Jojo Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Comme je suis un peu bête, je n'ai toujours pas compris l'exemple des couteaux (ah le labyrinte de la logique). Euh, je suis sur qu'il y a des exemples d'aggressions à l'aide de pots de fleurs. Donc, puisqu'on interdit pas le pot de fleur, pourquoi vouloir interdire le bazooka en ville ? On ne peut pas interdire le pot de fleur, parce qu'on en a besoin aussi pour planter des fleurs, les couteaux parce qu'on en a encore besoin pour éplucher les légumes, et évidement le fusil a canon scié ou le bazooka pour ouvrir sa porte quand on a perdu les clefs (c'est bien pour ça que c'est vendu à l'origine non ? ).
Jojo Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Mais avant de me faire reprendre, le seul argument valable que je peux comprendre et respecter, c'est que pour les "pro armes à feu", la possibilité de tuer ne doit pas être mise entre les mains seulement de l'Etat. (un point de vue philosophique que je n'ai pas, mais queje respecte)
ronan Posté 2 septembre 2005 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2005 Enfin un syllogisme valide ! @Tarzan : merci du lien, c'est instructif pour le moins.
melodius Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 ronan a dit : De mieux en mieux : si je suis tes conjectures successives, il s'agirait d'un policier qui a dérobé une arme à feu et l'utilise illégalement pour tirer sur les hélicoptères des Coast Guards. Que donnera la prochaine : un espion viêt-cong en sommeil depuis 30 ans que les services d'Hanoi viennent de réactiver ? Un indien effrayé par le bruit de l'oiseau mécanique ? Un candidat malheureux à la licence de pilote d'hélicoptère ? Un admirateur d'Arthur Rambo ? Si tu es aussi bon plaideur que je suis bon statisticien, ça promet. <{POST_SNAPBACK}> Assez bon plaideur pour reconnaître un rigolo. Moi je ne défends aucune thèse: je dis que la tienne est mal étayée, c'est assez différent. Visiblement, la seule défense que tu es capable d'opposer à ce constat est l'attaque ad hominem. Pauvre pauvre !
ronan Posté 2 septembre 2005 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2005 C'est moi qui souligne : melodius a dit : Moi je ne défends aucune thèse: je dis que la tienne est mal étayée, c'est assez différent. Cf. ma réponse à Constantin.
Invité khano-et-khayek Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Khano : "C'est ça le niveau de l'argumentation pro-armes ? Des sophismes avec des couteaux, des pots de fleurs, etc. ? Au nom du fait qu'à peu près tout peut devenir une arme, faut-il interdire tout objet. Ainsi la logique ceux qui pensent que le fait de laisser n'importe quel connard dans la rue pouvoir jouer au shériff n'est pas le signe d'une société très saine, serait idiot ? Allez au moins au bout de votre logique de réduction ad absurdum en demandant d'interdire le port des bras au nom des nombreux cas de strangulation… On irait jusqu'au bout et à défaut d'être sérieux ça ferait une discussion surréaliste marrante." Il y a quand même une différence évidente entre des objets qui sont détournés de leur usage initial (y compris les fusils de chasses qui notre avis devraient être laissés dans des endroits contrôlés par la police après la chasse, et ne pas terminer dans les maisons des particuliers) et des objets dont l'unique finalité est d'intimider ou de tuer. On a tous été sous le coup d'une colère noire prêt à faire des actes inconsidérés, il n'est sans doute pas bon d'offrir de moyens si faciles de céder à ses pulsions. Et quand on voit la bêtise de certains (dans les campagnes alsaciennes reculées la conception du dialogue de certains autochtones réside dans l'unique fait qu''il vous dise: "yo, si t'es pas content tu dégages"), franchement, il nous semble un mal nécessaire que la violence soit le monopole légitime de l'état… Pour vous, un anarcap doit-il forcément en faveur du port d'armes pour être cohérent ? Notre conception peut-elle encore être qualifiée de minarchiste ?
