Freeman Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Quand je vois ça franchement, je me pose des questions sérieuses… Et je dois bien vous avouer que s'il n'y avait pas cette fichue Green Card, je me serais barré depuis un moment. Non, mais regardez moi ce sondage ! C'est à désespérer non ? Plus d'un Français sur deux pensent que le CPE "va accroître la précarité des jeunes", selon un sondage. Plus d'un Français sur deux estime que le contrat première embauche (CPE) va accroître la précarité des jeunes, selon un sondage Ifop pour "Le Journal du dimanche".Le contrat première embauche (CPE), annoncé en début de semaine par le Premier ministre Dominique de Villepin, sera réservé aux jeunes de moins de 26 ans qui pourront, comme pour le contrat nouvelles embauches (CNE), être licenciés sans justification pendant une période d'essai de deux ans. Selon 53% des Français, le CPE va "accroître la précarité des jeunes", un chiffre qui recule à 50% chez les 15-25 ans. Mais 43% des personnes interrogées estiment qu'il "fera reculer le chômage des jeunes" (48% chez les premiers concernés). Quatre pour cent des sondés ne se prononcent pas. - sondage réalisé par téléphone les 19 et 20 janvier auprès d'un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas. AP Dès qu'on réforme, les français en appellent à nounou l'Etat parce que celui ci réduirait alors son rôle. Ils ne semblent pas arriver à comprendre que plus l'Etat réduira son rôle, moins il y aura de misère en France, et plus les gens s'enrichiront, non, non… Ayn Rand verrait ça, je crois que si elle était encore parmi nous, elle ferait un infarctus !
Fredo Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Ce genre de sondage ne rime à rien. Déjà poser la question de savoir si le CNE aura tel ou tel effet, c'est présupposer qu'il y ait une relation causale, et qu'en plus il n'y en ait qu'une. Alors que je suis prêt à parier qu'il y a plusieurs facteurs qui agissent sur les taux d'embauche, de chômage, etc., que certains facteurs interagissent entre-eux, et qu'ils sont de nature diverses. C'est aussi oublier que des entreprises peuvent aussi embaucher des "jeunes" avec des contrats autres que celui-là. Enfin, d'un point de vue purement pragmatique, c'est comme si ceux qui hurlent contre ce type de propositions préfèrent en fait que des gens (ici les jeunes) restent au chômage ou à la recherche d'un emploi plutôt que d'avoir un travail.
Toast Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Je doute aussi de la pertinence de ce sondage. Quoi qu'il en soit, les résultats ne sont pas si catastrophiques que cela.
Messer Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 En effet je suis OK avec Doc. Si le sondage est représentatif, 47% des personnes qui considèrent qu'un contrat avec une possibilité de licenciement largement facilité c'est une chance, c'est déjà pas vilain du tout.
h16 Posté 28 janvier 2006 Signaler Posté 28 janvier 2006 Non mais sincèrement, qui ont-ils sondé ? Je n'ai aucune idée de ce qu'il y a dans ce type de contrat, en quoi il est plus ou moins flexible et les tenants & aboutissants de la loi. En gros, quelques DRH & avocats doivent être au courant, mais le quidam de base, non. Ce sondage revient à poser des questions sur des impressions, des ouï-dires, des interprétations et des approximations que tout le monde se construit au travers des média. Zéro.
Ash Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Le contrat jeune première embauche c'est comme son nom l'indique réservé aux jeunes qui dégotent leur premier vrai boulot (dès fois qu'ils seraient vieux ou multirécidivistes au travail). Ensuite l'intérêt….disons que le patron pourra le virer quand il veut durant une période de deux ans. J'ai rien retenu d'autre perso. Ce que je trouve étonnant c'est qu'on a besoin d'un contrat spécial pour ça. Alors forcément quand ce n'est porté que sur cet aspect là, ça n'a pas l'air très enthousiaste comme contrat. Bref encore une victoire de l'idéologie ultra-libérale.
