Punu Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 Né à Saint-Nazaire (44), il poursuit de brillantes études de philosophie et de Science Politique. Auteur multiforme et protéifonctionnel, il écrit romans et essais et s'intéresse à la création sous toutes ses formes. Devenu psychosociosophe, il est l'auteur de "Néolibéralisme mon amour". http://essaisconcepts.blogspot.com En avant pour le cassage !
Punu Posté 1 mai 2006 Auteur Signaler Posté 1 mai 2006 Je pense, mais je ne suis pas sûr. Un peu trop de boulot pour que ce soit juste une blague. Ou alors il a un tempérament de freeman.
Etienne Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 http://essaisconcepts.blogspot.com Il est déjà passé par ici : http://www.liberaux.org/index.php?showuser=224. Pour faire la correspondance : http://metamorphose.forumactif.com/ftopic1…r-la-France.htm. Un tantinet narcissique d'ailleurs. NB : Son penseur préféré, Deleuze.
Sous-Commandant Marco Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 L'auteur est manifestement un jeune morveux qui aime bien se regarder écrire, comme en témoignent toutes les images où il exhibe fièrement sa binette d'éphèbe tout juste sorti de sa période Clerasil. En lisant deux ou trois articles, j'ai vainement cherché une idée ou un fait exploitable, un argument solidement ancré dans le réel, une position qui ne soit pas celle d'un dandy de supermarché. La psychosociosophie (j'ai cru pendant un instant que c'était le nom de sa copine) semble se réduire à la production automatisée de grandes phrases sans aucun sens précis. Etre né à Saint-Nazaire et avoir poursuivi sans parvenir à les rattraper de brillantes études à science po n'excuse pas tout et surtout pas l'incroyable arrogance de ce benêt de cour de récré: Il vous sera loisible d'ainsi saisir la dure condition d'intellectuel brillant et dépressif en ce début de XXIème siècle.Nota : Je suis également un artiste.
Etienne Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 La psychosociosophie (j'ai cru pendant un instant que c'était le nom de sa copine) semble se réduire à la production automatisée de grandes phrases sans aucun sens précis. De son copain, de son copain ! Sinon, il n'écrit pas trop mal, mais bon, mieux vaut ne pas trop se soucier du contenu dans ces cas-là.
h16 Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 Il veut dire par là qu'il est un poème ! Mieux. Un poète boème. Un boète. Ce qu'il écrit est très boète, d'ailleurs.
Sous-Commandant Marco Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 De son copain, de son copain ! […] Ha, c'est vrai qu'il est homosexuel et qu'il aime bien visiter tous les back-rooms de St-Nazaire et alentour. Mais tout cela ne nous regarde pas. Mieux. Un poète boème. Un boète. Ce qu'il écrit est très boète, d'ailleurs. C'est ce que l'on appelle une mise en boète.
h16 Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 Sinon, il n'écrit pas trop mal, mais bon, mieux vaut ne pas trop se soucier du contenu dans ces cas-là. Ecrire bien veut surtout dire Etre Bien Compris. Ecrire de looOoongues phrases pédantes, ce n'est pas écrire bien ; c'est confondre profond et obscur.
Etienne Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 Ecrire bien veut surtout dire Etre Bien Compris. Ecrire de looOoongues phrases pédantes, ce n'est pas écrire bien ; c'est confondre profond et obscur. Son écriture n'est pas *hum* fonctionnelle, mais, en même temps, si jamais elle l'était avec ce qu'il a à dire, cela ne susciterait que l'indifférence. En fin de compte, il cherche à se comparer à La Boétie, mais c'est plutôt chez les béotiens qu'il devrait trouver ses semblables.
melodius Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 Au moins il est drôle; c'est un gigantesque pas dans la bonne direction…
antietat Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 Son écriture n'est pas *hum* fonctionnelle, mais, en même temps, si jamais elle l'était avec ce qu'il a à dire, cela ne susciterait que l'indifférence. En fin de compte, il cherche à se comparer à La Boétie, mais c'est plutôt chez les béotiens qu'il devrait trouver ses semblables. On pourrait sous titrer son avatar : "Ane, mon frère, ne vois tu rien venir ?"
Legion Posté 1 mai 2006 Signaler Posté 1 mai 2006 La cryptographie consiste à prendre un message et à le faire ressembler le plus possible à du bruit blanc. Ce type, c'est le contraire : Il prend du bruit blanc et il essaye de le faire ressembler le plus possible à un message.
