ULYSSE Posté 27 janvier 2006 Signaler Posté 27 janvier 2006 Camille Servan-Schreiber (Docteur en géopolitique - Diplômée de l'INALCO) Claire Perset (Diplömée de Sciences-Po Paris - Maîtrise en Droit) Charlotte Rispoli (MBA Management International) dirigeront dimanche 29 janvier 15h00, dans un café du 5e arrondissement de Paris un speed-dating visant à élargir l'équipe et les réseaux de Gouverner.com + d'infos à leur sujet sur le nouveau site, qui présente leurs profils : http://www.gouverner.com Pour recevoir l'adresse du café, adresser un CV à com@gouverner.com
Sous-Commandant Marco Posté 27 janvier 2006 Signaler Posté 27 janvier 2006 Où peut-on voir des photos des participants et surtout (je prêche pour ma chapelle) des participantes?
ULYSSE Posté 27 janvier 2006 Auteur Signaler Posté 27 janvier 2006 Les photos sont sur le site http://www.gouverner.com Vous trouverez également l'entretien avec Olivier Frémond, expert en gouvernance d'entreprise à la Banque Mondiale. Entretien mené par Claire Perset et Pablo Nakhlé Cerruti pour Gouverner.com http://www.gouverner.com/fremond.doc pour le format Word http://www.gouverner.com/fremond.pdf pour le format PDF L'entretien fait 20 pages. Réflexions d'un expatrié (à Washington) sur les blocages de la société française. Et un développement prospectif intéressant sur l'Etat au XXIe siècle.
Sous-Commandant Marco Posté 27 janvier 2006 Signaler Posté 27 janvier 2006 Merci! Ca répond à la question que je me posais sur le prénom "Camille"… Hé bien, le libéralisme est fort bellement représenté. J'en viendrai presque à réviser mon jugement sur Sarkozy.
Copeau Posté 27 janvier 2006 Signaler Posté 27 janvier 2006 hum, les webmasters de forums, genre de forums libéraux, sont-ils acceptés à votre petite réunion ?
Sous-Commandant Marco Posté 27 janvier 2006 Signaler Posté 27 janvier 2006 hum, les webmasters de forums, genre de forums libéraux, sont-ils acceptés à votre petite réunion ? Hé ho, laissez la place aux célibataires, OK?
ULYSSE Posté 27 janvier 2006 Auteur Signaler Posté 27 janvier 2006 Les webmasters de forums libéraux se voient même offrir le café s'ils se signalent à leur arrivée ! Il suffit juste de nous adresser un petit mot à com@gouverner.com pour recevoir l'adresse du café (près du Panthéon dans le 5e) (simplement parce qu'ensuite on revend les adresses IP des libéraux aux RG, histoire de financer la structure)
Invité khano-et-khayek Posté 27 janvier 2006 Signaler Posté 27 janvier 2006 Camille Servan-Schreiber (Docteur en géopolitique - Diplômée de l'INALCO)Claire Perset (Diplömée de Sciences-Po Paris - Maîtrise en Droit) Charlotte Rispoli (MBA Management International) Tu parles, tu parles, tu t'attends à rencontrer des très belles filles et ensuite tu tombes sur Geoffroy, on ne nous y prendrait pas si nous pensions pouvoir et voulions être candidats ! D'autres structures plus radicales existent pour aller plus loin, comme Liberté Chérie. LC radicale ? Pourquoi: gouverner.com ce sont des amis de Sarko ? (c'est vrai que ça à l'air très axé sur la France.) C'est vrai que "laissez-nous-faire.com" serait plus aguichant. Cela dit bon courage à vous.
Invité Aurel Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Hélas Axel, je suis coincé dimanche. C'est bien dommage.
pierreyves Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 un speed-dating visant à élargir l'équipe et les réseaux de Gouverner.com Après des études scientifiques, je ne peux pas être pour la consanguinité … nous ne sommes déjà pas nombreux chez les libéraux, il faut faire attention à ces choses là :-) Cela dit, mon dimanche est libre… et je suis toujours célibataire. Pour recevoir l'adresse du café, adresser un CV à com@gouverner.com Là ya un pb dans votre com non ? : pas moyen que j'envoie un CV à qui que ce soit que je ne connais pas (c'est vrai ça, comment savoir lequel envoyer dans ces conditions :-D ?) ! S'il s'agit de savoir mon secteur d'activité : je travaille dans les télécommunications (rien à voir donc).
