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Lc Etudiant


Invité khano-et-khayek

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Invité khano-et-khayek
Posté

Nous dédions un fil à part entière à LC Etudiant (dont nous ne faisons pas partie) afin de le séparer du fil (cf. A tous les étudiants libéraux) consacré à la création d'un réservoir de jeunes bruyants bons pour les caméras et le collage d'affiche de cette légendaire mais aussi invisible* que le dahut, AL.

Pour ceux qui n'ont pas suivis les premiers épisodes un petit résumé: LCE s'est crée il y peu, a déjà fait quelques actions (cf. site LC) et en prévoit d'autres. Khano-et-Khayek, regrettant qu'il n'existe pas de syndicat étudiant libéral (cf. sur le wikipedia fr l'état de l'offre en la matière) totalement indépendant d'un quelconque parti et tourné résolument vers l'action (au détriment des tentatives de convertion idéologiques ou de pédagogies verbeuses), posaient la question aux membres de LCE quant à savoir comment ils voyaient cette nouvelle émanation de LC. Nos amis de la banquise proposent :

* une forme de communication physique ne demandant pas à ses adhérents de base de dévoiler leur identité et ne leur demandant pas de se détourner de leurs études (aux gauchistes le militantisme dévoué et fanatique: les tractages, les réunions, etc.) - créer une hydre invisible mais dont l'ombre plane sur le Mammouth…

* se servir des cotisations pour engager des actions en justice dès qu'un cas d'irrégularité, de gabegie, d'orientation idéologique unilatérale, se présente et offre l'assurance de rentrer dans ses frais en cas de victoire (nous supposons que le coût d'un procès est remboursé par la partie perdante en cas de décision favorable, non ?). En cas de procès gagnant la pub est faite et les journalistes accourent, pas besoin de les convoquer, ou bien ?

* à terme, présence sur Internet: parodie de sites universitaires, page d'accueil du syndicat virtuel menant aux idées, actions, dénonciation (mais jusqu'où peut-on aller pour ne rien laisser passer mais en restant dans les limites de la légalité ?).

Voilà. Et advienne que pourra…

[EDIT: * ce n'est plus tout à fait vrai…]

Posté

khano et khayek encore une fois je vous remercie pour vos conseils. Pourrions nous cependant les éclaircir un peu ?

Suggérez vous qu'il serait plus utile de créer un syndicat étudiant ? En ce qui nous concerne nous sommes en train de monter des listes pour se présenter aux élections crous parce que nous pensons que c'est le moyen le plus simple de faire passer des idées officiellement. N'est ce pas suffisant ?

je ne comprends pas la première étoile

Et je préfère la combianison des deux étoiles suivantes, à savoir l'action en justice combinée avec dces actions phares qui sont intéressantes pour les jeunes c'est à dire qui sortent de l'ordinaire et en se servant des techniques de marketing viral sur internet.

qu'en pensez vous ?

Invité khano-et-khayek
Posté
khano et khayek encore une fois je vous remercie pour vos conseils.

En ce moment mécontent de notre université, nos intérêts convergent, voici un exemple d'utilitarisme provoquant un altruisme égoïste, la seule forme juste de coopération (type gagnant-gagnant). Donc de rien, au contraire, ce serait à nous de remercier des gens comme vous d'exister et qui font que l'on se sent moins seuls face à la bête.

Suggérez-vous qu'il serait plus utile de créer un syndicat étudiant ?

Un syndicat étudiant n'a pas de statut légal (cf. article du wikipedia francophone) c'est une assoc' de type 1901… Appelez ça comme vous voulez, LCE ou autres, bien que nous préférerions le terme d' Armée Clandestine de Luttes contre l'Impéritie, le M'en-foutisme, la Gabegie, le Monopole de l'Orientation Politique, le Terrorisme Intellectuel, le Post-modernisme et Jack Lang, mais comme l'ACLIMGMOPTIPJG n'est pas un cygle très vendeur appelons ça le Merde y en a Assez des Molluscles et des Mammouths OUi, c'est vrai Tu crois qu'il faut faire quelque chose, Hé oui je suis d'accord avec toi ou MAMMOUTH. Entre l'UNI qui est de droite (grrrr…) et fait du prosélytisme UMPiste (qu'est-ce que le PACS a à voir avec les étudiants, par ex. ? :doigt: ) et les débilos-démagos de l'UNEF, il y a une place à prendre… quant à la FAGE, c'est un truc entre le Club Med et un Comité d'Entreprise, non ?

En ce qui nous concerne nous sommes en train de monter des listes pour se présenter aux élections crous parce que nous pensons que c'est le moyen le plus simple de faire passer des idées officiellement. N'est ce pas suffisant ?

Sans doute nécessaire (nous ne nous souvenons pas bien des attributions du CROUS) mais complémentaire avec les autres actions. Pose le problème de l'anonymat: Khano ne mettrait jamais son vrai nom (hé oui c'est un pseudo d'artiste) sur une telle liste, et que de temps perdu pour les individus qui s'y collent… Nous aimons être étudiant, et nous espérons graviter autour de l'université toute notre vie, en complément d'une autre activité professionnelle, mais nous aimons étudier, lire, essayer de penser, apprendre… Etudier la machinerie infecte du Ministère de l'Education Nationale, quel ennui ! Et bénévolement ? Pas pour nous…

je ne comprends pas la première étoile

Notre faute, nous devions être plus clairs, aussi: petit développement…

De la différence entre le militant-fanatique et le militant individualiste. Le premier essaye de convertir, s'agite, il se sent une mission que la Cause lui a conféré et mu par l'idée de jouer un grand rôle se sent le devoir de dévouer son temps aux autres, de parler pour eux, en leur nom, pasteur bienveillant d'un troupeau ignorant. Toute ressemblance avec le collectivisme n'est pas fortuite… Malheureusement ses contemporains sont des imbéciles qui ne sentent pas l'urgence de son combat, de sales consuméristes qui n'ont pas le même dévouement que lui, des gens rétifs à ses idées qu'il n'arrive pas à éclairer… le voilà qui s'aigrit, se radicalise et aimerait voir tout le temps passé pour le Bien Public récompensé, s'enferme dans un groupe sectaire, se passionne… Et nous ne décrivons pas le seule gauchiste cheveu long, clop au bec et fringué comme un alter mondialeux crade, nous avons croisé des gens très bien qui se dévouaient pour une cause belle et bonne, puis s'énervaient de voir que leur action n'était que du vent, rencontrant peu d'écho parce que non adéquate avec la demande, puis s'épuisaient à force de ne pas voir ses efforts payés. Les misanthropes sont des idéalistes déçus…

Le militant individualiste défend son intérêt, qui, tiens le monde est bien fait !, est aussi celui des autres. Mais il ne le fait pas pour eux sinon pour lui (et eux par ricochet). Du coup, il ne cherche pas à les convertir, il poursuit son action avec ceux qui regardent dans la même direction, s'implique le moins possible (mais autant que nécessaire) et poursuit toujours son but premier: (quand c'est une action de défense) persévérer dans l'activité qu'il aime dans la quiétude qu'il n'aurait pas perdu si tout avait bien été; (quand c'est une action positive) jouir en commun de ce que l'association produit.