Ronnie Hayek Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 khano-et-khayek a dit : Khano : "C'est ça le niveau de l'argumentation pro-armes ? Des sophismes avec des couteaux, des pots de fleurs, etc. ? Au nom du fait qu'à peu près tout peut devenir une arme, faut-il interdire tout objet. Ainsi la logique ceux qui pensent que le fait de laisser n'importe quel connard dans la rue pouvoir jouer au shériff n'est pas le signe d'une société très saine, serait idiot ? Allez au moins au bout de votre logique de réduction ad absurdum en demandant d'interdire le port des bras au nom des nombreux cas de strangulation… On irait jusqu'au bout et à défaut d'être sérieux ça ferait une discussion surréaliste marrante." Il y a quand même une différence évidente entre des objets qui sont détournés de leur usage initial (y compris les fusils de chasses qui notre avis devraient être laissés dans des endroits contrôlés par la police après la chasse, et ne pas terminer dans les maisons des particuliers) et des objets dont l'unique finalité est d'intimider ou de tuer. On a tous été sous le coup d'une colère noire prêt à faire des actes inconsidérés, il n'est sans doute pas bon d'offrir de moyens si faciles de céder à ses pulsions. Et quand on voit la bêtise de certains (dans les campagnes alsaciennes reculées la conception du dialogue de certains autochtones réside dans l'unique fait qu''il vous dise: "yo, si t'es pas content tu dégages"), franchement, il nous semble un mal nécessaire que la violence soit le monopole légitime de l'état… Pour vous, un anarcap doit-il forcément en faveur du port d'armes pour être cohérent ? Notre conception peut-elle encore être qualifiée de minarchiste ? <{POST_SNAPBACK}> Khano, quand on parle de libéralisation des armes, cela ne signifie pas que TOUT le monde sera armé. D'abord, tout le monde n'en aura pas envie. Ensuite, des décisions judiciaires interdiront aux anciens condamnés d'en acheter et d'en porter - comme c'est déjà le cas aujourd'hui, je pense. Surtout, tu fais l'impasse sur la question de la responsabilité. Etre libre, ce n'est pas faire ce que l'on veut et basta. C'est aussi assumer sa responsabilité. De plus, en déléguant le droit de se défendre à des organisations étatico-bureaucratiques, le goût de la liberté et la réflexion portant sur les moyens de la défendre s'étiolent.
Tarzan Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Ouh là là, d'après le Guardian, Mme le Gouverneur a l'air de partir en couille et semble perdre son sang froid…: Citation Gov. Kathleen Blanco called the looters ``hoodlums'' and issued a warning to lawbreakers: Hundreds of National Guardsmen hardened on the battlefield in Iraq have landed in New Orleans.``They have M-16s and they're locked and loaded,'' she said. ``These troops know how to shoot and kill, and they are more than willing to do so, and I expect they will.'' Sympa la Garde Nationale, vivement qu'il y en ait plus encore, le shoot to kill appliqué aux voleurs de magnétoscopes. (les voleurs sont peut-être armés, je ne sais pas, mais d'après les photos que j'ai vu, et un récit que j'ai lu de la main d'un auteur du Mises Blog, je crois, j'ai l'impression que la majorité des pillards sont de simples particuliers, pas vraiment des gangs organisés et armés!)
Tarzan Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Tiens, un point très intéressant sur lequel je viens de réfléchir: je connaissais un truc qui s'appele le Posse Comitatus Act, qui interdit aux forces armées américaines de faire du law enforcement à l'intérieur de leurs frontières. Citation It generally prohibits Federal military personnel and units of the United States National Guard under Federal authority from acting in a law enforcement capacity within the United States, except where expressly authorized by the Constitution or Congress. La question que je me suis posé, c'est dans ce cas, pourquoi la National Guard peut intervenir, alors qu'il n'y a pas eu de vote du Congrès? Réponse: Citation There are a number of exceptions to the act. These include: * National Guard units while under the authority of the governor of a state; * Troops when used pursuant to the Federal authority to quell domestic violence as was the case during the 1992 Los Angeles riots; Comme quoi, tous ces beaux principes étatiques ont toujours tellement d'exceptions que c'est à se demander si ils ont vraiment un sens. EDIT: apparemment, l'état d'urgence a été décrété, donc le Posse Comitatus Act saute, sachant qu'en plus, les troupes de la NG sont sous le commandement du gouverneur, semble-t-il.