ULYSSE Posté 28 janvier 2006 Auteur Signaler Posté 28 janvier 2006 Le CV n'a pas besoin de fournir d'informations personnelles. Il s'agit simplement de préciser vos compétences et motivations. Salut Aurel, la nouvelle équipe passera te voir un soir à un café liberté. Claire Perset te connait de par son travail à l'IFRAP. Gcom a bien changé depuis le jour où tu nous as fait la gentillesse de passer pour un déjeuner. C'était très hétéroclite et bordélique, et le brouhaha dans le restaurant ne permettait pas d'organiser quelque chose en commun. La structure s'organise peu à peu, s'est dotée d'un organigramme compétent et charmant, sélectionne mieux les profils pour pouvoir avancer dans la construction des objectifs, et nous sommes en cours de professionnalisation pour pouvoir rémunerer une équipe de permanents et de chercheurs. - A ce propos, si certains ont des expériences à donner, nous hésitons entre le statut de Fondation en Belgique ou Suisse, ou d'entreprise avec un Siège Social à Londres et des bureaux à Paris - le tout étant d'échapper à l'enfer de l'administration française qui ne permet pas de faire grand chose rapidement.) Pour préciser les objectifs de ce speed-dating, voici quelque chose de plus cadré (avec le lieu du RDV finalement, c'est + simple. Si des hordes de communistes débarquent, nous leur dirons qu'ils se sont trompés de jour et de lieu, que les vilains ultra-libéraux sont au Café Liberté du Lundi, et on fournira l'adresse et le portable de Chitah en prime). Voici donc la présentation un peu formelle annonçant l'évolution vers un Think Tank, avec l'inévitable part de bureaucratie que cela implique. (Dans trente ans, Gcom sera une grosse équipe de fonctionnaires ramollis, sans idéaux, et de jeunes loups viendront nous déboulonner, et ils auront raison !!) : ********** Au cours de l'année 2006, nous développerons plusieurs départements internes : * Département Stratégies * Département Lobbying (dirigé par Camille Servan-Schreiber) * Département Communication (dirigé par Charlotte Rispoli) * Département Relations Internationales * Département Enjeux Français * Département Veille & Prospective * Département Investigations * Département Ressources Humaines * Centre d'analyse et d'études comparées des modèles socio-économiques français, européens et internationaux. (Camille Servan-Schreiber dirigera une équipe de chercheurs issus de plusieurs pays européens, mais aussi du Monde Arabe, d'Asie, d'Amerique du Nord et d'Amerique du Sud, ainsi que d'Afrique Sub-saharienne. Camille Servan-Schreiber est Docteur en Géopolitique, diplômée de l'INALCO en langue et civilisation russes, avec une expérience dans des laboratoires de recherche européens et au Ministère de la Défense.) Afin de permettre ce développement, Gouverner.com auditionne régulièrement des candidats, certains ayant vocation à nous rejoindre à temps plein, d'autres pour des travaux ponctuels. Claire Perset, Camille Servan-Schreiber et Charlotte Rispoli, recevront les candidats dimanche 29 janvier pour un exercice de "speed-dating" permettant de cerner les motivations et compétences. Date : Dimanche 29 Janvier 2006 - 15h00 Lieu : "Comptoir du Panthéon" 5 rue Soufflot 75005 PARIS ********** Pour info, avec ce développement vers un Think Tank, Gcom ne s'implique plus en tant que structure dans le soutien à un candidat particulier. Certains en interne peuvent soutenir Sarkozy, d'autres peuvent soutenir d'autres candidats, tous à titre personnel et sans engager la structure. Une clarification est en cours pour réorganiser les différents sites, et séparer le pôle Sarko du reste. Nous conservons une identité libérale, mais dépersonnalisée politiquement.