Ce que c'est que d'être étudiant. Etre apprenant, suivre des cours, espérer sortir de cet état provisoire le plus vite possible pour travailler ou devenir soi-même professeur (formation initiale). Augmenter son savoir (formation continue). Point barre. Pour ce qui est de la culture, des voyages, du sexe, des soirées, du logement, de la santé, du transport, du sport, etc. cela n'est pas du ressort ni d'un syndicat étudiant, ni de l'université. Etre étudiant n'est pas un style de vie que Maman l'Etat doit financer et permettre. Et ce, de moins en moins, vu que la frontière entre formation initiale et formation continue tend à disparaître. Que chacun joue son rôle propre, mais le fasse bien !!! Ce serait déjà super.

Donc, pour la première étoile, nous disions que

1) que si action concrète il devait y avoir, nous n'avons pas envie d'être connu: jamais nous ne cachons nos idées apolitiques mais nous ne voulons pas faire de prosélytisme pourt autant. Nous avons l'optimisme de croire qu'en réfléchissant et en allant jusqu'au bout des incohérences de leur pensée, les autres individus qui partagent les amphis, feront (comme nous en notre temps) leur chemin intellectuel tout seul et viendront d'eux-même au libéralisme (c'est Adam Smith et Hayek qui nous ont convertis, pas un tract ou un activiste). Oui pour l'action mais sans se livrer trop. Pourvu que nous puissions défendre nos idées, qu'importe que 90% des étudiants autour de nous aient des idées contraires aux nôtres…

2) autant nous refusons tout tractage, autant faire un petit tour dans les couloirs de la fac pour coller des petites affiches que nous aurions reçu du Comité Central, répondant soit à de la désinformation (ex. sur le LMD à l'époque), soit pour défendre une action positive, pourquoi pas. Cela prend un quart d'heure à la sortie de bibliothèque en fin d'après-midi, pendant que le militant-fanatique boit des bières en refaisant le monde.

Cela dit, nous préférons l'action judiciaire ou l'aide aux étudiants pris dans la trompe nauséabonde de l'administration, oeuvrer à la clarification et à la transparence de ce cher service (sic) public (resic), l'obliger à se réformer à force d'être harcelé (une pichenette suffira alors à la privatisation si les techniques de management efficaces se sont substituées à ce truc), ou bien, comme le voulait Marx, faire monter le mécontentement, faire prendre conscience, via le net (il suffit alors de faire connaître l'adresse et toutes les infos, contrairement aux tracts et affiches, ne peuvent être arrachées ou effacées) de tous les errements de l'Enseignement Supérieur pour mener à la Révolution des esprits. (Ricotrutt: "Et je préfère la combianison des deux étoiles suivantes", … nous aussi).

Cela s'inscrit dans la stratégie d'obéïssance incivique que nous proposions ailleurs

***

Question : un syndicat peut-il empêcher l'accès aux cours ? C'est arrivé il y a quelques années lors du tapage fait autour du LMD.

Tiens question au vol, peut-on faire des grèves contre les syndicats, mettre des piquets de grève devant la porte de leur antre, séquestrer les militants dans leurs locaux et spamer leur boîte-aux-lettres à mort, histoire de freiner leur capacité de nuisance les jours de grèves ? Se serait drôle, hein, de reprendre leurs méthodes… mais bon nous sommes plus intelligents qu'eux… (ou plus bêtes de ne pas vouloir s'abaisser à tant de bassesse ? :icon_up: )

Invité khano-et-khayek
Posté
…sont intéressantes pour les jeunes c'est à dire qui sortent de l'ordinaire

Oups, deux critiques:

1) arrêter avec ce vocable qui suppure l'idée que étudiant = mode de vie d'une classe d 'âge; ce n'est pas un mode de vie et on peut être étudiant à 50 ans…

2) on a besoin de faire des actions-spectacles seulement lorsqu'on est dans la démarche prosélyte. Gagnons des procès, faisont bouger le truc, tapons dans la fourmillière, que cela soit médiatisé ou pas est important mais secondaire… cela dit nous ne sommes pas du tout mais du tout au point sur les réalités financières de telles actions… faut-il une foule de cotisants pour réunir les fonds suffisants ?

3) Tu vois, Freeman, laisse tomber la conversion des masses, bosse ton droit et le jour où tu seras un grand avocat tu auras ta revanche sur le sectarisme de gauche… ah non pardon, tu vas faire de la politique avec AL…

Invité Aurel
Posté
dit nous ne sommes pas du tout mais du tout au point sur les réalités financières de telles actions…

Tu n'es pas du tout sur les réalités tout court.

Laisse tomber, avec toi, la France sera toujours socialiste dans 20 ans. Continue à te défouler sur ton clavier en jouant ton hautain personnage, je sens que les mouvements libéraux n'ont pas besoin de tes deux mains gauches ni de ton mépris pour autrui pour les aider.

Invité khano-et-khayek
Posté

Khayek: eh bien pourquoi il se met en colère, lui ? :icon_up:

Khano: peut-être parce qu'on s'en prend au dogme du In Tract we trust. Parce que l'on s'est détaché d'un mode de militantisme que nous avons trop longtemps pratiqué, qui à notre avis ne mène à rien, et que nous essayons de trouver autre chose où l'individu se sente agir efficacement sans sacrifier ni travail ni loisirs ? Parce que nous voulons dire à Freeman (en tant que symbôle d'un certain type de militantisme) que le Libéralisme ne le rémunèrera pas, qu'il n'y a pas de médaille du Stackano libéral et que plutôt que de consacrer son énergie à la Cause il doit penser à lui, réussir sa vie, qu'il changera le monde une fois celle-ci assurée ? Parce que c'est mieux et plus efficace de foutre des jeunes dans la rue se faire molester par des brutes désoeuvrées, s'en prendre plein la tronche pour leurs idées ? C'est de la simple bienveillance, et pour user librement d'une phrase bien connue d'Adam Smith, quiconque ne leur rappelle pas ça, est un salaud.

Khayek: symptômes d'aigreur du militant-fanatique ? Parce que tu as cru que nous attaquions LC ?

Khano: va savoir….

Tu n'es pas du tout sur les réalités tout court.

Khayek: Peut-être.

