Legion Posté 17 juin 2005 Signaler Posté 17 juin 2005 D'ailleurs à ce sujet, je conseille l'étude des sectes (j'ai oublié le titre du bouquin que j'avais lu à ce sujet mais c'était eddifiant). Les sectes sont remplies, au plus haut niveau, de gens qui croient à la théorie de la secte - mais ça n'empêche qu'à la base, leurs méthodes sont telles qu'elles n'ont pu être maintenues que parce que la majorité des chefs fonctionne par intérêt. <{POST_SNAPBACK}> C'était ce livre là ?
Invité jabial Posté 17 juin 2005 Signaler Posté 17 juin 2005 Nan, je crois pas, ceci dit ça date d'assez longtemps pour que je ne puisse être sûr sans le feuilleter.
timburton Posté 17 juin 2005 Signaler Posté 17 juin 2005 D'ailleurs à ce sujet, je conseille l'étude des sectes (j'ai oublié le titre du bouquin que j'avais lu à ce sujet mais c'était eddifiant). Les sectes sont remplies, au plus haut niveau, de gens qui croient à la théorie de la secte - mais ça n'empêche qu'à la base, leurs méthodes sont telles qu'elles n'ont pu être maintenues que parce que la majorité des chefs fonctionne par intérêt. Très interessant, à plus d'un titre…
Chitah Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 La crise au PS se poursuite, Mélenchon, qui sera présent au congrès de la LCR en compagnie de MG Buffet et de José Bové, appele à choisir entre Fabius et DSK; Emmanuelli est en embuscade. Le NPS de Montebourg semble divisé: suivre (Montebourg), ou ne pas suivre Fabius (Peillon). Enfin, Rocard a dégainé le premier hier, suivi de Kouchner, en demandant tout simplement une scission. Hollande va se faire manger tout cru, il est maintenant nommément pris à partie par les plus durs de son parti, comme Mélenchon notamment, qui lui reprochent la défaite (interne autant que politique) du Referendum sur le TCE de ce printemps.
von Hayek Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 L'Unité du parti est vraiment en danger. Chaque tendance au sein du PS cherche à s'affirmer et la lutte risque d'être âpre. Il y a de forte chance qu'une scission se produise entre un parti socialiste assez centriste et un PS radical assez proche des communistes.
Xav Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 Est-ce une crise ou l'habituelle passe d'armes politicienne pour préparer le congrès et juger les influences respectives de chaque leader de courant?
Serge Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 Est-ce une crise ou l'habituelle passe d'armes politicienne pour préparer le congrès et juger les influences respectives de chaque leader de courant? <{POST_SNAPBACK}> Et oui, que voulez-vous, les voix des politiques sont impénétrables.
Messer Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 Dans une interview, Jack Lang a dit qu'il se présenterait en 2007. C'était ma minute culturelle.
von Hayek Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 Dans une interview, Jack Lang a dit qu'il se présenterait en 2007.C'était ma minute culturelle. <{POST_SNAPBACK}> Lui, qui est d'habitude on ne peut plus démago n'a pas eu peur de froisser certain de ces confrères pour une fois.
