Taranne Posté 23 juin 2006 Auteur Signaler Posté 23 juin 2006 Du reste, s'il faut prendre tout ce que dit la Bible - surtout l'Ancien Testament - au pied de la lettre…
h16 Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Cependant, rappelez-vous Wallace qu'on (j'ai également subi le dogme catholique) peut "pêcher par pensée". Ce doit être pour un libéral la goutte de trop, pour un chrétien une certaine culpabilisation, au mieux une responsabilisation. "Pêcher par pensée" est de l'ordre du moral. Le libéralisme, s'il est germe de morale, n'indique rien à ce sujet. On peut "pêcher par pensée" au sens chrétien / moral, sans être illibéral… Enfin, il me semble. Du reste, s'il faut prendre tout ce que dit la Bible - surtout l'Ancien Testament - au pied de la lettre… Comment ? Dieu ne serait pas descendu, petit marteau et burin en pogne, graver directement les tables de la loi ? On m'aurait menti ?!
Wallace Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Dieu accordant le choix de croire ou pas, si je choisis de ne pas croire en lui, je ne peux pas être terrorisé d'aller en enfer (auquel je ne croirais donc pas). Il s'agit donc d'une vrai liberté. Non, car pour ceux qui croient, les non croyants sont dans le faux. La religion pense avoir le monopole de la vérité. Ainsi un non croyant sera considéré comme un pauvre homme qu'il convient à tout prix d'éclairer (ou de contraindre selon les époques, ex: le temps des croisades), soit disant pour le sauver. D'autre part il règne une ambiance de contrainte permanente dans la religion catholique (comme dans la plupart), tout n'est que confession ou interdits moraux (le pape refuse que nous mettions des capotes par exemple, ou de reluquer la femme du voisin, même au cas où ce dernier serait d'accord), au nom du monopole de la vérité. Tout ceci me semble être contraire au paradigme libéral. Néenmoins j'aimerais qu'on me prouve le contraire.
Dardanus Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Du reste, s'il faut prendre tout ce que dit la Bible - surtout l'Ancien Testament - au pied de la lettre… Une fois de plus c'est une question de lecture ou d'interprétation : littéraliste, symboliste…
h16 Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Non, car pour ceux qui croient, les non croyants sont dans le faux. La religion pense avoir le monopole de la vérité. Ainsi un non croyant sera considéré comme un pauvre homme qu'il convient à tout prix d'éclairer (ou de contraindre selon les époques, ex: le temps des croisades), soit disant pour le sauver. Ces contraintes sont le fait des hommes, pas le fait de la parole de Dieu. Vous parliez de la parole, je réponds sur la parole. Dieu ne peut pas contraindre, et ne contraint pas. La liberté de croire ou pas existe réellement. La coercition d'une bande de crétins existe aussi, mais elle n'est pas intrinsèque à la religion catholique. Elle est intrinsèque à la nature humaine. En outre, la croyance est une affaire bilatérale entre Dieu et l'homme, sans intermédiaire. Vous pouvez torturer tout ce que vous voulez quelqu'un, vous n'aurez jamais l'assurance qu'il croit en Dieu réellement. En ce sens, la liberté de croire ou pas en Dieu réside indépendamment de toute contrainte extérieure. Ce choix vous appartiendra toujours (il vous en coûtera peut-être, mais il ne pourra vous être enlevé). D'autre part il règne une ambiance de contrainte permanente dans la religion catholique (comme dans la plupart), tout n'est que confession ou interdits moraux (le pape refuse que nous mettions des capotes par exemple, ou de reluquer la femme du voisin, même au cas où ce dernier serait d'accord), au nom du monopole de la vérité. Tout ceci me semble être contraire au paradigme libéral. Vous parlez ici correctement de "morale". Le libéralisme porte essentiellement sur le droit. Quelque chose peut très bien être juste et légal en étant immoral…
Calembredaine Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Du reste, s'il faut prendre tout ce que dit la Bible - surtout l'Ancien Testament - au pied de la lettre… Exactement. Le nouveau dit: "tous les hommes seront sauvés". La clef du libre arbitre est ici, à mon avis.
