Invité jabial Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Seulement la CI est acceptée? Mouarf, ça aussi c'est pas bien dur à fabriquer. Ca demande juste un peu plus de plastoc.
h16 Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Seulement la CI est acceptée?Mouarf, ça aussi c'est pas bien dur à fabriquer. Ca demande juste un peu plus de plastoc. … Intéressant. Vous connaissez des fabricants ou vous faites vous-même ?
Invité jabial Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Je connais quelqu'un qui a toute une panoplie de fausses cartes. Il est bien entendu que si je connaissais un moyen d'obtenir des fausses cartes ou que j'en fabriquais, je serais particulièrement stupide de le dire sur un forum public ou même de l'écrire sur un ordinateur dont le contenu peut toujours être saisi à l'aube par la maréchaussée.
h16 Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Je connais quelqu'un qui a toute une panoplie de fausses cartes. Il est bien entendu que si je connaissais un moyen d'obtenir des fausses cartes ou que j'en fabriquais, je serais particulièrement stupide de le dire sur un forum public ou même de l'écrire sur un ordinateur dont le contenu peut toujours être saisi à l'aube par la maréchaussée. Cela va de soi. Je n'émettrai donc aucune hypothèse sur des mails cryptés pour échanger des informations de nature délictueuses.
Dardanus Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Voilà bien d'ignobles libéraux qui ne songent qu'à rouler sur l'or et à rouler l'État. (ricanement diabolique)
Calembredaine Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Il l'est.Les réformes libérales se ferront sur du long terme malheureusement. Et par la voie politique. A moins que les circonstances ferront qu'il sera possible d'accélérer le mouvement, actuellement les finances publiques qui s'écroulent et le tiers de la France est à la rue.. Que signifie "long terme"? Après tout, un prof est un prof, qu'il soit payé par l'Etat ou par une école privée. La nouvelle Zélande a mis moins de 10 ans pour libéraliser et privatiser. J'appelle cela du très court terme
Messer Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Que signifie "long terme"? Après tout, un prof est un prof, qu'il soit payé par l'Etat ou par une école privée.La nouvelle Zélande a mis moins de 10 ans pour libéraliser et privatiser. J'appelle cela du très court terme Oui réaliser ca en 10ans est très court. Mais regarde le chantier en France: 5M d'agents publics, 1.2M de RMIstes, des chomdus à la pelle. Tu coupes les dépenses de fonctionnement tu mets déjà les 3/4 d'agents publics inutiles pour le strict minimum à la rue, idem pour les RMIstes et les chomeurs. Je n'ose pas parler du volet "retraite" qui est monstrueusement préoccupant. Faire un virage à 180° avec un pays bercé par une fonctionnement d'assistanat c'est la fin à coup sur voire la guerre civile. J'aimerai beaucoup que ca se passe comme en NZ mais je doute qu'ils étaient à la base au stade où nous en sommes. :/
Dardanus Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Oui réaliser ca en 10ans est très court.Mais regarde le chantier en France: 5M d'agents publics, 1.2M de RMIstes, des chomdus à la pelle. Tu coupes les dépenses de fonctionnement tu mets déjà les 3/4 d'agents publics inutiles pour le strict minimum à la rue, idem pour les RMIstes et les chomeurs. Je n'ose pas parler du volet "retraite" qui est monstrueusement préoccupant. Faire un virage à 180° avec un pays bercé par une fonctionnement d'assistanat c'est la fin à coup sur voire la guerre civile. J'aimerai beaucoup que ca se passe comme en NZ mais je doute qu'ils étaient à la base au stade où nous en sommes. :/ Ce qui est un peu inquiétant est la proportion d'agents publics ayant des opinions d'extrême gauche, ce qui peut conduire à des réactions effectivement violentes. Et puis l'on cherche les gouvernants courageux qui se risqueraient à heurter l'opinion publique et à mener une politique de réaction sociale . politique sociale = gaspillage de l'argent du contribuable mouvement social = grève et manifestation d'agents publics dès qu'il est question d'effleurer le moindre privilège de la fonction publique.
