Messer Posté 4 décembre 2005 Signaler Posté 4 décembre 2005 Bienvenu Deago ! On va s'entendre !Nous on est des sales pourritures d'ultra libéraux qui nous nourrissont du sang des petits enfants d'Afrique et des salariés
Invité deago Posté 4 décembre 2005 Signaler Posté 4 décembre 2005 Bienvenu Deago !On va s'entendre !Nous on est des sales pourritures d'ultra libéraux qui nous nourrissont du sang des petits enfants d'Afrique et des salariés Merci de votre accueil. J'avais oublié de mentionner la disparition de l'ironie comme signe incontestable de l'appauvrissement des esprits (C'est bien de l'ironie, hein ?) J'ai cru comprendre en effet en parcourant le forum qu'une bonne partie des contributeurs mérite le goulag pour déviance. Vous lire sera donc un plaisir. Cordialement,
Sous-Commandant Marco Posté 4 décembre 2005 Signaler Posté 4 décembre 2005 Bande de néo-réacs! Pus personne n'ose se vanter de citer Finkielkraut. Vous risquez de nous faire promener avec la tête au bout d'une pique, c'est tout.
Dardanus Posté 5 décembre 2005 Signaler Posté 5 décembre 2005 Bande de néo-réacs! Pus personne n'ose se vanter de citer Finkielkraut. Vous risquez de nous faire promener avec la tête au bout d'une pique, c'est tout. néo-réacs ? Une formule nouvellement observée, non ? Je suis partisan de liquider la racaille néo-réactionnaire au karcher, non mais…
h16 Posté 5 décembre 2005 Signaler Posté 5 décembre 2005 Les mots n'ont plus de sens, la réflexion rationnelle disparaît au profit de la réaction épidermique, l'école publique forme les "citoyens" aux schémas mentaux des deux PC. Dans ce meilleur des mondes qui est le nôtre, je suis donc une vilaine "racaille", et vous un affreux raciste. Oh que si, les mots ont un sens. Ainsi, MiniFin, c'est le ministère de la Dette. MiniInt, c'est le ministère des banlieues… Et "jeunes en difficultés", c'est les racailles. "banlieues difficiles", cache en réalité les zones d'économie parallèle pardon les systèmes d'échanges alternatifs je veux dire les zones péri-urbaines autonomes… En dénaturant les mots, en leur donnant un autre sens, les politiques ont fait ce qu'Orwell a rêvé : modifier les choses en modifiant leur substantifs, modifier les comportements en modifiant la façon dont la pensée se forme. Bienvenue, au fait, deago.
Invité jabial Posté 5 décembre 2005 Signaler Posté 5 décembre 2005 Personnellement, dans ce genre de cas, je répond à la provocation par la provocation et je dis que Finkielfraut a été trop mou.
Invité deago Posté 5 décembre 2005 Signaler Posté 5 décembre 2005 En dénaturant les mots, en leur donnant un autre sens, les politiques ont fait ce qu'Orwell a rêvé : modifier les choses en modifiant leur substantifs, modifier les comportements en modifiant la façon dont la pensée se forme. Bienvenue, au fait, deago. Merci . Le processus de novlanguisation est loin d'être abouti, le sens des mots est bien malléable de nos jours : suivant qui l'emploie, l'expression "politiquement correct" peut s'appliquer à idées obstinément socialistes tout comme à un discours résolument libéral. Mieux que de modifier la façon dont la pensée se forme, je crois que l'ambiguïté résultante permet d'éradiquer la formation de tout discours articulé. Pour reprendre le même exemple, vous pouvez remplacer "politiquement correct" par "petite bite" ou toute autre insulte de cour de récréation, et vous vous rendez compte que les hommes publics ne se parlent quasiment plus que par insultes. Bande de néo-réacs! Pus personne n'ose se vanter de citer Finkielkraut. Vous risquez de nous faire promener avec la tête au bout d'une pique, c'est tout. "Néo-réacs" ! Vous achetez le Nouvel Obs dissimulé sous un exemplaire de FHM, ou vous le lisez comme moi chez votre coiffeur ?
von Hayek Posté 5 décembre 2005 Signaler Posté 5 décembre 2005 Merci de votre accueil. J'avais oublié de mentionner la disparition de l'ironie comme signe incontestable de l'appauvrissement des esprits (C'est bien de l'ironie, hein ?)J'ai cru comprendre en effet en parcourant le forum qu'une bonne partie des contributeurs mérite le goulag pour déviance. Vous lire sera donc un plaisir. Cordialement, Encore que le terme de déviance est subjectif et peut s'appliquer dans les deux sens. Je pense donc que pour nous c'est plutot les personnes qui nous caractérise de déviant qui sont étrangers à la norme telle qu'elle devrait être.
