Bastien Posté 23 mars 2005 Signaler Posté 23 mars 2005 Le débat sur le constitution devient peu à peu un plébiscite contre le libéralisme. Pourtant, cette constitution est loin d'être libérale. je viens de créer un blog pour défendre et expliquer le non libéral à la constitution. http://nonliberal.canalblog.com/ Les colonnes du blog sont ouvertes. Si vous souhaitez y écrire un article, n'hésitez pas à me contacter(adresse sur le site). Tous les libéraux y sont les bienvenus, qu'ils soient libertariens, Hayekiens, classqiues ou autre… Bastien
Invité Lafronde Posté 3 avril 2005 Signaler Posté 3 avril 2005 Le débat sur le constitution devient peu à peu un plébiscite contre le libéralisme. Pourtant, cette constitution est loin d'être libérale. je viens de créer un blog pour défendre et expliquer le non libéral à la constitution. http://nonliberal.canalblog.com/ Les colonnes du blog sont ouvertes. Si vous souhaitez y écrire un article, n'hésitez pas à me contacter(adresse sur le site). Tous les libéraux y sont les bienvenus, qu'ils soient libertariens, Hayekiens, classqiues ou autre… Bastien <{POST_SNAPBACK}> Géniale initiative, du très bon boulot, c'est dans mes liens. … Bon j'en profite pour faire mon auto-promo. : Non au Super-Etat soviétique européen
pankkake Posté 3 avril 2005 Signaler Posté 3 avril 2005 J'ai ajouté dans le réseau libéral mais dans les liens seulement, le feed fait par canalblog me posant des problèmes.
Invité Lafronde Posté 3 avril 2005 Signaler Posté 3 avril 2005 J'ai ajouté dans le réseau libéral mais dans les liens seulement, le feed fait par canalblog me posant des problèmes. <{POST_SNAPBACK}> A propos du réseau libéral, le lien vers mon blog est l'adresse du réseau…
pankkake Posté 3 avril 2005 Signaler Posté 3 avril 2005 A propos du réseau libéral, le lien vers mon blog est l'adresse du réseau… <{POST_SNAPBACK}> Oups, vu que tu as changé d'adresse ça ne marchait plus. En plus ton nouveau RSS est parfait, il n'affiche que le début des articles .
Invité Lafronde Posté 3 avril 2005 Signaler Posté 3 avril 2005 Oups, vu que tu as changé d'adresse ça ne marchait plus. En plus ton nouveau RSS est parfait, il n'affiche que le début des articles . <{POST_SNAPBACK}> cool, merci.
Freeman Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Je viens de te mettre dans deux de mes blogs Pendant que j'y suis, je vais essayer de caser tout le monde…
Freeman Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Ca y est c'est fait ! Bon dieu, ça m'a pris du temps ! J'ai casé les plus connus
Alphonse.D Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Ce qui me gêne un peu dans le non libéral à la constitution, ce n'est pas le non en lui-même qui me semble justifié même si j'avoue connaître encore mal le sujet, c'est plus l'interprétation qui en sera faite une fois les résultats dépouillés. Songez que si le non l'emporte, il est certain qu'on lui fera dire que les français ont peur d'une Europe trop libérale, et non qu'il est la preuve de leur soif de liberté!
Freeman Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Dis donc, j'y pense. En insérant des liens dans mes blogs, j'ai cliqué sur l'un d'eux, les jeunes réformateurs libéraux. Je suis tombé sur un plaidoyer en faveur de la Constitution " nous libéraux, défendons la Constitution ". Ah bon ? Ce qui est amusant c'est aussi de les voir fricoter avec Sarkozy. Ils auraient pu nous demander notre avis tout de même ! http://www.catallaxia.org/webring/clik.php?idsite=45
Ronnie Hayek Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Ce qui me gêne un peu dans le non libéral à la constitution, ce n'est pas le non en lui-même qui me semble justifié même si j'avoue connaître encore mal le sujet, c'est plus l'interprétation qui en sera faite une fois les résultats dépouillés. Songez que si le non l'emporte, il est certain qu'on lui fera dire que les français ont peur d'une Europe trop libérale, et non qu'il est la preuve de leur soif de liberté! <{POST_SNAPBACK}> Et si le OUI l'emporte, les journaleux diront: "le peuple français s'est exprimé en faveur d'une Europe plus sociale."