Mourad Dridi Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 J’ai lu l’une des grandes interviews de Gcom qui m’a fait gentiment rire, par l’absence de ses références libérales. J’ai vu que vous êtes entrain de créer un centre d'analyse et d'études comparées des modèles socio-économiques français, européens et internationaux, qui sera composé de chercheurs de différents horizons, dont du monde arabe. Dans ce cas précis veuillez favoriser les compétences arabes, qui connaissent vraiment les rues arabes et la psychologie des rues arabes, au dépend des pro-américains et des néo-conservateurs des quartiers huppés, qui pour moi n’ont rien de libéraux. Pour comprendre mes dires il aurait fallu regarder une émission diffusée sur Aljazira, consacrée à la conférence de l’AIE, et à laquelle ils étaient invités le présent à la dite conférence. Ensuite, connaître la réaction, une réaction de rejet, de la rue et des téléspectateurs arabes vis-à-vis du discours de certaines personnes et de certaines personnes pour comprendre le cul de sac dans lequel, sont entrain de s’engager ceux qui parlent au nom de libéralisme dans le monde arabe. Pour ma part, je ne pense pas aujourd’hui qu’on peut se définir libéral tout en étant pro-américain, néo-conservateur et sarkozyste. Je suis d’accord avec les dires de Freeman, je pense, qui disent que tant que les libéraux continuent à s’identifier aux USA il ne peut y avoir un salut libéral. Concernant le monde arabe, le combat libéral doit s’inscrire contre la dictature en place, contre le nationalisme, contre le socialisme, contre l’islamisme mais surtout contre les néo-conlibéraux, qui donne une mauvaise image du libéralisme auprès des rues arabes. Mes encouragements
Sous-Commandant Marco Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 J’ai lu l’une des grandes interviews de Gcom qui m’a fait gentiment rire, par l’absence de ses références libérales.[…] Mes encouragements
Freeman Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Je suis d’accord avec les dires de Freeman, je pense, qui disent que tant que les libéraux continuent à s’identifier aux USA il ne peut y avoir un salut libéral. Tu dois parler de Freeman qui sévit sur LC…
Mourad Dridi Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Tu dois parler de Freeman qui sévit sur LC… Toutes mes excuses je parlais de Dilbert, mais comme je n'arrête pas de lire de freeman partout d'ou ma confusion.
Fredo Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Appeler ça un Speed Dating c'est quand même un peu induire en erreur, non ? Un moment j'ai cru que le but était de faire des rencontres…
Sous-Commandant Marco Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Appeler ça un Speed Dating c'est quand même un peu induire en erreur, non ? Un moment j'ai cru que le but était de faire des rencontres… Mais l'un n'empêche pas l'autre.
ULYSSE Posté 28 janvier 2006 Auteur Signaler Posté 28 janvier 2006 Le speed-dating pro se répend, il s'agit d'auditionner un grand nombre de candidats à un emploi en une séance, pour avoir un meilleur contact qu'un simple CV adressé par courrier. La notion n'est pas réservée aux rencontres sentimentales. Pour le débat sur Neila Charchour, sa conférence à l'AEI, son passage sur Aljazira, son soutien à l'administration américaine, c'est un débat au sujet duquel il y a des divergences même en interne à Gcom. Les questions de Camille Servan-Schreiber, par exemple, dans l'entretien, marquent une nette prise de distance vis à vis de l'administration US neo-con. Camille n'a pas du tout le même point de vue que Neila sur ce sujet.
Mourad Dridi Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 A mon sens il ne s'agit pas de débat mais d'autres choses de plus essentielles. Lorsque je lis ce genre de choses " Après la prise du pouvoir par Zine El Abidine Ben Ali en 1987, Hachicha devient de plus en plus active dans l'opposition et est devenue l'une des chefs de files des voix dissidentes en Tunisie " permettez moi au moins de rire tout gentiment, parce qu'il faut aller faire un tour sur le site et le blog de cette personne pour découvrir, jusqu'à ces derniers mois, son allégeance à Ben Ali, à l'image de son allégance d'aujourd'hui à Bush, et ses différentes prises de positions ambigues, dont celle relative à la justification de la torture, qui se ressent très bien dans sa réponse à la question de Camille Servan-Schreiber à propos du scandale d'Abou Ghraïb. Enfin, pour être l'un des chefs de files des voix dissidentes en Tunisie, il faut au moins qu'on ne soit pas tout seul dans sa file et deuxièmement qu'on soit reconnu comme chef de files par les autres chefs de files.