Tarzan Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Contre toute attente, il semblerait que le NYTimes ait décrit d'un bon oeil la détention d'armes à feu, pour une fois (enfin, il me semble que ce journal n'est en général pas très favorable à ce droit): Citation Paul Cosma, 47, who owns a nearby auto shop, stood outside it along with a reporter and photographer he was taking around the neighborhood. He had pistols on both hips.Suddenly, he stepped forward toward a trio of young men and grabbed a pair of rusty bolt cutters out of the hands of one of them. The young man pulled back, glaring. Mr. Cosma, never claiming any official status, eventually jerked the bolt cutters away, saying, "You don't need these." The young man and his friends left, continuing the glare. A few minutes later, they returned and mouthed quiet oaths at Mr. Cosma, and his friend Art DePodesta, an Army veteran, who was carrying a shotgun and a pistol. Mr. Cosma stared back, saying nothing. Between the two sides, a steady trickle of looters came and went, barely giving any of them a look. http://www.nytimes.com/2005/09/01/national…serland&emc=rss
florenttournai Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Pour ma part, je ne trouve pas que la politique américaine concernant les armes soit très libérale. Tout d'abord, il va de soit qu'un état vraiment libéral et donc minimaliste ne doit pas recevoir de dons d'entreprises privés. Celà à tendance à fausser la concurrence et à faire privilégier certains secteurs plutôt que d'autres. Or, il est bien connu que le lobby des fabricants d'armes aux USA arrose régulièrement les partie politique… corruption et libéralisme, c'est deux opposé ! Mais de plus, dans un état vraiment libéral, les différents coûts financiers posés par des problèmes devraient être ciblé le plus possible vers les responsables du problème. Or, il est clair que la vente d'arme génère des coûts assez importants. Les vies humaines perdus sont autant de pertes économiques, il y a aussi des coûts en soins de santé et en déploement policiers. Si le système était vraiment libéral, ces coûts seraient calculé ou estimés et seraient payé au pire par une taxe spéciale lors de la vente de chaque arme et au mieu par les personnes qui abuse de leurs armes. Mais il va de soit que dans la plupart des cas, les personnes directement responsables de mort ou de blessures ne peuvent pas payer les dégâts. Il faudrait donc faire un mix entre cette possibilité et une taxe sur la vente d'arme afin de couvrir tout les coûts. Il me semble qu'il n'est pas normal que tous les contribuables (y compris ceux qui n'achètent pas d'armes) doivent payer les coûts dus à la vente d'arme. Je crois que parfois, il y a des cas où l'applications des principes libéraux nécessite la création d'une taxe. Qui d'ailleur ferait baisser l'imposition d'une partie de ceux qui ne font rien de mal. Celà aurait pour résultat une baisse des ventes d'armes (étant donné le coût réel élevé) et donc une baisse de l'imposition générale puisque moins de policiers nécessaires, moins d'hopitaux, …
Invité khano-et-khayek Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Ronnie Hayek a dit : …cela ne signifie pas que TOUT le monde sera armé. D'abord, tout le monde n'en aura pas envie. Khano : Oui mais si les connards, les tarés et les dingues en ont, même ceux qui n'ont encore rien fait, tu n'auras peut-être pas vraiment le choix. Ronnie Hayek a dit : Surtout, tu fais l'impasse sur la question de la responsabilité. Etre libre, ce n'est pas faire ce que l'on veut et basta. C'est aussi assumer sa responsabilité. Khano : Je trouve d'ailleurs assez naïf d'en attendre de la responsabilité de certaines personnes ; que l'on soit responsable face à des choix et des actes qui engagent sa propre personne (et les éventuels associés… mais aussi ses enfants, qui, eux, ne sont pas responsables) et qu'on doive en assumer les conséquences sans aller pleurnicher chez papa l'Etat, est une chose. Mais tu sais bien que depuis l'invention de la poudre il n'y a plus d'hommes forts ; on peut bien tuer n'importe qui dans la rue à coup de couteau sans trop de risque de se faire prendre mais faut avoir du cran, ce que peu de personnes ont (dans ce cas : heureusement). Rien de plus facile, de plus lâche, que de tirer avec un flingue. Même moi, qui pense être une personne un minimum cultivée et raisonnable, pour me protéger de moi-même je n'en voudrais pas, et comme autocoercition je préfère que l'on m'attache au mât de l'interdiction du port d'armes que de me laisser entraîner par le chant de ces sirènes. Ronnie Hayek a dit : De plus, en déléguant le droit de se défendre à des organisations étatico-bureaucratiques, le goût de la liberté et la réflexion portant sur les moyens de la défendre s'étiolent. Khano : C'est à mon avis, une fureur de la liberté comme Robespierre eut une fureur de l'égalité qui transforma notre Révolution française libérale en dictature proto-communisante, l'outrepassement d'une certaine ligne qui transforme la liberté en tyrannie. Je ne veux pas tomber dans la conception rousseauiste de la liberté comme acceptation volontaire et raisonnable de la coercition assurée par l'Etat, car je déteste le bonhomme, mais sur le point, ma foi… Et puis si ton gangster n'a pas d'armes à feu tu n'en as pas besoin non plus. Si ton Etat fait le strict minimum, sa police n'aura pas besoin de te racketter légalement, de t'exproprier de force, etc. Khayek : Bon les gars, cela mérite sans doute un article dans le wiki, avec arguments étayés et chiffres à l'appui (les Etats autorisant le port d'armes sont-ils des jungles remplies de cow-boys sanguinaires ?), la lecture du bouquin de Pierre Lemieux. Khano : J'aimerais quand même qu'on réponde à mes questions… anarcap = port d'armes ? / une position contra armes peut-elle être encore minarchiste ?
