement climatique
xavdr a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
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Réchauffement climatique
xavdr a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
L'UE annonce un plan bannissant totalement les voitures des grandes villes d'ici 2050. http://www.telegraph.co.uk/motoring/news/8…es-by-2050.html -
… on voit en effet apparaitre une campagne environementaliste contre le gaz de schiste. Parmi leurs affirmations : repose sur la technique de fracturation qui pollue en raison de fissures laissant échaper du liquide de fracturation chargé de produits chimiques, et en plus ce gaz ne serait pas rentable en l'état des prix du marché. http://ownipolitics.com/2010/12/07/gaz-de-…s-sol-francais/ http://www.liberation.fr/terre/1201413-gaz…ttention-danger
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… d'après cet article il s'agirait de 300 bq / l, soit environ 30 fois le taux naturel. Le taux mesuré près de la centrale japonaise serait donc 40 000 fois plus élevé que le taux naturel.
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Des mesures d'iode radioactif dans la mer à 330 m de la centrale se sont avérées 1250 fois supérieure à la limite légale. http://www.arabtimesonline.com/RSS/tabid/6…a-/Default.aspx Question : sait-on quelles sont les limites légales au Japon ?
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L'éolienne en question est aussi haute qu'un phare à l'anciene, avec un tube dont l'intérieur est suffisamment large pour y héberger une échelle et des grimpeurs éventuels… Revenons au sujet principal : le nucléaire. Voici un document très utile que je poste dans ce fil sans avoir vérifié exhaustivement s'il n'y aurait pas été déjà posté. http://xkcd.com/radiation/
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Sans aller jusqu'aux prrrédicatiõn 2012iennes, je voudrais faire observer que le comportement atypique du soleil a été prévu par ceux qui analysent l'incidence des configurations planétaires. Celles ci influent vraissemblablement sur les marées solaires et peut être bien aussi sur certains équilibres dans la croute terestre. En outre tous les 100 000 ans il y a un peu plus de 10 000 ans d'interglaciaire et un peu moins de 90 000 ans de glaciaire, liés aux cycles de Milankovich découlant de variations dans la configuration du mouvement de toupie qu'effectue la Terre autour du soleil, et qu'outre l'incidence directe sur les flux radiatifs, cela pourrait aussi bien avoir là aussi une influence sur l'équilibre de la croute terrestre. Or nous sommes à la fin de la période interglaciaire à quelques décennies ou siècles près. Bref cela ne m'étonnerait pas totalement si les décenies à venir portaient une quantité anormalement élevée de phénomènes telluriques. J'aimerais bien entendre un géologue sur ces sujets.
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Les places boursières réagissent aux évènements politiques, fuyant l'incertitude. index (je suppose qu'il s'agit de sortes de CAC40 locaux ?), CDS (assurance contre les risques de non remboursements [gouvernementaux]).
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Pour aborder la révolution tunisienne, le Café Liberté recevra ce lundi Habib SAYAH, tunisien venu étudier en France et président de l'association estudiantine française Energie Libérale.
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… en tous cas les "collectifs" et autres rassemblement devant l'UGTT semblent plutôt porter la marque de mouvements récupérés ou pilotés par la gauche non démocratique.
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Le communiqué de Bernard LUGMAN cité par FreeJazz est tout à fait intéressant. Au passage il fournit peut-être une explication à ceci : Si Chitah faisait référence à des interview d'opposants, alors il se peut que ce soit des communistes, dont la méthode de communication (e.g. en Occident durant la Guerre Froide) consiste à dégrader volontairement leur langage afin de se rapprocher subjectivement du peuple. Vous vous souvenez de ce dirigeant CGTiste des années 1980 nommé Henri KRAZUCKI, célèbre pour l’hilarité qu'il engendrait avec son allure défraichie, sa diction annonante, son phrasé indigent, ses idées incultes et débiles à 3 neurones ? Hé bien un jour des amis polytechniciens furent éblouis à Palaiseau par une conférence d'un homme à l'allure soignée, à l'élocution impeccable, au phrasé structuré, à la riche culture, et à la pensée brillante : Henri KRAZUCKI.