Invité cefa Posté 5 décembre 2005 Signaler Posté 5 décembre 2005 Le problème soulevé "ai-je tenu des propos racistes" trouve son origine dans la trop grande importance accordée aux anti racistes. Tout le monde semble avoir peur d'eux. Ci-dessous mon texte qui essaye d'expliciter les conséquences de l'action des anti racistes. Cefa Certaines actions menées par des organisations anti-racistes créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Pour intégrer il faut disposer d’un cadre stable et respecté. Les étrangers doivent être valorisés. Au contraire l’on constate que des anti-racistes mettent en avant les étrangers dont le comportement est le plus contestable. Les sans-papiers. Des étrangers sont ainsi qualifiés de sans-papiers. Cette qualification peut être considérée comme fallacieuse. En effet les étrangers en question avaient des papiers, qu’il s’agisse de visas, de titres de séjour ou de récépissé de demande d’asile. Ils connaissaient de ce fait la date de la fin de l’autorisation du séjour dont ont leur refuse la reconduction. Cette autorisation non renouvelée, ils prennent sciemment le risque d’être dans l’illégalité. L’expression « étrangers illégaux » traduit mieux la réalité de la situation. L’expression sans-papiers transforme, elle, une transgression de la loi en privation d’un droit. Cette façon de présenter la situation d’étrangers illégaux a l’inconvénient de valoriser des étrangers qui veulent imposer leur présence sans l’autorisation des gouvernants représentatifs du peuple. De plus les Français d’origine étrangère ainsi que les étrangers en situation régulière sont victimes d’un effet pervers produit par la non-expulsion des étrangers illégaux. Faute de mettre en œuvre la police de l’immigration on devient plus exigeant à l’égard de leurs familles restées à l’étranger lorsque ces dernières demandent des visas. En effet l’on pense qu’une fois en France ces personnes peuvent être tentées de devenir des illégaux qui essayeront de se faire qualifier de sans-papiers afin d’obtenir des cartes de résident. Régulariser les sans-papiers reviendrait à accepter que quiconque arrivant illégalement en France dispose d’un droit d’installation définitif. Aucune politique d’intégration n’est concevable dans ces conditions. Ce sont les étrangers en situation régulière ou les Français d’origine étrangère qui feraient les frais de l’application de ces théories Le délit de solidarité. De plus sont parfois présentées comme instituant un délit de solidarité les dispositions du code pénal créant le délit d’aide au séjour irrégulier. Le législateur qui prend ces mesures dans le but précis de rendre efficace sa politique d’immigration est de ce fait montré comme sanctionnant la solidarité. On le présente comme étant inaccessible au sentiment humain le plus élémentaire. La preuve de cette inaccessibilité est complétée par les parallèles explicites ou implicites qui naissent lors d’expulsion d’étrangers illégaux. Ces expulsions sont parfois assimilées aux opérations de déportation organisées durant la deuxième guerre mondiale. Ainsi des associations de défense des étrangers présentent les gouvernants d’un pays démocratique comme prenant des décisions moralement condamnables, assimilables à celles décidées par des dirigeants de régimes totalitaires. Une égalité est créée entre régimes démocratiques et système totalitaire, niant la spécificité de ces derniers. La double peine. Le militantisme déployé pour obtenir la suppression de la double peine, disposition qui permet, en complément de la peine principale, d’expulser du territoire des étrangers délinquants, porte aussi préjudice aux étrangers. Cette double peine est en effet justifiée. Le fait d’être délinquant ne peut être un motif pour obtenir ou voir prolonger une autorisation de séjour. Mais surtout la double peine permet d’assurer la protection des étrangers qui résident dans notre pays et en respectent les lois. Les étrangers délinquants portent un préjudice spécifique aux étrangers respectueux du pays d'accueil car ils donnent des arguments à ceux qui mettent en avant le lien entre délinquance et présence étrangère afin de déprécier celle-ci. Ces délinquants doivent pour cela recevoir une sanction complémentaire. De plus la mise en œuvre