Bonono² Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 "Pêcher par pensée" est de l'ordre du moral. Le libéralisme, s'il est germe de morale, n'indique rien à ce sujet. On peut "pêcher par pensée" au sens chrétien / moral, sans être illibéral… Enfin, il me semble. Exact.
alex6 Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Monsieur, mettez en pratique ce que vous dîte (au risque de passer pour un charlatan), et c'est vous le grand n'importe quoi. Vous avez un problème avec la compréhension des mots? Où ai-je dis que votre personne était n'importe quoi? C'est votre propos, qui prétend que le rôle premier de l'église est de convertir qui est ridicule et faux. Renseignez vous à mon égard avant de parler de moi. Désolé de ne pas connaître votre personne propre et de me permettre de critiquer votre parole. Et sinon, que faîtes vous sur un forum où de nombreuses personnes ne vous connaissent pas? Si je ne suis pas croyant ni pratiquant, j'ai été du primaire à la terminale dans une école privée catholique, et j'ai donc subit d'interminables cours de catéchese ainsi que d'interminables messes; à cela il faut ajouter que certains de mes prof étaient des bonnes soeurs ( parfaitement monsieur des bonnes soeurs).Ainsi je connais très bien la religion catholique, et je parle donc de ce que je connais. Certains étudient de nombreuses années sans rien comprendre. L'enseignement qui vous est resté des buts de l'église semble l'attester. Pour en revenir au sujet, je ne pense pas que le lien entre christianisme et libéralisme soit une évidence, il y a cependant des buts communs. Lire à ce propos la construction de P.Manent dans son "histoire intelectuelle du libéralisme" qui relie directement les deux pensées dans l'évolution de l'homme. Je pense qu'il faut distinguer les Ecrits (désolé Dardanus…) des actes purement humains qui ont été bien loin d'être toujours libéraux. En cela le contexte est très important, rapport à l'évolution des mentalités qui rend difficile la compréhension de certains actes passés.
Dardanus Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Je epnse qu'il faut distinguer les Ecrits (désolé Dardanus…) des actes purement humains qui ont été bien loin d'être toujours libéraux. En cela le contexte est très important, rapport à l'évolution des mentalités qui rend difficile l'a compréhension de certains actes passés. J'aimerais que l'on m'explique ce que peut être une religion sans des humains qui rédigent des textes, les interprètent, agissent en fonction de leurs croyances. Les Écrits ne sortent pas de la plume divine. La volonté de Dieu est par définition impénétrable. L'opinion de Dieu sur les croisades ou Saint-François parlant aux oiseaux nous est inconnue. Et je dirais qu'importe. Seuls entrent en compte les écrits et les actes de ceux qui se réclament d'une croyance. Or, par un travers très humain, les uns ne voient que la dimension libérale et minimisent le reste, les autres font le contraire.
Wallace Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Certains étudient de nombreuses années sans rien comprendre. L'enseignement qui vous est resté des buts de l'église semble l'attester.C'est votre propos, qui prétend que le rôle premier de l'église est de convertir qui est ridicule et faux. Je suis vraiment désolé, mais la religion catholique se veut être universelle, et je pense que l'un de ses buts premiers est l'évangélisation d'autrui. C'est la seule religion qui s'est autant consacré à la conversion des autres, en atteste le nombre infinie de missions; partout où il y a eu des êtres, l'église a envoyé des missionnaires pour évangéliser, ce que peu, voir aucune religion n'a fait, avec autant de force. Allez sur le site du cef (conférence des évèques de france), cliquer sur la rubrique vivre en chrétien, et vous verrez, que pour vivre en chrétien il convient d'évangéliser. Certains étudient de nombreuses années sans rien comprendre certes, mais d'autres n'ont jamais étudié et n'en conprennent pas plus.