timburton Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Un lien intéressant concernant le gun-control : Rare drop in gun deaths in Brazil http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/4210558.stm
labbekak Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 khano-et-khayek a dit : Khano : Oui mais si les connards, les tarés et les dingues en ont, même ceux qui n'ont encore rien fait, tu n'auras peut-être pas vraiment le choix. Pour l'instant, seuls les truands et les gros bras de l'état sont armés, ce n'est pas mieux ! Citation Khano : Je trouve d'ailleurs assez naïf d'en attendre de la responsabilité de certaines personnes ; que l'on soit responsable face à des choix et des actes qui engagent sa propre personne (et les éventuels associés… mais aussi ses enfants, qui, eux, ne sont pas responsables) et qu'on doive en assumer les conséquences sans aller pleurnicher chez papa l'Etat, est une chose. Mais tu sais bien que depuis l'invention de la poudre il n'y a plus d'hommes forts ; on peut bien tuer n'importe qui dans la rue à coup de couteau sans trop de risque de se faire prendre mais faut avoir du cran, ce que peu de personnes ont (dans ce cas : heureusement). Rien de plus facile, de plus lâche, que de tirer avec un flingue.Même moi, qui pense être une personne un minimum cultivée et raisonnable, pour me protéger de moi-même je n'en voudrais pas, et comme autocoercition je préfère que l'on m'attache au mât de l'interdiction du port d'armes que de me laisser entraîner par le chant de ces sirènes. Si tu te sens irresponsable, je te prie de ne pas projeter ton irresponsabilité sur les autres ! Citation Khano : C'est à mon avis, une fureur de la liberté comme Robespierre eut une fureur de l'égalité qui transforma notre Révolution française libérale en dictature proto-communisante, l'outrepassement d'une certaine ligne qui transforme la liberté en tyrannie. Je ne veux pas tomber dans la conception rousseauiste de la liberté comme acceptation volontaire et raisonnable de la coercition assurée par l'Etat, car je déteste le bonhomme, mais sur le point, ma foi… Et puis si ton gangster n'a pas d'armes à feu tu n'en as pas besoin non plus. Si ton Etat fait le strict minimum, sa police n'aura pas besoin de te racketter légalement, de t'exproprier de force, etc. A partir du moment où l'état existe, pourquoi se priverait-il d'user et d'abuser de son pouvoir ? Il faut voir chaque administration comme utilisant une carte de crédit sans limite dont le contribuable abstrait répond. Citation Khano : J'aimerais quand même qu'on réponde à mes questions… anarcap = port d'armes ? / une position contra armes peut-elle être encore minarchiste ? L'anarcapie ne signifie pas que tout le monde se ballade armé, mais que personne d'autre que le propriétaire des lieux ne peut décider si tu peux ou non te ballader armé quelque part ! L'état n'a pas à créer des règles quelconques puisqu'il n'a pas lieu d'exister
Calembredaine Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 khano-et-khayek a dit : Khano : J'aimerais quand même qu'on réponde à mes questions… anarcap = port d'armes ? / une position contra armes peut-elle être encore minarchiste ? <{POST_SNAPBACK}> Anarcap = liberté de porter une arme. Cela ne veut pas dire, comme le souligne Ronnie, que tous les libertariens porteront des armes. Par conséquent on peut être anarcap et contre le port d'arme mais on ne peut imposer sont point de vue à autrui. Une solution est de décréter que chez soi, pas de port d'arme. En se regroupant on peut bannir, sinon limiter fortement le port d'arme sans coercition (puisque tout le monde est volontaire).
Ronnie Hayek Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Constantin_H a dit : Et bien mettons-nous à l'ouvrage, parce que nos "adversaires" ne vont pas tarder à exploiter l'événement. Alors, en quoi exactement cette situation diffère-t-elle du modèle anarcap ? Moi je dirais que la principale différence est l'absence de possibilités de feedback négatif : un pilleur ne peut agir ainsi que s'il est sûr de ne pas voir d'obstacles à son action, ni de types à ses trousses après. Par ailleurs, l'exemple des squats parisiens démontre que de telles situations peuvent fort bien exister au milieu d'un "Etat de droit". <{POST_SNAPBACK}> A ce sujet, Brad Edmonds a écrit cet article: "New Orleans isn't Anarchy". http://www.lewrockwell.com/edmonds/edmonds262.html
Constantin_H Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Rocou a dit : Anarcap = liberté de porter une arme. Cela ne veut pas dire, comme le souligne Ronnie, que tous les libertariens porteront des armes. Par conséquent on peut être anarcap et contre le port d'arme mais on ne peut imposer sont point de vue à autrui.Une solution est de décréter que chez soi, pas de port d'arme. En se regroupant on peut bannir, sinon limiter fortement le port d'arme sans coercition (puisque tout le monde est volontaire). <{POST_SNAPBACK}> C'est d'ailleurs ce qui se passaient dans les villes de l'Ouest américain au siècle dernier. Il fallait laisser son arme à l'entrée de la ville.