de la double peine éloigne du territoire les délinquants et prévient ainsi tout amalgame entre les étrangers honnêtes et les autres. Elle valorise de ce fait les étrangers sérieux, facilite leur intégration et par-là permet l’atténuation des tensions raciales. De plus le lien unissant un individu à un territoire constitue l’attribut le plus fondamental de la nationalité. C’est dénaturer celle-ci que d’accorder cette propriété à des étrangers sous prétexte qu’ils sont délinquants. La double peine a été en partie supprimée sous la pression des associations. Cette décision du législateur est regrettable. Une nouvelle idéologie. Les actions d’associations sont complétées par la diffusion d’une nouvelle symbolique. Certaines ont choisi le drapeau « Blacks, Blancs, Beurs » qui fait référence à l’origine ethnique ou raciale des individus. Le drapeau tricolore est lui sans ambiguïté. Les hommes bleus ou rouges n’existent pas. Le blanc du drapeau ne fait pas référence à une race mais à un système de pouvoir, la monarchie. Avec le drapeau tricolore on peut venir de tout horizon et être Français. Avec le drapeau " Blacks, Blancs, Beurs" on ne peut pas être Français et d’origine asiatique. On applaudit au slogan « touche pas à mon pote » alors qu’il constitue un appel à soutenir tous ceux que l’on juge semblable à soi. Il manifeste l’inverse de ce qui fait le fondement de la citoyenneté, la reconnaissance par des gens différents de l’existence d’un destin qui leur est commun. Les Français sous contrôle. Mais par contre on veut interdire à tout Français de se dire "de souche". On poursuit en justice un Préfet ayant affirmé que les gitans vivent de rapines alors que la solution au problème particulier ne peut venir d’une saisine de la justice pour racisme mais de celui de l’étude des moyens d’existence des gitans et des mesures à prendre pour les intégrer. Alors qu’une partie notoire de la délinquance de voie publique est le fait de Français issus de l’immigration, que le trafic de drogue est essentiellement entre les mains de Français maghrébins, les associations vilipendent toute personne s’interrogeant sur l’existence d’un lien entre délinquance et immigration. Elles qualifient trop facilement toute volonté des défenseurs de la société de sanctionner efficacement des délinquants d’atteinte au droit de l’homme, toute intention de réprimer des délinquants issus de l’immigration de racisme. Un vrais problème. C’est pourtant la réalité du lien immigration-délinquance qui complique l’intégration des Français d’origine étrangère, en particulier de ceux qui sont issus de nos anciens protectorats et colonies. Cette sur-délinquance est parfois présentée comme résultant de la discrimination dont est victime cette population. En fait seule une infime partie de celle-ci s’adonne à la délinquance, mais avec une telle constance que cela devient un problème social central. Une des causes actuelles du racisme c’est la visibilité de cette délinquance qui incite malheureusement à jeter l’opprobre sur tous nos concitoyens issus de l’immigration. Là se trouve pour partie la source des interdits professionnels qui frappent certaines personnes ethniquement marquées. L'enfermement. Ces personnes ethniquement marquées, on tente par ailleurs de les enfermer dans leur condition. Aucune critique n’émane des associations anti-racistes au sujet des chansons racistes diffusées par tel ou tel groupe de jeunes issus de l’immigration. Nul débat ne vient contrarier ceux qui chantent "nique ta mère". Ce serait pourtant l’occasion pour les organisations anti-racistes de rappeler le proverbe arabe : "Soit poussière sous les pas de ta mère car le Paradis est là où elle pose son pied". Mais cela aurait pour conséquences d’amener les Français à porter un regard positif sur leurs concitoyens issus des anciennes colonies. Tel n’est sans doute pas la priorité de beaucoup d’anti-racistes. Le néo-colonianisme. On constate depuis peu la diffusion de théories affirmant qu’un néo-colonialisme serait à l’œuvre au sein de la société française. Ce néo-colonialisme serait destiné à maintenir les nouveaux arrivants à part de la Nation. Ces théories ont en fait pour objet de tenter d’enfermer les jeunes de l’immigration dans le statut d’infériorité qui