alex6 Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Or, par un travers très humain, les uns ne voient que la dimension libérale et minimisent le reste, les autres font le contraire. Je suis d'accord et n'ai pas du tout la prétention de voir du libéralisme là où cela m'arrange, ça n'est pas le genre de la maison D'ailleurs je n'ai aucuns problèmes à considèrer que l'on puisse être extrémement libéral et totalement athée (ou agnostique pour vous), les conceptions restent découplées. Pour être plus clair: Le christianisme a fortement contribué à mettre tous les hommes au même niveau d'un point de vue strict du droit puisque Dieu ne fait aucunes différences entre l'origine sociale des hommes. Pour l'époque c'était une véritable révolution. Le lien avec le libéralisme se trouve ici, car en posant comme axiome que chacun est libre de choisir sa route pour trouver Dieu, la religion s'est directement mis en position de force pour contrer toutes prétentions politiques de régulation de la pensée humaine et donc de la légitimité du pouvoir. En cela il s'explique assez facilement que la monarchie de droit divin se soit imposée (sur la cité par exemple), seul pouvoir capable de s'accorder aux prétentions de l'église. Or le libéralisme s'est construit autour de la recherche de solutions aux problèmes posés par ce même pouvoir absolu et donc à trouver une place pour l'individu dans ce qui n'était pas encore une société "moderne". En un sens, on peut dire que la religion a poussé les hommes à une évolution ayant trouvée son exutoire dans le libéralisme moderne (XVIIIème) Je vous recommande vraiment le livre de P.Manent cité ci-dessus, il a réussit à résumer ce que je cherchai à relier depuis longtemps et c'est passionnant (j'ai trouvé en tout cas)
Taranne Posté 23 juin 2006 Auteur Signaler Posté 23 juin 2006 Non, car pour ceux qui croient, les non croyants sont dans le faux. Et vice-versa. Du reste, so what? Y a-t-il des libéraux ici qui pensent que les soc-dems, ou les marxistes, ou les souverainistes, ne sont pas dans le faux? La religion pense avoir le monopole de la vérité. Ainsi un non croyant sera considéré comme un pauvre homme qu'il convient à tout prix d'éclairer (ou de contraindre selon les époques, ex: le temps des croisades), soit disant pour le sauver. D'autre part il règne une ambiance de contrainte permanente dans la religion catholique (comme dans la plupart), tout n'est que confession ou interdits moraux (le pape refuse que nous mettions des capotes par exemple, ou de reluquer la femme du voisin, même au cas où ce dernier serait d'accord), au nom du monopole de la vérité. Ouais bon, on a bien compris que votre expérience personnelle colore quelque peu votre approche du fait religieux. N'empêche que vous mélangez tout, à savoir contrainte symbolique (les interdits de l'Eglise et du Pape, qui n'engagent que ceux qui y croient) et contrainte réelle (les Croisades et les l'Inquisition) Seule cette dernière s'oppose au libéralisme, et force est de reconnaître que la religion catholique - puisque c'est sur elle que vous semblez vous focaliser - y a renoncé depuis longtemps. Tout ceci me semble être contraire au paradigme libéral. Tant que cela reste personnel, non. Néenmoins j'aimerais qu'on me prouve le contraire. Et une inversion du poids de la preuve, une…
alex6 Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Certains étudient de nombreuses années sans rien comprendre certes, mais d'autres n'ont jamais étudié et n'en conprennent pas plus. Plutôt que de balancer des phrases toutes faîtes qui ne veulent rien dire, serait-il possible que vous lisiez ce que j'écris? Dans mon précédent message je tente un résumé de ma pensée qui, croyez-le ou non, n'est pas apparue ce matin ou au terme du suivi de trois cours de catéchisme. Vous pensez que la conversion est une fin alors que c'est un moyen, que je n'aie d'ailleurs jamais cherché à défendre. Critiquer les actes passés avec le recul de notre savoir actuel est des plus simple, en tentant de vous replacer dans le contexte vieux d'un millénaire je parie que votre vision des choses sera bien moins affirmative. Réduire la religion à ses actes anti-libéraux c'est très facile, se faisant bien peu de personne ou actions ont été libérales. La simplification extrême de l'affirmation initiale était trop forte, j'aurais souhaité que devant "le but premier de l'église est la conversion" se positionne un "à mon avis" qui aurait marqué une prudence bien-heureuse