Taranne Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 J'avais bien aimé le Congrès de Rennes, je sens que je vais adorer celui du Mans…
Taranne Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 Chirac, fossoyeur du PS?france La bataille pour la direction du Parti socialiste est lancée! Laurent Fabius prépare le renversement de François Hollande mais sa bataille est loin d’être gagnée. Le président de la République, lui, n’est pas innocent dans ce chaos à gauche. paris Mathieu van berchem Publié le 23 août 2005 Chirac a beau signer des autographes, sa cote a été emportée par la même vague que celle qui déchire le parti socialiste, vague qu’il a créé lui-même avec la Constitution européenne. A quatre jours de l'ouverture de l'université d'été du Parti socialiste, le premier secrétaire François Hollande était hier la cible de toutes les attaques, et en particulier de celles du Nouveau Parti socialiste, mouvement minoritaire qui pourrait jouer un rôle clé dans la bataille pour la direction du PS. Il y a un peu moins d'un an, Laurent Fabius, alors numéro 2 du Parti socialiste français, lançait un pavé dans la mare socialiste, suggérant qu'il pourrait voter non au référendum sur la Constitution européenne. Douze mois plus tard, le PS est déchiré, sa direction violemment contestée, ses militants déroutés. Fabius, lui, prépare l'assaut final: le renversement, au congrès anticipé du Mans, en novembre, de François Hollande et de son équipe. Pendant ce temps-là, Jacques Chirac coule des jours paisibles au Fort de Brégançon. Dans leurs nuits agitées, les dirigeants socialistes doivent cauchemarder d'un président de la République en cape rencontrant clandestinement un Fabius hilare, déguisé en marin pêcheur, les deux brûlant ensuite dans la cheminée les actes du congrès de Dijon de 2002. Chacun a joué, volontairement ou non, son rôle dans le désastre actuel. Chirac en organisant un référendum sur l'Europe. Il en espérait peut-être, sans grands frais, quelques dégâts dans les rangs de l'opposition. Pari gagné! Ce qu'il n'imaginait pas, c'est que les vagues suscitées à gauche allaient tout emporter sur leur passage: la Constitution européenne, mais aussi son propre crédit auprès des Français. Depuis juin, plus personne n'ose penser que Chirac se représentera en 2007. La part de Laurent Fabius dans les déchirements socialistes est plus directe. Sa démarche, que Michel Rocard juge «profondément opportuniste», entre désormais dans une nouvelle phase, cruciale. Il ne suffit plus de dire non et d'attendre que les petits tribuns de la gauche socialiste lui emboîtent le pas. Il faut reconstruire une majorité dans le parti. Nouer des liens avec des socialistes purs et durs que le seul nom de Fabius faisait gémir jusque-là. Tendre la main à des camarades de circonstance, sans leur donner l'impression qu'ils y perdront leur âme. Une tâche délicate. Les «nonistes» divisés «Impossible de construire quelque chose avec François Hollande», a prévenu dimanche Arnaud Montebourg, se prononçant pour une «majorité alternative» avec «Laurent Fabius et Henri Emmanuelli». Montebourg, c'était jusque-là l'animateur d'un courant minoritaire censé représenter la nouvelle génération socialiste. Désormais, c'est pour Fabius une pièce capitale du puzzle à rassembler. Indépendant, pressé d'arriver, le député de Saône-et-Loire ne s'alliera avec Fabius que pour ensuite réaliser ses propres ambitions, considérables. Au PS, les «nonistes», comme on les appelait lors de la campagne référendaire, ont beau pavoiser, ils sont eux-mêmes profondément divisés. Question de personnes plus que de sensibilité politique, comme souvent. Jean-Luc Mélenchon et Henri Emmanuelli, les anciens compères du Nouveau Monde, ne se parlent plus. Et Montebourg n'a même pas eu la délicatesse d'inviter son second, Vincent Peillon, à sa Fête de la rose, dimanche. Pour Laurent Fabius, il s'agira aussi de convaincre ces «pseudo-marxistes», comme les décrit Michel Rocard, que lui, le prudent premier ministre de 1984-1986 et l'ancien ministre de l'Economie plutôt libéral, est le mieux placé pour défendre leurs valeurs. La bataille est loin d'être gagnée. http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/m…edition=ls.html
