Aller au contenu

La Chienlit Contre La Réforme ?


Messages recommandés

Posté

Eastsider a voulu lancer le débat de savoir si le CPE allait tuer la carrière de Villepin. Tu as fermé le débat.

Tu penses que le sujet va prêter à dérapage ou qu'un tel sujet n'a pas sa place sur un forum libéral.

Mais c'est à mon avis un sujet clé dans la politique actuelle et il me semble important que les libéraux que nous sommes puissent débattre de ce à quoi nous assistons en ce moment.

La carrière de Villepin je m'en moque, mais ce dont je ne me moque pas pas c'est de ce qu'il nous reste de démocratie représentative.

Que "la rue" ait fait en 2002-2003 la politique de la France alors que ceux qui ont pris alors le pouvoir de fait à ce moment là venaient d'être battus par le suffrage des français était déjà innacceptable.

Aujourd'hui à quoi assiste-t-on dans cette affaire du CPE ? Encore dans "la rue", un groupe agissant comprenant les socialistes (qui n'ont plus le pouvoir parlementaire), les universités (noyautées par les mêmes), les syndicats (représentant 8 à 10 % des salariés) qui veulent en mobilisant au maximum 1 million de personnes dans toute la France, que le Premier Ministre et son gouvernement "recule".

Ce problème du CPE sur le fond n'est que du vent et ne peut-être qu'un prétexte mobilisateur pour ce faire, car personne de ceux qui le combattent n'ont l'obligation de le signer s'ils l'estiment inique.

Dans tous les médias, tous les interviewés (tous de cette mouvance minoritaire de gauche) nous disent que si Villepin retire son texte le calme reviendra en France et essayent d'appâter sur ce terrain l'opinion publique. Aucun des interwievés ne nous dit que c'est le gouvernement de la France avec ses parlementaires élus majoritairement qui viennent d'en décider ainsi.

Au contraire nos gouvernants, les médias contre eux, commencent à vouloir "aller à Canossa" et de dire qu'ils veulent bien discuter avec "les partenaires sociaux" qui soit dit en passant, ne représentent plus les salariés français et qui autour d'une table de négociation ne veulent qu'une chose, maintenir le code du travail en l'état. Dans ces conditions le gouvernement n'a aucune raison de discuter avec eux puisque ce qu'il voulait faire passer, il le savait innacceptable pour eux.

Mais ce qui est grave - à mon avis - c'est qu'aucun des majoritaires au pouvoir n'ose le dire ouvertement aux français. Ils veulent encore - pour des raisons évidentes de clientèlisme - vouloir ne pas mécontenter des électeurs qui ne voteront jamais pour eux de toutes les façons.

Oui ce débat est important. Les manifestations vont encore avoir lieu. Si Villepin perd le moindre pouce de terrain et n'affirme pas haut et fort qu'il n'a rien à faire du "pouvoir" de la rue, c'est la démocratie représentative qui en prend un nouveau coup et nous aurons un raz de marée populiste aux prochaines consultations électorales. Si au contraire il musele les médias et affirme haut et fort qu'il est là pour faire une autre politique que celle que veut imposer la gauche par "la rue" et que si dans les Universités les fonctionnaires ne se remettent pas au travail, ils seront demis, c'est la démocratie représentative qui retrouvera des couleurs.

Si demain nous voulons voir mis en place de vrais mesures libérales, nous aurons à faire face à "la rue gauchiste" c'est sur. Il faut donc aujourd'hui que le pouvoir politique trouve les courages nécessaires à faire appliquer devant ces minorités agissantes, la volonté des urnes. Ce combat est emblèmatique.

Et toi tu fermes le débat. Laisse-faire au contraire. Merci d'avance. :icon_up:

Posté
Libre à chacun de relancer ce débat, comme tu le fais d'ailleurs.

Mais j'ai fermé le fil pour donner une leçon à eastsider qui lance des sujets sans même y participer, ou participe en tenant des propos incohérents et mal écrits - ce qui contrevient à la charte.