DiabloSwing Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Je me rends compte que la mafia étatique française est aussi pourrie que les mafia des autres pays. Seulement la mafia française a ceci d'original qu'elle est la plus bête du monde (avec la mafia argentine fut un temps). Allant jusqu'à tuer la poule aux oeufs d'or. Ce qu'on comprit les autres gouvernements c'est que leur intérêt était quand même de libéraliser un peu, s'ils voulaient à long terme se gaver des recettes fiscales. Au vu des intérêts étrangers dans notre pays, et en cas de torpeur de nos dirigeants, il ne serait presque pas idiot de voir une délégation étrangère (déjà que la commission européenne se fait présente) venir sermonner nos hommes politiques et les obliger à dégraisser le monstre ! Politique fiction mais pourquoi pas ?
h16 Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Je me rends compte que la mafia étatique française est aussi pourrie que les mafia des autres pays. Seulement la mafia française a ceci d'original qu'elle est la plus bête du monde (avec la mafia argentine fut un temps). Allant jusqu'à tuer la poule aux oeufs d'or. Ce qu'on comprit les autres gouvernements c'est que leur intérêt était quand même de libéraliser un peu, s'ils voulaient à long terme se gaver des recettes fiscales.Au vu des intérêts étrangers dans notre pays, et en cas de torpeur de nos dirigeants, il ne serait presque pas idiot de voir une délégation étrangère (déjà que la commission européenne se fait présente) venir sermonner nos hommes politiques et les obliger à dégraisser le monstre ! Politique fiction mais pourquoi pas ? L'intervention de l'Europe et les frappes vigoureuses des instituions sur les doigts des politiques français sont un petit plaisir fréquemment renouvelé qui me font penser que, finalement, l'Europe a du bon, dans tout ça. A chaque claquement sur une phalange, je me prends à sourire aux petits couinements que ces trous du culs commis de l'état émettent…
Messer Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 mouvement social = grève et manifestation d'agents publics dès qu'il est question d'effleurer le moindre privilège de la fonction publique. Quand cette nouvelle noblesse sera virée on s'en foutra de leurs grèves.. Seul souci il faut vraiment faire les réformes dans l'ordre. Si on tue ou abaisse le SMIC avant de virer RMI et tout ca empirerait encore plus la situation. Je pense qu'au stade où on en est, autant tuer les recettes fiscales au lieu de les adapter au dégraissement de l'Etat.
h16 Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Quand cette nouvelle noblesse sera virée on s'en foutra de leurs grèves..Seul souci il faut vraiment faire les réformes dans l'ordre. Si on tue ou abaisse le SMIC avant de virer RMI et tout ca empirerait encore plus la situation. Je pense qu'au stade où on en est, autant tuer les recettes fiscales au lieu de les adapter au dégraissement de l'Etat. Il n'y a que deux méthodes pour revenir à l'équilibre : - augmenter les entrées : ce serait augmenter les impôts ou les rentrées fiscales - diminuer les dépenses : ce serait baisser drastiquement les prestations servies, les traitements de la fonction publique (en volume et en nombre). Le chemin est très très étroit pour retourner à un hypothétique équilibre sans tomber dans l'ornière d'une révolution… C'est pour ça que ma conclusion personnelle, compte tenu du manque évident de finesse de manoeuvre de nos politiques les plus en vue, est qu'une révolution aura bien lieu. Quand ?
Messer Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Je pense en effet qu'aucune autre solution ne sera possible. Augmenter la fiscalité: notre économie meure sous l'asphyxie, exode massive des "élites", et rentrées fiscales largement moins présentes qu'auparavant. Seule la diminution de nos finances publiques restent possibles. -Supprimer l'IR, l'IS totalement et laisser à la TVA le poids des dépenses de l'Etat en liquidant petit à petit l'Etat, du moins ses secteurs non régaliens. -Supprimer morceau par morceau, solution très longue mais qui ne ménagerait pas forcément les fonctionnaires et autres agents publics, si on devait garder le strict minimum on taperait pas à plus d'1M… Donc réduire les dépenses de fonctionnement, puis réduire le coté "prestation" tout en déréglementant. Seul souci, nous sommes encore très loin d'un Grand Soir libéral, la majorité des francais ne nous portent pas dans leur coeur alors qu'ils ont à y gagner. Si il y a révolution, il faudra agir pour qu'elle aille dans notre sens si la population y est prête.
pankkake Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Virer toutes les commissions fantômes, les avantages en nature et autres exceptions. Enfin, je sais pas, c'est peut être minime dans le budget de l'Etat ?