Taranne Posté 23 août 2005 Signaler Posté 23 août 2005 «On a ouvert une voie royale à Tony Blair!» Pierre Mauroy : les vieux travers du PS Inquiet du trouble et de la morosité des socialistes, l'ancien Premier ministre redoute que le parti ne s'abrite derrière une phraséologie de façade afin de se donner l'illusion d'être plus à gauche que quiconque ——————————————————————————-- Pierre Mauroy : les vieux travers du PSLe Nouvel Observateur. - Depuis quelques semaines, vos propos publics ou privés laissent transparaître une réelle inquiétude. Pourquoi? Pierre Mauroy. - Je suis assez pessimiste sur l'avenir du socialisme en France et, plus largement, en Europe. Le référendum du 29 mai dernier, rejoignant en cela le triste 21 avril 2002, a fait vaciller le PS sur ses bases. On a ainsi ouvert une voie royale à Tony Blair et à ses idées au sein de la gauche européenne. Rien n'est jamais définitivement joué. Reste que le vent qui se lève est un vent mauvais pour les thèses qui sont les miennes depuis toujours. N. O. - Le succès du blairisme est-il pour vous le fruit du seul affaiblissement du PS français? P. Mauroy. - Non, bien sûr. Il faut tenir compte aussi de la crise que connaît aujourd'hui le SPD allemand. Soyons lucides: ceux qui gagnent sont plus attirants que ceux qui perdent. Tony Blair est un gagnant. C'est sa force. Je ne suis pas de ceux qui vouent aux gémonies toutes ses idées. Le Labour garde sa place au sein de la gauche européenne dont il est une composante historique. La nouveauté, c'est cette tentation hégémonique qui rappelle dans les années d'après-guerre la domination anglo-saxonne sur l'Internationale socialiste renaissante. Le risque, c'est une gauche beaucoup trop recentrée, laissant au marché une place excessive et accordant au lien transatlantique une importance trop grande. N. O. - Comment résister à cette tentation? P. Mauroy. - Cette tentation n'est pas irrésistible. A la tête de l'Internationale socialiste, avec Lionel Jospin premier secrétaire puis Premier ministre, je crois avoir montré avec un certain succès qu'il était possible d'offrir à la gauche un chemin qui ne soit pas simplement celui de l'adaptation au libéralisme ambiant. Tony Blair, alors, gagnait chez lui, mais partout ailleurs, il perdait. J'ai bloqué en son temps son projet insensé visant à créer une Internationale de centre gauche ouverte au Parti démocrate américain. L'année dernière encore, le PS a été l'artisan principal de l'élection de Paul Rasmussen à la tête du Parti socialiste européen (PSE) face au candidat soutenu par le Labour. Depuis son engagement dans la guerre d'Irak, Tony Blair était sur la défensive. Le non français, qui coïncidait avec sa troisième réélection, l'a incontestablement remis en selle. Dans cette situation, Tony Blair est d'un pragmatisme actif: le terrain qu'on lui cède, il l'occupe immédiatement et sans complexes. N. O. - Définitivement? P. Mauroy. - Si nous ne retrouvons pas, au sein du PS, l'élan et la confiance qui étaient les nôtres il y a quelques années, alors, le blairisme aura de beaux jours devant lui. Or le risque est grand de voir les socialistes français céder, dans l'épreuve, à leurs vieux travers que sont la certitude d'avoir raison contre tous les autres et le goût des mots qui claquent et donnent l'illusion d'être plus à gauche que quiconque. Le PS est ainsi fait. De son long et dur affrontement avec le PCF, il a conservé des réflexes qui le conduisent à gauchir la ligne dès qu'il se sent en difficulté. La culture de gouvernement est chez lui une pellicule encore plus mince qu'on ne le croit. N. O. - Qu'est-ce qui vous amène à un tel constat? P. Mauroy. - Le trouble qui a saisi ma fédération du Nord, hier si exemplaire, aujourd'hui bousculée par les incantations surprenantes du premier secrétaire fédéral, est l'expression d'un malaise persistant dans nos sections, sur fond de défaite et de crise économique et sociale. Pour le reste, écoutez Jean-Luc Mélenchon ou même Henri Emmanuelli. Observez où Laurent Fabius va puiser les ressources de son ambition. N. O. - Comment pensez-vous combattre ces dérives? P. Mauroy. - Quelques dirigeants, et non des moindres, ont été, dans la campagne référendaire, les artisans d'une dissidence qui méritait d'être combattue. Pour ce qui concerne les militants, nous devons comprendre qu'on ne les entraînera pas en tenant un discours d'un réalisme sans horizon. Le réformisme de gauche n'est pas suffisant. Le socialisme en revanche reste un mythe mobilisateur. Il a fait le tour du monde. Il a enflammé les peuples. Il doit rester notre talisman. N. O. - Quelles conclusions en tirez-vous pour le congrès du PS qui doit se tenir à la mi-novembre, au Mans? P. Mauroy. - Si la majorité actuelle du parti apparaissait comme celle de dirigeants uniquement soucieux de conserver leur pouvoir, elle connaîtrait de rudes déboires. François Hollande l'a compris. Tant mieux. Il ne faut surtout pas que nous restions à l'écart de la jeunesse, des classes populaires et des forces