Taisei Yokusankai Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Constantin_H a dit : C'est d'ailleurs ce qui se passaient dans les villes de l'Ouest américain au siècle dernier. Il fallait laisser son arme à l'entrée de la ville. <{POST_SNAPBACK}> On peut remercier cette tradition pour plein de bons films de western et un très bon épisode de Blueberry.
grego Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 J'ai bien peur que ,vous mélangiez plusieurs choses. -D'abord le port d'arme: c'est le fait de circuler avec une arme a feu , pour faire les courses, en voiture , ou accompagner ses enfants à l'école etc….. cela est trés dangereux puisque les conflits ( bousculade, queue de poisson etc…) se réglera à coup de révolver et le 1er qui dégaine aura raison. donc il y aura une insécurité encore plus grande parce que tous le monde sera armés. -La légitime défense ( LD): cela permet de riposter par la violence à une agression. Dans tous les pays cela est encadré , mais en France il est pratiquement impossible d'utiliser la LD. Donc il faut une agréssion pour pouvoir utiliser la force et c'est seulement cela qu'il faut libéraliser mais seulement a son domicile et non les lieux publics.
labbekak Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Pierre Lemieux a dit : Résistance à une législation liberticideby Pierre Lemieux Dans son livre La Désobéissance civile, David Thoreau écrivait : « Ce n’est pas tellement le respect de la loi qu’il faut cultiver, que le respect du droit. » Demain, le jeudi 17 juin, la désobéissance civile arrive à Montréal. Les résistants vont confesser des crimes qui n’impliquent aucune violence mais sont passibles de 10 ans de prison. Avant d’être criminalisées, leurs actions ont fait partie de la tradition canadienne durant des siècles, qu’il s’agisse de la tradition des libertés anglaises ou de l’individualisme sauvage des coureurs des bois canadiens-français. Avant de résister, attendrons-nous la prochaine violation de nos libertés ? Ou qu’une autre minorité soit criminalisée ? Ou que personne ne soit plus capable de résister ? Ou que le Meilleur des Mondes soit arrivé ? Les résistants sont membres de l’Association canadienne des propriétaires d’armes à feu non enregistrées (CUFOA, selon son acronyme anglais). Leur campagne de désobéissance civile les a amenés à signer des affidavits, envoyés à plusieurs officiers de justice et de police (fédéraux et provinciaux), où ils proclament leurs « crimes » et défient l’État de les arrêter et de les poursuivre. « Nous possédons plus de 200 carabines et fusils, ont-ils écrit au Ministre fédéral de la Sécurité publique et au Premier ministre. Il n’y a pas une seule de ces armes que nous détenons légalement […] Nous avons catégoriquement refusé d’enregistrer ces 200 armes. Nous avons catégoriquement refusé d’obtenir le permis nécessaire à tout propriétaire [ou gardien] d’armes. » Au cours des dernières années, quelques-uns de ces résistants ont été arrêtés mais, dans tous les cas, la Couronne a fini par abandonner les poursuites. Après leur manifestation aux débats des chefs à Ottawa, et s’il n’ont pas été arrêtés après celui de mardi, les résistants seront à Montréal demain (jeudi) et manifesteront, à partir de 13h, devant les bureaux de Paul Martin à LaSalle. Les problèmes de la loi C-66 de 1995 et celle qu’elle a complétée, la loi C-17 de 1991, sont nombreux. Cette législation force tout individu qui ne veut éventuellement que conserver son arme de chasse chez lui à demander une autorisation administrative à tout les cinq ans, et confier à la police ses dépressions et ses histoires d’amour. Elle force 10% de la population canadienne adulte à prévenir la police de tout déménagement, sous peine de deux ans de prison. Elle accorde à la police des pouvoirs arbitraires. Dans certains cas, elle permet des perquisitions (re-baptisées « inspections ») sans mandat. Elle crée des centaines de milliers de criminels de papier. En vérité, la résistance à ces soi-disant « lois » est nécessaire pour protéger la règle de droit. La résistance est une question de dignité. Tout propriétaire ou gardien d’armes doit, tous les cinq ans, répondre par écrit à des questions comme : « Au cours des deux dernières années, avez-vous vécu un divorce,une séparation ou une rupture d’une relation importante, ou encore avez-vous perdu votre emploi ou fait faillite ? » (question 17f). La résistance contre cette législation est nécessaire pour protéger notre droit de légitime défense. Les armes ne sont pas « faites pour tuer » : si elle l’étaient, elle ne seraient pas permises aux policiers, qui n’ont pas de permis de tuer. Les armes existent pour la légitime défense et pour protéger la liberté – « pour que