pankkake Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Et si le OUI l'emporte, les journaleux diront: "le peuple français s'est exprimé en faveur d'une Europe plus sociale." <{POST_SNAPBACK}> A vrai dire… je crois bien que tu as raison , je n'y avais même pas pensé. Et c'est bien ce que les pro-oui font maintenant : ils parlent de ce qu'est vraiment la constitution (du coup ceux qui étaient pour le non et non libéraux vont être bien emmerdés). Ce qu'il faut, c'est que la France dise oui pour qu'un autre pays considéré comme plus libéral (RU par exemple) puisse dire non. Si la France dit non, le RU ne s'exprimera pas par exemple.
Alphonse.D Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Et si le OUI l'emporte, les journaleux diront: "le peuple français s'est exprimé en faveur d'une Europe plus sociale." <{POST_SNAPBACK}> Il me semble que de manière générale l'idée selon laquelle la constitution serait trop libérale est bien plus répandue. De telle façon, qu'à la rigeur, le oui traduirait plus certaines aspirations libérales de la population française que le non. Je ne sais pas à ce propos si vous avez eu le plaisir d'assister au débat Sarkozy-Emmanuelli, sur le plateau de Mazerolle, l'émission "100 mns pour convaincre" ou une émission dans le genre. Il fallait voir Emmanuelli outré par l'expression "économie de marché hautement compétitive"… un grand moment. Bref, quoi qu'il en soit mon sentiment est le suivant: si le oui ne dit pas grand chose car il est défendu par beaucoup de gens d'horizons différents, le non traduirait clairement aux yeux de tout le monde l'expression du refus d'une Europe trop libérale.
Ronnie Hayek Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Hé bien, il nous appartient de ne pas devenir les otages volontaires des mensonges de politocards.
Invité Lafronde Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 le non traduirait clairement aux yeux de tout le monde l'expression du refus d'une Europe trop libérale. Pas sûr, si l'on regarde bien, il y a l'UNSA, Hollande, Sarko et Chirac qui appellent à voter OUI parce que c'est "l'Europe sociâââââââââle", le camp du NON? L'extrême-droite, Le PCF et l'extrême-gauche qui n'a pas de poids médiatique dans ce débat, Villiers et Dupont-Aignan les souverainistes, l'idée selon laquelle "le non traduirait clairement aux yeux de tout le monde l'expression du refus d'une Europe trop libérale." n'est plus aussi sûre d'être juste qu'au début du débat sur le sujet.
wapiti Posté 4 avril 2005 Signaler Posté 4 avril 2005 Hé bien, il nous appartient de ne pas devenir les otages volontaires des mensonges de politocards. <{POST_SNAPBACK}> Tout à fait d'accord. Sinon, ce que je pense sur la signification possible d'un NON, c'est qu'au delà du prétendu ultra-libéralisme de l'UE, c'est surtout l'impression que l'Europe impose ses décisions sans qu'on puisse rien y faire. Pour moi l'Europe impose ses réglementations de plus en plus contraignantes, pour les gauchistes, l'Europe impose l'ultra-libéralisme, pour les souverainistes, l'Europe impose l'abandon de la souverainté. La structure politique européenne est vu comme une entité extérieure distincte du peuple qui dicte sa loi. C'est pour moi très positif. Il est dommage qu'il n'en soit pas de même à l'égard de l'Etat français.
Calembredaine Posté 5 avril 2005 Signaler Posté 5 avril 2005 Le PCF et l'extrême-gauche <{POST_SNAPBACK}> Rien à voir avec le fil, juste une remarque (importante) en passant: Ne tombons pas dans le piège, différencier PCF et extrême gauche, cela n'a pas de sens. Le PCF fait partie de l'extrême gauche.
Invité jabial Posté 5 avril 2005 Signaler Posté 5 avril 2005 Ce que j'en dis : le mieux serait que le NON triomphe à la fois en France et au RU.
