Freeman Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 En 2004, voici les salaires à la plus forte moyenne : $ 83,841, dont des variations selon l'endroit où vous vous trouvez : $ 87,448 au Northeast, 76 004 $ au Midwest, 74 125 $ au South et 97 188 $ West. Maintenant, si vous sortez d'une high school, voici les chiffres : $ 69,935 en moyenne, $ 74,583 ( Northeast ), $ 64 500 ( Midwest ) et $ 58 611 ( South ) et enfin $ 82 045 ( West ). Maintenant, pour un undergraduate degree : $ 80,152 en moyenne, dont $ 79,678 ( Northeast ), $ 71 470 ( Midwest ) et $ 70 452 ( South ) et $ 99 006 ( West ). Pour un Graduate Degree, 88,098 $ en moyenne, dont $ 92,866 ( Northeast ) $ 81,284 ( Midwest ), $ 80,476 ( South ) et 97,767 ( West ). Pour un Doctorate 95,611 $ en moyenne, dont $ 117,500 ( Northeast ) $ 86,731 ( Midwest ) $ 85,000 ( South ) $ 93,214 ( West ). Bien entendu c'est une moyenne, vous pouvez gagner beaucoup plus, car il y a les bonus ( là je pense aux avocats, ou aux chercheurs qui gagnent 3 à 5 fois plus là bas qu'ici ). Les médecins gagnent en moyenne, là bas, 120 000 $ par an, ceux qui font la plonge 13 000 $ par an, mais ça dépend où on se trouve, à New York c'est 2500 euros par mois plus les pourboires, 10 $ à chaque fois, si je me souviens bien. On peut monter sa boîte en une journée. Et les impôts ! Ils n'ont rien à voir avec la France. Là bas, l'ISF n'existe pas, et j'ai entendu que les politiciens, républicains comme démocrates, voulaient agir pour que les super riches ne paient pas plus de 30 % de taxes. Imaginez alors ce que paient les autres ! Vous gardez votre argent pour vous, beaucoup plus qu'en France, c'est sûr.
pankkake Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 Bon, on a compris que tu voulais devenir riche… mais on ne s'enrichit pas en rêvant.
Messer Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 Si je faisais le gros lourd, ca ne comprend ni retraite, ni Sécu aussi les salaires non ?
Freeman Posté 18 mars 2006 Auteur Signaler Posté 18 mars 2006 ???? Je ne vois pas le rapport avec mes ambitions et le niveau des salaires américains. On voit bien la différence avec la France !
Sous-Commandant Marco Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 Freeman, quelle est ta source pour ces infos? Il s'agit de salaires moyens? Bruts ou nets? Il est certain que les impôts sont plus bas et les salaires plus élevés qu'en France, mais pas de plus de 35%. Le salaire net moyen en France est de l'ordre de 22000 Euros, ce qui donne 42000 euros ou plus de 50000$ brut.
Freeman Posté 18 mars 2006 Auteur Signaler Posté 18 mars 2006 Il y a les impôts à payer après. C'est un site américain. Ah si, il y a 30 % de différence à peu près, je l'ai vu sur d'autres sites…
Toast Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 Tiens au fait : quelqu'un a des infos à propos des assurances maladie américaines qui coutent la peau du cul (d'où l'obligation de bosser dans des supermarchés à quatre-vingt ans ?)
Dardanus Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 Tiens au fait : quelqu'un a des infos à propos des assurances maladie américaines qui coutent la peau du cul (d'où l'obligation de bosser dans des supermarchés à quatre-vingt ans ?) S'ils travaillent à 80 ans c'est qu'ils sont en bonne santé donc ils n'ont pas besoin d'assurances maladie.
Dilbert Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 Freeman, quelle est ta source pour ces infos? Il s'agit de salaires moyens? Bruts ou nets? Un bon informaticien gagne facilement 100 k$ par an, d'après les offres d'emploi que j'ai pu voir. De plus, dans certains états il n'y a pas d'impôt sur le revenu. Je m'étais intéressé à la Floride à une époque, il n'y a pas d'impôt sur le revenu, mais il y a une "property tax" (un peu comme en Suisse) qui est assez saignante (si on est propriétaire).