Morrisson Posté 2 mai 2006 Signaler Posté 2 mai 2006 J'en est un beau la, 15 ans … http://socialisme-ou-barbarie.over-blog.com/
antietat Posté 2 mai 2006 Signaler Posté 2 mai 2006 J'en est un beau la, 15 ans … http://socialisme-ou-barbarie.over-blog.com/ Rocou vient de s'en occuper !
Punu Posté 2 mai 2006 Auteur Signaler Posté 2 mai 2006 J'en est un beau la, 15 ans … http://socialisme-ou-barbarie.over-blog.com/ Très beau, en effet ! Juste une remarque : à moins que tu ne sois devenu rimbaldien ("Je est un autre"), on écrit "j'en ai un beau". C'est le verbe "avoir" qu'il faut utiliser, puisqu'on dit "en avoir un autre".
Etienne Posté 2 mai 2006 Signaler Posté 2 mai 2006 J'en est un beau la, 15 ans … http://socialisme-ou-barbarie.over-blog.com/ Tiens, on dirait la couverture d'Alternatives Economiques de ce mois-ci : — Diantre ! je suis d'ailleurs straight edge, c'est à dire que je fais partie d'un mouvement issu du hardcore en réaction au "sex drugs and rock n' roll" du punk, et impose trois contraintes : ne pas boire d'alcool, ne pas consommer de la drogue, et ne pas avoir de relations sexuelles sans sentiments amoureux. […]— Salut Lantier, Si tu veux discuter avec d'autres communistes, tu peux le faire sur ce forum: http://forumtrots.agora-system.com/lcr/index.php Le Forum des MArxistes Révolutionnaires
alex6 Posté 2 mai 2006 Signaler Posté 2 mai 2006 Si tu veux discuter avec d'autres communistes, tu peux le faire sur ce forum: [url=http://forumtrots.agora-system.com/lcr/index.php]http://forumtrots.agora-system.com/lcr/index.php Le Forum des MArxistes Révolutionnaires …les mots me manquent… J'en est un beau la, 15 ans … http://socialisme-ou-barbarie.over-blog.com Celui là par contre il est marrant Les balises de "code" tudieu, on ne veux pas voir ces fâcheux débarquer ici !
Etienne Posté 2 mai 2006 Signaler Posté 2 mai 2006 J'en est un beau la, 15 ans … http://socialisme-ou-barbarie.over-blog.com Celui là par contre il est marrant Je me suis fendu d'un petit commentaire - une tartine - sur le post : "Planification socialiste", je préfère laisser une petite trace, j'ai eu trop d'expériences malheureuses quand des messages bien intentionnés disparaissaient comme par enchantement… Bien que tu sois "matérialiste", pardon d'insister sur un aspect tout à fait mineur : comment assurer que la liberté - de penser, d'action, etc. - des individus soit assurée ? Il est bien beau de parler de besoins, mais la liberté, ce n'est pas des peanuts !— "Au fur et à mesure que le système se développe, il y a une interdépendance croissante entre le processus de production et les choix de production. C'est pourquoi aujourd'hui, les entreprises, au lieu de produire en fonction de la loi du marché, font ce que l'on peut appeler un plan. C'est à dire qu'elles font des études statistiques, prévoient leurs dépenses, leurs bénéfices, etc… On se doute bien que, sans cette allocation directe du travail, et non déterminée par le marché, les entreprises seraient beaucoup moins performantes" Mute, pause, stop, stand-by, arrêt sur image ! Tu dis que cette allocation des ressources n'est pas déterminé par le "marché" (i.e. l'ensemble des conditions dans lesquelles s'opérent les échanges.) C'est en grande partie faux : on considére que l'intériorisation de certaines tâches au sein des entreprises se fait à cause de ce que l'on appelle des coûts de transaction (coût de renégociation des contrats, coûts de communications, etc.), qu'il est plus avantageux jusqu'à un certain point d'intérioriser que d'extérioriser. Par exemple, il est parfois plus efficient d'avoir une structure avec des contrats à terme long - vis-à-vis des employés, de l'approvisionnement - plutôt que d'être obligé de les renégocier perpetuellement - en employant une personne pour une tâche très ponctuelle. Pourtant, ces coûts de transaction qui expliquent l'agglomération d'activités et finalement l'existence d'entreprises sont très dépendants des conditions de l'échange, comme en témoigne par exemple les transformations des structures des entreprises avec les révolutions des transports ou de la communication (Internet), ou tous les process d'externalisation des activités ou de sous-traitance (Alcatel, Nike, entre des milliers). Alors non, tout ceci ne se fait pas hors du marché, y est même intimement lié et c'est par le processus d'essai/erreur - c'est-à-dire par la confrontation de leur organisation avec la réalité des demandes, donc par la liberté des échanges - que les