Khano: Et celles-ci sont ? …………. (manque la partie pédagogique)

Laisse tomber, avec toi, la France sera toujours socialiste dans 20 ans.

40 peut-être si tu n'étais pas là. Et sinon ?

Continue à te défouler sur ton clavier en jouant ton hautain personnage, je sens que les mouvements libéraux n'ont pas besoin de tes deux mains gauches ni de ton mépris pour autrui pour les aider.

Si elles te l'ont dit, notre foi… Tu as oublié de dire nos dix pouces, aussi, dans nos deux mains gauches. Puis "personnage hautain" et "mépris d'autrui" est assez faible, non ? Pourquoi pas "aversion spontanée pour toute forme de vie humaine" ? Allons, allons, calme-toi et explique-toi.

Invité Aurel
Posté

Le sujet a déjà été abordé 1.000 fois sur ce forum.

Sans mettre les mains dans le cambouis, nous ne regagnerons pas des part de notre liberté confisquée. Les libéraux sont tellement plus fiers d'agir seuls, dans l'ombre ou autour d'un café…tout simplement parce qu'ils ne veulent pas s'emmerder. Ils font la morale à ceux qui passent leurs soirées, week-ends et RTT du haut de leur feignantise. Mais ils ne daignent pas faire autre chose que de suggérer de nobles causes complètement surréalistes.

Si tous les grincheux du web étaient aussi actifs dans le militantisme concret que dans la branlette intellectuelle, les libéraux ne seraient pas aussi marginaux sur le terrain et leurs idéaux seraient bien plus populaires. Hélas, et nos adversaires l'ont bien compris : un grand nombre de "libéraux" préfèrent critiquer, se plaindre mais rester inactifs par lâcheté. Je ne sais pas comment ils peuvent se regarder dans une glace et encore parler d'idéal de liberté. Ils sont déjà soumis dans leur âme…

Invité khano-et-khayek
Posté
Le sujet a déjà été abordé 1.000 fois sur ce forum.
Et alors tu y as apporté la sentence finale ?

Sans mettre les mains dans le cambouis, nous ne regagnerons pas des part de notre liberté confisquée.
Quel cambouis: le pavé, l'agit-prop de bas étages, la démago rassembleuse ? Laisse ça aux gauchistes ils y excellent et ne te commets pas à ce genre de choses. Que l'on ait tous besoin de s'agiter, telle la mouche du coche, et de vociférer pour se défouler et se donner bonne conscience est une chose, en faire le fin mot d'une action en est une autre. Aller au cambouis, pour nous, s'est se coller à des choses sérieuses: la Loi. La faire respecter (procès) et faire en sorte que ceux qui la font (qui que ce soit) fassent un travail que tu leur as suggéré (boulot d'un think tank comme LC). Quand Jospin fait le PACS, quand Zapatero légalise le mariage gay, quand celui-ci fait reculer le pouvoir de l'Eglise catholique sur l'éducation, même s'ils sont au service de leur idéologie, il font avancer la tienne, qu'ils le veuillent ou non; les plus belles victoires du libéralisme sont celles que des non-libéraux lui font réaliser…
Les libéraux sont tellement plus fiers d'agir seuls, dans l'ombre ou autour d'un café.

Et ben non, justement, c'est autre chose que du bruit sans fond que nous proposions: le kit -tract, conférence, débat- ne sert jamais qu'à des convaincus. C'est bien, c'est sympa, mais bon. Quand l'UFC-Que choisir ? fait condamner les opérateurs téléphoniques pour entente illicite, nous nous sentons défendus, d'autant plus que ceci a été permis parce qu'un dossier que la fonction publique avait choisi de noyer est tombé dans leurs mains. Nous ne sommes pas étatiste ? Eh bien là il y avait un moyen de nuire à l'Etat: à son image ("regardez comment nous défends un truc que nous payons si cher") et concrètement en lui demandant des comptes et l'attaquant à son tour… Pour nous, cette assoc' fait autant et plus concrètement pour la diffusion des idées libérales que LC. Si LCE il doit y avoir à destination d'un public précis, c'est ce genre d'action que nous souhaiterions voir.

…tout simplement parce qu'ils ne veulent pas s'emmerder. Ils font la morale à ceux qui passent leurs soirées, week-ends et RTT du haut de leur feignantise.

Et toi, tu n'as pas à nous la faire non plus, on ne t'a rien demandé, ne nous présente pas la facture d'un engagement que nous n'avons pas réclamé de toi. Ton dévouement participe encore de la collectivisisation des esprits: tu défends la Cause comme d'autres défendaient la Patrie ou le Parti. Quand nous avons lancé ce sujet nous avons expliqué, entre autres, pourquoi nous serions prêts à prendre un peu de notre temps afin de mutualiser l'action et le sentiment de se protéger contre l'arbitraire et l'opacité de l'Administration. Nous avons rédigé un petit point sur la forme saine d'un militantisme libéral pour faire comprendre à certains que publier un site bien fourni (Lemmenicier, le Mises.org, etc.)ou en écrivant des livres est plus efficace qu'un tract et plus durable qu'une conférence. Tu as déjà modifié ton opinion avec un tract, toi ? Nous conseillions donc à certains (mais c'est horriblement valable pour nous aussi), de devenir les Lemmenicier ou les Frédéric Rolin de demain plutôt que la soldatesque d'une Majuscule pour laquelle ils se sacrifient. C'est aussi pourquoi nous proposerions la création (le rattachement à une autre structure ou autre, que savons-nous ?) d'une défense de consommateurs et pas un organe de propagande généraliste (quand tu parles à un étudiant en tant qu'étudiant, tu ne peux lui parler que d'éducation et d'université; sinon tu t'adresses à lui en tant qu'individu, français, etc. et il n'est pas besoin de cibler; le pack mode-de-vie prêt à l'emploi c'est du Big Mother en boîte).

Mais ils ne daignent pas faire autre chose que de suggérer de nobles causes complètement surréalistes.
Le surréalisme que nous souhaiterions c'est ce qui existe déjà; mais en faire une Union des Consommateurs d'Education [EDIT: Enseignement]. Quand tu payes un produit défectueux tu réclames qu'on te le change; on veut juste appliquer la même chose. Un socialiste qui croit aux services publics pourrait même y adhérer, d'ailleurs (sauf que toi tu sais que réformer le service public le conduira à la privatisation…); il ne s'agit pas d'idéologie, d'ailleurs le libéralisme n'en est pas une, au contraire… encore faut-il que les libéraux le comprennent et arrêtent de se comporter en altercollectivistes (entendre par alter, la même chose mais différemment).
Si tous les grincheux du web étaient aussi actifs dans le militantisme concret

Du militantisme concret, justement, c'est ce qu'on propose: logique consumériste contre évangélisation, militantisme par l'action (et le discours la suit), non pas blablatage doctrinal.