Messer Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 Faut voir que dans les grands paradis socialistes soit disant comme la Suède, les vieux ils bossent assez tard. Il me semble que les assurances maladies appliquent le même tarif que lors de l'adhésion dans certains cas.. Genre le type qui s'inscrit à 25ans payera à peu de choses près pareil à 80ans
Sous-Commandant Marco Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 J'ai fait quelques recherches et je suis tombé sur ce site: http://www.payscale.com/salary-survey/aid-…6/RANAME-SALARY En sélectionnant "average" en haut, j'ai obtenu: California: 34342 Texas: 29842 New York: 34555 Florida: 28106 C'est déjà nettement moins reluisant…
Calembredaine Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Tiens au fait : quelqu'un a des infos à propos des assurances maladie américaines qui coutent la peau du cul (d'où l'obligation de bosser dans des supermarchés à quatre-vingt ans ?) C'est surtout qu'ils ont la liberté de cumuler emploi et retraite ce qui est interdit en France (bien que la législation se soit un peu assouplie récemment).
alex6 Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Il est certain que les impôts sont plus bas et les salaires plus élevés qu'en France, mais pas de plus de 35%. Le salaire net moyen en France est de l'ordre de 22000 Euros, ce qui donne 42000 euros ou plus de 50000$ brut. euh, il y a confusion entre "net+brut" et "net+brut+cotisation patronale" là Le salaire brut c'est le salaire net+les cotisations salariales qui représentent environ 25% du brut et non 50%. Pour 22000 net ça donne environ 29000 brut puis environ 45-50000 avec les charges patronales. Une plus grande part du salaire est donc laissé aux salariés américains du nord qu'ici, leur permettant de payer les diverses assurances, la scolarité des enfants, la "sécu" etc… Au final la différence de niveau de vie n'est pas si importante par rapport à l'europe mais avec la liberté de disposer de son argent et d'être autrement responsable. Reste certaines professions qui sont bien plus à l'aise là-bas qu'ici, pour eux l'expatriation est fortement tentante (chercheurs, ingé haute technologie, professions médicales)
Chitah Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Est-on d'accord pour dire que la notion de "cotisation patronale" est un mythe?
Sous-Commandant Marco Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Est-on d'accord pour dire que la notion de "cotisation patronale" est un mythe?Moi, je suis d'accord. Toute la question est de comparer des choses comparables. Comparer les salaires nets n'a aucun sens si l'on ne prend pas en compte les assurances sociales et les impôts qui s'ajoutent au salaire net. Comparer les salaires bruts n'a aucun sens, puisque les cotisations patronales ne seront pas prises en compte. Il faudrait comparer les rémunérations totales, c'est à dire l'ensemble des sommes déboursées par l'entreprise pour rémunérer le travail du salarié, en tenant compte que pas mal de dépenses sociales (par exemple les assurances de santé) sont souvent du ressort de l'employeur aux States.En plus, il faut tenir compte du taux de change (instantané, moyen sur quelle période, etc…), des impôts et des différences dans le coût de la vie, etc… Les chiffres du tableau que je citais sont probablement des salaires nets. C'est bien pour cela que j'aimerais bien que Freeman nous cite sa source.
Chitah Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Moi, je suis d'accord. Toute la question est de comparer des choses comparables. Comparer les salaires nets n'a aucun sens si l'on ne prend pas en compte les assurances sociales et les impôts qui s'ajoutent au salaire net. Comparer les salaires bruts n'a aucun sens, puisque les cotisations patronales ne seront pas prises en compte. Il faudrait comparer les rémunérations totales, c'est à dire l'ensemble des sommes déboursées par l'entreprise pour rémunérer le travail du salarié, en tenant compte que pas mal de dépenses sociales (par exemple les assurances de santé) sont souvent du ressort de l'employeur aux States. Exact, bien définir le périmètre de départ, et ensuite comparer.
alex6 Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 @Chitah: Oui, avec l'habitude j'avais même pas fais gaffe !! Je reprend donc: net+brut+extorquation de fond patronale=ce qu'on devrait toucher normalement C'est mieux??
Chitah Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Je m'en doutais, d'où la formulation de ma question. Juste pour faire mon mec chiant, je dirais que l'extorquage patronal est plutôt un extroquisme étatique, si vous me permettez ces néologismes.