Sous-Commandant Marco Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Lorsque l'on organise ses meetings dans une cabine téléphonique, il est normal de se chercher des alliés puissants. Cela permet d'emménager dans un local plus grand, comme un bar dans le Vème, par exemple…
ULYSSE Posté 29 janvier 2006 Auteur Signaler Posté 29 janvier 2006 Tout cela donne quand même terriblement raison à ce que disait Neila à l'AEI. Face aux dictatures, il y a d'un côté les dissidents, qui sont contre tout, sont incapables de fédérer parce qu'ils trouvent à redire à tout, ne sont jamais contents de voir tel ou tel être présenté comme un opposant sous prétexte qu'il ne le serait pas assez… On se croirait sous Robespierre, où chacun est suspect d'être suspect de n'être pas assez pur. Et de l'autre côté il y a les réformistes, qui sont capables de plus de souplesse et ne passent pas leur temps à se taper dessus les uns sur les autres. Dans l'article du Monde parlant de Neila, la journaliste Florence Beaugé précise bien que Neila a mis du temps à s'opposer à Ben Ali. Je me souviens que Neila s'était mobilisée pour soutenir les opposants battus par la police lors d'une manifestation tunisienne contre la venue de Sharon. Elle avait écrit à pas mal de contacts presse, politique, etc. Pourtant on pourrait faire l'équation simpliste Neila = parente de Wolfowitz = soutien à Sharon = soutien à la répression des manifestants anti-Sharon. Et bien non, ce n'est pas aussi simple, et elle a défendu leur droit à la liberté d'expression, elle ne s'est pas alignée sur la ligne Wolfo. L'enjeu de pouvoir est fort. Les opposants sont déjà en rivalité. Il y a les jalousies, il y a aussi de grandes différences idéologiques. Certains souhaitent remplacer Ben Ali par un système islamiste, d'autres socialiste, d'autres essentiellement anti-américain… Neila propose de son côté un système libéral-pluraliste ouvert sur l'occident et sans hostilité marquée à l'égard des Etats-Unis. Cela ne plaît pas à tout le monde, certes. Mais c'est vraiment un débat que je ne souhaite pas avoir dans ce sujet "Gcom", car il divise en interne au sein de Gcom. Ce que je dis n'est qu'en mon nom personnel, encore une fois Camille a une vision tout autre et nous respectons chacun nos points de vue. Le Centre d'études que dirigera Camille sera sans lien avec Neila, qui de son côté prépare la mise en place d'une Fondation juridiquement autonome.
wapiti Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Tout cela donne quand même terriblement raison à ce que disait Neila à l'AEI. Face aux dictatures, il y a d'un côté les dissidents, qui sont contre tout, sont incapables de fédérer parce qu'ils trouvent à redire à tout, ne sont jamais contents de voir tel ou tel être présenté comme un opposant sous prétexte qu'il ne le serait pas assez… On se croirait sous Robespierre, où chacun est suspect d'être suspect de n'être pas assez pur.Et de l'autre côté il y a les réformistes, qui sont capables de plus de souplesse et ne passent pas leur temps à se taper dessus les uns sur les autres. Nelson Mandela, Vaclav Havel étaient bien sûr des dissidents incapables de fédérer Ça me ferait franchement plaisir sur tu rayes le terme libéral de ton vocabulaire.
Dilbert Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Ce qui me gêne avec un fil comme ça, c'est que je m'évertue à dire partout* que le libéralisme est anti-politique, et qu'après les sarkozystes viennent ici faire de la retape comme en terrain conquis. (* : à l'extérieur de ce forum) LC radicale ? Pourquoi: gouverner.com ce sont des amis de Sarko ? (c'est vrai que ça à l'air très axé sur la France.) Etant donné qu'il y a un lien direct vers gouverner.com sur le site à Sarko, c'est une évidence : http://www.sarkozynicolas.com/ Mais soyons bons princes. Quand les libertariens prendront le pouvoir rendront le pouvoir aux gens, on commencera à fusiller juger Chirac avant de s'occuper du cas à Sarko.