entreprises déterminent quel est le meilleur modèle pour telle ou telle activité spécifique. Et d'ailleurs, il n'y a donc pas d'interdépendance croissante entre le processus de production et les choix de production, tout simplement parce que la relation entre les deux (coûts de transaction) est tout à fait conjoncturelle : je t'ai donné des exemples dans lesquels il y avait tendance à l'agglomération ou tendance à la désagglomération, et tout ceci dépendant également de l'époque et des secteurs ! — "Nous, marxistes, pensons que l'économie de marché est anarchique et destructrice." Good point. Destructrice vient comme un cheveu sur la soupe, mais anarchique sans nul doute. Effectivement, la défense de la structure globale d'une économie de marché puisse très certainement sa source dans la phrase de Bellegarrigue : "L'anarchie, c'est l'ordre (car le gouvernement, c'est la guerre.)" Ceci est surement la raison pour laquelle les anarchistes (à la Proudhon, par ex.) et les marxistes ne peuvent pas se sentir ! Petite digression : sais-tu que le savoir humain est limité ? Comment fait-il donc pour progresser autrement que dans un modèle anarchique où beaucoup recherchent et où, in fine, s'opère un jugement de chacun entre les théories élaborées, ou le savoir élaboré et la perception de la réalité, par chacun ? Ce genre de schéma dans la progression du savoir ne peut s'imaginer que si jamais le contexte est celui d'une anarchie (an-archos : absence de pouvoir.) Ce n'est jamais en imposant une Vérité (soit-disant telle) que l'on fait progresser la vérité et le savoir. Et il n'y a pas moindre raison de faire une différence entre ce qui relève du savoir et ce qui relève de l'économie, parce que l'organisation (décentralisée) de cette dernière relève et nécessite aussi du savoir quant à l'adéquation des structures aux conditions de l'échange. Je suppose que tu dois connaitre un minimum les maths. Lorsque tu prends un ensemble (fini), tu peux construire l'ensemble des parties de cette ensemble, qui est d'une certaine manière le niveau "supérieur" au premier ensemble. Or, s'il y a n-élements dans le premier ensemble, il y a en aura 2^n (2 puissance n) dans l'ensemble des parties. Ce qui est beaucoup beaucoup plus conséquent. L'action humaine et l'ensemble de ces actions entretiennent les mêmes relations. L'esprit humain est capable de comprendre les déterminants de l'action humaine, ce qu'il lui est beaucoup plus difficile de comprendre et d'analyser (si ce n'est impossible), c'est la composition de ses différentes actions, car le système composé est beaucoup plus complexe que ses composantes de base. — "En partant de cette conclusion, on ne peut affirmer qu'un tel fonctionnement serait utopique puisqu'il existe déjà." Tu te trompes : les déterminants et les processus en sont totalement différents. (cf.supra) — "Et les produits de consommation intermédiaires font déjà partie de ce qui est planifié." La production de tels produits est soit intériorisée soit extériorisée, et il existe toujours des marchés (entre entreprises), qui les concernent. Alors non, ils ne font pas parti des choses déjà planifiées ! — "A mesure que nous progresserons économiquement, nous pourrons créer l'abondance." Objection, votre honneur ! C'est un truisme, mais la production de tel ou tel bien n'est pas un donné, il est au contraire très dépendant de la structure des entreprises, des revenus, etc. Penser qu'en redécoupant le "gâteau", ceci n'aura aucune influence sur la taille de ce dernier est d'un ridicule consommé (sic!) précisement parce que le "gâteau" ne tombe pas du ciel. — "C'est à dire que l'elasticité de la demande tendrait à zéro ou deviendrait négative, et que tous les biens et services pourraient être distribués gratuitement en échange du travail déterminé collectivement." Ah, tu as loupé - comme Marx - un épisode dans l'histoire des idées : depuis les Grecs, et surtout depuis la Renaissance, est apparu un phénomène que l'on a nommé l'individualisme (à ne pas confondre avec l'égoïsme), notamment sous l'impulsion de certains philosophes (Descartes, Locke, Kant, etc.) - en fait, la quasi-intégralité de ces derniers -, c'est-à-dire l'affirmation de l'idée d'individu, que ce dernier ne doit pas être considéré comme un moyen mais aussi comme une fin, qu'il ne doit être jugé qu'en tant qu'individu, que toute action est le fait d'individus et finalement, par l'affirmation de l'autonomie de l'individu. Ceci est une tendance qui est très profondement