vives de la société civile en mouvement. Le pire serait d'en rester à la confrontation du oui et du non. N. O. - C'est-à-dire? P. Mauroy. - Laurent Fabius et ses alliés font une erreur que je ne m'explique guère. Enfermés dans le camp du non, ils cherchent à faire basculer le PS dans un quitte ou double aventuriste et dangereux. Ne commettons pas la même erreur. Dépassons les frontières du oui. Ouvrons toutes grandes les portes et les fenêtres. Bref, ayons confiance en nous. N. O. - Où sont vos futurs partenaires? P. Mauroy. - Certains partisans du non ont défendu leurs convictions et ont respecté le choix des militants en ne faisant pas ouvertement campagne. Le NPS est dans ce cas. C'est avec lui, avec tous ceux qui le voudront et avec François Hollande que nous devons préparer le sursaut du Mans. N. O. - Le NPS s'est calé sur une ligne d'absolue autonomie. Ses leaders n'ont pas de mots assez durs pour qualifier le bilan du premier secrétaire. Comment allez-vous faire pour les entraîner avec vous? P. Mauroy. - J'entends surtout qu'ils se placent sur le seul terrain des idées. Il faut accepter ce défi et cette chance. N. O. - Comment? P. Mauroy. - En matière institutionnelle, le NPS plaide depuis toujours pour une nouvelle République. Derrière les mots, il y a une aspiration qui me paraît légitime. Il faut revenir au plus vite à une pratique parlementaire authentique. Le quinquennat et l'inversion du calendrier électoral qui en découlait n'ont pas donné les effets escomptés. Nous risquons d'ouvrir la voie aux aventures personnelles et à la transformation des partis politiques en simples écuries élyséennes. Si nous ne réagissons pas au plus vite, on nous proposera immanquablement le passage à un régime présidentiel que je crois dangereux pour notre pays. C'est dans l'autre sens qu'il faut aller, avec un Premier ministre issu d'une majorité stable et responsable devant elle seule, le tout sous l'autorité d'un président garant des grandes orientations. Ni plus ni moins. N. O. - Est-ce cela qui, pour l'essentiel, se jouera lors du congrès? P. Mauroy. - Ce congrès est d'importance pour le PS et pour son influence dans la gauche européenne. Avons-nous encore le désir de peser ou nous résignons-nous face au blairisme dominant? Cédons-nous à la tentation du populisme ou restons-nous fidèles à nos valeurs collectives? N. O. - Comment nier que ce congrès pèsera lourd lors du choix du candidat socialiste à la présidentielle de 2007? P. Mauroy. - Il faut distinguer les débats du congrès, le renouvellement de la direction du parti et son projet pour 2007, du choix de notre candidat à l'élection présidentielle qui se fera fin 2006. Laurent Fabius confond les deux démarches. Si la majorité est reconduite et élargie, tout restera ouvert pour lui comme pour François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang et d'autres. Toutes ces ambitions sont légitimes. A la condition que les candidats de demain acceptent de les faire passer, suivant nos règles, derrière l'intérêt collectif du parti. François Bazin
melodius Posté 24 août 2005 Signaler Posté 24 août 2005 Il n'a rien compris. Comment peut-on être aussi aveugle ?
Salatomatonion Posté 24 août 2005 Signaler Posté 24 août 2005 Il n'a rien compris.Comment peut-on être aussi aveugle ? <{POST_SNAPBACK}> L'idée que finalement il y a plus de chances en France d'accoucher de quelques réformes valables avec une gauche sauce blairiste commence à faire son chemin chez moi. En tout cas il est souhaitable que des dinosaures comme MAUROY s'éteignent en silence et n'aient plus aucune chance de relancer un quelconque élan électoral.
Largo Winch Posté 24 août 2005 Signaler Posté 24 août 2005 Il n'a rien compris. A vrai dire, c'est surtout moi qui n'ai strictement rien compris ce qu'il voulait dire ! Il faut redonner de l'élan au socialisme mais pas prendre la voie d'un socialisme tendance Blair, ni celle d'un socialisme plus à gauche. Il veut quoi alors ? J'ai dû m'assoupir en cours de lecture.
laurent3138 Posté 24 août 2005 Signaler Posté 24 août 2005 Comme quoi, même un type au charisme d'huître comme Hollande peut arriver à faire chier dans leur froc ses troupes. <{POST_SNAPBACK}> ouarff!!!
Etienne Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Enfin, Rocard a dégainé le premier hier, suivi de Kouchner, en demandant tout simplement une scission. <{POST_SNAPBACK}> Ce qui serait le mieux pour la lisibilité du paysage politique français. D'autant plus qu'il y aurait alors quelque chose à attendre de la franche plus libérale du PS. Et comme ça, je pourrais être d'accord avec mon kebab préféré : Salatomatonion.
