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Santé Et Discrimination


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Je pense sincèrement que des mesures doivent être prises contre les personnes atteintes de maladies graves (SIDA) qui peuvent être transmises du fait du métier du malade : coiffeur, infirmier, dentiste etc… Le troisième principe du libéralisme (responsabilité) devrait rendre le malade atteint du SIDA responsable des conséquences de ses actes, s'il transmet sa maladie à un de ses clients.

S'il ne prend pas de lui même les précautions évidentes qui s'imposent (ne pas pratiquer certaines professions) la loi devrait lui interdire ces professions. Discrimination ou pas. Sa liberté (choisir librement sa profession et son comportement) s'arrête où commence celle des autres (les victimes potentielles).

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Je pense sincèrement que des mesures doivent être prises contre les personnes atteintes de maladies graves (SIDA) qui peuvent être transmises du fait du métier du malade : coiffeur, infirmier, dentiste etc… Le troisième principe du libéralisme (responsabilité) devrait rendre le malade atteint du SIDA responsable des conséquences de ses actes, s'il transmet sa maladie à un de ses clients.

S'il ne prend pas de lui même les précautions évidentes qui s'imposent (ne pas pratiquer certaines professions) la loi devrait lui interdire ces professions. Discrimination ou pas. Sa liberté (choisir librement sa profession et son comportement) s'arrête où commence celle des autres (les victimes potentielles).

On ne vous a pas demandé de coucher avec votre coiffeur, ni avec votre dentiste !?

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Le troisième principe du libéralisme (responsabilité) devrait rendre le malade atteint du SIDA responsable des conséquences de ses actes, s'il transmet sa maladie à un de ses clients.

Tout à fait d'accord -si le malade a connaissance de son état-.

S'il ne prend pas de lui même les précautions évidentes qui s'imposent (ne pas pratiquer certaines professions) la loi devrait lui interdire ces professions. Discrimination ou pas. Sa liberté (choisir librement sa profession et son comportement) s'arrête où commence celle des autres (les victimes potentielles).

Par contre il n'y a pas de raison pour interdire a priori d'exercer une profession tant que l'on est pas certain que celà entraînera la transmission de la maladie. Une telle interdiction relève du principe de précaution, qui évite des accidents incertains, alors que seuls les faits dont on est certain peuvent être condamnés.

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On ne vous a pas demandé de coucher avec votre coiffeur, ni avec votre dentiste !?

Non, bien sûr, mais tu ne me parais pas être bien au courant des voies de transmission du VIH. : un contact cutané (la main non gantée) sur une plaie même bénigne (gencive, coupure de rasoir) suffit pour la transmission.

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Je pense sincèrement que des mesures doivent être prises contre les personnes atteintes de maladies graves (SIDA) qui peuvent être transmises du fait du métier des autres personnes: coiffeur,… Le troisième principe du libéralisme (responsabilité) devrait rendre le malade atteint du SIDA responsable des conséquences de ses actes.

S'il ne prend pas de lui même les précautions évidentes qui s'imposent (ne pas aller chez le coiffeur, …) la loi devrait lui interdire d'avoir recours à ces services. Discrimination ou pas. Sa liberté s'arrête où commence celle des autres (les victimes potentielles).

En pratique je conseille d'obliger les personnes atteintes à porter un signe distinctif, ce qui permettra aux coiffeurs, … he bien de faire respecter les avertissements qu'ils auront pris soin d'apposer sur leur devanture: interdit aux séropositifs, enrhumés, grippés, …

:icon_up:

Posté

Du moment où il n'y a pas de contamination, il n'y a pas de victime.

Je ne vois pas ce qui pourrait obliger mon coiffeur à réveler sa séropositivité ! Ni meme mon médecin..

Et si j'étais séropositive, je ne vois pas ce qu'i m'obligerait à le réveler à mon estheticienne par ex !! (le médecin, ce serait plus judicieux)

On rejoint àma le débat sur la sécurité routière et le port d'armes : le principe de précaution doit etre évalué par les copropriétaires et aps par des lois obligeants les individus à dévoiler des choses (je comprends aisément que l'on cache cette maladie encore aujourd'hui).

Les personnes responsables font juste en sorte de ne contaminer personne et prennent leurs précautions.

Concernant les employeurs, ce qui est délicat c'est qu'une personne malade (et donc sidéen et pas séropo) est bien plus souvent absente et doit se ménager, surtout dans le cas de ce monsieur, commercial..

N'empeche que c la déléguée CFDT qui l'a le plus enfoncé apparemment.. c'est une drole de façon de défendre LES salariés ça..