Fredo Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 LExpansion.com du 26 janvier 2006Villepin défend la flexibilité du contrat de travail Le premier ministre s'est livré jeudi à la défense du Contrat première embauche, en pourfendant les "contre vérités" proférées à son encontre. Quant au débat sur une réforme globale du contrat de travail, il sera engagé en juin avec les partenaires sociaux. Droit dans ses bottes. Face à la bronca des partis de gauche, des syndicats et des organisations étudiantes qui lui reprochent la mise en place accélérée du Contrat première embauche, Dominique de Villepin a justifié jeudi, lors de son point de presse mensuel, toutes les options de sa politique de l'emploi. Et réfuté avec force comme "contre-vérités" les accusations de "précarisation organisée". L'argumentation du premier ministre tient en trois points. D'une part, l'insécurité des jeunes par rapport au travail et la cohorte de problèmes qui en découlent (accès au logement, au crédit, à la protection sociale) constituent déjà la réalité pour les moins de 30 ans. Et la croissance n'a jamais permis de faire descendre le taux de chômage des moins de 25 ans au dessous de 18%. D'autre part, toutes les réponses qui ont été envisagées jusqu'à présent ont montré leurs limites, qu'ils s'agissent des emplois aidés ou des baisses de charges ciblées. La conséquence, selon lui, c'est qu'il faut "changer la donne" en adoptant de nouveaux outils. Comme sa décision de rendre la rémunération des stages de plus de trois mois obligatoire. Dominique de Villepin en a profité pour préciser que les employeurs seraient incités à payer davantage les stagiaires grâce à une nouvelle franchise de cotisation sociales qui permettra d'aller "au delà de 360 euros par mois". L'Etat et les entreprises publiques étant invités à donner l'exemple. Il a aussi appelé à une négociation pour une reconnaissance des stages, aussi bien dans le cursus universitaire que dans l'ancienneté des salariés. Enfin, concernant l'apprentissage, le premier ministre a rappelé les sanctions infligés aux entreprises de plus de 250 salariés qui ne respecteraient pas les objectifs fixés. A savoir 1% d'apprentis en 2007 et 3% en 2009. Fort de ces deux mesures plutôt consensuelles, Dominique de Villepin est ensuite passé au point central de sa politique pour les jeunes, le CPE, au coeur de toutes les polémiques, en raison de la période d'essai de deux ans qui permet à l'employeur de licencier sans explication. Le premier ministre a donc insisté sur les contreparties de cette flexibilisation. A savoir, notamment un droit individuel qui s'ouvre dès le 1er mois, contre un an dans un contrat classique, des indemnités de rupture de contrat et de chômage qui se déclenchent à partir du quatrième mois et l'existence d'un préavis de licenciement (15 jours avant six mois de présence). S'y ajoute un garde-fou contre certains abus avec l'intégration des périodes de stage, d'alternance et de CDD dans les deux années de consolidation de l'emploi. Surtout, Dominique de Villepin a essayé de pourfendre ce qu'il a appelé "les contre-vérités", en insistant sur tout ce que le nouveau contrat emprunte au droit commun, notamment sur le salaire. Affirmant notamment que le titulaire d'un CPE n'aurait pas de difficulté à se loger car il aurait un accès privilégié aux dispositifs du 1% logement "qui lui permettent d'avoir une avance pour sa caution et une garantie pour son bailleur". Et rappelé qu'il aurait accès au crédit bancaire puisque les banques ont officiellement indiqué qu'elles ne feraient pas de différences avec un CDI. Ajoutant toutefois que le "le gouvernement sera très vigilant sur le respect de cet engagement".
Ash Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Et rappelé qu'il aurait accès au crédit bancaire puisque les banques ont officiellement indiqué qu'elles ne feraient pas de différences avec un CDI. … On ne vit pas dans le même monde. Aucune banque ne donnera de prêt à quelqu'un dont la caractéristique (en tout cas retenue) même du contrat sur lequel s'appuie son salaire sera de pouvoir le perdre à tout moment. Les textes et communiqués ne changeront rien
h16 Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Et puis, conernant les obtentions de prêts, si "le gouvernement sera très vigilant sur le respect de cet engagement" alors tout va bien. Comme il est très vigilant sur plein d'autres domaines avec la réussite flamboyante qu'on lui connaît, on peut sans souci lui remettre les clefs de la baraque, hein ?