…que dans la branlette intellectuelle, les libéraux ne seraient pas aussi marginaux sur le terrain et leurs idéaux seraient bien plus populaires.

Sauf que nous, quand on prend nos deux mains gauches pour jouir égoïstement tout seuls en bon individualistes (dont tu fais la caricature, ce qui nous étonnes sous ta plume et qui prouve que notre petite introduction sur l'individualisme altruiste a été inefficace bien que nous ayons voulu prévoir ce genre de réaction) on évite de le faire en public, nous… et puis qui sait à force de s'astiquer tous en même temps on risque de finir par éclabousser véritablement nos adversaires.

Hélas, et nos adversaires l'ont bien compris : un grand nombre de "libéraux" préfèrent critiquer, se plaindre mais rester inactifs par lâcheté.

Allez, une nouvelle leçon gratuite: nous sommes en train de faire quoi, là ?

Je ne sais pas comment ils peuvent se regarder dans une glace et encore parler d'idéal de liberté. Ils sont déjà soumis dans leur âme…

Allons, allons…

Posté

Bien qu'ils soient sur la banquise, K und K ne laissent personne de glace !

Continuez, joyeux compagnons. On ne s'ennuie jamais avec vous !

Je regrette presque de ne plus être étudiant depuis si longtemps (quoique j'étudie toujours).

A propos, un misanthrope ne serait-il pas plutôt un philanthrope éclairé ? Pourquoi tant d'aigreur…

Posté

K&K, je trouve ce discours très intéressant et il me fait me poser bcp de questions, mais je ne comprends pas pourquoi s'acharner à en rester à des actions en justice? Pourquoi ne pas utiliser la diversité du panel d'action proposé. Par exemple le tractage, l'organisation de contre-manifestations, ne peuvent ils pas être utiles pour faire découvrir aux gens le libéralisme, leur donner envie de savoir. En bref n'êtes vous pas trop intellectuels ?

Invité khano-et-khayek
Posté
…pourquoi s'acharner à en rester à des actions en justice?
Ce n'est pas ce que nous disons: l'action en justice te permet de faire reconnaître publiquement et par une autorité neutre (bien qu'étatique) une faute avérée. Nous avons du mal à croire un gauchiste qui crit au loup, ça sent le racket des deniers publics; quand c'est un juge: on respecte, il ne doit pas être loin (même si la justice, humaine, n'est pas sans erreurs). Une fois en position de force, alors seulement tu es crédible quand tu affirmes que cette erreur n'est pas due aux seuls contexte précis, aux seuls incriminés, mais provient du statut de fonctionnaire, de l'irresponsabilisation, du m'en-foutisme d'une administration non-soumise à concurrence.* Tout comme Hayek essaye de montrer que Staline et Hitler ne sont pas des accidents de parcours de l'anti-capitalisme mais des conséquences nécessaires (cf. RS). Le consumérisme c'est du condensé de libéralisme; les gens qui se défendront et exigeront la qualité du service public ne se sauront pas libéraux… ils refuseront le mot bien qu'ils vivront la chose. La meilleure pédagogie c'est l'expérience: voir par soi-même les impasses des idées collectivistes et les bienfaits des idées libérales, alors ils accepteront le nom et ta pensée. Et puis qu'importe: mieux vaut un socialiste qui agit en libéral, qu'un libéral qui agit en socialiste.

Autre chose à faire ? Oui, tenir au courant des recours, des textes, informer, aider. Et puis dénoncer, te faire des alliés objectifs tous ceux qui comme toi subissent les manquements de l'Educ. Nat. Khano avait un prof très compétent qui s'occupaient de gros projets dans son domaine, mais ses cours étaient du foutage de gueule: il venait lire les instructions de la fac. Le boulot de prof n'était pour lui qu'une activité secondaire et les étudiants juste bon à justifier son salaire. Et bien ce type il faut savoir combien il gagne et pour quel travail il est payé… Il faut que le Mammouth se sente surveillé et qu'on en finisse avec l'impunité des glandeurs et tous ceux qui ont fait leur lit sous le toit du désordre. Qui n'a pas connu des profs qui font les mêmes cours depuis 15 ans ? De gens à côté de la plaque… Bref, exemples à la pelle. Plutôt que de militer pour le libéralisme à venir, nous proposons de l'incarner aujourd'hui. Relis Hayek, toujours RS: celui qui vise la morale devient un tyran; celui qui poursuit des fins amorales est l'être le plus moral. Idem pour les idées libérales…

Dans notre consumériste, nous sommes moins intellectualistes que vous, paraît-il, mais plus libéraux peut-être… non ?

* Que choisir ? aurait peut-être appuyé cette idée lors de la condamnation des opérateurs tél., si des libéraux avaient rappelés à ses membres (ou fait partie d'eux) du fait que ce régime d'oligopole n'existe que par la faute de l'Etat… C'eut été une plus belle tribune pour le libéralisme qu'un discours de LC et AL…

Qui n'a pas connu des profs qui font les mêmes cours depuis 15 ans ? De gens à côté de la plaque… Bref, exemples à la pelle.

Autocitage : ce n'est pas forcément étudiants vs (profs + admin') à la façon de la lutte des classes (ou luttes des générations chez Bourdieu) car certains profs sont les premières victimes du désordre que produit le collectivisme, les pas en avant et pas en arrière des réformettes que font les ministres kleenex sacrifiés à la bêtise ravageuse des syndicats… La deuxième étape sera de créer cette concurrence une fois sapé le quasi-monopole de l'Etat sur l'éducation…

Posté
un grand nombre de "libéraux" préfèrent critiquer, se plaindre mais rester inactifs par lâcheté. Je ne sais pas comment ils peuvent se regarder dans une glace et encore parler d'idéal de liberté.

A ma grande tristesse, je dois admettre que c'est exactement ce que je suis.

Je me console néanmoins en me disant que c'est le portrait de bien des gens qui ne sont même pas libéraux

:icon_up:

Posté
Et puis, peut être qu'une critique atteingnant une certaine justesse est préférable à une action à coté de la plaque.

parfaitement, et c'est en quoi la discussion avec K&K m'intéresse beaucoup personnellement

Ce n'est pas ce que nous disons: l'action en justice te permet de faire reconnaître publiquement et par une autorité neutre (bien qu'étatique) une faute avérée. Nous avons du mal à croire un gauchiste qui crit au loup, ça sent le racket des deniers publics; quand c'est un juge: on respecte, il ne doit pas être loin (même si la justice, humaine, n'est pas sans erreurs). Une fois en position de force, alors seulement tu es crédible quand tu affirmes que cette erreur n'est pas due aux seuls contexte précis, aux seuls incriminés, mais provient du statut de fonctionnaire, de l'irresponsabilisation, du m'en-foutisme d'une administration non-soumise à concurrence.* Tout comme Hayek essaye de montrer que Staline et Hitler ne sont pas des accidents de parcours de l'anti-capitalisme mais des conséquences nécessaires (cf. RS). Le consumérisme c'est du condensé de libéralisme; les gens qui se défendront et exigeront la qualité du service public ne se sauront pas libéraux… ils refuseront le mot bien qu'ils vivront la chose. La meilleure pédagogie c'est l'expérience: voir par soi-même les impasses des idées collectivistes et les bienfaits des idées libérales, alors ils accepteront le nom et ta pensée. Et puis qu'importe: mieux vaut un socialiste qui agit en libéral, qu'un libéral qui agit en socialiste.

