Sous-Commandant Marco Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 La question n'est pas là: il s'agit plutôt de savoir si leur électorat concentrera ses voix sur un candidat unique.Et là, le petit facteur me semble bien placé. Effectivement, je pense que Besancenot va laminer Buffet et Laguiller, sans même parler d'un éventuelle alliance avec l'aile gauche du PS ou avec les alters.
Jean-Jacques Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 ici:Je viens de relire son machin et je retiens ceci: Horreur! Les discours se suivent et se ressemblent. Les gens en ont assez . Jean Marie Le Pen président???
L'affreux Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Est-ce que quelqu'un a déjà étudié les similitudes dans la proposition de l'UMP d'un contrat unique, et dans celle d'AL ?
Calembredaine Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Est-ce que quelqu'un a déjà étudié les similitudes dans la proposition de l'UMP d'un contrat unique, et dans celle d'AL ? La seule similitude est dans le mot "unique". La proposition de l'UMP est d'inspiration socialiste, c'est à dire improductive et coûteuse pour l'entreprise alors qu'AL défend la liberté contractuelle. Je pense qu'Al aurait intérêt à rapidement modifier son appellation "contrat unique" afin d'éviter de tels amalgames. Références des textes: Pour l'UMP: http://www.u-m-p.org/site/dossiers/EconomieEmploi/ActualiteEconomieAffiche.php?IdActualiteEconomie=29 Pour AL: voir paragraphe correspondant Un copier-coller: "Pour le « travail à la carte » et l'égalité des travailleurs face au droit Les vieux mécanismes du droit du travail ne correspondent plus aux aspirations modernes des Français. La nature du salariat a changé : les travailleurs aspirent désormais au droit à l'autonomie et au libre choix de leurs modes de vies. Nous souhaitons la mise en place d'un contrat de travail unique, ainsi que la liberté de négocier pour chaque employeur et chaque salarié les modalités de son contrat. Nous souhaitons la suppression des emplois aidés, forcément précaires, et la suppression des discriminations liées à l'âge (loi Delalande, CPE…). En outre, nous sommes favorables à l'abolition du statut de la fonction publique. Les nouveaux fonctionnaires seront embauchés sous contrat de droit privé et ils auront les mêmes droits et devoirs que tous les autres salariés."
L'affreux Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Ok, le contrat de l'ump a l'air rigide. Par exemple : (…) L’indemnité de licenciement est majorée au cours des 18 premiers mois du contrat. Il s’agit d’une nette avancée par rapport au système actuel où l’indemnité légale de licenciement est très faible pour les CDI. Cela permet aussi d’éviter que les entreprises ne recréent un CDD à bon compte. (…) Par contre c'est une véritable proposition. Pas juste une rustine. En cela c'est une bonne nouvelle : à droite ils se sont rendu compte que la situation actuelle n'est pas satisfaitante. Je vous donne la réaction d'Attac sur la proposition de l'ump : 1. - CONTRAT UNIQUE : UN CPE À VIELa flexibilité de l’emploi améliore-t-elle l’emploi ? Rien de robuste ne permet de l’affirmer. L’OCDE elle-même [1] indique que « dans l’ensemble, les travaux théoriques n’apportent pas de réponses tranchées quant aux effets de la protection de l’emploi sur le chômage et l’emploi ». La flexibilité de l’emploi rend les embauches et les ruptures plus fréquentes. Chacun a plus de chance de sortir du chômage mais aussi de s’y retrouver. Mais cette flexibilité ne permet pas en elle-même de réduire le chômage. La Suède ou la Norvège n’ont-elles pas une protection de l’emploi rigoureuse avec un taux de chômage faible et une faible part de chômeurs de longue durée ? En dépit de ces réfutations, les libéraux abondent dans le sens de la flexibilité généralisée de l’emploi. Le thème de la flexicurité qui légitime dans son intitulé même l’idée que cette flexibilité doit être considérée comme « la » norme est une véritable « aubaine argumentative » pour eux. Ainsi, le rapport Cahuc et Kramarz (2004) n’hésite pas à retenir le terme de sécurité sociale professionnelle, ce qui explique d’ailleurs le ralliement de Nicolas Sarkozy, commanditaire de ce rapport avec Jean-Louis Borloo, à cette notion avancée par la CGT. Sa principale proposition est de créer un contrat de travail unique à contraintes allégées en supprimant, pour l’ensemble des salariés, les règles juridiques qui entourent le licenciement économique. Ne subsisteraient que des indemnités de licenciement croissantes avec l’ancienneté. « Le CPE pour tous, toute la vie durant », telle est, au fond, la logique retenue. La justification théorique est qu’un « prix », en l’occurrence une indemnité de licenciement, vaut toujours mieux qu’une règle juridique. On est bien en présence d’une appréhension purement libérale du droit. Ce à quoi on peut opposer que si le droit du travail peut être une contrainte, c’est même sa raison d’être, il est aussi une « ressource » à l’origine de substantielles économies. Le Code du travail peut ainsi être lu comme un ensemble de règles, le plus souvent appliquées comme « allant de soi », qui stabilise la relation entre l’employeur et les salariés, leur épargne de coûteuses négociations et conflits et favorise la coopération sans laquelle aucune production n’est possible. Que serait la relation entre un employeur et un salarié s’ils devaient discuter et négocier tous les termes de leur relation (salaire, horaires de travail, congés, conditions de travail, etc.) ? Pour l’imaginer, il suffit de penser à ce que serait le trafic routier, si à chaque carrefour, en lieu et place de feux de signalisation, les agents individuels devaient négocier entre eux un « prix » pour céder le passage. Jusqu’à présent les libéraux plaidaient plutôt en faveur des contrats atypiques (CDD, intérim, etc.). Comment interpréter le tournant en faveur du contrat unique ? L’explication est simple : face au CDI, les libéraux plaide pour la diversification. Une fois celle-ci acquise, ils prennent prétexte de la segmentation ainsi introduite pour justifier une fusion des contrats dans le cadre d’un CDI unique rendu plus flexible encore que le CDD. Partant de là, l’étape suivante est facile à imaginer. On peut parier que si le contrat unique est introduit, moult travaux ne manqueront d’apparaître pour pointer le coût « pénalisant pour l’emploi » de la seule « règle » qui existera alors : les dites indemnités. La même grosse ficelle existe dans les dispositifs de « sécurisation » envisagée par les libéraux pour faire contrepoids à la flexibilité sans limite offerte aux entreprises. Le rapport de Virville (2004) est une véritable perle de ce point de vue. L’une de ses sections s’intitule « Sécuriser la relation de travail et favoriser le développement de l’emploi ». Or, c’est dans celle-ci que l’on trouve deux de ses propositions les plus radicales : le contrat de projet dont la durée peut excéder 18 mois et le développement du travail indépendant. Que nous dit le rapport Cahuc et Kramarz en matière de sécurité apportée aux travailleurs ? Il se prononce pour une réduction drastique des allocations d’assurance chômage qui dépassent un certain plafond, ce qui permettrait de « réaliser des économies substantielles ». Il plaide pour un « profilage » systématique des chômeurs, réalisé par des opérateurs privés. Il se prononce enfin et surtout pour une « conditionnalité accrue » des allocations. Les chômeurs « s’ils veulent continuer à bénéficier de l’indemnité chômage » doivent accepter « une activité à temps partiel » (stage ou emploi d’utilité collective). Le un workfare en guise de sécurité sociale professionnelle donc. Note : [1] Dans Perspective de l’emploi, 2004. Par Christophe Ramaux, membre du Conseil scientifique d’Attac Tribune paru dans Politis du 20 avril 2006 … ça donnerait presque envie de supporter le contrat unique de l'ump. Mais blague à part, ce texte est à étudier parce qu'il peut être resservi à AL. De leur point de vue, la proposition d'AL, ça sera la même chose en pire. Alors qu'à AL, au fond, ce qui est mis en avant est la liberté de contracter je crois. (j'espère)
Calembredaine Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Ok, le contrat de l'ump a l'air rigide. Par exemple :Par contre c'est une véritable proposition. Pas juste une rustine. En cela c'est une bonne nouvelle : à droite ils se sont rendu compte que la situation actuelle n'est pas satisfaitante. Ils s'en son rendu compte mais réponde à côté. Si tu relis le projet de l'UMP, leur contrat unique c'est exactement le CDI d'aujourd'hui, AVEC LES MEMES CONTRAINTES, et des coûts de rupture beaucoup plus élevés auxquels il faut ajouter une contribution de solidarité proportionnelle aux salaires versés. La seule chose en moins c'est que l'entreprise n'est plus obligé de chercher à reclasser les salariés licenciés économiques puisqu'elle verse cette "contribution" pour l'Etat s'en charge. Je crains le pire pour les licenciés. Je ne vois pas où se trouve cette "flexibilité" dont parle ATTAC. C'est donc une rustine de plus destinée à ponctionner davantage les entreprises et qui plus est, celles en difficulté. Bravo!