Le voici dans ses oeuvres: http://www.liberaux.org/index.php?act=Sear…sult_type=posts

Ok et je te donnes raison. Sans même aller voir ce lien, je te fais confiance. Tu as énoncé 2 règles, au moins participer aux débats qu'on lance et le faire d'une manière cohérente. Merci et longue vie à ce nouveau débat.

Posté

A ce sujet, il serait peut-être nécessaire de changer le titre du fil.

Posté
Aujourd'hui à quoi assiste-t-on dans cette affaire du CPE ? Encore dans "la rue", un groupe agissant comprenant les socialistes (qui n'ont plus le pouvoir parlementaire), les universités (noyautées par les mêmes), les syndicats (représentant 8 à 10 % des salariés) qui veulent en mobilisant au maximum 1 million de personnes dans toute la France, que le Premier Ministre et son gouvernement "recule".

Ce problème du CPE sur le fond n'est que du vent et ne peut-être qu'un prétexte mobilisateur pour ce faire, car personne de ceux qui le combattent n'ont l'obligation de le signer s'ils l'estiment inique.

Dans tous les médias, tous les interviewés (tous de cette mouvance minoritaire de gauche) nous disent que si Villepin retire son texte le calme reviendra en France et essayent d'appâter sur ce terrain l'opinion publique. Aucun des interwievés ne nous dit que c'est le gouvernement de la France avec ses parlementaires élus majoritairement qui viennent d'en décider ainsi.

Au contraire nos gouvernants, les médias contre eux, commencent à vouloir "aller à Canossa" et de dire qu'ils veulent bien discuter avec "les partenaires sociaux" qui soit dit en passant, ne représentent plus les salariés français et qui autour d'une table de négociation ne veulent qu'une chose, maintenir le code du travail en l'état. Dans ces conditions le gouvernement n'a aucune raison de discuter avec eux puisque ce qu'il voulait faire passer, il le savait innacceptable pour eux.

Mais ce qui est grave - à mon avis - c'est qu'aucun des majoritaires au pouvoir n'ose le dire ouvertement aux français. Ils veulent encore - pour des raisons évidentes de clientèlisme - vouloir ne pas mécontenter des électeurs qui ne voteront jamais pour eux de toutes les façons.

Oui ce débat est important. Les manifestations vont encore avoir lieu. Si Villepin perd le moindre pouce de terrain et n'affirme pas haut et fort qu'il n'a rien à faire du "pouvoir" de la rue, c'est la démocratie représentative qui en prend un nouveau coup et nous aurons un raz de marée populiste aux prochaines consultations électorales. Si au contraire il musele les médias et affirme haut et fort qu'il est là pour faire une autre politique que celle que veut imposer la gauche par "la rue" et que si dans les Universités les fonctionnaires ne se remettent pas au travail, ils seront demis, c'est la démocratie représentative qui retrouvera des couleurs.

Si demain nous voulons voir mis en place de vrais mesures libérales, nous aurons à faire face à "la rue gauchiste" c'est sur. Il faut donc aujourd'hui que le pouvoir politique trouve les courages nécessaires à faire appliquer devant ces minorités agissantes, la volonté des urnes. Ce combat est emblèmatique.

Villepin a déjà perdu du terrain. Tout en sourire, avec la souplesse du félin qui vient de se prendre un bon bourre-pif dans la truffe, il recule. La rue ne gouverne pas. Une petite fraction d'icelle manipulée par d'habile propagandistes, en revanche, oui. Comme par la suite, tout ceci est repris avec force détails par la presse bienveillante (qui se rappelle ses jeunes années, sur les mêmes bancs, à ressasser les mêmes idéaux gnan-gnans, la même crise pubère de lutte systématique "contre le pouvoir en place", …), le prisme déformant de la médiatisation permet ensuite de faire croire à tous que ce petit nombre représente la majorité.