personne ne soit esclave », ne quisquit serviat, disait le poète Lucain (dans un contexte un peu différent). Bien sûr, comme tout, elles servent aussi hélas ! aux criminels, mais prohiber les armes et l’autodéfense ne réduit pas la criminalité, comme les Britanniques sont en train de l’apprendre, car la prohibition désarme les honnêtes gens davantage que les criminels. L’économiste John Lott a calculé que si, en 1992, les Américaines avaient eu le droit, dans les États où cela était prohibé, de porter des armes de poing dissimilées, 4 000 viols auraient été évités. Et qui sait chez combien d’assassinés la dernière pensée fut : « Si seulement j’avais une arme à feu… »? Jusque vers la fin du 19e siècle, les armes à feu n’étaient, au Canada, soumis à aucune restriction. Les armes de poing ne furent pas enregistrées avant 1934. Et, jusqu’à 1978, aucun permis n’était requis pour acheter ou transporter des armes longues. Comme le note Russel Bouchard dans son histoire des armes à feu (Les Armes à feu en Nouvelle-France, Septentrion, 1999), le droit de détenir des armes sans la permission de quelque tyran a été un symbole fort de la liberté canadienne. Et Georges Orwell, l’auteur de 1984, écrivait : « Cette carabine au mur de l’appartement ou du pavillon de l’ouvrier est le symbole de la démocratie. C’est à nous de veiller à ce qu’elle y reste. » Les membres de la CUFOA qui manifesteront à Montréal sont des héros. Tous les citoyens doivent appuyer leurs actes de désobéissance civile. —————————————————————————————— Les armes et la légitime défense La théorie économique de la dissuasion comme l'observation des faits montrent que la généralisation du port d'armes réduit la criminalité par Pierre Lemieux Si les simples citoyens avaient le droit de porter des armes dissimulées, la violence augmenterait-elle à cause des confrontations armées entre individus ? Ou diminuerait-elle grâce à l’effet dissuasif de la légitime défense ? Ces questions ont fait l’objet d’une étude économétrique majeure de John Lott, directeur d’études à l’Université de Chicago[1]. La science économique s’intéresse à ce sujet parce qu’elle étudie les conséquences sociales des incitations et comportements individuels. Si un certain (plus grand ?) nombre d’honnêtes citoyens circulent armés, l’économiste prévoit que les possibilités accrues de légitime défense augmenteront le risque et le coût du crime pour les criminels, ce qui réduira les incitations à l’agression. Mais n’est-il pas vraisemblable que le port d’armes rende les non-criminels plus susceptibles de recourir à la violence, sans compter les accidents et les suicides ? Quelle serait l’effet net du port d’armes ? Libéralisation et dissuasion Si cette problématique nous semble étrange, c’est surtout parce que, un peu partout en Occident, le droit de porter des armes, qui était généralement reconnu au 19e siècle, a été à peu près supprimé durant notre siècle. Même aux États-Unis, il a été réglementé, parfois jusqu’à l’extinction, par une succession de lois fédérales depuis les années trente et par plus de 20 000 textes adoptés par les États et les communes[2]. En fait, même le simple droit de posséder des armes (les armes de poing à New York, par exemple) a souvent été aboli par la loi. L’expérience américaine récente présente un intérêt scientifique majeur. Avant 1977, seuls 7 des 50 États américains maintenaient le droit des simples citoyens de porter des armes dissimulées, sous réserve de l’obtention d’une autorisation administrative non discrétionnaire (c’est-à-dire automatiquement accordée si le demandeur n’a pas de casier judiciaire et remplit d’autres conditions objectives du genre). À ces sept États s’ajoutait le cas spécial du Vermont, dont les résidents ont le droit de porter des armes sans autorisation administrative – et bénéficient de taux de criminalité comparables aux taux européens. Or, entre 1977 et 1992, dix autres États ont adopté une réglementation non discrétionnaire. Avec ceux qui se sont ajoutés depuis, on compte maintenant 31 États qui ont ainsi libéralisé le port d’armes. John Lott a colligé une énorme banque de données regroupant 54 000 observations criminologiques concernant les 3 054 communes (« counties ») américaines et couvrant les années 1977 à 1992. En utilisant des techniques statistiques de pointe, il a mesuré l’impact de la libéralisation du port d’armes dans les régions visées, tout en contrôlant pour un grand nombre d’autres facteurs : taux d’arrestation des criminels (facteur qui influe aussi sur les incitations des criminels), densité de la population, revenus, pauvreté, tendances générales dans l’évolution de la criminalité, et autres variables démographiques. Les conclusions de l’analyse sont