Calembredaine Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 …On ne vit pas dans le même monde. Aucune banque ne donnera de prêt à quelqu'un dont la caractéristique (en tout cas retenue) même du contrat sur lequel s'appuie son salaire sera de pouvoir le perdre à tout moment. Les textes et communiqués ne changeront rien Ne dit pas de bêtise, un CDI peut s'arrêter du jour au lendemain aussi facilement que les nouveaux machins pondus par les Nuls. Même plus facilement et pour moins cher. Les banques demanderont comme d'habitude, trois bulletins de salaire, ce qui, dans le cadre d'un CPE ou d'un CNE est encore plus sûr que dans le cas d'un CDI (puisque si un individu est toujours en activité au bout de trois mois avec un contrat que l'on peut rompre (soit disant) aussi facilement, c'est que c'est un salarié qui satisfait au poste qu'il occupe.)
Ash Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Encore une fois la perception sera différente. Que retiendra-t-on de ce contrat jeune ? Qu'on peut le stopper à tout moment. Ce ne sera pas un CDI mais un contrat précaire pour eux. Et je ne comprends toujours pas l'intérêt de faire un contrat spécifique à cela. En fait je ne connais pas les détails mais visiblement pas grand monde en fait. En quoi est-ce un avantage par rapport au CDI ? Personne n'explique. Je me met dans leur position : c'est de l'arnarque.
Fredo Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Bon, j'ai fouiné un peu sur le net et suis tombé sur quelques arguments qui justifient ce genre de contrat par rapport à un CDI. Ça va pas plaire aux adorateurs du paternalisme étatique ou autres braillards qui se sont déjà insurgés, mais l'intérêt d'un tel contrat est justement qu'il permet aux entreprises de ne pas prendre trop de risques en embauchant quelqu'un qui pourrait ne plus convenir être en adéquation avec le poste dans un temps x. Il est des secteurs où la concurrence est très tendue, à forte évolution technique et à contexte saturé d'incertitude. Cas typique des nouvelles technologies. Je le rappelle souvent lors de mes cours de management : c'est dans ces domaines que les managers doivent le plus repenser leur fonction, comme l'histoire des organisations l'a montré. Idem en recrutement : il ne s'agit plus d'évaluer des compétences à un instant t mais d'inclure dans le profil la capacité à apprendre et à évoluer (formation continue). Je suppose donc que ce genre de contrat donne plus de souplesse aux entreprises, notamment dans ce type de secteurs. Et c'est apparemment bien ce que certains lui reprochent (des emplois jeunes jetables). Le contrat première embauche et le besoin de flexibilité
h16 Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Il y a qd même un pb : d'une part sur le plan de l'information (il n'est pas simple de savoir exactement ce que vaut un tel contrat par rapport à un autre, quelles sont les conditions de mises en place, etc…) et, une fois cette barrière informative franchie, on n'a pas encore de recul sur l'efficacité de la mesure ; et ce ne sont pas les chiffres gouvernementaux supersexy qui me donneront plus de données solides : en effet, je ne sais toujours pas si ce type de contrat est un succès réel ou médiatique, si les entreprises qui l'utilisent en sont vraiment contentes, et surtout s'il rapporte effectivement plus qu'il ne coûte (et ça, c'est pas gagné). (ok, d'un autre côté, je n'ai pas passé beaucoup de temps à chercher, je suis un peu feignant, j'avoue)
von Hayek Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Non mais sincèrement, qui ont-ils sondé ? Je n'ai aucune idée de ce qu'il y a dans ce type de contrat, en quoi il est plus ou moins flexible et les tenants & aboutissants de la loi. En gros, quelques DRH & avocats doivent être au courant, mais le quidam de base, non.Ce sondage revient à poser des questions sur des impressions, des ouï-dires, des interprétations et des approximations que tout le monde se construit au travers des média. Zéro. Cependant ne serait-ce pas le propre du sondage. Souvent la proportion des gens qui ne sont pas vraiment au courant et qui répondent un peu au hasard est élevée. Les chiffres émanents des sondages sont à prendre avec précautions. En effet, même la manière de poser la question influe sur le résultat.