Messer Posté 23 novembre 2005 Signaler Posté 23 novembre 2005 Minime oui. En comparaison avec les 290Ma d'€ du budget de l'Etat. Liquider l'EN là ca ferrait du bien à nos finances (plop 65Ma d'€ en moins). En revanche il faudrait sucrer l'IR&IS pour que les gens puissent financer l'études de leurs enfants à ce stade. Je crois que ca serait la 1e grosse tache à effectuer, en même temps que les privatisations correctes. Les prestations sociales viendront ensuite.
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Ce serait un début intéressant, en tout cas.
Dilbert Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 A lire dans l'Expansion : Enquête sur une France en faillite Et comme le soulignera sans doute le rapport Pébereau qui doit paraître début décembre, le boulet est certainement plus lourd encore. Aux 1 100 milliards d'euros actuels doivent en effet s'ajouter les 900 milliards des retraites des fonctionnaires non financées, les 500 milliards de dettes diverses du secteur public (dette sociale, infrastructures, structures de défaisance intégrant par exemple l'ardoise du Crédit lyonnais…), soit la bagatelle d'environ 2 500 milliards d'euros, presque 150 % du PIB. « Et encore, c'est moins le montant de la dette que sa trajectoire qui fait frémir », estime l'économiste Alexandre Siné, auteur de L'Ordre budgétaire (Economica), qui paraîtra dans quelques semaines. La machine infernale s'est en effet emballée depuis 1990. En quinze ans, l'endettement s'est alourdi de plus de 30 points de PIB, trois fois plus que dans l'ensemble des pays développés !« C'est simple, déplore l'économiste Jacques Marseille, auteur du Grand Gaspillage (Tempus) : de 2002 à 2004, la dette publique a augmenté de 165 milliards d'euros et la richesse nationale, de 101 milliards. Tout se passe comme si la totalité de la richesse supplémentaire créée dans l'Hexagone était confisquée par les administrations publiques. » Le remboursement de la dette absorbe déjà 15 % du PIB, elle constitue le deuxième poste de dépenses de l'Etat. Et ce n'est pas fini. « Si, au cours de la législature prochaine, les gouvernements ne redressent pas drastiquement les finances publiques, ils courront le risque d'avoir à gérer dès 2010 une crise financière majeure comparable, dans ses effets, à la déroute de l'Argentine en 2001 », avertit Alain Lambert, ancien secrétaire d'Etat au Budget de Jean-Pierre Raffarin. DETTE PUBLIQUE : VINGT-CINQ ANS D'ENVOLÉE 1979 : 26,4 % 1982 : 29,2 % Après la « vague rose » de 1981, le pouvoir socialiste relance la croissance par la dépense publique, qui creuse les déficits à 2,9 % du PIB. 1990 : 34,4 % A Matignon, Michel Rocard bénéficie d'une conjoncture porteuse. Mais il préfère embaucher des fonctionnaires plutôt que d'assainir les comptes de l'Etat. 1995 : 54,5 % Pour contenir la montée du chômage après la récession de 1993, Edouard Balladur laisse filer les dépenses. La charge de la dette absorbe alors déjà 15 % du budget de l'Etat. 2000 : 56,7 % Avec la croissance économique, les recettes fiscales explosent, mais Lionel Jospin augmente les dépenses. La dette dépasse la barre des 800 milliards d'euros. 2003 : 63,7 % Jean-Pierre Raffarin sort des clous définis par Maastricht : l'ardoise publique dépasse la barre des 60 % du PIB. 2005 : 68,7 % Pour la trente et unième fois consécutive, un gouvernement présente un budget dans le rouge : Dominique de Villepin annonce pour 2006 un déficit d'environ 47 milliards d'euros.
Messer Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Je précise que le déficit 2006 est nettement plus important que celui de 2004… On se prend 5Ma d'€ dans la tête en plus. Pour avoir souvent la tête dans les chiffres de nos finances publiques, nous sommes dans une merde noire… Je vois vraiment pas beaucoup de moyens de redresser la barre très vite… Ca sera un boulot d'un demi siècle pour assainir nos finances publiques et notre déficit.
