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Contre La Pseudo Liberté Anarchiste


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Posté
J'ai lu des bouquins sur la Renaissance, à l'époque c'était pas mal non plus question infidélité. Les rois eux-mêmes avaient parfois une maîtresse "officielle" - et plusieurs non-officielles.

Oui, mais c'étaient des rois. Qui plus est, il s'agissait d'une société patriarcale où les mariages étaient arrangés et où Bobonne n'avait pas, elle, intérêt à fauter. C'était donc bien l'infidélité masculine, et elle seule, qui était acceptée et valorisée du fait des prétendus "besoins" et prérogatives du sexe fort. Aujourd'hui, en revanche, l'infidélité est acceptée de la part des deux conjoints comme une marque de liberté ainsi qu'un facteur d'épanouissement. Le Nouvel Obs et L'Express, qui ne sont pas vraiment des gazettes pour salon de coiffure, ont d'ailleurs consacré des dossiers à ce phénomène.

Invité jabial
Posté
Oui, mais c'étaient des rois.

Et donc l'exemple, de droit divin qui plus est - et qui était suvi par imitation par toutes les classes hautes. C'était chic d'avoir une maîtresse.

Qui plus est, il s'agissait d'une société patriarcale où les mariages étaient arrangés

Un ch'tit peu carricatural, ce me semble. Les marriages arrangés étaient courrants, mais premièrement il y avait souvent plusieurs arrangements possibles et les époux y trouvaient leur compte (ne pas confondre marriage arrangé et marriage forcé, très rare) ; et deuxièmement, tout le monde se trompait donc ça n'avait pas grande importance.

et où Bobonne n'avait pas, elle, intérêt à fauter.

Inexact. Elle n'avait pas intérêt à ce que ça devienne "officiel". Ca pouvait être sur par tout le monde, mais à partir du moment où elle s'en vantait ça pouvait devenir dangereux, d'une part ; et d'autre part pour des raisons évidentes de succession une femme marriée à un roi ne pouvait effectivement pas avoir d'amants… en théorie.

C'était donc bien l'infidélité masculine, et elle seule, qui était acceptée et valorisée du fait des prétendus "besoins" et prérogatives du sexe fort.

Plutôt que de faire une salade féministe, je dirais plutôt que c'était pour des raisons de succession (certains diront même, génétiques) : une femme est toujours sûre d'être mère de son enfant, un mari par contre a besoin de garanties pour éviter de nourrir et de protéger l'enfant d'un autre.

Aujourd'hui, en revanche, l'infidélité est acceptée de la part des deux conjoints comme une marque de liberté ainsi qu'un facteur d'épanouissement.

Faudrait pas confondre infidélité et sexualité débridée. Dans le premier cas, il y a un éloignement du couple, alors que dans le second la relation reste privilégiée entre les époux (et il n'y a pas de secret) voire est renforcée.

Le Nouvel Obs et L'Express, qui ne sont pas vraiment des gazettes pour salon de coiffure, ont d'ailleurs consacré des dossiers à ce phénomène.

Tu sais, ce qu'on lit dans les salons de coiffure…

Posté
Et donc l'exemple, de droit divin qui plus est - et qui était suvi par imitation par toutes les classes hautes. C'était chic d'avoir une maîtresse.

Je ne vois pas ce que le droit divin vient faire là, mais bon.

Un ch'tit peu carricatural, ce me semble. Les marriages arrangés étaient courrants, mais premièrement il y avait souvent plusieurs arrangements possibles et les époux y trouvaient leur compte (ne pas confondre marriage arrangé et marriage forcé, très rare) ; et deuxièmement, tout le monde se trompait donc ça n'avait pas grande importance.

:icon_up: Caricatural, disais-tu ?

Par ailleurs, un seul R à "caricatural", "mariage" et "courant".

Posté
Un ch'tit peu carricatural, ce me semble. Les marriages arrangés étaient courrants, mais premièrement il y avait souvent plusieurs arrangements possibles et les époux y trouvaient leur compte (ne pas confondre marriage arrangé et marriage forcé, très rare) ;

De ce que je sais, les mariages arrangés sont encore assez courants aujourd'hui, le gag étant qu'ils ont un taux de divorce nettement inférieur aux mariages par amour.

Posté
De ce que je sais, les mariages arrangés sont encore assez courants aujourd'hui, le gag étant qu'ils ont un taux de divorce nettement inférieur aux mariages par amour.

C'est pas un gag : c'est tout à fait normal : l'amour passe en général plus vite que l'intérêt bien compris. Ca n'a rien de très étonnant quand on y pense. ( Sans compter une certaine constance dans le temps : si on épouse une banquière très moche, et bien elle est encore plus moche 20 ans plus tard mais elle est toujours banquière. :icon_up: )

Posté
Et donc l'exemple, de droit divin qui plus est - et qui était suvi par imitation par toutes les classes hautes. C'était chic d'avoir une maîtresse.

Tu le dis toi-même: dans toutes les classes hautes. Pour le reste de la population, c'était une autre histoire…

Un ch'tit peu carricatural, ce me semble. Les marriages arrangés étaient courrants, mais premièrement il y avait souvent plusieurs arrangements possibles et les époux y trouvaient leur compte (ne pas confondre marriage arrangé et marriage forcé, très rare) ; et deuxièmement, tout le monde se trompait donc ça n'avait pas grande importance.

Quel raffinement dans l'analyse! J'en suis baba.

Dans la mesure où la plupart des mariages arrangés l'étaient par les parents, la distinction que tu fais avec les mariages forcés me paraît assez spécieuse. Bien sûr la chose était tellement ancrée dans les moeurs qu'il ne venait pratiquement à personne l'idée de la contester, mais le résultat est le même.

Inexact. Elle n'avait pas intérêt à ce que ça devienne "officiel". Ca pouvait être sur par tout le monde, mais à partir du moment où elle s'en vantait ça pouvait devenir dangereux, d'une part ; et d'autre part pour des raisons évidentes de succession une femme marriée à un roi ne pouvait effectivement pas avoir d'amants… en théorie.

C'est bien ce que je disais: deux poids deux mesures. Très victorien, ton argumentaire.

Plutôt que de faire une salade féministe, je dirais plutôt que c'était pour des raisons de succession (certains diront même, génétiques) : une femme est toujours sûre d'être mère de son enfant, un mari par contre a besoin de garanties pour éviter de nourrir et de protéger l'enfant d'un autre.

L'un n'exclut pas l'autre: encore aujourd'hui, on entend des hommes expliquer qu'ils ont des "besoins" spécifiques, justifiant leurs petites fredaines. Ce n'est pas parce que les féministes le disent que ce n'est pas vrai.

Faudrait pas confondre infidélité et sexualité débridée. Dans le premier cas, il y a un éloignement du couple, alors que dans le second la relation reste privilégiée entre les époux (et il n'y a pas de secret) voire est renforcée.

Je ne confonds rien du tout. Si des couples ont envie de pratiquer l'échangisme ou le multipartenariat, ça ne me gêne aucunement. Mais il y a également des gens qui vous expliquent qu'ils trompent leur conjoint pour mettre du piment dans leur vie, par envie de découverte, pour s'épanouir, par fidélité à soi-même et j'en passe. D'ailleurs, ce n'est pas grave du moment que l'autre n'est pas au courant (et pardonne le cas échéant)

Posté
il y a également des gens qui vous expliquent qu'ils trompent leur conjoint pour mettre du piment dans leur vie, par envie de découverte, pour s'épanouir, par fidélité à soi-même et j'en passe.

Et ?

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