h16 Posté 29 janvier 2006 Signaler Posté 29 janvier 2006 Cependant ne serait-ce pas le propre du sondage. Souvent la proportion des gens qui ne sont pas vraiment au courant et qui répondent un peu au hasard est élevée. Les chiffres émanents des sondages sont à prendre avec précautions. En effet, même la manière de poser la question influe sur le résultat. Ca dépend. Pour les sondages politiques, les gens ont une connaissance tout de même un peu meilleure (ou moins mauvaise) des candidats que le savoir qu'ils peuvent avoir sur les types de contrat d'embauche : rares sont ceux qui ont lu la loi sur le CPE, moins rares sont ceux qui ont la plateforme politique de tel ou tel coquin.
Calembredaine Posté 30 janvier 2006 Signaler Posté 30 janvier 2006 Et je ne comprends toujours pas l'intérêt de faire un contrat spécifique à cela.En fait je ne connais pas les détails mais visiblement pas grand monde en fait. En quoi est-ce un avantage par rapport au CDI ? Personne n'explique. Je me met dans leur position : c'est de l'arnarque. En tant qu'employeur, je considère également ces machins comme une arnaque (pour l'entreprise, pas pour le salarié). Je ne proposerais jamais de tels contrats sauf si, (c'est déjà arrivé) un candidat me demande une telle formule. Cela dit, ce (tout petit) coup de pied dans la fourmilière me plaît assez. Cette remise en cause du code du travail est assez plaisante car elle ouvre un débat. Or, grosse surprise, la gauche est divisée sur ce point et seuls les collectivistes campent sur leurs positions destructrices.
Fredo Posté 30 janvier 2006 Signaler Posté 30 janvier 2006 Les chiffres émanents des sondages sont à prendre avec précautions. En effet, même la manière de poser la question influe sur le résultat. Les premières recherches importantes sur le sujet en psychologie sociale dans les années 40 avaient mis en évidence un certain nombre de biais. Vous seriez sidérés de voir de combien le % de réponses peut varier selon la façon de poser une question !
h16 Posté 30 janvier 2006 Signaler Posté 30 janvier 2006 Vous seriez sidérés de voir de combien le % de réponses peut varier selon la façon de poser une question ! N'hésitez pas à me sidérer, le sujet m'intéresse.
Fredo Posté 30 janvier 2006 Signaler Posté 30 janvier 2006 Ok, je vais pondre un truc là-dessus. Je viens de retrouver mes bouquins et docs et vais en faire une synthèse. Ces recherches avaient porté autant sur les aspects intrinsèques d'un questionnaire et les biais possibles, que sur l'influence de l'enquêteur lui-même. Une première info, en attendant : l'influence (biais lié à la formulation des questions d'opinion) peut être de l'ordre de 5 à 11%. Et l'influence de l'enquêteur (nom, apparence, etc.) aller jusqu'à 25% !
Fredo Posté 30 janvier 2006 Signaler Posté 30 janvier 2006 Voilà : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=25180
Ash Posté 30 janvier 2006 Signaler Posté 30 janvier 2006 D'une manière générale les sondages sont biaisés. Il ne serait pas exagéré d'affirmer que outre la formulation, les chiffres sont magouillés selon le besoin médiatique voir politique actuel. Et puis enfin simple question : Vous avez déjà été sondé vous ? Connaissez-vous seulement quelqu'un qui l'a été ? La réponse est toujours non.