Or, la majorité, elle voudrait bosser. Beaucoup, je l'espère, comprennent que quoi qu'il advienne de ce contrat foutraque, cela ne changera rien à leur employabilité future. Pire : en obérant ainsi leurs résultats aux prochains examens (semestriels / partiels / bac), elle s'en trouve amoindrie…

Deux issues seulement : l'expatriation pour les plus couillus, des efforts (beaucoup d'efforts) pour les autres…

Posté
Deux issues seulement : l'expatriation pour les plus couillus, des efforts (beaucoup d'efforts) pour les autres…

Pour moi c'est choisi, Sydney à partir de janvier 2007.

Reste maintenant à trouver du taf dans un pays à l'économie dynamique, sans chômage autre que structurel et dont le système de formations est en adéquation avec le monde du travail… m'enfin ça va être passionnant de toutes façons!

Quand j'entend les discours autour du cpe il me vient une triste impression que la france ne mérite pas le libéralisme, ou tout du moins que ceux qui "luttent" dans la rue ne le mérite pas.

Mêmes sempiternelles platitudes ressassée en 95 et resservies aujourd'hui.

Sur les débats concernant le cpe, une étudiante en staps racontait que le cpe "elle est pas vraiment contre" mais qu'elle bloque les facs pour "gueuler contre les suppressions de poste de prof de sport".

J'ose: Peutêtre n'a-t-on plus besoin d'autant de prof de sport qu'avant?

J'en conclue: Ma filière est bouché, je n'ai pas le niveau ni la volonté pour être parmi les meilleurs, on a pas besoin de moi, plutôt que de me bouger et de prouver que je sais faire autre chose, je descend dans la rue et gueule pour qu'on m'emploi coûte que coûte.

Le procédé me laisse sans voie, c'est le cas de le dire :icon_up:

Posté

Pour renchérir sur le sujet, c'est vrai qu'aujourd'hui (et surtout demain), si tu as le "malheur" d'être un acteur du privé, le complot des nantis te fera cracher tout le pognon que tu t'évertues à gagner "à la sueur de ton front". Morale, pour sauver sa peau, 3 solutions :

1) rejoindre le secteur public par tous les moyens, comme 75% des jeunes de 15-35 ans qui ont cette "ambition" (le mot est très mal choisi) => solution n°1 impensable pour un libéral

2) fuir à l'étranger avant le cataclysme, quitter la France, ce pays dont la seule beauté n'est plus que dans certains de ses paysages, us locaux ou menus gastronomiques. => solution de facilité ou de renoncement

3) être aussi déterminé que la "rue gauchiste" et entrer en résistance contre la dictature des cocos-démagos-socialos en déclenchant la riposte libérale systématique => solution d'usure, mais payante sur le (très) long terme

Nous ne sommes pas si nombreux dans le camp libéral, alors restons tous mobilisés. Pour l'horizon 2007, nous avons à nouveau le "bonheur" d'avoir un parti libéral aux présidentielles : Alternative Libérale. Apportons-leur un soutien inconditionnel. Même imparfait, jeune, inexpérimenté (pas moins que les autres, quand on voit la déclinaison de leur expérience), A.L. est aujourd'hui le groupe politique en lequel nous devons massivement croire en 2007, avec un objectif clé : dépasser les 5% dès la 1ère présidentielle. Et pourquoi peser sur le 2nd tour en négociant ferme un éventuel report des voix libérales contre des postes aux affaires… avant un jour de ne plus avoir besoin de personne pour mener la politique libérale dont la France a urgemment besoin. On y croit, j'y crois, c'est pour ça entre autres que je me suis précipité pour prendre ma carte d'adhérent à A.L. Si ce n'est pas déjà fait, je vous invite à en faire autant. Ils ont besoin de tous les libéraux, sans la moindre exception, car la tâche est délicate dans le contexte actuel, mais éminemment courageuse !