Taisei Yokusankai Posté 5 avril 2005 Signaler Posté 5 avril 2005 Non ou Oui, on se fait baiser à tous les coups. Ah, Eurotica! "Let me welcome you to that special place where EVERYONE is YOURS and YOU are EVERYONE'S Let me welcome you to that special place where you read SHARING instead of HAVING where you always see TWO when you see ONE WE do not mind to PROGRESS alone WE do not mind to take it on, to take CONTROL WE do not mind to be YOU. EUROTICA"
Invité Lafronde Posté 5 avril 2005 Signaler Posté 5 avril 2005 Rien à voir avec le fil, juste une remarque (importante) en passant:Ne tombons pas dans le piège, différencier PCF et extrême gauche, cela n'a pas de sens. Le PCF fait partie de l'extrême gauche. <{POST_SNAPBACK}> Je sais. Par "PCF et extrême-gauche", j'entends "PCF et tout le reste de l'extrême-gauche".
pankkake Posté 5 avril 2005 Signaler Posté 5 avril 2005 Ce que j'en dis : le mieux serait que le NON triomphe à la fois en France et au RU. <{POST_SNAPBACK}> Impossible, si le non est dit en France c'est fini, plus besoin de faire de référendum ailleurs.
William White Posté 5 avril 2005 Signaler Posté 5 avril 2005 Il vaudrait mieux que ce non l'emporte … on ne sait pas de quoi sont capables nos étatistes européens en puissance. Je viens de lire dans l'Express un petit aperçu des motivations des partisans du Oui: Avec les Lettons qui ont mis leur impôt sur les sociétés à 0% ? On peut agir: cela s'appelle le modèle social européen Il n'existe pas, avec l'unanimité A force de voir dans les pays voisins de vrais droits sociaux, il y aura pression sur ces gouvernements pour que soient établies des protections, qu'il faudra financer: ce sera la fin du dumping fiscal. Xavier Bertrand est à l'UMP, considéré comme une figure montante, et est, vous l'aurez compris, pour le TCE. On assite à un débat "Plus à gauche que moi tu meurs".
ricotrutt Posté 5 avril 2005 Signaler Posté 5 avril 2005 eh oui parce que les libéraux ont dit : l'europe est libérale, mais pas assez alors on en veut pas. Les hommes politiques sont dans leur grande majorité de bons analystes d'opinion: les libéraux ont décidé de se saborder et de ne pas être présent sur ce thème central, donc on se préoccupe des gens qui se font entendre: les gauchards.
Invité jabial Posté 6 avril 2005 Signaler Posté 6 avril 2005 eh oui parce que les libéraux ont dit : l'europe est libérale, mais pas assez alors on en veut pas. Les hommes politiques sont dans leur grande majorité de bons analystes d'opinion: les libéraux ont décidé de se saborder et de ne pas être présent sur ce thème central, donc on se préoccupe des gens qui se font entendre: les gauchards. <{POST_SNAPBACK}> Ce n'est pas du tout ça et tu le sais très bien. L'Europe n'est pas une personne avec une éthique et une orientation politique. L'Europe a par le passé été plutôt libérale. La constitution qu'on nous propose va changer ça, et c'est la meilleure raison pour dire non.
Morrissey Posté 6 avril 2005 Signaler Posté 6 avril 2005 eh oui parce que les libéraux ont dit : l'europe est libérale, mais pas assez alors on en veut pas. Les hommes politiques sont dans leur grande majorité de bons analystes d'opinion: les libéraux ont décidé de se saborder et de ne pas être présent sur ce thème central, donc on se préoccupe des gens qui se font entendre: les gauchards. <{POST_SNAPBACK}> Pas d'accord les hommes politiques DE l'ump ont tendances que le vote des liberaux leur est aquis, ou alors qu'il est tellement minoritaire qu'il est inutile de la faire rentré dans le debat.
ricotrutt Posté 6 avril 2005 Signaler Posté 6 avril 2005 Pas d'accord les hommes politiques DE l'ump ont tendances que le vote des liberaux leur est aquis, ou alors qu'il est tellement minoritaire qu'il est inutile de la faire rentré dans le debat. <{POST_SNAPBACK}> oui c'est vrai également.