Autre chose à faire ? Oui, tenir au courant des recours, des textes, informer, aider. Et puis dénoncer, te faire des alliés objectifs tous ceux qui comme toi subissent les manquements de l'Educ. Nat. Khano avait un prof très compétent qui s'occupaient de gros projets dans son domaine, mais ses cours étaient du foutage de gueule: il venait lire les instructions de la fac. Le boulot de prof n'était pour lui qu'une activité secondaire et les étudiants juste bon à justifier son salaire. Et bien ce type il faut savoir combien il gagne et pour quels résultats il est payé… Il faut que le Mammouth se sente surveillé et qu'on en finisse avec l'impunité des glandeurs et tous ceux qui vivent sur le lit du désordre. Qui n'a pas connu des profs qui font les mêmes cours depuis 15 ans ? De gens à côté de la plaque… Bref, exemples à la pelle. Plutôt que de militer pour le libéralisme à venir, nous proposons de l'incarner aujourd'hui. Relis Hayek, toujours RS: celui qui vise la morale devient un tyran; celui qui poursuit des fins amorales est l'être le plus moral. Idem pour les idées libérales…

Dans notre consumériste, nous sommes moins intellectualistes que vous, paraît-il, mais plus libéraux peut-être… non ?

* Que choisir ? aurait peut-être appuyé cette idée lors de la condamnation des opérateurs tél., si des libéraux avaient rappelés à ses membres (ou fait partie d'eux) du fait que ce régime d'oligopole n'existe que par la faute de l'Etat… C'eut été une plus belle tribune pour le libéralisme qu'un discours de LC et AL…

Autocitage : ce n'est pas forcément étudiants vs (profs + admin') à la façon de la lutte des classes (ou luttes des générations chez Bourdieu) car les profs sont les premières victimes du désordre que produit le collectivisme, les pas en avant et pas en arrière des réformettes que font les ministres kleenex avant d'être sacrifiés aux syndicats… La deuxième étape sera de créer cette concurrence une fois sapé le quasi-monopole de l'Etat sur l'éducation…

On est d'accord K&K c'est une très bonne idée. Mais j'ai déjà posé antérieurement la question de la mise en application: comment fait on concrètement sans avoir à payer des avocats une fortune (parce que LCE n'a pas les moyens financiers de Que Choisir).? C'est pour ça aussi que l'on fait plus de tractage: ça revient moins cher !

Invité khano-et-khayek
Posté
Mais j'ai déjà posé antérieurement la question de la mise en application: comment fait-on concrètement sans avoir à payer des avocats une fortune (parce que LCE n'a pas les moyens financiers de Que Choisir).? C'est pour ça aussi que l'on fait plus de tractage: ça revient moins cher !

Quelques idées…

1) Tenter une OPA amicale sur une structure déjà existante:

1.1) Faire de l'entrisme dans Que choisir ? et militer pour la création d'actions spécifiques à la défense et l'information des clients d'entreprises éducatives (si si monsieur l'éducation est aussi marchandise…). A partir de combien d'adhérents (105 000 adhérents selon le site, à l'heure actuelle) peut-on influer sur la politique suivie ? Nous hésitons à créer un fil sur cette assoc' qui d'un côté nous paraît tout à fait intéressante avec quelques bémoles cependant (ex. taxe sur le "surprofit" de Total ou bien - ça sonne très marxiste cette affaire-là…)

1.2) Promotion et Défense des Etudiants. (cf. wikipedia francophone), leur site est à chier mais les idées peuvent encore coller aux nôtres, pas toutes certes (cf. création d'un statut d'étudiant), mais bon, en créant une aile libérale… (le président est un strasbourgeois et en droit, on peut aller boire une bière avec lui, un de ces quatre…)

1.3) SOS Education (merci les PF)

1.4) Les assoc' que d'autres trouveront. [nous éditons ce message s'il le faut, préférez les MP qu'on ait tout rassemblé en un seul post]

Avantages: ne pas partir de zéro, profiter d'un affichage préexistant, avoir des militants déjà rassemblés pour faire passer nos idées

Désavantages: il faut les moyens pour influer, sinon c'est gaspiller du temps et l'avantage disparait.

2) Monter une assoc' (ou orienter LCE), créer un site qui regroupe toutes les infos et matériel commun, laissez les actions s'organiser au sein de chaque campus selon un fonctionnement (con)fédéral.

Ce qu'il faudrait faire (à notre avis) (seuls ou dans la structure "parasitée"):

créer un site dans lequel se trouverait:

* infos et liens sur le fonctionnement de l'université, sur les droits des consommateurs d'éducation privée (ça permet aussi de rappeler qu'il n'y a pas que le public !!!) comme publique: quels textes, quels recours, quelles actions, etc.

* actualités (inter)nationales en matière d'éducation, et réactions

* liens et articles avec des exemples de systèmes éducatifs (plus) libéraux (Nouvelle-Zélande); d'autres liens vers des sites libéraux histoire de montrer que si les idées libérales sont valables pour l'éducation, elle le sont aussi pour bien d'autres domaines…

* forum général

* bibliographie sélective (cf. fil sur Lafforgue)

Exemples d'actions locales:

* parodier le site de l'université cible (sans enfreindre la loi) dans lequel se trouverait:

a.) un journal du Mammouth, truc assez trash (mais pas outrancier) sur ce qui se fait au niveau local, des incohérences, de la gabegie, dénonciations précises et sans tabou

b.) la publication des salaires, une information sur les actions des uns et des autres: qui est payé à faire quoi, combien de temps, dans quel but, quelle utilité… (être juste et ne pas faire d'opposition systématique, il y a suffisamment de disfonctionnements et d'aberrations pour ne pas être de mauvaise foi)

c.) forum général et sous-forums locaux: questions/réponses, défoulement légal, aides aux étudiants

d.) actualités locales estudiantines (et seulement estudiantine…)

* coller des affiches pour faire connaître le(s) site(s) et répondre à certaines idées (mais ce n'est pas l'activité principale…); à la limite chacun fait comme il veut, tractage et tutti quanti

* présenter des listes aux CROUS en expliquant qu'on n'y siégera pas, qu'on votera toujours contre pour protester et profiter d'une tribune pour faire entendre nos idées; boycotter activement ces élections… (?)