Calembredaine Posté 31 janvier 2006 Signaler Posté 31 janvier 2006 D'une manière générale les sondages sont biaisés. Il ne serait pas exagéré d'affirmer que outre la formulation, les chiffres sont magouillés selon le besoin médiatique voir politique actuel.Et puis enfin simple question : Vous avez déjà été sondé vous ? Connaissez-vous seulement quelqu'un qui l'a été ? La réponse est toujours non. Je l'ai été. Le sujet était: des "maisons de santé de proximité". C'est à dire des sortes de cabinets médicaux dans tous les quartiers. Impossible de répondre "NON, je ne veux pas de ces merdes!", j'ai donc systématiquement dit "je ne sais pas". La dernière question était: de quel parti politique vous sentez vous le plus proche, le PS, l'UMP, l'UDF, les Verts, le PC, la LCR, LO?" Impossible de répondre "aucun" ou "je ne sais pas" Comme la fille insistait, j'ai dit LCR. Conclusion: l'échantillon des personnes interrogées est sans doute "représentatif" de la population mais le sondage est formaté de telle sorte que les réponses ne peuvent être que conformes à ce qu'attends le commanditeur.
Ash Posté 31 janvier 2006 Signaler Posté 31 janvier 2006 Et elle a dit quoi lorsque tu as demandé (j'imagine) que tu voulais répondre autre chose que ce qu'il y avait de prévu ? Perso, malgré mon enthousiasme certain à me faire enfin sonder, je l'aurai poliment envoyer se faire f….. Elle a qu'a les remplir elle-même ses foutues cases !
h16 Posté 31 janvier 2006 Signaler Posté 31 janvier 2006 Voilà : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=25180 et merci
h16 Posté 31 janvier 2006 Signaler Posté 31 janvier 2006 Je l'ai été. Le sujet était: des "maisons de santé de proximité". C'est à dire des sortes de cabinets médicaux dans tous les quartiers.Impossible de répondre "NON, je ne veux pas de ces merdes!", j'ai donc systématiquement dit "je ne sais pas". La dernière question était: de quel parti politique vous sentez vous le plus proche, le PS, l'UMP, l'UDF, les Verts, le PC, la LCR, LO?" Impossible de répondre "aucun" ou "je ne sais pas" Comme la fille insistait, j'ai dit LCR. Conclusion: l'échantillon des personnes interrogées est sans doute "représentatif" de la population mais le sondage est formaté de telle sorte que les réponses ne peuvent être que conformes à ce qu'attends le commanditeur. J'ai observé la même chose pour une enquête sur … les surgelés, les voitures de location. On ne m'a pas demandé mon opinion politique, cependant.
Messer Posté 1 février 2006 Signaler Posté 1 février 2006 Pour les enquêtes marketing, seules la religion et l'obédience politique ne sont pas demandées, c'est légalement interdit.
h16 Posté 1 février 2006 Signaler Posté 1 février 2006 On se demande là encore pourquoi. Forcer les gens à répondre serait scandaleux. Leur poser la question, qu'est-ce que ça a de choquant ?
Invité jabial Posté 2 février 2006 Signaler Posté 2 février 2006 On se demande là encore pourquoi. Forcer les gens à répondre serait scandaleux. Leur poser la question, qu'est-ce que ça a de choquant ? C'est encore un exemple de "tout ce qui n'est pas Bien (au sens socialiste) doit être interdit".
wapiti Posté 2 février 2006 Signaler Posté 2 février 2006 Pour en revenir au contrat première embauche, la multiplication des types de contrats de travail rajoute encore de la complexité à la jungle qu'est le droit du travail, ça n'a rien de libéral. Voir l'excellent post de Libertarien ici. Et si on remplaçait toutes ces merde par un unique CDT (Contrat De Travail !) ?
Invité jabial Posté 2 février 2006 Signaler Posté 2 février 2006 Dans le cadre d'un système étatique, tout contrat supplémentaire, si restrictif qu'il soit, est un choix supplémentaire qui s'ouvre à l'employé comme à l'employeur. C'est donc parfaitement libéral de multiplier les contrats, et antilibéral d'en supprimer. Evidemment le mieux serait qu'il n'y ait aucune limitation légale du contrat de travail, et qu'il soit déterminé librement entre employeur et employé par la négociation. Mais cette situation idyllique ne doit pas nous faire oublier quel est le sens de la liberté, et quel est celui de la restriction.
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