Sous-Commandant Marco Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Je m'en doutais, d'où la formulation de ma question. Juste pour faire mon mec chiant, je dirais que l'extorquage patronal est plutôt un extroquisme étatique, si vous me permettez ces néologismes. Extroquisme = sortie du troquet?
alex6 Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Je m'en doutais, d'où la formulation de ma question. Juste pour faire mon mec chiant, je dirais que l'extorquage patronal est plutôt un extroquisme étatique, si vous me permettez ces néologismes. Cela allait sans dire
Freeman Posté 20 mars 2006 Auteur Signaler Posté 20 mars 2006 75 % des salariés sont couverts par leur employeur et ont ainsi une assurance santé. Pour le reste…
Messer Posté 20 mars 2006 Signaler Posté 20 mars 2006 75 % des salariés sont couverts par leur employeur et ont ainsi une assurance santé. Pour le reste… Ouais… Faut voir si les salaires comprennent les avantages en nature aussi
Freeman Posté 20 mars 2006 Auteur Signaler Posté 20 mars 2006 Je suis pas obsédé par mon statut social ( au contraire, je n'ai qu'une envie c'est de le dépasser ). C'est très américain, je sais, mais comme la plupart d'entre eux, je ne me satisfais jamais de ce que j'ai, je vise beaucoup plus haut ! In America all is always possible. In France ??????
Sous-Commandant Marco Posté 20 mars 2006 Signaler Posté 20 mars 2006 Freeman, on ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu. Va travailler un ou deux ans aux States, comme certains l'ont fait ici, et tu pourras nous asperger de tes dollars au retour.
Freeman Posté 20 mars 2006 Auteur Signaler Posté 20 mars 2006 Bof, c'est pas bien en France de montrer ses richesses ( LOOOOL )
Messer Posté 20 mars 2006 Signaler Posté 20 mars 2006 In America all is always possible. In France ?????? On est passés de pionniers du libéralisme à un des derniers vestiges du communisme. Tout est donc possible en France.
alex6 Posté 20 mars 2006 Signaler Posté 20 mars 2006 Et le tout en même pas 220ans… Espérons que le cycle (s'il existe) se rebouclera dans un temps plus court (que 220ans), j'ai envie de voir ça quand même!!
William White Posté 20 mars 2006 Signaler Posté 20 mars 2006 mais comme la plupart d'entre eux, je ne me satisfais jamais de ce que j'ai, je vise beaucoup plus haut ! Ils visent beaucoup plus haut, mais sans vraiment s'en donner les moyens. D'où l'explosion des cartes de crédit!
Freeman Posté 20 mars 2006 Auteur Signaler Posté 20 mars 2006 Exact. Ils achètent d'ailleurs pour 5000 dollars de fringues ( certains ) mais ne paient que 500 voire 50, du coup ils sont endettés à mort
lmae Posté 20 mars 2006 Signaler Posté 20 mars 2006 Y avait un article du Monde il y a quelques jours sur le sujet: Le Monde es employeurs américains éprouvent de plus en plus de difficultés à trouver du personnel. C'est flagrant dans des secteurs comme le bâtiment, la santé, l'informatique, la comptabilité et le tourisme. Les hôteliers de Floride envisagent même aujourd'hui d'aller directement chercher de la main-d'oeuvre au Mexique.Conséquence de ces tensions, les salaires ont augmenté de 0,3 % en février pour s'établir, en moyenne, à 16,47 dollars de l'heure (13,52 euros). En un an, ils ont progressé de plus de 3,5 %. Il faut remonter à la fin des années 1990, au moment de la bulle Internet, pour se trouver dans une situation comparable. Selon la dernière étude de conjoncture régionale (Beige Book), publiée par la Réserve fédérale (Fed) mercredi 15 mars, "le nombre d'emplois continue à augmenter dans de nombreuses régions et de nombreux secteurs de l'économie. Presque chaque district fait état de pénurie de travailleurs qualifiés". Près de 227 000 emplois ont été créés en moyenne lors des quatre derniers mois, dont 243 000 en février, selon des chiffres publiés le 10 mars. Le total des nouveaux postes créés aux Etats-Unis ces douze derniers mois atteint 2,1 millions. Le taux de chômage a certes légèrement augmenté en février, à 4,8 % contre 4,7 % en janvier, mais parce qu'un plus grand nombre d'Américains sont entrés sur le marché du travail, confiants dans la possibilité de trouver un emploi. Autre signe