Bastiat Posté 7 mai 2006 Signaler Posté 7 mai 2006 1. - CONTRAT UNIQUE : UN CPE À VIELa flexibilité de l’emploi améliore-t-elle l’emploi ? Rien de robuste ne permet de l’affirmer. L’OCDE elle-même [1] indique que « dans l’ensemble, les travaux théoriques n’apportent pas de réponses tranchées quant aux effets de la protection de l’emploi sur le chômage et l’emploi ». La flexibilité de l’emploi rend les embauches et les ruptures plus fréquentes. Chacun a plus de chance de sortir du chômage mais aussi de s’y retrouver. Mais cette flexibilité ne permet pas en elle-même de réduire le chômage. La Suède ou la Norvège n’ont-elles pas une protection de l’emploi rigoureuse avec un taux de chômage faible et une faible part de chômeurs de longue durée ? Ils sont nuls ces gauchistes à les lire ont croirait que les gents embauchent, licencient, cherchent un travail ou démissionnent le maniére absolument ALEATOIRE (surrement des économétres deçus du plan). La flexibilité j'y vois plutôt la possibilité d'avoir plus d'oportunités de trouver pour un employé un employeur avec qui je m'entende bien à qui mes compétences soient utiles qui me donne du travail plus interessant que d'autres un ratio paie/sécurité qui convienne à mes gouts et besoins que je puisse quiter sans peur du chômage. pour un employeur un employé qui ne soit pas un énergumène qui ne m'ai pas vendu un CV complétement bidoné qui face bien ce que je ne sais pas faire moi même que je ne paie à ne rien faire que je puisse licencier sans risquer la faillite. Si tout ça ce ne sont pas de bonnes raisons pour aller travailler, pour embaucher et pour le faire de nombreuses années, je ne sais pas ce qu'il leur faut
Xav Posté 7 mai 2006 Signaler Posté 7 mai 2006 Le Pen au second tour? Inutile car son message est passé au sein de la droite classique. Que les alters, les cocos, les socialos se mettent d'accord sur un candidat unique? Inutile car leurs discours anti-libéraux sont bien intégrés dans la conscience des français. Le vainqueur: le socialisme chauviniste français, celui qui a enfanté les populismes de droite et de gauche européens.
Invité sarkozy Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Je pense qu'il détient la Vérité ce grand homme minuscule. Incontournable parfois agaçant, il fait réagir. Il marque en permanence des points sur ces adversaires par sa franchise qu'il ne cache pas. Ainsi des réactions sans fondement rationnel se produise en revendiquant une quelconque raison ridicule pour masquer l'extrême débilité d'esprit de certains gens de la rue. En ayant rien contre ces individus, leurs réactions provoquent un étonnement légitime et même nécessaire pour qu'une seconde voie puisse subsister sous la masse abrutissante gauchiste soutenant ce mouvement de protestations, lui illégitime. Se battre pour un homme tel que Nicolas Sarkozy, n'est pas se torturer pour l'établissement d'un totalitarisme sarkoziste comme certains le pensent, ni combattre pour la dictature médiatique du quatrième pouvoir, ni pour promouvoir le racisme…C'est se battre pour la Vérité d'une France toujours plus enfoncée dans ses problèmes tout azimut, pour s'opposer à un nihilisme forcené, pour faire triompher la justice…Bref aucune menace en vue, seulement le bonheur à portée de main…
h16 Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Je pense qu'il détient la Vérité ce grand homme minuscule. Incontournable parfois agaçant, il fait réagir. Il marque en permanence des points sur ces adversaires par sa franchise qu'il ne cache pas. Ainsi des réactions sans fondement rationnel se produise en revendiquant une quelconque raison ridicule pour masquer l'extrême débilité d'esprit de certains gens de la rue. En ayant rien contre ces individus, leurs réactions provoquent un étonnement légitime et même nécessaire pour qu'une seconde voie puisse subsister sous la masse abrutissante gauchiste soutenant ce mouvement de protestations, lui illégitime. Se battre pour un homme tel que Nicolas Sarkozy, n'est pas se torturer pour l'établissement d'un totalitarisme sarkoziste comme certains le pensent, ni combattre pour la dictature médiatique du quatrième pouvoir, ni pour promouvoir le racisme…C'est se battre pour la Vérité d'une France toujours plus enfoncée dans ses problèmes tout azimut, pour s'opposer à un nihilisme forcené, pour faire triompher la justice…Bref aucune menace en vue, seulement le bonheur à portée de main… Souligne le mot turboencabulateur et discutes-en avec ton voisin.