Posté
2) fuir à l'étranger avant le cataclysme, quitter la France, ce pays dont la seule beauté n'est plus que dans certains de ses paysages, us locaux ou menus gastronomiques. => solution de facilité ou de renoncement

3) être aussi déterminé que la "rue gauchiste" et entrer en résistance contre la dictature des cocos-démagos-socialos en déclenchant la riposte libérale systématique => solution d'usure, mais payante sur le (très) long terme

On n'a qu'une vie. Bouger un mammouth mort, seul ou quasiment, c'est dur.

Posté

C'est vrai, mais s'engager politiquement n'implique pas nécessairement de renoncer aux (autres) plaisirs de la vie (heureusement).

Au contraire, puisqu'on n'a qu'une vie, autant qu'elle soit le plus libéral possible, non ? Attention, je ne m'appelle pas "archiliberal" pour rien ;-)

Posté
C'est vrai, mais s'engager politiquement n'implique pas nécessairement de renoncer aux (autres) plaisirs de la vie (heureusement).

Au contraire, puisqu'on n'a qu'une vie, autant qu'elle soit le plus libéral possible, non ? Attention, je ne m'appelle pas "archiliberal" pour rien ;-)

Certes. Mais quand on sait que la France va au casse-pipe avec ou sans agitation, autant ne pas s'agiter, ça fait de l'air et du bruit pour rien, prendre un peu de recul, quelques photos. Enfin, c'est juste mon avis… Et je suis un gros feignant. Je sais.

Posté
Et je suis un gros feignant. Je sais.

Question de fond: fainéantise et libéralisme, c'est compatible d'un point de vue philosophique?

Le libéral n'est-il pas par définition un adepte de l'effort individuel ?

Là, je crois qu'on touche un point sensible. Peut-on, en tant que libéral, revendiquer un droit à la fainéantise quand la philosophie libérale prône les vertus de l'effort ?

A vos claviers !

Invité Arn0
Posté
Là, je crois qu'on touche un point sensible. Peut-on, en tant que libéral, revendiquer un droit à la fainéantise quand la philosophie libérale prône les vertus de l'effort ?
Ben oui. Le libéralisme en lui même ne prône pas l'effort. Si t'as envie de rien faire dans ton coin t'as le droit tant que tu demande à personne de financer ta fainéantise. D'ailleurs si on considère que le libéralisme permet d’avoir l’économie la plus efficace possible, c'est-à-dire celle ou le rapport effort/satisfaction moyen est le plus faible, alors le libéralisme est une idéologie de fainéant. Mais de fainéant conséquent. :icon_up:
Posté
Ben oui. Le libéralisme en lui même ne prône pas l'effort. Si t'as envie de rien foutre dans ton coin t'as le droit tant que tu demande à personne de financer ta fainéantise. D'ailleurs si on considère que le libéralisme permet d’avoir l’économie la plus efficace possible, c'est-à-dire celle ou le rapport effort/satisfaction est le plus faible, alors le libéralisme est une idéologie de fainéant. Mais de fainéant conséquent. :doigt:

Effectivement, ça se défend plutôt bien. Mais alors si le libéralisme est une idéologie de fainéant, comment une économie (et une société) libérale peut-elle être la plus efficace possible ? Peut-on dire que la recherche d'efficacité (globale) est un but déclaré du libéralisme ? Ou cette ambition (de résultat collectif) est-elle battue en brèche par la notion centrale de l'individualisme ? J'ai besoin de vos lumières…

Ayant vécu la "révélation" du libéralisme il y a peu de temps, je manque encore de références littéraires solides, mais je me soigne. Une batterie d'ouvrages libéraux est sur ma table de chevet, mais pour ça, il va falloir que j'abandonne un peu le forum internétique :icon_up:

Posté
Nous ne sommes pas si nombreux dans le camp libéral, alors restons tous mobilisés. Pour l'horizon 2007, nous avons à nouveau le "bonheur" d'avoir un parti libéral aux présidentielles : Alternative Libérale. Apportons-leur un soutien inconditionnel. ….. avec un objectif clé : dépasser les 5% dès la 1ère présidentielle. Et pourquoi peser sur le 2nd tour en négociant ferme un éventuel report des voix libérales contre des postes aux affaires…

Bravo de rejoindre Alternative Libérale et de le faire savoir autour de soi.

