Invité Aurel Posté 15 décembre 2005 Signaler Posté 15 décembre 2005 Quelqu'un peut-il m'indiquer une (ou des) bonne(s) analyse(s) du lien direct évident entre le Code du Travail et le chômage ? Merci !
ronan Posté 15 décembre 2005 Signaler Posté 15 décembre 2005 Quelqu'un peut-il m'indiquer une (ou des) bonne(s) analyse(s) du lien direct évident entre le Code du Travail et le chômage ? Merci ! Je n'ai pas de papier ou d'auteur particulier en tête, essaie le site de l'OCDE sur leur évaluation des politiques de l'emploi : http://www.oecd.org/department/0,2688,fr_2…1_1_1_1,00.html Un de leurs dernier papiers publiés. Il y a aussi un article de Lawrence Summers (Pdt d'Harvard) sur econlib : Unemployment Un extrait souvent cité tiré de l'annuaire du FMI World Economic Outlook edition 2003 : Chapter IV. 271k pdf file Unemployment and Labor Market Institutions: Why Reforms Pay Off? Si tu es large d'esprit , les travaux d'Olivier Blanchard, star du MIT (surestimée ?) plutôt socio-dém : http://econ-www.mit.edu/faculty/?prof_id=blanchar&type=paper en particulier : Designing Labor Market Institutions
Messer Posté 15 décembre 2005 Signaler Posté 15 décembre 2005 www.doingbusiness.org Tu trouveras de bonnes preuves de la rigidité du code du travail. Sinon il suffit de voir son épaisseur pour comprendre que c'est pas facile..
L'affreux Posté 15 décembre 2005 Signaler Posté 15 décembre 2005 Quelqu'un peut-il m'indiquer une (ou des) bonne(s) analyse(s) du lien direct évident entre le Code du Travail et le chômage ? Merci ! Il n'y a pas que le chômage, il y a aussi la qualité de vie du travailleur. Je n'ai pas de références mais j'ai discuté il y a peu avec mon cousin qui fait des petits boulots à Londres depuis quelques années, là-bas les gens ont le sourire parce que quand ils ne l'ont plus ils se barrent. Et ils se barrent parce qu'ils savent qu'ils peuvent retrouver du boulot. (Donc c'est lié au chômage c'est vrai) Et j'ai une idée depuis longtemps, que je prendrai le temps de développer et de défendre sur une page de mon site un jour. Il s'agirait de définir un contrat de travail comme ne portant que sur un jour par semaine (à la place de 5). Et c'est tout. La mise en place serait facile : les contrats actuels vaudraient automatiquement 5 contrats solidaires pour les 5 jours de la semaine. Donc pas de différence, mais en pratique, dans la tête d'un employeur dont l'entreprise est en difficulté, réduire la masse salariale de 20%, c'est réduire le nombre des contrats d'embauches de 20%. Ce qui ne signifierait plus forcément mettre 20% de gens à la porte. Donc j'imagine - j'espère - que l'habitude de solidariser les contrats serait assez vite perdue. Un employé qui a deux patrons est beaucoup plus fort dans ses négociations avec ses employeurs. Après on peut imaginer supprimer ou modifier la notion de weekend : chacun peut se reposer les 2 jours (ou le nombre de jours) qu'il préfère. Le weekend c'est le chômage quoi. Dans l'idéal il faudrait aussi laisser les compagnies d'assurances proposer des contrats d'assurance chômage partiel. Mais déjà, sans même parler du weekend et des assurances, juste en redéfinissant ce qu'est un contrat d'embauche, ça ne coûterait rien et je suis sûr que ça profiterait à tous le monde.