frappantes et confirment la théorie économique de la dissuasion. Dans les régions où elle a été appliquée, la libéralisation du port d’armes a réduit de 7,7% le nombre de meurtres, de 5,3% le nombre de viols, et de 7,0% le nombre d’agressions violentes. Ces résultats sont statistiquement significatifs à 1% – c’est-à-dire que la probabilité qu’ils soient dus au hasard ne dépasse pas 1%. Si la totalité des États américains avait bénéficié d’une libéralisation semblable en 1992, quelque 1500 décès (incluant les accidents et les suicides) et 4000 viols auraient été évités. En fait, même les tueries publiques ont disparu (durant la période d’observation) des États où les permis de port d’armes ne sont plus soumis à discrétion administrative. Plus généralement, les taux de crimes violents sont 81% plus élevés dans les États restreignant plus sévèrement le port d’armes. Far West et substitution On connaît très peu de cas où des citoyens portant légalement des armes en auraient profité pour commettre des crimes, et la crainte que les gens se tirent dessus durant des querelles de conducteurs ne s’est pas matérialisée. Dans l’ensemble des 31 États où le port d’armes échappe à la discrétion de l’administration, on ne recense à ce jour qu’un seul cas où des coups de feu ont ponctué une dispute de conducteurs, et c’est parce que le détenteur du port d’armes avait été physiquement agressé par l’autre conducteur. Que la libéralisation du port d’armes n’ait pas reproduit les images de cinéma du Far West n’est pas étonnant. Seuls 2% à 5% des citoyens éligibles ont choisi de demander un port d’armes. Mais c’est surtout que les honnêtes gens ne sont pas davantage des tueurs ou des incapables que les politiciens qu’ils élisent et les fonctionnaires qu’ils emploient. La réduction des agressions provient essentiellement de la dissuasion produite par la minorité qui choisit de porter des armes, et l’analyse statistique démontre que l’expansion du nombre des citoyens armés n’encourage pas les criminels à s’armer davantage. De plus, les homicides accidentels commis par des fonctionnaires de police sont dix fois plus nombreux que ceux dont se rendent responsables de simples citoyens en état de légitime défense armée. Le phénomène de la substitution caractérise tout choix économique, y compris les activités criminelles. Par exemple, comme on s’y attendrait, un certain nombre de criminels empêchés de commettre des vols avec violence se rabattent sur des vols simples ou des larcins sans violences personnelles. Le cas de la Floride présente un cas intéressant de substitution dans le comportement des criminels, en même temps qu’une illustration frappante de l’efficacité dissuasive du port d’armes. C’est en 1987 que l’État de Floride a adopté une réglementation non discrétionnaire du port d’armes. Les taux de criminalité violente ont immédiatement commencé à chuter. Après cinq ans, par exemple, les meurtres avaient diminué de plus de 20%. Qu’ont fait les criminels avides de proies faciles ? Même si c’est là un phénomène que Lott n’analyse pas, on sait que les bandits se sont rabattus sur les touristes, sachant que ceux-ci n’ont pas, eux, le droit de porter des armes. Le contrôle des armes à feu affecte les honnêtes citoyens davantage que les criminels puisque les sanctions pénales découragent davantage les premiers que les seconds. La prohibition du port d’armes nuit particulièrement aux personnes les moins en mesure de se défendre contre des criminels, notamment les femmes. Lott montre aussi, chiffres à l’appui, que la libéralisation du port d’armes est le moyen le plus efficace et le moins coûteux de réduire la criminalité. Affirmations péremptoires Ces conclusions ne sont pas très « politiquement correctes », même aux États-Unis, où la libéralisation du port d’armes dans les États a été suivie de nouvelles restrictions fédérales sur la possession des armes. Chercheur prolifique dont les lettres de créance universitaires ne peuvent être mise en cause, John Lott termine son livre en relatant l’accueil fait à ses travaux par les partisans du contrôle des armes à feu. Cet accueil s’est caractérisé par le refus du débat rationnel, des affirmations péremptoires et sans fondement empirique, et des arguments ad hominem. Mais oublions le voodoo des idées à la mode et revenons à la démarche scientifique. Cet excellent livre de John Lott devrait exercer une influence majeure sur les débats entourant le droit de posséder et de porter des armes, non seulement aux États-Unis mais partout en Occident. Pierre Lemieux
grego Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 labbekak a dit : Pierre Lemieux <{POST_SNAPBACK}> My Webpage une étude qui démontre la dangeurosité des armes a feu.