Posté

Sans compter que l'on se focalise sur le VIH, alors que.. je sais pas moi.. la grippe ne fait-elle pas plus de victimes en France chaque année?

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Non, bien sûr, mais tu ne me parais pas être bien au courant des voies de transmission du VIH. : un contact cutané (la main non gantée) sur une plaie même bénigne (gencive, coupure de rasoir) suffit pour la transmission.

Tout le monde serait mort depuis longtemps si la contamination était aussi facile, sauf quelques musulmanes encagoulées comme on en voit apparaître ces temps-ci à Bruxelles.

voile3.jpg

Celle-ci a malheureusement oublié ses moufles et ses lunettes de soleil, mais je n'ai pas trouvé mieux :icon_up:

Posté

Il ya une telle phobie de la discrimination en ce moment qu'on en voit partout!

Je pense que Pierre Ernest a raison , du moins en ce qui concerne le risque de contamination dans l'exercice de certaine professions.

Un médecin, un infirmier, un chirurgien, un dentiste etc… savent qu'ils risquent d'être eux -mêmes contaminés. Il est normal qu'ils cherchent à se protéger au mieux , et qu'ils posent systématiquement la question ( ou demandent une sérologie avec l'accord du patient - en principe !-)

La majorité acceptent de donner les soins en ce cas, mais se protègent encore plus.

Il y a eu des cas ( j'en connais au moins un) où un chirurgien séropositif mais l'ignorant encore ( contaminé par un patient) a transmis la maladie à un patient qu'il avait opéré après. Il suffit pour cela qu'il se coupe légèrement avec son bistouri et qu'une goutte de son sang coule sur la plaie opératoire. Ce n'est absolument pas exceptionnel, et sa responsabilité serait engagé s'il connaissait sa séropositivité!

Le risque est suffisamment élevé pour qu'en pratique, un chirurgien séropositif cesse d'opérer, idem pour un dentiste je pense. Pour un coiffeur c'est moins évident mais on peut comprendre les réticences. Les ciseaux, les rasoirs, cà coupe!

Mais le risque inverse ( contamination du chirurgien par le patient) est bcp plus élevé et fréquent, il suffit d'une toute petite piqûre à travers le gant.

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Je pense que Pierre Ernest a raison.

D'ailezurs ilexiste déjà au moins un cas de chirurgien ayant conta

Il existe au moins un cas d'enfant mort écrasé en traversant la rue, on n'interdit pas aux enfants de traverser la rue pour autant, ni aux automobilistes de rouler.

Le risque zéro n'existe pas, et même si je suis bien d'accord qu'il ne faut pas provoquer de risques inutiles, il n'y a aucune raison, dans le cas du sida d'ouvrir des "léproseries".

A force de rechercher partout et tout le temps la sécurité absolue, on risque fort de tous finir assis en rond à bouffer de la pape au riz en écoutant des cantiques (pour l'éternité) … Non merci !

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Un médecin, un infirmier, un chirurgien, un dentiste etc… savent qu'ils risquent d'être eux -mêmes contaminés. Il est normal qu'ils cherchent à se protéger au mieux ,  et qu'ils posent systématiquement la question ( ou demandent une sérologie avec l'accord du patient - en principe !-)

:icon_up: Parce que les médecins, les chirurgiens, les dentistes sont 100% nikels au point de vue prophylaxie, prévention des contaminations et hygiène élémentaire ? Je propose donc que les patients et futurs patients d'hôpitaux, cliniques et autres dispensaires exigent l'historique des infections subies par le personnel soignant depuis minimum 5 ans. Pour mémoire, ce qu'on chope d'abord dans un hôpital, ce n'est pas le sida, mais une hépatite.

Posté
:icon_up: Parce que les médecins, les chirurgiens, les dentistes sont 100% nikels au point de vue prophylaxie, prévention des contaminations et hygiène élémentaire ? Je propose donc que les patients et futurs patients d'hôpitaux, cliniques et autres dispensaires exigent l'historique des infections subies par le personnel soignant depuis minimum 5 ans. Pour mémoire, ce qu'on chope d'abord dans un hôpital, ce n'est pas le sida, mais une hépatite.

Excellente idée. Je pousse le raisonnement plus loin : je propose que les gens s'échangent des certificats de non-contamination avant d'entretenir des conversations.

A terme, on peut envisager des preuves que les ordinateurs servant à converser sur ce forum soient aussi garantis sans virus, on ne sait jamais.

ps : la première chose que je choppe dans un hôpital, c'est le bourdon…

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