ULYSSE Posté 29 janvier 2006 Auteur Signaler Posté 29 janvier 2006 Quand les libertariens prendront le pouvoir rendront le pouvoir aux gens, on commencera à fusiller juger Chirac avant de s'occuper du cas à Sarko. Le problème c'est que la blague de Dilbert cache une réalité. Les libertariens ne sont pas libéraux, parce que leur façon doctrinale et sectaire de considérer le libéralisme les conduit à exclure autant de gens que font les pires communistes. Les libertariens ont des façons de penser qui n'ont souvent pas grand chose à envier aux fascistes, dans leur haine de 99% de la classe politique. Tout doctrine poussée jusqu'à son expression "pure", "non souillée", est un fascisme. Il n'y a pas de liberté sans tolérance et sans souplesse, y compris dans la définition de ce qu'est la liberté. La crainte perpétuelle des libertariens de voir le libéralisme "souillé" par tel ou tel "libéralisme mou" trahit une même mentalité obsessionnelle de la pureté et de la haine qu'on trouve chez les nazis, les islamistes, les fondamentalistes de tout poil. Un libéral fondamentaliste n'est pas libéral, il est fondamentaliste avant tout.
Dilbert Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Le problème c'est que la blague de Dilbert cache une réalité. Les libertariens ne sont pas libéraux, parce que leur façon doctrinale et sectaire de considérer le libéralisme les conduit à exclure autant de gens que font les pires communistes. Les libertariens ont des façons de penser qui n'ont souvent pas grand chose à envier aux fascistes, dans leur haine de 99% de la classe politique. Tout doctrine poussée jusqu'à son expression "pure", "non souillée", est un fascisme. Il n'y a pas de liberté sans tolérance et sans souplesse, y compris dans la définition de ce qu'est la liberté. La crainte perpétuelle des libertariens de voir le libéralisme "souillé" par tel ou tel "libéralisme mou" trahit une même mentalité obsessionnelle de la pureté et de la haine qu'on trouve chez les nazis, les islamistes, les fondamentalistes de tout poil. Un libéral fondamentaliste n'est pas libéral, il est fondamentaliste avant tout. Il n'y a pas de smiley "ironie" disponible, sans quoi j'eusse dû le rajouter après mon propos. Ne prenez pas tout au pied de la lettre… En réalité les libertariens sont bien plus pragmatiques que vous ne le pensez. On est prêts à se satisfaire de toute avancée vers une société plus libérale. Le problème c'est qu'on ne voit rien venir, sinon des politiciens antilibéraux, et d'autres qui courtisent les libéraux mais n'en sont pas moins des étatistes forcenés. Citez-moi une seule mesure libérale de Sarkozy, et on en reparlera. Quand aux promesses, elles n'engagent que les naïfs qui y croient, vous le savez bien. Les libéraux qui suivront Sarko seront cocufiés, comme ils l'ont toujours été. "Si être libéral c'est avoir mal lu la Route de la Servitude, alors je ne suis pas libéral" a-t-il dit (je cite de mémoire). Si on se présente comme des radicaux, c'est avec l'espoir, toujours déçu, d'infléchir la politique un epsilon vers le libéralisme. On est au fond du ravin, on dit rudement "il faudrait en sortir", et on nous dit qu'on manque de souplesse. Entre le fondamentaliste cohérent et l'opportuniste immoral, mon choix va au premier. La critique contre les libertariens a cela de commode qu'elle permet de justifier tous les opportunismes et toutes les compromissions, de mettre de côté les exigences libérales, pour faire de la politique politicienne, cette infâme tambouille qui au final profite à quelques uns, sur le dos de tous. "Votez Sarko, c'est un moindre mal". Mais le moindre mal, ça fait toujours mal. Le salut n'est pas dans la politique, qui est une forme de l'esclavagisme moderne. Il est hors de la politique, dans l'affaiblissement de l'Etat, dans le mépris que l'homme libre doit témoigner à l'égard du politicien qui ne cherche qu'à l'asservir, dans l'abolition des contraintes artificielles qui assujettissent les gens, dans le droit pour la société civile d'ignorer l'Etat.