jugurta Posté 7 avril 2005 Signaler Posté 7 avril 2005 Ce n'est pas du tout ça et tu le sais très bien. L'Europe n'est pas une personne avec une éthique et une orientation politique.L'Europe a par le passé été plutôt libérale. La constitution qu'on nous propose va changer ça, et c'est la meilleure raison pour dire non. <{POST_SNAPBACK}> jabial tu penses donc que l'europe sera moins libérale avec cette constitution. ce n'est pas faux de ce que j'en ai lu rien que les termes "economie sociale de marché" me font penser à la formule des cocos chinois. mais d'un autre côté est ce que le non finalement ne va pas renforcer la France dans son jacobinisme collectiviste. je suis vraiment partagé et je reste encore sur mon vote nul, mais je viens de lire ce texte de LSA Oulhabib et je crois qu'un oui pragmatique, tactique, serai la moins pire des solutions. non? Pour un oui politique à la Constitution européenne Par LSA Oulahbib Certains arguments de quelques personnalités prônant le non de façon "intelligente" méritent considération, -même si elles sont noyées dans les cohortes traditionnellement anti-européennes ou cherchant à diaboliser de telle sorte les mots "libéral" et "marché" (par exemple Emmanuelli face à un Sarko bien timide pour ne pas dire plus…) qu'il semble bien plus méprisable d'en être (libéral) que de prôner la pédophilie ou le nihilisme. Ces personnalités soulignent en effet avec force les impérities à la fois franco-françaises et européistes qui sapent pour les premières et malgré leur bagout force de vente et les demies mesures (un tiers des retraites sauvé, dix milliards de déficit de la SS au lieu de 12, etc…) tout effort réel de remettre sur pied la vigueur des femmes et des hommes faite de cette France que le monde entier nous envie, tandis que les secondes font tout ce qu'il faut pour assommer cette même vigueur en l'étouffant par des exigences précautionneuses à l'excès ou favorisant à terme par un relativisme culturel exacerbé l'intolérance des extrêmes. Tout cela, qu'il faudrait détailler, explorer, mesurer dans le temps en cherchant les origines idéologiques des dérives technocratiques mâtinées d'écologisme et de pseudo-tolérances faites de cette farine sociologiste et économiste qui donne une bouillie informe et une digestion si difficile, tout cela ne doit cependant pas faire oublier que c'est précisément ce "pire des systèmes à l'exception de tous les autres" qui a pu arracher quelques droits aux corporatismes qui se sont accaparés l'Etat en France. Le fait de dire non les renforcera alors qu'un oui permettrait de leur clouer un peu plus le bec, de leur arracher un à un les griffes par lesquelles ils s'agrippent aux services publics pour mieux les couler tout en hurlant que c'est à cause de l'Europe qu'ils ont la rage. La pulsion de ras le bol qui monte, ne supportant par exemple plus, du tout, que les principaux fossoyeurs de l'Ecole et de l'Université, -ceux-là même qui osent opposer ou laisser croire à l'impossibilité d'une cohabitation entre la préservation nécessaire d'un cours de grec ancien et la présence indispensable d'une formation plurielle et permanente à court moyen et long terme-, la colère qui gronde contre eux alors qu'ils continuent malgré cela et tout de même à pérorer encore et encore, sans aucune honte, pour un oui ou pour un non, tout en songeant à 2007 alors qu'ils se sont trompés depuis quarante ans, l'envie, la démangeaison de les voir enfin mordre la poussière, de les sentir atteint aux tripes, de les entendre couiner et se dégonfler avant de disparaître dans le fameux puits sans fond de l'Histoire, cette pulsion là est certes très tentante, aisément compréhensible : un non qui balayerait tout, comme une grosse boule qui mettre à bas l'abominable jeu de quilles. Sauf…sauf que, remarquez bien, la machinerie bien huilée du bowling politico-médiatique aura tôt fait de les mettre à nouveau toutes debout. Ou la magie du direct. La force du médium c'est le média, c'est le moment de focalisation qui fait qu'un tribun au charisme suffisamment puissant pourra revenir de son KO avec un OK! et les doigts en V comme JC sait si bien le faire en marchant sur l'eau