Calembredaine Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 grego a dit : Donc il faut une agréssion pour pouvoir utiliser la force et c'est seulement cela qu'il faut libéraliser mais seulement a son domicile et non les lieux publics. <{POST_SNAPBACK}> Vous avez pointé du doigt LE réel problème, occulté par la dangerosité potentielle des armes à feu. -> les lieux publics En supprimant cette ineptie, on règle le problème.
grego Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Rocou a dit : Vous avez pointé du doigt LE réel problème, occulté par la dangerosité potentielle des armes à feu.-> les lieux publics En supprimant cette ineptie, on règle le problème. <{POST_SNAPBACK}> Oui le probléme dans les différents posts et que les personnes ne font pas de diférence entre un lieu public et privé. c'est pour cela que je suis contre le port d'arme a feu , par contre pour protéger sa famille et ses biens on peut utiliser tous les moyens nécessaires. En matiére de protection la loi francaise n'est pas adaptée parce que la LD est strictement encadrée , alors qu'il faudrait comme je l'ai écrit la libéralisée , Une personne rentre chez -vous ,vous avez le droit de vous défendre et/ou de le tuer. peut importe qu'il s'attaque a vos meubles ou a votre personne , que cela soit de jour ou de nuit , que le malfaiteur soit armé ou non.etc…..
labbekak Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 http://www.quebecoislibre.org/asdroitarmes.htm
Calembredaine Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 grego a dit : Une personne rentre chez -vous ,vous avez le droit de vous défendre et/ou de le tuer.<{POST_SNAPBACK}> C'est contraire au droit naturel et c'est une position intenable: ainsi vous pourriez par exemple descendre vos locataires en cas de conflit?
Ronnie Hayek Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Le comportement de la police de la Nouvelle-Orléans est dépeint sur ce blog libertarien espagnol: http://www.jorgevalin.com/weblog/2005/09/l…esta-noche.html
labbekak Posté 4 septembre 2005 Signaler Posté 4 septembre 2005 Rocou a dit : C'est contraire au droit naturel et c'est une position intenable: ainsi vous pourriez par exemple descendre vos locataires en cas de conflit? <{POST_SNAPBACK}> D'un autre côté, la situation actuelle qui interdit d'user de violence sur le cambrioleur qui s'en va avec vos biens en journée est tout autant intenable. En plus du fait que la police n'ait plus le temps de se déplacer tandis que les milices privées sont interdites, le droit de propriété s'étiole de plus en plus … Un collègue d'origine maghrébine s'est fait voler sa voiture il y a deux ans, et avait déposé plainte. Quelques heures plus tard, il est appellé au bureau de police parcequ'on a retrouvé un de ses compatriotes au volant de sa voiture. Les policiers ont eu le culot de lui demander avec insistance de retirer sa plainte parceque 1. le voleur était en liberté conditionnelle, que ce vol pouvait le renvoyer en prison, 2. c'était un compatriote et qu'il avait à être solidaire !
Messer Posté 4 septembre 2005 Signaler Posté 4 septembre 2005 MAIS LOL ! Je transfererai bien quelques milliards de l'EN vers la justice… Quelques prisons en plus ne ferraient pas de mal… Dire qu'on demande aux flics de faire ca pour baisser des chiffres… :/ du moins j'ose l'espérer et que ce n'est pas la flemme.
labbekak Posté 4 septembre 2005 Signaler Posté 4 septembre 2005 Meuhlavach a dit : MAIS LOL !Je transfererai bien quelques milliards de l'EN vers la justice… Quelques prisons en plus ne ferraient pas de mal… Dire qu'on demande aux flics de faire ca pour baisser des chiffres… :/ du moins j'ose l'espérer et que ce n'est pas la flemme. <{POST_SNAPBACK}> Je crains que ce ne soit par "humanisme" Mon collègue avait refusé, leur disant que c'est à cause de "compatriotes" pareils qu'il avait toujours eu du mal à trouver du boulot …
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