était celui de leurs grands-parents. On veut les empêcher de s’accepter Français, sans doute pour mieux les utiliser. Faute de faciliter l’intégration des associations anti-racistes proposent de mauvaises solutions. Le droit de vote aux immigrés. Donner le droit de vote aux immigrés lors des élections locales serait une erreur. En effet la modification du corps électoral des municipales et des autres élections locales faites en y adjoignant des étrangers non communautaires mettrait ces derniers en position d’arbitre de consultations se gagnant à la marge. Accorder ce droit de vote créerait automatiquement des tensions entre Français et étrangers non communautaires. La mise en œuvre d’une telle mesure est plus propre à semer la discorde qu’à favoriser l’intégration, alors que les conditions pour devenir Français, et donc pouvoir légitimement voter à toutes les élections, sont parmi les plus souples au monde. De plus notre pays accepte la bi-nationalité. Devenir national est donc une possibilité largement ouverte et constitue le meilleur instrument d’intégration. Le préserver nécessite de ne pas morceler les attributs qui lui sont liés. La discrimination positive. Alors que le fait de devenir Français confère une appartenance qui a pour avantage de mettre au second plan l’origine, la race ou la religion, la discrimination positive préconisée par certains rendrait obligatoire la mise en avant de l’origine raciale ou religieuse de chaque individu. Les enfants des couples mixtes seraient inclassables. On ne saura s’il faut ou non faire bénéficier de mesures de faveurs les individus de type arabe mais à nom français ou, à l’inverse, les personnes de type européen mais à nom arabe. De plus si la discrimination positive est mise en place on sera tenté de compter les délinquants, les assistés, les chômeurs, selon leur origine. Dans les divers métiers il faudra déterminer qui occupe les postes. Chez les journalistes par exemple, compter le nombre d’ arabes, de juifs, de protestants, de noirs. La discrimination positive nécessite la mise en place d’une politique raciale méticuleuse. Le rôle néfaste des associations. Plus qu’encourager l’intégration certaines associations de lutte contre le racisme ont tendance à cultiver le ressentiment des nouveaux arrivants. Dans les années 20 lorsque les Arméniens sont venus se réfugier en France, aucune association ne les a incités à descendre dans la rue pour protester contre le quolibet dont ils étaient victime : « Arméniens tête de chien ». Aucune association ne les a détournés du seul objectif valable, l’intégration dans leur nouveau pays. Aujourd’hui certaines organisations sous couvert de louable lutte contre le racisme ont mis en avant les étrangers délinquants, aggravant le fossé qui sépare les étrangers des Français. Elles ont dévalorisé les gouvernants, le législateur et instillé dans la société des concepts se substituant à celui de citoyenneté. Elles ont de ce fait affaibli le système démocratique et compliqué l’intégration des étrangers. Leurs actions consistant trop souvent à vouloir démontrer que leurs concitoyens sont des racistes n’ont pas permis de diminuer les tensions raciales. Cet activisme a, de plus, remisé au second plan les vrais débats sur l’école, la police, la justice, l’assistanat. Les actions de la plupart des associations anti-racistes ne servent, au mieux, à rien. Au pire ces actions sont contre-productives. Il serait temps que les pouvoirs publics réfléchissent afin de savoir s’ils doivent continuer à considérer comme des interlocuteurs valables les organisations anti-racistes, et s’ils doivent continuer à leur verser des subventions.
Invité jabial Posté 6 décembre 2005 Signaler Posté 6 décembre 2005 Gouvernants représentatifs du peuple… Après avoir lu ces mots, le rire m'a empêché de poursuivre. Je n'ai absolument rien contre les étrangers illégaux. Bien au contraire, ce sont des gens qui ne peuvent bénéficier d'aucun privilège étatique, et pour cause.
Calembredaine Posté 6 décembre 2005 Signaler Posté 6 décembre 2005 La discrimination positive nécessite la mise en place d’une politique raciale méticuleuse. C'est à mon sens, le seul point intéressant du texte. C'est un argument-levier puissant a opposer aux partisans de cette "idée".