Wallace Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Plutôt que de balancer des phrases toutes faîtes qui ne veulent rien dire, serait-il possible que vous lisiez ce que j'écris? Dans mon précédent message je tente un résumé de ma pensée qui, croyez-le ou non, n'est pas apparue ce matin ou au terme du suivi de trois cours de catéchisme.Vous pensez que la conversion est une fin alors que c'est un moyen, que je n'aie d'ailleurs jamais cherché à défendre. Critiquer les actes passés avec le recul de notre savoir actuel est des plus simple, en tentant de vous replacer dans le contexte vieux d'un millénaire je parie que votre vision des choses sera bien moins affirmative. Réduire la religion à ses actes anti-libéraux c'est très facile, se faisant bien peu de personne ou actions ont été libérales. La simplification extrême de l'affirmation initiale était trop forte, j'aurais souhaité que devant "le but premier de l'église est la conversion" se positionne un "à mon avis" qui aurait marqué une prudence bien-heureuse C'est vous qui avez commencez à utiliser l'invective; en me signifiant brutalement le caractère pathétique de mes propos (relisez vos post du départ); alors que d'autres fort d'une démarche pédagogique m'ont expliqué en quoi j'avais tort. Quand à la phrase toute faîte qui ne veut rien dire, c'est une réponse à une de vos attaques du même style. Devant cette "simplification extrême de l'affirmation initiale trop forte", là je ne suis toujours pas convaincu, "à mon avis" la conversion est une fin pour l'église catholique, ce n'est pas son seul but mais c'est un de ses but premiers. D'ailleurs le sens du mot catholique contribue à le montrer (en plus des paroles bibliques), en effet catholique signifie qui a une vocation d'universalité, une chose universelle qui est répendue en tous les lieux. Et "à mon avis" cela fait la grande spécificité de la religion catholique, c'est qu'elle s'estime universelle (les hommes n'ont donc pas d'autres choix), et donc cette universalité entraine le fait que tout chrétien doit avoir pour but l'évangélisation. NB: Quand je dis que j'aimerais qu'on me prouve le contraire, cela signifie juste que j'aimerais une pensée contraire afin de progresser.
Bonono² Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Je me rapprocherai de l'opinion de Wallace. Historiquement, de nombreux faits vont dans ce sens (baptêmes forcés des amériques, etc), aujourd'hui, le prosélytisme catholique est nettement moins fort. Cependant, "porter l'évangile" et "annoncer la bonne nouvelle" reste d'actualité. Socialement, les croyants ont plutôt intérêt à rester particulièrement discrets sur la dissémination de la bonne parole. Et on ne peut plus accuser à ma connaissance l'église catholique d'enfreindre les libertés individuelles afin de multiplier ses troupes. Mais Wallace a raison, le Vatican tient des propos qui ne sont pas uniquement destinés à ses fidèles, celui-ci tente de porter à toute l'humanité, car lorsqu'il s'exprime, il parle pour tout homme le plus souvent et non pour tout croyant catholique. Il en va autrement chez les évangélistes protestants, dont l'Algérie (surtout en Kabylie) de Bouteflica a même tempéré les ardeurs en passant une loi anti-prosélytisme.
alex6 Posté 23 juin 2006 Signaler Posté 23 juin 2006 Devant cette "simplification extrême de l'affirmation initiale trop forte", là je ne suis toujours pas convaincu, "à mon avis" la conversion est une fin pour l'église catholique, ce n'est pas son seul but mais c'est un de ses but premiers. Je préfére cette façon de préciser que cette pensée vous appartient. Allez, une dernière question quand même, si le but de l'église est de convertir, en quoi cette finalité est-elle en adéquation avec les Ecritures? Y-a-t-il une masse critique de chrétien à atteindre selon Dieu? D'ailleurs le sens du mot catholique contribue à le montrer (en plus des paroles bibliques), en effet catholique signifie qui a une vocation d'universalité, une chose universelle qui est répandue en tous les lieux. Et "à mon avis" cela fait la grande spécificité de la religion catholique, c'est qu'elle s'estime universelle (les hommes n'ont donc pas d'autres choix), et donc cette universalité entraine le fait que tout chrétien doit avoir pour but l'évangélisation. Vous interprétez à tort ce qu'est le catholiscisme, ou tout du moins son origine éthymologique. Par universalité il faut comprendre "non lié à un peuple spécifique", c'est à dire que la parole du Christ s'adresse à tous sans exception ce qui est, je me répète une grande nouveauté pour l'époque. Voir cette universalité comme une conséquence de la recherche de l'aliénation (en exagèrant vos propos) est une conclusion très subjective, peut-être dûe à votre expérience de la religion. Pour moi c'est clairement le premier signe d'égalité en droit des hommes et c'est bien comme cela que le catholiscisme est transmis (cf les homélies qui sont totalement orientées en ce sens) NB: Quand je dis que j'aimerais qu'on me prouve le contraire, cela signifie juste que j'aimerais une pensée contraire afin de progresser. Vous avez mon avis, qui vaut ce qu'il vaut certes.