A ce titre pour ceux du 91, rejoignez ce comité à travers le site du parti pour y faire tache d'huile dans le département.

Mais par contre ne pas refaire les erreurs du passé - cf Madelin et son poste de Ministre des Finances - il n'y a rien à gagner à vouloir faire quoique ce soit avec les étatistes social démocrates. Si nous faisons plus de 5% des voix gardons-nous de négocier quelque report de voix que ce soit et surtout gardons notre "virginité" pour les élections qui vont suivre et les années futures. C'est toute la classe politique actuelle que nous combattons.

Sur mon blog tu trouveras des analyses sur cela et des rappels de textes pertinents de Bastiat qui vont étayer ta réflexion.

Quand à ceux qui veulent s'expatrier, les jeunes ont tout à y gagner pour se "faire" hors de notre système et les vieux pour ne plus voir cette gabegie. Mais tous vont finir par "assécher" et vider la "bête" de son sang en ne payant plus leurs impôts en France et accélérer "l'effet ciseaux". Il sera bien temps d'y revenir après cette politique de la "terre brulée" qui va bien finir par faire taire leurs discours.

Posté

Libéralisme, n'est pas synonyme de fainéantise ou de travail, tu fais ce que tu as envie de faire, seule la réalité peut te "forcer" (je parle pas d'agression là, mais de contexte culturel/environnemental) à choisir l'un ou l'autre, l'individu est responsable de ses actes.

Eventuellement, le libéralisme stakhanoviste peut-être classé à droite, et le libéralisme des paresseux à gauche, mais il est plus sain de ne pas classer une philosophie qui désire limiter le pouvoir politique, au sein même de l'arène politique (avec les lions et les autres esclaves)…

Posté
Là, je crois qu'on touche un point sensible. Peut-on, en tant que libéral, revendiquer un droit à la fainéantise

Je bondis sur mon clavier: le libéralisme promeut la liberté et pas l'effort ou la paresse.

Posté
Je bondis sur mon clavier: le libéralisme promeut la liberté et pas l'effort ou la paresse.

Qu'appelle-t-on la fainéantise ?

Tout est relatif dans la vie, on est toujours le fainéant de quelqu'un. Et si tel est son destin, je suis pour le "fainéant" qui, une fraction de seconde, aura l'idée lumineuse et nous "pondra" une idée géniale qui nous fera avancer tous.

Maintenant que ce fainéant "vive" à mes crochets, il y a loin que j'en sois d'accord. Qu'il vive de son idée si c'est possible et si ce ne l'était pas il se pourrait qu'elle ne soit pas si géniale que ça ! :icon_up:

Posté
Qu'appelle-t-on la fainéantise ?

Tout est relatif dans la vie, on est toujours le fainéant de quelqu'un. Et si tel est son destin, je suis pour le "fainéant" qui, une fraction de seconde, aura l'idée lumineuse et nous "pondra" une idée géniale qui nous fera avancer tous.

Nous sommes alternativement de courageux travailleurs (dignes de figurer sur le tableau d'honneur de l'entreprise avec obtention d'une datcha) et de tristes fainéants au cours de notre vie ou dans celui d'une semaine, voire parfois d'une même journée.

Réduire l'homme au travail (dans tous les sens du terme) est une idée socialiste, non ?

Posté
Nous sommes alternativement de courageux travailleurs (dignes de figurer sur le tableau d'honneur de l'entreprise avec obtention d'une datcha) et de tristes fainéants au cours de notre vie ou dans celui d'une semaine, voire parfois d'une même journée.