Dardanus Posté 6 décembre 2005 Signaler Posté 6 décembre 2005 On peut ne guère apprécier les champions et les professionnels de l'anti-racisme sans pour autant soutenir des mesures autoritaires visant à empêcher les individus de circuler librement.
h16 Posté 7 décembre 2005 Signaler Posté 7 décembre 2005 Le problème de l'anti-racisme est qu'il participe finalement du même raisonnement logique que le racisme. On introduit une assymétrie entre les gens qui "pensent comme il faut" des autres, de même que les racistes introduisent une assymétrie entre les gens "colorés comme il faut" des autres. En outre, subventionner les associations anti-raciste revient exactement au même que filer de l'argent à des associations racistes, pour exactement les mêmes raisons. On favorise cette assymétrie. En plus, cela est actuellement fait à des fins bassement politiques, ce qui ajoute encore la manipulation au détournement de fonds…
Invité deago Posté 8 décembre 2005 Signaler Posté 8 décembre 2005 C'est à mon sens, le seul point intéressant du texte. C'est un argument-levier puissant a opposer aux partisans de cette "idée". Cela me rappelle qu'au Brésil, une des premières mesures du gouvernement d'obédience trotsko-marxiste de Lula a été d'imposer en 2002 des quotas à l'entrée des universités publiques pour les noirs et les mulâtres ("negros e pardos"). Comme il est impossible de définir "démocratiquement" ce qu'est un mulâtre, ou même un noir, le choix de concourir dans la catégorie réservée était laissé au candidat, sous la forme d'une case à cocher dans le formulaire d'inscription. "De acordo com o decreto n 30.766, de 04/03/2002, declaro, sob penas da lei, identificar-me como negro ou pardo: ( )S-Sim/( ) N-Não." (En accord avec le décret n° 30.766, de 04/03/2002, je déclare, sous peine de poursuites, m'identifier comme noir ou mulâtre ( )O-Oui/( )N-Non) Les résultats ont été aussi immédiats que prévisibles : Le niveau d'entrée des "noirs et mulâtres" est plus bas que celui des "assimilés blancs". La loi n'a fait qu'instituer deux concours, où les candidats étaient jugés sur les mêmes épreuves, mais avec un barême différent. Par exemple, en 2003, l'université de Rio a accepté des candidats ayant eu 59 points (sur 100) au concours "de couleur" , alors qu'elle a refusé des candidats ayant fait 78 points au concours des "blancs". Certains candidats qui s'étaient déclarés "noirs ou mulâtres" se sont vu refuser l'inscription, par une forme de délit de faciès inversé. Ils ont porté plainte. Une commission paritaire a été mise en place, composée de professeurs et de syndicalistes étudiants, qui, au terme d'une procédure clownesque, a finalement accepté toutes les demandes d'inscriptions sur le quota. La sanction finale sur le marché de l'emploi n'est pas encore connue (au Brésil, il n'y a pas de diplôme universitaire intermédiaire, le seul diplôme s'obtient au bout de cinq ans d'études). Cependant, je ne doute pas un instant que ces diplômes obtenus au rabais ne vaudront guère plus cher que le papier sur lequel ils sont imprimés. D'ici là, Lula sera parti, le jeu démocratique l'aura absous de toute responsabilité.
ronan Posté 8 décembre 2005 Signaler Posté 8 décembre 2005 Le problème de l'anti-racisme est qu'il participe finalement du même raisonnement logique que le racisme. On introduit une assymétrie entre les gens qui "pensent comme il faut" des autres, de même que les racistes introduisent une assymétrie entre les gens "colorés comme il faut" des autres. En outre, subventionner les associations anti-raciste revient exactement au même que filer de l'argent à des associations racistes, pour exactement les mêmes raisons. On favorise cette assymétrie. En plus, cela est actuellement fait à des fins bassement politiques, ce qui ajoute encore la manipulation au détournement de fonds… Très juste àmha: excellent raisonnement. Le différentialisme asymétrique est une forme d'intolérance manipulatrice comme une autre, quelles qu'en soient ses justifications toujours infondées d'un point de vue libéral.
Dardanus Posté 8 décembre 2005 Signaler Posté 8 décembre 2005 Les anti-racistes sont des racistes qui s'ignorent. Ils raisonnent dans le cadre des races qu'il prétendent combattre. Ainsi l'attachement des leaders de la "communauté noire" aux E-U à la théorie inepte de la goutte de sang héritée de la ségrégation sudiste.
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