médiatique distillée ensuite par les détaillants bien comme il faut, travaillant dans la dentelle du "c'est mieux que rien" et "tout ce qui exagère est insignifiant". Aussi s'abandonner au non comme l'on se donne enfin à un désir inavoué se trouvera tout simplement floué par une classe politique financière médiatique intellectuelle et culturelle qui fera le gros dos durant…quelques temps avant de repartir de plus belle avec la même magie, les mêmes "trucs" de démagogues chevronnés sachant que ce qui fascine consiste moins dans le contenu que dans l'aplomb à pouvoir l'énoncer devant des millions de gens et sans broncher, avec même toute une conviction, une force, qui cherche bien plus à séduire la bête qu'à convaincre l'humain. Pour se débarrasser d'eux, il faudra bien plus qu'un non puisque celui-ci, les remettra en selle, paradoxalement, étant donné que dans une situation voyant le non triompher nous serons non seulement de nouveau dans le surplace actuel, mais également dans un surplace qui fera de plus en plus penser à une glissade, celle de 1940, lorsque la France se trouva au fond, mais soulagée, comme une tension, celle du vivre debout, qui n'a plus de raison d'être, et se soulage en se livrant, docile, à plus puissant qu'elle : naguère le beau Germain, aujourd'hui, le corporatiste furibard, emmanuellien, villerien, l'alterislamiste rêvant à sa société frugale et égalitariste, en vélo et voilée, en attendant qu'un puissant mouvement totalitaire connu pour l'instant du seul ventre de l'Histoire balaie ces quelques voix du non qui voulaient juste ouvrir la boîte de Pandore pour en finir enfin avec tous ceux qui au fond enfoncent la France depuis au moins Louis XV lorsqu'il abandonna Montcalm et Dupleix, Robespierre lorsqu'il se prit pour l'Etre Suprême, Napoléon 1er quand il vendit la Louisiane pour imiter Alexandre alors qu'il s'agissait de battre les Anglo-saxons sur le nouveau champ d'honneur, celui de la prospérité économique et culturelle, cette clé objective pour le développement de l'humain au-delà des spécificités historiquement situées. Si l'on veut, à l'opposé, renouer avec l'espérance en une France qui aurait réellement quelque chose à dire devant l'avènement, pluriel, de la civilisation démocratique élevée aujourd'hui au rang d'universel objectif, si l'on veut précisément que la prospérité économique et culturelle soit partagée par tous comme élément nécessaire à la liberté et à la justice qui l'accompagne et la renforce, alors il est préférable que la France puisse se libérer de ses propres entraves par l'intervention des autres membres de la famille européenne puisque, seuls, nous en sommes (pour l'instant) incapables. Nous en finirons ainsi avec le Traité de Westphalie (1648) mais par le haut en ce sens que le droit d'ingérence sera légitimement possible au coeur de l'Europe (et non pas seulement à sa périphérie, au Kosovo et en…Irak) à partir du moment où il s'applique pour le bien réel de toute la population concernée et non pas dans le seul but de défendre quelques intérêts privilégiés comme ce fut le cas avant et durant la guerre de Trente ans. Un Parlement européen renforcé permettrait que les Parlements nationaux s'occupent dorénavant et quasi exclusivement des affaires européennes et internationales, laissant enfin aux parlements régionaux la possibilité de réfléchir aux ajustements divers et ce sur tout le territoire puisque le meilleur moyen de renforcer le fait d'être encore français consistera à mandater le parlement corse, breton, antillais, à réfléchir aussi sur un sujet donné du point de vue de toute la Communauté de destin : voilà ce que la subsidiarité pourrait aussi vouloir dire… Un oui politique c'est ce qu'il nous faut, pas seulement passionnel, honorifique, tourmenté, réfléchi dans sa souffrance, si compréhensible encore une fois ; un oui stratégique et tactique ; en espérant que les tremblements qu'il ne manquera pas de créer, du moins à moyen terme, puisse lézarder cette fausse certitude franco-française qui oppose obséquieusement liberté et justice. http://lucien.samir.free.fr/biographie/index.html
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