qui ne trompe pas, le nombre de démissions volontaires augmente. "Cela prouve tout simplement la bonne santé de l'économie", souligne Stephen Gallagher, économiste de SG-CIB, qui estime que les entreprises ont "surmonté leurs craintes" liées à la guerre en Irak, aux ouragans et à l'envolée des prix de l'énergie. Selon ses prévisions, les créations d'emplois se maintiendront en 2006, à plus de 200 000 en moyenne par mois, portées à la fois par les profits et l'investissement, contre 165 000 en 2005. Cette situation tendue du marché du travail conduit les analystes à anticiper la poursuite du durcissement de sa politique monétaire par la Réserve fédérale. "La conjoncture est plus soutenue que ne l'attendait la Fed, résume Gregory Miller, de SunTrust Banks. Cela lui donne la possibilité de continuer à remonter les taux sans prendre le risque d'affecter la croissance." La banque centrale devrait relever à nouveau d'un quart de point le loyer de l'argent au jour le jour lors de la prochaine réunion, les 27 et 28 mars, de son Comité de politique monétaire, qui se tiendra pour la première fois sous l'autorité de son nouveau président, Ben Bernanke. La Fed pourrait encore le faire lors de la réunion suivante, début mai, et porter ainsi les taux à court terme à 5 %, contre 4,5 % aujourd'hui. Certains économistes pronostiquent même une troisième et dernière hausse en juin pour amener le loyer de l'argent à 5,25 %. En effet, certaines régions des Etats-Unis ne sont plus dans une situation de plein emploi, mais de véritable surchauffe du marché de l'emploi. Selon le ministère du travail, 178 agglomérations importantes affichaient en décembre un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale, alors de 4,6 %, et 33 villes étaient sous la barre des 3 %, qui indique une pénurie de main-d'oeuvre. Le sud-est du pays est particulièrement concerné : en janvier, le taux de chômage en Floride était de 3 %. Dans tous les Etats-Unis, le nombre de personnes qui restent plus de six mois à la recherche d'un emploi ne cesse de baisser. Le chômage de longue durée s'élève aujourd'hui à 19 %, contre 20,5 % il y a un an. "Un cercle vertueux s'est mis en place. Les gens ont plus d'argent à dépenser, sont plus confiants, et les entreprises embauchent plus", estime Gina Martin, économiste de Wachovia. "La combinaison des hausses de salaires et des embauches permet à de nombreux ménages de continuer à fortement consommer", ajoute Michael Moran, économiste de Daiwa Securities. La consommation est le principal moteur de l'activité et représente près de 70 % du produit intérieur brut (PIB) américain. Même si les ventes de détail ont baissé de 1,3 % en février, après près de 3 % d'augmentation en janvier, leur progression reste spectaculaire : elle est de 7,3 % en un an. Selon les dernières estimations, la croissance américaine sera au moins aussi forte en 2006 qu'en 2005 (3,5 %). Pas étonnant alors si le déficit extérieur des Etats-Unis continue à se creuser. La balance des paiements, qui cumule déficit commercial et déficit des capitaux, a atteint en 2005, selon un chiffre publié mardi, 804,9 milliards, un record historique. Cela représente environ 6,4 % du PIB des Etats-Unis. Pour l'instant, le financement de l'économie américaine est assuré et les investissements étrangers restent supérieurs au déficit. Mais elle vit sous une menace permanente : celle d'une éventuelle lassitude des banques centrales, notamment asiatiques. Elle contraindrait les taux américains à remonter rapidement pour rendre les actifs libellés en dollars plus attractifs. Cela aurait un effet immédiat sur la conjoncture. Mais personne aujourd'hui n'a véritablement intérêt à freiner la locomotive américaine, sa consommation et ses importations massives, surtout pas la Chine, le Japon ou la Corée. La première économie de la planète peut encore continuer un moment à vivre au-dessus de ses moyens. Eric Leser Article paru dans l'édition du 18.03.06 Ceux qui disent que l'écart n'est pas de 30% se trompent. On y est à 30% de niveau de vie en moins. 30% en plus ça paye facilement les études et la santé.
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