Wallace Posté 24 juin 2006 Signaler Posté 24 juin 2006 Je préfére cette façon de préciser que cette pensée vous appartient. Il vous faut donc un "à mon avis" pour que vous comprenez que ce que je dis ne tiens qu'à moi !! Quel attrait pour le formalisme brut (vous êtes juriste ?), enfin si cela satisfait vos caprices. Allez, une dernière question quand même, si le but de l'église est de convertir, en quoi cette finalité est-elle en adéquation avec les Ecritures? Y-a-t-il une masse critique de chrétien à atteindre selon Dieu? Eh bien, "à mon avis" les écritures relatent en majeure partie la vie d'un homme (Jésus) qui convertit les autres (voila votre adéquation avec les écritures), et eu égard au caractère universel que se veut cette religion, la masse optimale de chrétiens à atteindre selon Dieu ne peut être que celle de l'univers entier.
Wallace Posté 24 juin 2006 Signaler Posté 24 juin 2006 Mais Wallace a raison Merci, mais je vous prierais de placer l'expression "à mon avis" devant cette charmante phrase, au risque de froisser gravement Alex6.
alex6 Posté 26 juin 2006 Signaler Posté 26 juin 2006 Il vous faut donc un "à mon avis" pour que vous comprenez que ce que je dis ne tiens qu'à moi !! Quel attrait pour le formalisme brut (vous êtes juriste ?), enfin si cela satisfait vos caprices. Rien à voir avec la compréhension, cela permet juste de restreindre cette pensée à "votre" personne, une sorte d'honnêteté intellectuelle. Eh bien, "à mon avis" les écritures relatent en majeure partie la vie d'un homme (Jésus) qui convertit les autres (voila votre adéquation avec les écritures), et eu égard au caractère universel que se veut cette religion, la masse optimale de chrétiens à atteindre selon Dieu ne peut être que celle de l'univers entier. Si c'est pour faire un monologue et ne pas lire ce que j'écris il est inutile de venir discuter ici. Votre interprétation est ridicule et je vous ai montré pourquoi, l'entêtement à forcer envers et contre tout la sémantique même ne vous fait pas honneur. Je vous laisse à vos préjugés douteux et apparement idéologiquement fixés, faites attention tout de même, les catholiques rôdent dans les rues tard le soir pour essayer de vous convertir …
SilenT BoB Posté 27 juin 2006 Signaler Posté 27 juin 2006 interessant ce debat entre religion et economie, ce qui n'a pas ete souligne dans ce thread, c'est l'epoque a laquelle sont apparues les differentes theories economiques. Say est entre dans ce monde peu avant la revolution si je me souviens bien, a cette epoque la fereur etait bien plus forte qu'aujourd'hui et l'eglise utilisait la peur pour etendre son implication dans tous les domaines. La religion catholique telle que nous la connaissons, est batie sur le concile de Nicee, difficile alors de croire en l'Eglise aux de ce qui s'y est produit! La religion est une pure invention humaine, Jesus n'a rien ecrit, et ses apotres non plus d'ailleurs(enfin en ce qui les concerne on n'est pas trop surs), les evangiles, on pense, ont ete ecrits bien plus tard 1 a 3 siecles plus tard, le concile de Nicee a valide ceux qui devaient ou non faire partie de la bible. L'ancien testament, comprend lui-meme plusieurs livres, et sur cette partie que doit se poser le rudiement de la foi en Dieu, le nouveau testament, lui, amene Jesus, le Fils de Dieu, etc… La religion catholique est un fatras incommensurable de diverses orgines, L'Eglise n'est qu'une institution qu'on a plante la pour diriger tous les fidele vers Dieu, la Bible est un bouquin ecrit par une tas de gens, on n'est jamais bien sur par qui, on a pris des textes et pas d'autres pour satisfaire de facon politique a un moment T bien precis son allie de l'epoque. D'une facon juste un peu conne je pense que Jesus etait liberal dans l'esprit, il avait du pain