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 A lire dans l'Expansion :Enquête sur une France en faillite On croirait lire de la médecine légale, une autopsie …
Toast Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 On croirait lire de la médecine légale, une autopsie … Dommage que l'euthanasie ne soit pas légalisée…
Sekonda Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 Michel Pebereau (ancien PDG de BNP Paribas) est en train de réaliser un audit de la dette publique française, à la demande de Thierry Breton. Il serait sur le point d'annoncer qu'il y a environ 800 milliards de dettes hors-bilan, c'est à dire non prises en compte dans le chiffre officiel de 1167 milliards, soit 66% du PIB. Ce malencontreux oubli ferait monter la dette publique totale à largement plus de 100% du PIB, D'après le Figaro, le rapport annoncerait même 900 milliards pour les dettes hors-bilan donc une dette totale de plus de 120 % de PIB. France Info en parle ce matin, cela va peut-être devenir une réalité reconnue par tous et permettre une prise de conscience.
Calembredaine Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 D'après le Figaro, le rapport annoncerait même 900 milliards pour les dettes hors-bilan donc une dette totale de plus de 120 % de PIB.France Info en parle ce matin, cela va peut-être devenir une réalité reconnue par tous et permettre une prise de conscience. En faisant le bilan, il y a donc 1100 milliard de dette officielle, 900 milliard de "dettes hors bilan" ainsi que 500 milliard représentant les dettes des collectivités ce qui nous donne 2500 milliard. Considérons "uniquement" la dette de l'Etat, 2000 milliard. En combien de temps faudrait-il la rembourser en imaginant que le budget de l'Etat ait, non pas une déficit chronique de 45 à 50 milliard mais un "bénéfice" de 1 milliard? Je ne sais pas quel taux moyen on peut considérer mais prenons 2%. Avec 1 milliard de "bénéfices", il est impossible de rembourser compte tenu des intérêts. La dette s'accroit. Il faudrait que le budget de l'Etat soit en excédent de 45 milliard tous les ans pour espérer pouvoir rembourser. A vu de nez, cela fait plus d'un millénaire. Me trompe-je? Ne faudrait-il pas fuir?
ArnaudB Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 bon finalement moi qui comptait rentrer dans 2 ou 3 ans, je vais peu etre rester la ou je suis un peu plus longtemps…bonne chance quand meme la France.
pierreyves Posté 29 novembre 2005 Auteur Signaler Posté 29 novembre 2005 D'après le Figaro, le rapport annoncerait même 900 milliards pour les dettes hors-bilan donc une dette totale de plus de 120 % de PIB.France Info en parle ce matin, cela va peut-être devenir une réalité reconnue par tous et permettre une prise de conscience. Cela devient intéressant. Quelqu'un sait il pourquoi on nous lance cette annonce MAINTENANT ? Faut-il simplement croire que Breton a plus d'abdominaux que mes a priori m'ont fait supposer dans ce post : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=24183&st=20# ? A son crédit : il a toujours fait de la réduction de la dette "une affaire personnelle" …
Dardanus Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 D'après le Figaro, le rapport annoncerait même 900 milliards pour les dettes hors-bilan donc une dette totale de plus de 120 % de PIB.France Info en parle ce matin, cela va peut-être devenir une réalité reconnue par tous et permettre une prise de conscience. Ce n'est pas parce qu'une information existe et qu'elle est diffusée qu'elle devient une réalité reconnue par tous. La non perception des horreurs du système soviétique, alors que l'on a toujours su, dès le début, la réalité du bolchévisme, l'illustre par exemple. Il faut que l'information soit acceptée, ce qui suppose déjà une prise de conscience de l'impasse du système. De plus une information peu agréable au milieu d'un ensemble de discours lénifiants et alors que nos gouvernants bien aimés évoquent les moyens nécessaires face à la crise des banlieues, et patati patata, va se perdre facilement. Zut, un déficit, mais à propos il faut plus de moyens pour… Vous l'aurez compris, je ne suis guère optimiste.