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Il y en a un autre, transfuge du KGB, qui explique que la Chute du Mur fut orchestrée par le communisme pour mieux prendre le pouvoir à l'échelle planétaire en quelques années ou décennies. Ceci dit l'entrisme des ex FLN chez les islamistes et réciproquement est un fait. Ce qui est nouveau pour moi dans le paragraphe que tu cites c'est que le succès politique de l'islamisme algérien aurait été dès l'origine une pure création des ex FLN, formés à l'école soviétique de la terreur. Effectivement pour empêcher la vague de libéralisation d'aller jusqu'au bout, les ex FLN avaient l'utilité d'un épouvantail bien sanglant pour que la population ne cherche plus la liberté mais simplement la sécurité. J'aimerais tout de même avoir l'avis de spécialistes et d'autres sources pour corroborer ou infirmer cette hypothèse.
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Un peu plus qu'empaillé alors. L'islamisme en Algérie avait gagné les élections municipales en 1992 avant le putch.La guerre civile qui s'en est ensuivie s'est traduite par d'innombrables atrocités contre les civils (villages égorgés, bombes urbaines, etc.), dont une bonne partie par les islamistes. Depuis, ls islamistes ont enrégimenté la population en instrumentalisant la prière du vendredi et en piratant l'espace public pour en faire des cheptels encadrés par les religieux. A part ça c'est du fantasme ? Ton propos relève de l'inculture. Oh ! La terreur soviétique des héritiers du FLN c'est de notre fôôôte, l'islamisme c'est gênnnntil, etc. Que n'y avons nous pensé avant ^^
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Très drôle. Le problème n°1 des maghrébins ce sont les maghrébins. Tu peux dire que l'UE soutient des monstres (dictatoriaux) contre un autre monstre (islamiste) jugé plus dangereux. Tu peux défendre l'idée que c'est une politique erronée, pour des raisons de légitimité, d'exagération d'une monstruosité ou de sous estimation d'une autre monstruosité. Mais c'est un peu fort de café de dire que "Le problème numéro 1 des maghrébins, c'est l'union européenne.". Ensuite, et ce n'est pas une blague, à titre prospectif je t'invite à te documenter sur la révolution française. Tu l'as sans doute déjà fait au moins un peu. L'époque a technologiquement changé mais une partie des mêmes procédés est ou sera à l'oeuvre aussi dans le renversement des dictatures maghrébines. La révolution française s'est déroulée de façon peu glorieuse, malgré toute la propagande "républicaine" dont on nous bassine. Mensonges et manipulations pour déclencher des émeutes, atrocités effarantes par des révolutionnaires pour éliminer d'autres opposants moins sanguinaires, génocides… En théorie la révolution était censée porter les "lumières" rendues attirantes par le libéralisme dont elles s'inspiraient (l'ayant en réalité assez peu développé : les fameux encyclopédistes sont assez médiocres dans l'ensemble, plutôt de fats intellectuels de salon). En pratique elle porta le jacobinisme dont les suppôts eurent tôt fait d'éliminer les libéraux. Tout ça dans une ambiance de terreur, d'assassinats obscurs, et de sociétés secrètes. Au Maghreb l'extrémisme révolutionnaire du moment n'est plus le jacobinisme comme lors de l'indépendance, mais l'islamisme. Comment faire qu'une chute des régimes dictatoriaux aboutisse à une société plus libre ? C'est une gageure…
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C'est naïf de dire cela. Quand un régime policier vole clandestinement les mots de passe internet de centaines de milliers d'innocents, cela porte l'éventualité de manipulations qui peuvent e.g. ruiner des vie ou maintenir facilement une population soumise aux abus. C'est politiquement et moralement toujours grave et condamnable. Tirer sur des émeutiers peut être moral ou immoral, politiquement louable ou déplorable, selon les circonstances.
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Réchauffement climatique
xavdr a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
@ H16 : +1 @ p.a. : +1 Lomborg reste dans son domaine de compétence qui est celui des statistiques, appliquées par exemple à l'économie où à l'écologie. Il ne remet pas en question la théorie climatique réchauffiste vis à vis de laquelle il ne prétend pas (à ma connaissance) avoir de compétences, mais il remet en question la théorie économique climato-catastrophiste vis à vis de laquelle il maîtrise suffisamment de données pour y lever d'importante exagérations.