h16 Posté 16 décembre 2005 Signaler Posté 16 décembre 2005 Il n'y a pas que le chômage, il y a aussi la qualité de vie du travailleur. Je n'ai pas de références mais j'ai discuté il y a peu avec mon cousin qui fait des petits boulots à Londres depuis quelques années, là-bas les gens ont le sourire parce que quand ils ne l'ont plus ils se barrent. Et ils se barrent parce qu'ils savent qu'ils peuvent retrouver du boulot. (Donc c'est lié au chômage c'est vrai)Et j'ai une idée depuis longtemps, que je prendrai le temps de développer et de défendre sur une page de mon site un jour. Il s'agirait de définir un contrat de travail comme ne portant que sur un jour par semaine (à la place de 5). Et c'est tout. La mise en place serait facile : les contrats actuels vaudraient automatiquement 5 contrats solidaires pour les 5 jours de la semaine. Donc pas de différence, mais en pratique, dans la tête d'un employeur dont l'entreprise est en difficulté, réduire la masse salariale de 20%, c'est réduire le nombre des contrats d'embauches de 20%. Ce qui ne signifierait plus forcément mettre 20% de gens à la porte. Donc j'imagine - j'espère - que l'habitude de solidariser les contrats serait assez vite perdue. Un employé qui a deux patrons est beaucoup plus fort dans ses négociations avec ses employeurs. Après on peut imaginer supprimer ou modifier la notion de weekend : chacun peut se reposer les 2 jours (ou le nombre de jours) qu'il préfère. Le weekend c'est le chômage quoi. Dans l'idéal il faudrait aussi laisser les compagnies d'assurances proposer des contrats d'assurance chômage partiel. Mais déjà, sans même parler du weekend et des assurances, juste en redéfinissant ce qu'est un contrat d'embauche, ça ne coûterait rien et je suis sûr que ça profiterait à tous le monde. Bonnes idées. Le problème spécifique, en France, serait de les faire passer (ou simplement de les évoquer) sans immédiatement déclencher les cris d'orfraie des syndicats sclérosés dans leurs habitudes centenaires… En tout cas, dans l'absolu, je serai pour ce genre de pratique (choix du(des) jour(s) non travaillé, nombre de jours, nombre de contrats, …)
gatnikti Posté 17 décembre 2005 Signaler Posté 17 décembre 2005 Ca existe déjà, par exemple, les services aux personnes, non ? Et combien d'entreprise serait intéressé ? Gérer 5 fois plus de personnes, ça coutes cher…
h16 Posté 18 décembre 2005 Signaler Posté 18 décembre 2005 Ca existe déjà, par exemple, les services aux personnes, non ? Non. Les contrats de travail (y compris pour les chèques-emploi-service) sont très très loin de proposer la souplesse et la clarté d'un contrat à la journée. Et combien d'entreprise serait intéressé ? Gérer 5 fois plus de personnes, ça coute cher… Vous ne gérez pas 5 x plus de personnes. Vous gérez des contrats à la journée. 5 jours par semaine. En paquets. Si j'ai bien compris …
L'affreux Posté 18 décembre 2005 Signaler Posté 18 décembre 2005 Vous ne gérez pas 5 x plus de personnes. Vous gérez des contrats à la journée. 5 jours par semaine. En paquets. Si j'ai bien compris … Oui telle est bien l'idée que j'ai en tête actuellement : ne pas changer grand chose en pratique, si ce n'est la perception qu'ont les gens de leur contrat d'embauche. Après je fais effectivement le pari que des entreprises et des salariés en profiteront pour ne pas contracter l'ensemble des journées de travail des salariés. Mais ce n'est pas à moi ni à personne de tenter d'évaluer "combien d'entreprises seraient intéressées". En plus potentiellement toutes sont intéressées par une marge de manoeuvre supplémentaire.
gatnikti Posté 18 décembre 2005 Signaler Posté 18 décembre 2005 Un contrat modulable en quelques sorte, on n'est pas obligé de travailler 5 jours sur 5 dans la même entreprise ?
L'affreux Posté 18 décembre 2005 Signaler Posté 18 décembre 2005 Un contrat modulable en quelques sorte, on n'est pas obligé de travailler 5 jours sur 5 dans la même entreprise ? Mais c'est déjà le cas : rien n'empècherait les entreprises et les salariés de ne signer que des contrats à temps partiel. Sauf que en pratique les uns et les autres, par défaut, font ce qui se fait. Non on ne peut pas dire que ce serait un ajout (disons législatif) de modularité. Ca ne serait pas un choix en plus. Ca modifierait le comportement par défaut et provoquerait -je pense- plus de modularité. Je pense que l'Etat peut avoir ce rôle-là : proposer des lignes de conduite générales.