Chitah Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Le problème c'est que la blague de Dilbert cache une réalité. Les libertariens ne sont pas libéraux, parce que leur façon doctrinale et sectaire de considérer le libéralisme les conduit à exclure autant de gens que font les pires communistes. Les libertariens ont des façons de penser qui n'ont souvent pas grand chose à envier aux fascistes, dans leur haine de 99% de la classe politique. Tout doctrine poussée jusqu'à son expression "pure", "non souillée", est un fascisme. Il n'y a pas de liberté sans tolérance et sans souplesse, y compris dans la définition de ce qu'est la liberté. La crainte perpétuelle des libertariens de voir le libéralisme "souillé" par tel ou tel "libéralisme mou" trahit une même mentalité obsessionnelle de la pureté et de la haine qu'on trouve chez les nazis, les islamistes, les fondamentalistes de tout poil. Un libéral fondamentaliste n'est pas libéral, il est fondamentaliste avant tout. Tut tut tut, d'une part dans ce passage tu répètes dix fois la même chose, d'autre part ce ne sont que des attaques ad hominem (les libertariens sont comme-ci, sont comme-ça, etc…), avec des arguments qui sont, honnêtement, irrecevables. Et non, le libéralisme n'est pas une doctrine, et le libertarianisme n'est pas un fascisme…
Dilbert Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 "Il n'y a pas de liberté sans tolérance et sans souplesse, y compris dans la définition de ce qu'est la liberté." Voilà quelque chose qui pourrait être repris par tous les dictateurs. Si vous ne tolérez pas ce que je vous impose, c'est que vous n'êtes pas souples, et que vous êtes intolérants à mon égard ! Beau renversement de perspective. Cela sous-entend aussi que la définition de la liberté est subjective, et varie d'une personne à l'autre. AK ferait bien de relire la définition "standard" : http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Libert%C3%A9
ULYSSE Posté 29 janvier 2006 Auteur Signaler Posté 29 janvier 2006 Entre le fondamentaliste cohérent et l'opportuniste immoral, mon choix va au premier. C'est là ce qui nous sépare! mon choix va au deuxième, car il n'y a pas pire ennemi de la liberté qu'un fondamentaliste. Le fondamentalisme est par essence ennemi de toute liberté, puisque tout doit être inclus dans "les fondements", la doxa, et ne pas en sortir. Un libéral fondamentaliste n'est pas libéral, même s'il croit l'être.
Calembredaine Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 A mon sens il ne s'agit pas de débat mais d'autres choses de plus essentielles. Lorsque je lis ce genre de choses " Après la prise du pouvoir par Zine El Abidine Ben Ali en 1987, Hachicha devient de plus en plus active dans l'opposition et est devenue l'une des chefs de files des voix dissidentes en Tunisie " permettez moi au moins de rire tout gentiment, parce qu'il faut aller faire un tour sur le site et le blog de cette personne pour découvrir, jusqu'à ces derniers mois, son allégeance à Ben Ali, à l'image de son allégance d'aujourd'hui à Bush, et ses différentes prises de positions ambigues, dont celle relative à la justification de la torture, qui se ressent très bien dans sa réponse à la question de Camille Servan-Schreiber à propos du scandale d'Abou Ghraïb.Enfin, pour être l'un des chefs de files des voix dissidentes en Tunisie, il faut au moins qu'on ne soit pas tout seul dans sa file et deuxièmement qu'on soit reconnu comme chef de files par les autres chefs de files. Créer de faux partis d'opposition afin de diluer les vrais est une technique ancienne et éprouvée par tous les gouvernements. En France les partis en place sont devenus des maîtres dans ce domaine puisque la falsification existe avant même la prise de pouvoir. Cf la propulsion du FN par Mitterrant.
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