Voir ce que ça donne, voir quel poids on peut avoir, faire un procès en essayant de faire en sorte qu'il soit retentissant et profiter la pub pour faire passer nos idées, croître.

Une ligne libérale à court et moyen terme:

* Démantèlement du CNOUS et des CROUS, renvoyer chaque action (santé, sport, logement, etc.) à son ministère propre. Faire comprendre que toute structure qui propose un accompagnement global à l'individu est collectiviste donc potentiellement totalitaire et toujours liberticide - la vraie défense libérale est monothématique, choix à la carte et non pas menu partiellement indigeste.

* Lutter contre l'idée qu'il y a une frontière imperméable entre étudiant et travailleur; le premier travaille souvent en même temps, le deuxième peut étudier à tout moment… donc lutter fermement contre tout statut étudiant, toute reconnaissance étatique de l'étudiant et toute prise en charge par Big Mother d'une classe d'âge

* Favoriser et accroitre les rapprochements entreprises/structures éducatives. Sensibiliser ces dernières et les impliquer dans la surveillance de l'éducation (cf. fil sur la grève des stagiaires, notamment ce que disait Dilbert; n'est-ce pas normal que ceux qui intégreront des futurs travailleurs en leur sein puisse décider décider des programmes en fonction de leurs besoins ?)

* Arrêtez de se laisser faire par les pédagogos (cf. Ortograf, par ex.) [EDIT: idée peu libérales s'il s'agit de s'opposer à eux; défendre la liberté de choix et condamner la centralisation]

* Exiger un service éducatif de qualité : faire reconnaître et condamner impérities, débilités administratives, lenteurs et lourdeurs du collectivisme, dénoncer les observatoires et organismes bidons, vérifier et informer très concrètement de ce qui est fait avec l'argent public (ne pas tomber dans la gouaille poujadiste à la Courbet mais foutre la pression sur les parasites)

Ligne libérale à long terme:

* Militer pour la privatisation de la culture, de la santé, du logement, des aides financières, de l'éducation, du sport…

* Défendre les clients d'éducation comme on défend des consommateurs de n'importe quel autre service

Invité khano-et-khayek
Posté
Je n'ai pas trop compris cette histoire de procès, tu aurais un exemple (concret) ?

Un abus de l'administration, de la corruption ?

Un exemple très concret. Nous parlons du même prof* que ci-dessus, directeur (entre autres…) du département lettre dans une université de l'Est de la France. Outre de faire des cours bidons et de préférer s'engager dans mille projets persos et d'autres avec un labo de la fac (et probablement cumuler les titres et fonctions, nous n'avons pas fait d'enquête précise et ne la ferons pas à titre individuel… d'où la nécessité d'une assoc'), il n'a pas réuni d'AG de son département depuis 2 ans ce qui est illégal. Effet: un projet très intéressant d'un prof que nous connaissons reste lettre morte à cause de cette inertie (et franchement nous ne savons pas tout). Ce qu'il faut faire (ordre chrono):

1.1 Dénoncer ce bonhomme: savoir ce qu'il fait, ce qu'il ne fait pas, recueillir les plaintes

1.2. Interpeler l'université

si rien

2. Menacer d'agir tout en en appelant au médiateur de l'EN de l'académie

si ça ne sert à rien

3.1 réclamer la démission du bonhomme

3.2 voir si c'est rentable et possible de faire condamner (qui l'univ', le bonhomme ?) parce qu'il ne suit pas les règles… et si oui, oupla boum obliger qui de droit à faire face à ses responsabilités…

Imagine que chaque parasite ne se sente plus en totale impunité… Imagine que l'on parle des multiples machins inutiles… :icon_up:

Nous avons toujours préféré les grèves du zèle aux grèves de blocage (plus emmerdant pour ceux qui en patissent, sans prendre en otage les usagers, et bien plus classe), ce genre d'action est une sorte de grève du zèle permanente, même s'il n'y a pas préjudice réclamer le respect pointilleux des règles établies…

[EDIT: * il faut dire que dans l'histoire qui a déclanché cette colère, nous ne remettons absolument pas en cause les qualités professionnelles des individus à qui nous avons eu à faire… C'est le système qui est pourri, permet les abus et les disfonctionnements flagrants. Comme disait Saint-Exupéry dans Citadelle, la bassesse des hommes est le plus souvent produit par le système qui laisse la pourriture fleurir et ne sdait pas tirer le meilleur de chacun d'eux - attention aux interprétations fascistes qu'on peut tirer de cet ouvrage , d'une grande beauté par ailleurs)]

Posté
Un exemple très concret. Nous parlons du même prof* que ci-dessus, directeur (entre autres…) du département lettre dans une université de l'Est de la France. Outre de faire des cours bidons

Imagine que chaque parasite ne se sente plus en totale impunité…

Des profs qui ne font pas leur boulot, j'en connais beaucoup je n'en connais aucun…

K und K, cessez de dire la vérité , de calomnier la maison de fous la noble institution qui me fait vivre.

Invité khano-et-khayek
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Des profs qui ne font pas leur boulot, j'en connais beaucoup je n'en connais aucun…

K und K, cessez de dire la vérité , de calomnier la maison de fous la noble institution qui me fait vivre.

"Calomniez, calomniez…". Blague à part, le problème d'un système qui tire tout le monde vers le bas, c'est qu'il décourage et pénalise aussi ceux qui se donnent du mal et essayent de bien faire leur travail… Défendre les usagers et lutter contre un statut de fonctionnaire déresponsabilisant c'est aussi respecter les uns et les autres.
Invité khano-et-khayek
Posté

Au fait, n'y a-t-il pas un rapport annuel de la Cour des comptes qui épingle une à une toutes les gabegies étatiques ? Nous avons trouvés ces deux rapports: La gestion de la recherche dans les universités (11/05) et La gestion du système éducatif (2003) (il faut lire ça avec la petite musique de Brazil en tête, quand Sam arrive dans son nouveau bureau)

Alors que l'orientation constitue une opération décisive pour le fonctionnement et les résultats du système scolaire, aucune analyse globale n'en a été faite depuis 1988. Certes de nombreuses études de la DPD, du centre d'études et de recherche sur les emplois et les qualifications (CEREQ) ou de l'institut national d'études du travail et l'orientation professionnelle (INETOP) traitent des parcours scolaires et de l'insertion professionnelle des jeunes, mais ces travaux diversifiés constituent davantage des observations de cohortes d'élèves que de véritables évaluations.