ancrée dans les mentalités tant et si bien qu'on peut presque dire qu'il est le quasiment le trait constitutif de la culture occidentale. Les sociétés collectivistes du passé tenaient précisement - et certaines tiennent encore autre part qu'en Occident - de manière relativement pacifiques précisement parce que les individus ne se revendiquaient pas comme autonomes. Au moment où cette idée a été révelèe dans ces anciennes sociétés se sont effondrées tous ces anciens modèles. Marx et les marxistes pensent que l'on peut passer outre, revenir à l'ancien type de fonctionnement, mais c'est faux, le mouvement est irréversible, et pour tout dire, une telle société où "tous les biens et services pourraient être distribués gratuitement en échange du travail déterminé collectivement" ne peut tenir que grace à une action coercitive et violente du pouvoir en place. Sans compter que contrairement à ce que tu dis "évaluer les besoins par rapport à d'autres" enlévent à l'individu une part immense de son libre-arbitre, est une forme aïgue d'arbitraire et prive précisement les hommes de leur capacité de choix en considérant qu'une autorité (même démocratique) est plus à même de déterminer ce qui est le meilleur pour chaque individu plutôt qu'eux-même ! — "Eh bien un système où les travailleurs s'associeraient pour créer un entreprise en utilisant des biens de production laissés à leur disposition par la collectivité, où ils pourraient élire un dirigeant, révocable à tout moment, où chacun aurait un contrôle démocratique sur les décisions de l'entreprise. Où on recenserait les besoins de tous les individus pour décider collectivement de comment travailler." Tu sais, ce genre de structures existent déjà ou sous les formes proches dans la structure de SEL (système local d'échange). Ce qu'il y a de formidable lorsque les individus ont la liberté de leurs actes, c'est qu'ils peuvent vraiment proposer des structures différents, qui ont aussi probablement leur place et qui respectent aussi la liberté et l'initiative des autres acteurs. Chose qui n'est absolument pas possible lorsque l'on impose via un pouvoir étatique une structure unique au mépris de la liberté des individus, de leur choix et de leurs désirs ! EDIT : Youpi, 1 100 topics dans la Taverne !
Morrisson Posté 2 mai 2006 Signaler Posté 2 mai 2006 Juste une remarque : à moins que tu ne sois devenu rimbaldien ("Je est un autre"), on écrit "j'en ai un beau". C'est le verbe "avoir" qu'il faut utiliser, puisqu'on dit "en avoir un autre". Mea culpa , je me suis pas relu Je savais que le petit serait prometeur
alex6 Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Les balises de "code" tudieu, on ne veux pas voir ces fâcheux débarquer ici ! Oups désolé Superbes réponses Eti-N, efficaces et avec des sources précises …par contre c'est peutêtre le marteau pour écraser la mouche
Calembredaine Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Oups désolé Superbes réponses Eti-N, efficaces et avec des sources précises …par contre c'est peutêtre le marteau pour écraser la mouche Ou "pisser dans un violon".
Ash Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Il est bien le dernier. Et pour 15 ans, ça fait peur. Je ne crois pas me tromper en pensant que son entourage proche a du le diriger vers ses belles lectures marxistes. Le nouveau Besancenot ?
Etienne Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Superbes réponses Eti-N, efficaces et avec des sources précises …par contre c'est peutêtre le marteau pour écraser la mouche Tu oublies le lecteur silencieux. Bon, oui, ce blog-là n'est - on l'espère - pas trop fréquenté, mais j'avais du temps à perdre (ça me prend parfois).
Librekom Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Il a raison d'être narcissique, il est beau, mais il n'a vraiment que ça. Pauvre type !
pankkake Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Tu oublies le lecteur silencieux. Bon, oui, ce blog-là n'est - on l'espère - pas trop fréquenté, mais j'avais du temps à perdre (ça me prend parfois). Je voulais répondre sur le post du CPE, mais alors que j'avais écrit plein de choses, mon navigateur a planté…
h16 Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Avec tous nos passages, il va péter les 30 visites ce mois-ci ! Le début de la notoriété, le dandy va pouvoir frimer !
alex6 Posté 3 mai 2006 Signaler Posté 3 mai 2006 Avec tous nos passages, il va péter les 30 visites ce mois-ci !
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