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La France, Musée National Et International


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Le 28 septembre dernier, Paris lançait la la cinémathèque de France, dernière arme de défense du patrimoine cinématographique national !

La mairie du 12ème fait son cinéma.

Une visite sur le site est de nature à nous convaincre que notre patrimoine sera bien défendu, à meilleur prix et sans piocher dans les poches des 60000000 de Français :icon_up: :

Cinémathèque

Dans la même veine, la semaine dernière, le fois gras a reçu le grade de "patrimoine national" à l'unanimité à l'assemblée :

La nation unanime se lève pour défendre le fois gras !

Google ne me trouve pas encore de Musée National de la Gastronomie : un "restauranthèque" ou l'ignorant Français pourrait découvrir les plats nationaux et internationaux les plus méritants, aux frais des autres Français . :ninja::doigt::warez: :warez:

La gestion du patrimoine ne fait pas l'unanimité parmi les libéraux les plus classiques. Je pense en particuliers à Marc Fumaroli, qui démonte avec merveille la politique culturelle française dans son livre "L'Etat Culturel" en montrant qu'elle puise son origine dans vichy. Fort bien, mais l'académicien se permet de mettre la gestion du patrimoine à part : celle-ci reste dans les prérogatives de l'Etat.

Chez les minarchistes, comme chez les anarcaps, il n'est pas question d'une "exception patrimoniale" … à croire que Mr Fumaroli n'a pu s'empêcher de défendre sa paroisse.

On remarquera cet extrait des pages mêmes de la cinémathèque :

"Dans un premier temps, ce sont principalement les collectionneurs privés qui ont compris l’importance de l’histoire du cinéma et qui ont milité pour une « panthéonisation » du septième art. Grâce à ces pionniers, certaines institutions muséales ont fini par ouvrir leurs portes au cinéma ; grâce à eux, mais plus tardivement, l’Etat a fini par s’intéresser à ce patrimoine hétéroclite, fragile et difficile à conserver."

Ce que faisaient tes pères tu honoreras !

Amen.

Posté

Je viens de me rendre compte : ce fil serait certainement plus à sa place dans "Politique et questions de société" .

Peut on changer un fil de place quand on en est l'auteur ?

Posté

Je reviens sur ce post qui n'a pas l'air d'enflammer les foules : quelqu'un a t'il un livre (ou un lien) à me conseiller qui expose la position libertarienne sur la notion de patrimoine ?

Posté
Je reviens sur ce post qui n'a pas l'air d'enflammer les foules : quelqu'un a t'il un livre (ou un lien) à me conseiller qui expose la position libertarienne sur la notion de patrimoine ?

Bien que grand amateur d'architecture et de peinture, la notion de patrimoine est vide de sens pour moi. Il existe des courants, des époques, des modes, des styles. Le reste c'est subjectif et doit rester du domaine du privé.

Je ne vois guère ce que l'on peut dire de plus, cela reste du classique: non au financement public, quel qu'il soit.

Posté
Bien que grand amateur d'architecture et de peinture, la notion de patrimoine est vide de sens pour moi. Il existe des courants, des époques, des modes, des styles. Le reste c'est subjectif et doit rester du domaine du privé.

Je ne vois guère ce que l'on peut dire de plus, cela reste du classique: non au financement public, quel qu'il soit.

Comme quoi l'Immortel Fumaroli a bien failli en désirant user de l'Etat pour défendre ce qui lui est cher.

Chez les minarchistes, comme chez les anarcaps, il n'est pas question d'une "exception patrimoniale" … à croire que Mr Fumaroli n'a pu s'empêcher de défendre sa paroisse.
Posté
Bien que grand amateur d'architecture et de peinture, la notion de patrimoine est vide de sens pour moi. Il existe des courants, des époques, des modes, des styles. Le reste c'est subjectif et doit rester du domaine du privé.

Je ne vois guère ce que l'on peut dire de plus, cela reste du classique: non au financement public, quel qu'il soit.

Très bon texte ; Martin Masse est toujours aussi bon pour présenter simplement les thèses libertariennes.

Je le garde comme référence sur le sujet. THX. :icon_up:

Posté
qui démonte avec merveille la politique culturelle française dans son livre "L'Etat Culturel" en montrant qu'elle puise son origine dans vichy.

Degré zéro de la pensée s'il en est puisqu'une attitude actuellement répandue et quelque peu ridicule voudrait qu'on aille jusqu'à refuser, mettons, la mise en pratique d'une opération de chirurgie cardiaque, pour peu que technique ait été définie entre 1940 et 1945.

Il serait bien plus pertinent de raisonner sur le fond plutôt que de donner dans l'amalgame et la diabolisation. La raison pour laquelle Fumaroli (souvent mieux inspiré, du reste) ne le fait pas est qu'il risquerait de mettre en pièces ses propres arguments quant à la nécessité de l'intervention de l'Etat pour la sauvegarde du patrimoine.

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