Par contre les gars du CEREQ et de l'INETOP savent, à la seconde près, en combien de temps coule le café de leur cafetière et le catalogue CAMIF par coeur.

La croissance du budget de l'éducation nationale et l'augmentation de sa part relative au sein du budget de l'Etat témoignent d'un effort financier qui s'est poursuivi, voire amplifié, bien que la démographie scolaire soit, depuis plusieurs années, nettement orientée à la baisse. Cette évolution divergente des moyens budgétaires et des effectifs d'élèves et d'étudiants, si elle s'explique par la structure budgétaire et par l'évolution des rémunérations, résulte également d'une politique visant, pour chaque niveau d'enseignement, à accroître les taux d'encadrement. Mais elle est aussi, dans des proportions difficiles à apprécier, la conséquence de l'insuffisante attention portée par le système éducatif à ses coûts.

Vive la rationalisation étatique, laissez-vous faire les gens, les experts vous guident ! Trop de la balle ! :doigt:

Le rapprochement des différents fichiers disponibles relatifs aux emplois et aux personnels révèle un écart entre les effectifs recensés selon les diverses sources qui atteignait en 2001 près de 3.000 personnes physiques. Dans ces conditions, le ministère ne peut qu'avoir des difficultés à mettre en place une gestion prévisionnelle, difficultés encore aggravées par d'autres lacunes.

Lesquelles, lesquelles ?!!!

…nombre d'universités en sont restées à une gestion encore archaïque de leur personnel administratif. Alors que les enjeux à venir des universités nécessiteront la constitution d'équipes gestionnaires solides et compétentes qui font encore défaut, un tel manque d'initiative est à l'évidence critiquable.

Il faut créer l'Agence Nationale pour la Modernisation de la Gestion du Personnel Administratif (ANMGPA) sur le mode de l'Agence de Modernisation des Universités (AMUE) dont

Le contrôle a conduit la Cour à en critiquer la gestion défectueuse

C'est qu'il manquait l'Agence de Contrôle de l'AMUE, évidemment ! :icon_up:

Les obligations de service des enseignants servent à déterminer le potentiel d'enseignement disponible. Elles obéissent à des règles précises, (…). Dans ce domaine cependant la diversité des pratiques est la règle et les textes ne sont pas toujours respectés, voire même sont enfreints délibérément. Par rapport à l'ensemble des dispositions en vigueur, les dérives, qu'il s'agisse de la pratique des «sous-services» ou de l'existence de décharges non-réglementaires, sont fréquentes et contribuent à une sous-utilisation du potentiel d'enseignement. En outre, ces situations, bien que régulièrement relevées par la Cour ou par l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, perdurent sans que les responsables d'établissements manifestent la volonté d'y mettre fin.

Bref, personne ne contrôle rien mais tout va bien… Bon allez, merci la Cour des Comptes, on ira votre dossier sous la main au prochain rendez-vous administratif.. (Vous n'avez pas de leçons à me donner, disait-il… :warez: )

Invité khano-et-khayek
Posté

cf. Une lettre , très intéressante, au Ministère de l'EN, rédigée par Jean-Pierre Demailly, professeur à l'université de Grenoble I, datant de 2001. Nous aurions pu mettre en citation de nombreux passages, et montrer en quoi la privatisation du système, en allant encore plus loin que ce qui est proposé, serait une énorme avancée. Il y avait aussi, bien sûr, d'autres passages croustillants du rapport de la Cour des comptes…

Posté

Mes enfants (permettez-moi ce qualificatif, j'ai largement l'âge d'être votre père et même votre grand-père) vous tournez en rond parce que vous n'avez pas encore compris que la vie commence après les études…

Si vous voulez faire quelque chose, arrétez de vous considérer uniquement comme des étudiants.

Vous êtes aussi des personnes humaines, des citoyens. Le monde n'est ni fait d'étudiants ni fait pour ou par les étudiants. Mettez-vous bien ça dans le crâne, avant de commencer à réfléchir aux actions possibles.

Si vous vous présentez, non pas comme des étudiants en quête d'argent, mais comme des libéraux en quête de moyens, et que vous pouvez démontrer que vous pouvez agir si on vous en donne les moyens, je vous assure que vous aurez ces moyens.

Donc :

- énumérez les actions souhaitables / possibles (hors monde étudiant). Organisez-les selon un plan logique.

- chiffrez vos besoins. Faites-vous aider par des spécialistes.

- allez voir les sponsors suceptibles d'être intéressés par vos actions et possédant les moyens de le faire.

- mettez vos actions en oeuvre, avec les moyens que votre plan aura libéré.

- n'oubliez pas un planning, une analyse critique des résultats, et un plan B pour les actions qui ne marcheraient pas comme vous l'avez prévu (il y en aura beaucoup).

Le monde est à vous si vous vous en donnez les moyens.

Posté
Des profs qui ne font pas leur boulot, j'en connais beaucoup je n'en connais aucun…

K und K, cessez de dire la vérité , de calomnier la maison de fous la noble institution qui me fait vivre.

Les profs s'auto-censure désormais afin d'avoir l'impression d'être légitime et d'être libre. Je dois avouer que je voulais être prof quand j'étais petit et insouciant, mais désormais (avec mes convictions actuelles) il faut supporter les 80% de gauchiste de la fonction publique. Dardanus vous sauvez l'honneur :icon_up:

Posté

merci pierre ernest pour ces conseils.

Néanmoins je voudrais préciser un point. Je ne suis pas d'accord sur le fait de ne pas se concentrer sur les étudiants. Liberté chérie peut faire ce que vous décrivez, mais nous en tant que liberté chérie étudiant essayons justement d'aborder les étudiants sur des thèmes qui les touchent pour leur donner une approche du libéralisme. Notre action est complémentaire de celle de LC, pas la même. C'est pourquoi nous ne nous occupons que des étuidants.

Quant aux sponsors, qui voudrait financer une association comme nous qui promeut des idées politiques ?

Invité khano-et-khayek
Posté
Néanmoins je voudrais préciser un point. Je ne suis pas d'accord sur le fait de ne pas se concentrer sur les étudiants.

Oui et non. Plutôt que sur les seuls étudiants: l'Education Nationale ou sur l'Enseignement Supérieur, à voir. De manière à intéresser tous ceux qui veulent que le Mammouth rende l'âme. Tous ? Etudiants de 18 à 150 ans (vous verrez d'ici peu la science fera des miracles), professeurs, personnel encadrant et administratif, chef d'établissement, acteurs de l'enseignement privé, parents d'élève, entreprises qui recruteront de futurs travailleurs, bref en gros tout ceux qui sont intéressés de près ou de loin par ce que fait le ministère qui coûte le plus d'argent en France (et ailleurs).