Sous-Commandant Marco Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 […]Vous l'aurez compris, je ne suis guère optimiste. Pour l'instant, on en est encore à compter les compartiments qui ont pris l'eau. Si 4 compartiments seulement avaient été déchirés par le funèbre iceberg, le Titanic eut pu continuer à flotter.
ronan Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 Vous l'aurez compris, je ne suis guère optimiste. à court terme, moi non plus. Souvenir personnel d'un entretien avec haut-commis de l'Etat lorsqu'on évoquait, anxieusement de mon côté, la nécessité d'un financement de sa part : "– vous savez, l'argent n'est pas un problème." Quelques 10aines de kEuos sur un budget en 10aines de milliards : bagatelles !
antietat Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 En faisant le bilan, il y a donc 1100 milliard de dette officielle, 900 milliard de "dettes hors bilan" ainsi que 500 milliard représentant les dettes des collectivités ce qui nous donne 2500 milliard.Considérons "uniquement" la dette de l'Etat, 2000 milliard. En combien de temps faudrait-il la rembourser en imaginant que le budget de l'Etat ait, non pas une déficit chronique de 45 à 50 milliard mais un "bénéfice" de 1 milliard? Je ne sais pas quel taux moyen on peut considérer mais prenons 2%. Avec 1 milliard de "bénéfices", il est impossible de rembourser compte tenu des intérêts. La dette s'accroit. Il faudrait que le budget de l'Etat soit en excédent de 45 milliard tous les ans pour espérer pouvoir rembourser. A vu de nez, cela fait plus d'un millénaire. Me trompe-je? Ne faudrait-il pas fuir? Faisons attention à la terminologie. Le secteur privé n'a aucune dette vis à vis du secteur public. Le terme "dette" recouvre en fait le montant de l'extorsion de fonds que les publics pensent (pensaient) pouvoir pratiquer à l'égard du secteur privé. Ayant perdu tout contact avec la réalité ils en sont arrivés à souscrire des montants tels que ceux ci ne seront pas honorés quoiqu'ils fassent. Extorquer davantage à ceux qui produisent revient à étrangler progressivement la poule aux oeufs d'or. Dangereux aussi de ne pas honorer les emprunts d'Etat. Seule solution, réévaluer les prétendus "droits à" des retraités essentiellement (pensions et assistance médicale) puisque ce sera l'essentiel des dépenses. Mais apparemment ils n'ont pas encore pris la mesure de la situation puisqu'ils viennent d'annoncer que les retraites de la RATP vont être prise en charge par l'état. (i.e. collées sur le dos du contribuable ou du cotisant social). Mais après tout si ils ont renoncé à la capitalisation c'est que les autres systémes (répartition et paiement par l'impôt) se prêtent mieux à une manipulation politique. Et bien cette manipulation ils vont pouvoir l'exercer mais à la BAISSE cette fois ci ! Et finalement ce sera très bien parce, même si c'est par inconscience, ceux qui ont voté pour eux, ont massivement soutenu le modéle français qu'ils vont prendre dans la figure. (dommage toutefois pour les retraités du privé qui seront les grands perdants de l'histoire).
ronan Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 Mais apparemment ils n'ont pas encore pris la mesure de la situation puisqu'ils viennent d'annoncer que les retraites de la RATP vont être prise en charge par l'état. (i.e. collées sur le dos du contribuable ou du cotisant social). J'ai vu ça. C'est proprement scandaleux : entre l'extorsion et la défaisance frauduleuse.
Dardanus Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 En 2004, le compte retraite de la RATP s'élevait à 731 millions d'euros : 281 millions payés par l'employeur (sic) 95 millions d'euros par les agents, soit 13 % du total 450 millions par l'État Avec le nouveau système : l'employeur : 223 millions les agents devront payer 148 millions Mais ces augmentations pour les employés seront compensés par des hausses de salaires équivalentes financées par l'État . Ah ! ah ! ah ! Les caisses de retraite complémentaires verseront 180 millions mais la CNAV et les régimes complémentaires vont recevoir une soulte de 700 millions d'euros, évidemment payée par l'État . Ainsi donc, avant les retraites étaient payées par le contribuable, alors que désormais elles seront payées par l'État. Nuance… On comprend l'opposition vigoureuse de la CGT : cette réforme banalise l'entreprise !
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