Réduire l'homme au travail (dans tous les sens du terme) est une idée socialiste, non ?

Exactement. Et puis, un bon travailleur, c'est celui qui s'économise, qui utilise la meilleure méthode pour obtenir le meilleur résultat à moindre frais, donc à moindre effort. En informatique, on dit qu'on bon programmeur est un programmeur fainéant qui réutilise massivement les objets, les tests et les procédures déjà écrites, testées et approuvées de longue date…

Si la productivité de l'humanité augmente, c'est justement parce qu'on travaille moins dur en produisant plus, et précisemment parce que l'effort coûte, il vaut mieux être fainéant…

Ceci dit, ça n'enlève en rien la responsabilité et la liberté. Il s'agit là de bon usage de sa force ou de son intelligence, pas de libéralisme.

Posté

Répondre à quoi ? :doigt:

Tout cela a vachement dérapé !

J'essaye de lancer un débat sur la capacité de notre gouvernement à gouverner et ne pas laisser la rue le faire et savoir quelle serait la solution pour ce faire. Et d'autre part si on peut de quelque sensibilté que l'on soit renouveller le pouvoir à des gens qui non seulement ne savent pas s'en servir, mais n'ont même pas le courage de faire le job pour lequel "on" les paye !

Et là en passant par ceux qui foutent le camp on en arrive à discourir sur la vertu de l'intelligence vs la fainéantise. Ronnie, comment il faut faire pour lancer un débat ? (avec 21…. interventions et quelques!) tu dois savoir! Merci

:icon_up:

Posté
Répondre à quoi ? :doigt:

Tout cela a vachement dérapé !

J'essaye de lancer un débat sur la capacité de notre gouvernement à gouverner et ne pas laisser la rue le faire et savoir quelle serait la solution pour ce faire. Et d'autre part si on peut de quelque sensibilté que l'on soit renouveller le pouvoir à des gens qui non seulement ne savent pas s'en servir, mais n'ont même pas le courage de faire le job pour lequel "on" les paye !

Et là en passant par ceux qui foutent le camp on en arrive à discourir sur la vertu de l'intelligence vs la fainéantise. Ronnie, comment il faut faire pour lancer un débat ? (avec 21…. interventions et quelques!) tu dois savoir! Merci

:icon_up:

C'est le lot de bien des fils de dériver…

Concernant la rue, cela fait belle lurette que ce sont ceux qui gueulent le plus fort, qui ont les médias, qui obtiennent ce qu'ils veulent. Pour ce qui est de ne pas renouveller son soutient, la structure même du scrutin français entérine les partis les plus larges. Il n'y a donc pas d'espoir réel de changement de ce côté, sauf à avoir un éventuel mouvement de fond sensible.

Posté
C'est le lot de bien des fils de dériver…

Concernant la rue, cela fait belle lurette que ce sont ceux qui gueulent le plus fort, qui ont les médias, qui obtiennent ce qu'ils veulent. Pour ce qui est de ne pas renouveller son soutient, la structure même du scrutin français entérine les partis les plus larges. Il n'y a donc pas d'espoir réel de changement de ce côté, sauf à avoir un éventuel mouvement de fond sensible.

Je me demande si dans leur for intérieur les électeurs ne pipent mot mais n'en pensent pas moins. Confer ce qui s'est passé le 29 mai dernier où tous les partis de gouvernement se sont fait désavouer par "leurs" électeurs quand ils se déplacent. Car on ne me fera pas croire que LCR, PC, FN et MPF font 55% de l'électorat !

Donc la chienlit que l'on voit actuellement où le gouvernement laisse tout faire me semble propre à renforcer les convictions de cet électorat qui est définitivement déçu de voir la France n'être gouvernée que par "la rue" pour parti ou bien qui sont des déçus de longue date et qui sont des abstentionistes. Mon analyse est que sans "coup de force" légitimiste de la part de gouvernement qui montrerait qui commande, enfin, ce sera un grand vote populiste auquel nous pourrions assister.