Salatomatonion Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Ce qui serait le mieux pour la lisibilité du paysage politique français. D'autant plus qu'il y aurait alors quelque chose à attendre de la franche plus libérale du PS. Et comme ça, je pourrais être d'accord avec mon kebab préféré : Salatomatonion. <{POST_SNAPBACK}> Entendons-nous, j'ai souvent exprimé mon manque de sympathie et de confiance quasi absolues envers les hommes politiques. Mais cette idée (émise par Melodius je crois) qui me paraissait immédiatement saugrenue, voire choquante (allez je compatis avec AK72 dix secondes) me semble désormais pertinente. Par contre, pour savoir quel est le bon con qui va (doit) mener la barque, je cale un peu.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Mais cette idée (émise par Melodius je crois) qui me paraissait immédiatement saugrenue, voire choquante (allez je compatis avec AK72 dix secondes) me semble désormais pertinente.<{POST_SNAPBACK}> Je crois en effet avoir été le premier à la lancer. Ceci étant, dans cette optique, une scission du PS est une très mauvaise chose…
Salatomatonion Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Je crois en effet avoir été le premier à la lancer. Ceci étant, dans cette optique, une scission du PS est une très mauvaise chose… <{POST_SNAPBACK}> Ca reste amusant à observer toutefois.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Notez que d'autres anarcaps - non présents sur ce forum - pensent la même chose. J'avoue que pourtant, ça me ferait mal de voter pour le PS, mais bon…
Ronnie Hayek Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 A ce propos: http://entouteslibertes.blogspirit.com/arc…nservateur.html
Salatomatonion Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 A ce propos: http://entouteslibertes.blogspirit.com/arc…nservateur.html <{POST_SNAPBACK}> J'aime bien cet article.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Il oublie un point fondamental: la gauche est bien mieux placée que Sarko pour faire face à l'opposition des syndicats… Sinon, je ne suis pas convaincu par l'idée que Sarko est moins libéral que l'aile réformiste du PS: disons qu'ils se valent, mais que Sarko est moins bien placé qu'eux pour faire bouger les choses (vous savez, le troisième tour dans la rue…)
Ronnie Hayek Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Disons que, pour ce qui me concerne, j'estime que le libéralisme est la seule vraie idéologie de gauche tandis que la droite n'a jamais au grand jamais été libérale * ; mais il est dommageable que l'étiquette "gauche" ait, depuis la fin du XIXe siècle, été confisquée par des imposteurs étatistes. Pour la situation française, il est certain que je ne me fie aucunement à la droite et au centre-droit, trop dirigistes et obsédés par "l'autorrrrrrrrrrrrité de l'Etat". Pareil en Belgique, avec le MR ou le VLD, pour lesquels le "libéralisme" consiste à renforcer aussi "l'autorrrriteï de l'Etat" (donc à briguer les places occupées actuellement par les socialeux). A nous de revendiquer le mot de "gauche", et de renvoyer à droite (conservatisme, étatisme, dirigisme, irrationalisme) les socialistes qui s'y retrouveront en "bonne" compagnie. ______ * Cela se vérifie encore aujourd'hui avec Sarko and Co.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Je n'ai aucune envie de revendiquer le mot "gauche"…
Ronnie Hayek Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Enfin, comme disait Gainsbourg: "Je trouve la gauche assez adroite et la droite assez gauche".
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 A mon avis, il faut surtout rester conscient du fait que nous avons des amis, ou du moins des atomes crochus des deux côtés.
Ronnie Hayek Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Oui, des alliés de circonstance et, disons, thématiques. C'est certain. De toute manière, dans notre stratégie vers la liberté, ne cédons ni aux sirènes de "l'opportunisme de droite" (qui consisterait à vouloir le pouvoir coûte que coûte) ni à celles du "sectarisme de gauche" (qui refuserait toute alliance "impure"). Mais un bon auteur l'a mieux exprimé que moi…
Libertarien Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Il oublie un point fondamental: la gauche est bien mieux placée que Sarko pour faire face à l'opposition des syndicats… Ce fut la thèse d'une prof d'"éco" au lycée. Il est vrai que les syndicalistes sont par principe moins virulents contre la gauche que contre la droite. Donc la gauche est mieux placée que la droite pour imposer les réformes nécessaires. C'est vrai. Par contre, les politiciens de gauche, en France au moins, n'ont pas ce qu'il faut où il le faut pour mettre en chantiers ces fameuses réformes. Jospin en est le meilleur exemple avec sa politique de merde dans un contexte annuel particulièrement favorable.
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