Bastiat Posté 18 décembre 2005 Signaler Posté 18 décembre 2005 Il n'y a pas que le chômage, il y a aussi la qualité de vie du travailleur. Je n'ai pas de références mais j'ai discuté il y a peu avec mon cousin qui fait des petits boulots à Londres depuis quelques années, là-bas les gens ont le sourire parce que quand ils ne l'ont plus ils se barrent. Et ils se barrent parce qu'ils savent qu'ils peuvent retrouver du boulot. (Donc c'est lié au chômage c'est vrai)Et j'ai une idée depuis longtemps, que je prendrai le temps de développer et de défendre sur une page de mon site un jour. Il s'agirait de définir un contrat de travail comme ne portant que sur un jour par semaine (à la place de 5). Et c'est tout. La mise en place serait facile : les contrats actuels vaudraient automatiquement 5 contrats solidaires pour les 5 jours de la semaine. Donc pas de différence, mais en pratique, dans la tête d'un employeur dont l'entreprise est en difficulté, réduire la masse salariale de 20%, c'est réduire le nombre des contrats d'embauches de 20%. Ce qui ne signifierait plus forcément mettre 20% de gens à la porte. Donc j'imagine - j'espère - que l'habitude de solidariser les contrats serait assez vite perdue. Un employé qui a deux patrons est beaucoup plus fort dans ses négociations avec ses employeurs. Après on peut imaginer supprimer ou modifier la notion de weekend : chacun peut se reposer les 2 jours (ou le nombre de jours) qu'il préfère. Le weekend c'est le chômage quoi. Dans l'idéal il faudrait aussi laisser les compagnies d'assurances proposer des contrats d'assurance chômage partiel. Mais déjà, sans même parler du weekend et des assurances, juste en redéfinissant ce qu'est un contrat d'embauche, ça ne coûterait rien et je suis sûr que ça profiterait à tous le monde. moi qui travail réguliérement avec des fonctionnaires franchement je ne voudrait pas en être. quand il y as conflit, avec le supérieur c'est souvent la guerre froide ou alors bouclier syndical d'un coté et la grosse berta nucléaire de l'autre. impossible de partir vous vous imaginez, chercher un job en france et devoir déclarer "j'ai quité la fonction publique" ou pire "je me suis fait virer de l'administration" . j'ai aussi vu (vecu), se faire engueuler quand on arrive à h+10 minutes quand il est impossible de travailler de la journée ou pour être parti apres 18h alors que du boulot reste à faire. impossible de partir impossible de licencier impossible de changer de corps, les changement dans le même corps se font avec un dossier qui vous suit et souvent dans une ville différente. l'enfer quoi l'enfer mais bon, je vais pas les plaindre, qu'ils ne s'en prenne qu'a eux.
Domi Posté 6 janvier 2006 Signaler Posté 6 janvier 2006 Salut,Je me demande s'il y a eu des études comparatives France-Pays libéraux sur le montant des revenus SALARIAUX distribués à la population active ( ou de revenus d'activité). C'est à dire qu'on prend toute la population active ( les personnes en âge de travailler) et on regarde les revenus salariaux de ces personnes en mettant 0 pour les chômeurs et on fait une moyenne par décile. En angleterre il y a des bas salaires mais en france il y a plus de de chômage. Les defenseurs du smic pensent qu'il remplace des petits salaires par un salaire plus élevé, les libéraux pensent plutôt qu'il remplace des petits salaires par pas de salaire du tout. Pour voir qui s'en sort le mieux, pourquoi ne pas faire ce calcul:- comparaison du revenu d'activité du dernier décile anglais et du dernier décile français puis de l'avant-dernier. Je ne sais pas si une telle comparaison existe? Après la question de la redistribution est un autre débât, mais cela donnerait une indiquation sur l'utilité de la législation sociale, du salaire minimum, etc.
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