Invité jabial Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 En raison de sa loi sur l'immigration, Sarko n'aura jamais ma voix. Par contre Besancenot. Pas contre Laguiller. Pas contre Le Pen. Il faut mettre la barre quelque part. Après la DAVDSI, je m'étais dit qu'il suffisait, et qu'à la prochaine horreur je mettais un boycott définitif à cet individu. C'est arrivé. C'est terminé. Conclusion, au second tour je resterai certainement chez moi, car je ne me vois pas vraiment voter pour le parti de la tartufferie (PS) ou pour le successeur de Chirac (Villepin), ni bien sûr pour les extrêmes.
Chitah Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Compte tenu de mes penchants naturels, il est bien évident que cette loi à deux balles sur l'immigration "choisie" est la petite micro-goutte qui fait déborder un vase déjà bien plein.
h16 Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Pour ma part, j'avais décroché des politiques de tous bords depuis "J'ai décidé de dissoudre l'assemblée" et le baissage de pantalon de Juppé(*) en 95 à la suite des grèves SNCF de décembre. (*) qu'il gèle les couilles à l'air dans le grand nord canadien !
Ash Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Je pense qu'il détient la Vérité ce grand homme minuscule. Incontournable parfois agaçant, il fait réagir. Il marque en permanence des points sur ces adversaires par sa franchise qu'il ne cache pas. Ainsi des réactions sans fondement rationnel se produise en revendiquant une quelconque raison ridicule pour masquer l'extrême débilité d'esprit de certains gens de la rue. En ayant rien contre ces individus, leurs réactions provoquent un étonnement légitime et même nécessaire pour qu'une seconde voie puisse subsister sous la masse abrutissante gauchiste soutenant ce mouvement de protestations, lui illégitime. Se battre pour un homme tel que Nicolas Sarkozy, n'est pas se torturer pour l'établissement d'un totalitarisme sarkoziste comme certains le pensent, ni combattre pour la dictature médiatique du quatrième pouvoir, ni pour promouvoir le racisme…C'est se battre pour la Vérité d'une France toujours plus enfoncée dans ses problèmes tout azimut, pour s'opposer à un nihilisme forcené, pour faire triompher la justice…Bref aucune menace en vue, seulement le bonheur à portée de main… Allons bon, n'importe qui osant défier un peu la bien-pensance bobo fait forcément réagir ceux qui décident de proclamer que ces actions font bouger les choses et apportent un renouveau, bon ou mauvais. Cite moi un exemple concret de ce qu'il a fait et les résultats positifs qui en ont découlés. Ce mec n'est pour moi pas libéral et si il l'est, ça fait longtemp qu'il a abandonné toute idée d'en faire. Comme arrives-tu à te persuader que Sarkozy puisse résoudre un quelconque problème majeur de ce pays ? Je crois que la sarkozite aigüe est une bien méchante maladie et j'aimerai t'en guérir.
h16 Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Sarko, c'est Chirac il y a 15 ans. On voit ce que ça donne.
Chitah Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Pour ma part, j'avais décroché des politiques de tous bords depuis "J'ai décidé de dissoudre l'assemblée" et le baissage de pantalon de Juppé(*) en 95 à la suite des grèves SNCF de décembre. Hé bien sache que c'est à la même époque que j'ai définitivement décroché de la politique, quand Madelin s'est fait lourder fin aout 1995, ça ne nous rajeunit pas.
Invité jabial Posté 12 mai 2006 Signaler Posté 12 mai 2006 Hé bien sache que c'est à la même époque que j'ai définitivement décroché de la politique, quand Madelin s'est fait lourder fin aout 1995, ça ne nous rajeunit pas. Tiens, ça nous fait un point commun.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.