Donc une "fenêtre de tir" considérable pour un parti "novateur" comme Alternative Libérale qu'il importe de soutenir au maximum en ce moment.

Posté
Mon analyse est que sans "coup de force" légitimiste de la part de gouvernement qui montrerait qui commande, enfin, ce sera un grand vote populiste auquel nous pourrions assister.

Donc une "fenêtre de tir" considérable pour un parti "novateur" comme Alternative Libérale qu'il importe de soutenir au maximum en ce moment.

"Grand vote populiste auquel nous allons assister." plutôt que "pourrions".

Si le parti est novateur, il peut recueillir des suffrages, mais à mon avis, à une seule condition dans notre société : que ce parti obtienne l'adoubement des média : soit qu'il fasse "mode", "trendy", hype & fashion, soit qu'il draine avec lui un mouvement populaire, soit que les média se retrouvent forcés à en parler (soit un mélange des trois propositions en proportion variable). Mais de nos jours, une élection présidentielle se gagne avant tout dans les média.

En clair, le défi ne consiste pas à convaincre les électeurs, mais bien à convaincre les média, notamment les plus mous du collectivisme. Le reste suivra.

Posté
"Grand vote populiste auquel nous allons assister." plutôt que "pourrions".

Si le parti est novateur, il peut recueillir des suffrages, mais à mon avis, à une seule condition dans notre société : que ce parti obtienne l'adoubement des média : soit qu'il fasse "mode", "trendy", hype & fashion, soit qu'il draine avec lui un mouvement populaire, soit que les média se retrouvent forcés à en parler (soit un mélange des trois propositions en proportion variable). Mais de nos jours, une élection présidentielle se gagne avant tout dans les média.

En clair, le défi ne consiste pas à convaincre les électeurs, mais bien à convaincre les média, notamment les plus mous du collectivisme. Le reste suivra.

C'est sur c'est que c'est mon coté optimiste qui écrit "allons assister" plutôt que "pourrions", mais c'est aussi une certaine prémonition.

Dans un "combat politique"classique vous auriez parfaitement raison. Aujourd'hui les électeurs, c'est à dire ceux qui cherchent par leurs votes à faire bouger les choses, sont dans une phase de recherche d'une véritable alternative à ce que les politiciens leur proposent jusqu'à maintenant. Ils ont dit non à la politique socialiste en 2002 et ont vus que la pseudo-droite n'était pas un recours. Quoi faire d'efficient. Rejeter par un certain nihilisme toute la classe politique en votant FN?

Je pense que la plus petite lueur qu'ils trouveront dans un parti qui propose une politique suivie et qui marche dans les pays qui se développent va les "interpeler" et va être pour eux une solution de recours. Les médias à l'affut de ce qui peut intéresser leurs auditeurs, va éclairer le débat et il va y avoir un effet d'enchaînement. Et cela même si la grande majorité des journalistes veut laisser les français enfermés dans une idéologie collectiviste. Il importe QU'AL ne fasse pas de faux-pas. Et tout sera possible.

Posté
C'est sur c'est que c'est mon coté optimiste qui écrit "allons assister" plutôt que "pourrions", mais c'est aussi une certaine prémonition.

Je pense que la plus petite lueur qu'ils trouveront dans un parti qui propose une politique suivie et qui marche dans les pays qui se développent va les "interpeler" et va être pour eux une solution de recours.

Il faisait bien sombre hier.

Ce soir, il y a de la lumière.

Françaises, Français, aidez-les !

Posté
Il faisait bien sombre hier.

Ce soir, il y a de la lumière.

Françaises, Français, aidez-les !

Vous y voyez de la lumière, n'hésitez pas à pousser la porte !…

Posté

La lumière ne se trouve ni dans la rue, ni dans les urnes… mais dans le Temple. :icon_up:

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...