Remarques.

# 1 Si nous voulons oeuvrer dans un esprit libéral, ce ne doit pas être une entreprise française mais à vocation (en principe) internationale universelle; qu'après, dans les faits cela soit très franco-français ou européen francophone (amis belges…) on n'y échappera pas, mais un des thèmes devrait être la totale liberté de circulation des étudiants et l'abandon de toute notion de nationalité lors de l'inscription (= fin de toutes les bourses d'échange, au passage)

# 2 Certes des rapprochements universités/entreprises sont opérés, mais (nous nous souvenons des discussions autour du plan U3M datant de l'éphémère ère Allègre, ça date…) pour beaucoup encore au sein de l'univ', le monde de l'entreprise est le Grand Satan (oui oui, ils veulent former des raisons pures, vivant d'ambroisie et de savoir…). Peut-être qu'en sensibilisant les entreprises, en militant pour des thèmes comme l'ouverture du capital des entreprises d'enseignement aux entreprises productives, peut-être pouvons-nous gagner des sponsors si nous sommes crédibles, donc avoir de l'argent pour faire des procès, qui permettront d'être connus, de faire adhérer, et d'aller à la révolution pacifique du système… !

Khayek: tu t'emballes, Khano !

Khano: euh, oui, la jeunesse, la jeunesse…

Note, nous avons appelé ce fil, LCE pour savoir si notre conception pouvait correspondre avec ce que LCE veut faire… Ce serait bien que des membres de LC intéressés par LCE (il n'y a que Ricotrutt ? Aurel, tu es encore fâché ?) nous disent ce qu'ils pensent du message ci-dessous qui corrige celui-ci. Peut-être n'avons-nous pas la même vision des choses ? Eventuellement: les autres étudiants ?

Invité khano-et-khayek
Posté

[Reprise partielle du message plus haut; on constatera quelques évolutions, certains détails n'ont pas été repris]

LE BUT

* Défendre tous ceux qui se sentent victimes du collectivisme de l'enseignement public et lancer un défi au service public: ou il sait se réformer (l'y aider par la force) et adopter des méthodes de fonctionnement efficaces ou il faut lui demander de passer la main



* Conseiller ceux qui se sentent lésés face à des entreprise d'enseignement privé*

* Informer: ce qui se fait de bien en matière d'enseignement, quels indicateurs, quelles ressources

* Dénoncer arnaques, gabegies, disfonctionnements, déresponsabilisation

LA METHODE GENERALE

1) Adhérer (en nombre de préférence) à une structure déjà existante et essayer de la faire bouger

1.1) Faire de l'entrisme dans Que choisir ? et militer pour la création d'actions spécifiques à la défense et l'information des clients/usagers d'entreprises d'enseignement.**

1.2) Essayer d'impulser quelque chose au sein d'un syndicat étudiant (PDE et la FAGE semblent les seuls à peu près envisageables)

2) Monter une assoc' ou lancer LCE sur les bases ici présentées, organisée de manière fédérale

Eventuellement il n'est pas impossible de faire adhérer cette assoc' à une autre pour garder une totale autonomie et identité mais en ayant une chambre d'écho supplémentaire

LES THEMES PRECIS



* Abolition du statut de fonctionnaire, pour un management efficace

* Principes du bénéficiaire-décideur (les entreprises doivent décider de ce dont elles ont besoin et établir les programmes) et du bénéficiaire-payeur (mieux vaut payer a posteriori la formation de ses employés des charges abusives de l'Etat)

* Appeler à la fin de l'enseignement national(iste)

* Arrêt de la prise en charge totale des étudiants, recentrage des établissements sur leurs seules compétences propres - sus à la pastorale collectiviste

LES MOYENS - ACTIONS



* un site Internet fédéral et des sites locaux (basés sur l'échelon du campus)

* des tractages bien spécifiques, ciblés, "rentables" (pour ceux qui veulent s'afficher personnellement), affiches faciles à mettre en passant

* observation des établissements et demande de rétablissement de la normalité si quelque chose ne respecte pas les textes, pouvant aller jusqu'à l'appel à souscription pour lancer des plaintes si les procédures de remises aux normes à l'amiable n'aboutissaient pas

* information sur ce qu'il se passe, se fait, se dit, l'argent dépensé + prises de positions

* forums : aides, questions, mécontentement(s)

* annuaire des ressources intéressantes (textes, assoc' complémentaires, procédures, statistiques…)

* (présentation de listes aux CNOUS/CROUS ? - ligne à définir)

LES ECUEILS



* Ne pas critiquer certaines méthodes pédagogiques ou proposer de manière dirigiste des formes d'enseignement: les acteurs sont libres

* sortir des thèmes spécifiques à l'enseignement (ce serait retomber dans l'esprit collectiviste)

* lancer des grèves ou des actions spectaculaires: les règles et la loi pas la vocifération des bovédés

* faire du jeunisme, ne s'adresser qu'aux étudiants

* se présenter comme une association libérale et défendre le libéralisme en lui-même, faire les hypocrites en cachant l'orientation des membres (= nous exigeons un enseignement de qualité, nous ne militons pas pour le libéralisme; même si nous savons que faisant l'un nous aidons l'autre et n'hésitons pas à mener vers d'autres associations qui prouvent que dans d'autres secteurs les idées libérales sont valables)

——

* Les relations clients/entreprises ce n'est pas non plus le monde des Schtroumpfs, il ne faut pas qu'on noircisse un tableau et embellisse l'autre

** cela n'est pas une idée valable pour ce seul sujet, nous pensons aux télécommunications, par ex. où nous pourrions demander quelques actions plus libérales et nous opposer à certaines idées très collectivistes

——————————————————————————



Bon voilà. On ressasse/a mis-à-jour l'état de notre réflexion, on va laisser reposer tout le week-end et consacrer notre temps à autre chose. A vos réactions, à vos remarques. Quelque chose à faire pour ne pas attendre (en vain) qu'on le fasse pour nous ? Et ensemble pour mutualiser le temps passé et rester étudiants durant nos études sans que ces activités annexes ne prennent trop de temps à chacun ? Coup d'épée dans l'eau ? Khano-et-Khayek vous saluent, chers camarades (c'est toujours choupinets chez LC ?)

Posté
Oui et non. Plutôt que sur les seuls étudiants: l'Education Nationale ou sur l'Enseignement Supérieur, à voir. De manière à intéresser tous ceux qui veulent que le Mammouth rende l'âme. Tous ? Etudiants de 18 à 150 ans (vous verrez d'ici peu la science fera des miracles)

Surtout que l'espérance d'un ours polaire, c'est … 30 ans ? La moitié de celle du mammouth quoi.

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