et du pinard et il a fait le choix de le filer aux autres! Donc il a exerce son libre arbitre. Et meme dans la mort il a exerce son libre arbitre. En gros dans la vie de Jesus, on voit qu'il a toujours fait ce que bon lui semblait. Ce qu'il dit c'est que devant Dieu nous sommes tous egaux, or cette idee n'etait pas tombee dans l'oreille des sourds. En effet les rois de France (vers la fin on s'entend) croyaient que le pouvoir venait de Dieu et qu'ils etaient leur representant sur terre, bref, il y avait le roi et les autres. Ce qui a mene les rois a etablir un pouvoir sur les autres, tous les autres, les autres etaient egaux face a lui. Il esr probable que notre culture de l'egalite vienne de la en fait, de cette egalite face a l'autorite et ce sur tous les points, le roi ayant droit de vie ou de mort sur ses terres. Aujourd'hui encore, cette idee est presente avec un president limite monarche (De Gaule etant un peu pro-monarchiste en son temps) et un pouvoir tout puissant et surtout arrogant comme le fut auparavant les rois de France. Je pense donc que c'est l'homme lui-meme qui a fait de la religion catholique une machine a egalite car il en a deforme la raison premiere. On peut egalement dire la meme chose de la constitution et des droits de l'homme, de 'naissent libres et egaux' ont est passe a 'soyez tous egaux en tout'. bon dites moi si j'ai dit que des conneries lol, j'accepte la critique (surtout de H16 car toujours pleine d'humour bien pense)
alex6 Posté 27 juin 2006 Signaler Posté 27 juin 2006 La religion est une pure invention humaine, Jesus n'a rien ecrit, et ses apotres non plus d'ailleurs(enfin en ce qui les concerne on n'est pas trop surs), les evangiles, on pense, ont ete ecrits bien plus tard 1 a 3 siecles plus tard, le concile de Nicee a valide ceux qui devaient ou non faire partie de la bible. Oui, on est pas trop sûr… D'une facon juste un peu conne je pense que Jesus etait liberal dans l'esprit, il avait du pain et du pinard et il a fait le choix de le filer aux autres! Donc il a exerce son libre arbitre. Et meme dans la mort il a exerce son libre arbitre. En gros dans la vie de Jesus, on voit qu'il a toujours fait ce que bon lui semblait. Ce que tu décris n'a rien de libéral (suivre le libre arbitre sans limites) De toutes manières, libéral en l'an zéro ne veut pas dire grand chose, rapport à l'inexistence du concept d'individu. Ce qu'il dit c'est que devant Dieu nous sommes tous egaux, or cette idee n'etait pas tombee dans l'oreille des sourds. En effet les rois de France (vers la fin on s'entend) croyaient que le pouvoir venait de Dieu et qu'ils etaient leur representant sur terre, bref, il y avait le roi et les autres. Ce qui a mene les rois a etablir un pouvoir sur les autres, tous les autres, les autres etaient egaux face a lui. C'est en fait l'inverse qui s'est produit, les monarques de droit divin ont pu s'imposer parcequ'eux seuls apportaient une solution au problème du pouvoir religieux. Une sorte de structure idéal ayant réussi à composer avec la nouvelle donne religieuse issue de l'arrivée de Dieu sur terre et de la promesse de la vie éternelle. Par la force seule, les rois n'auraient pu régner aussi longtemps et d'une manière aussi relativement stable. Il est probable que notre culture de l'egalite vienne de la en fait, de cette egalite face a l'autorite et ce sur tous les points, le roi ayant droit de vie ou de mort sur ses terres. Aujourd'hui encore, cette idee est presente avec un president limite monarche (De Gaule etant un peu pro-monarchiste en son temps) et un pouvoir tout puissant et surtout arrogant comme le fut auparavant les rois de France. C'est très raccourci… ce que tu appelles la culture de l'égalité moderne provient du problème posé par Rousseau qui est certes en rapport avec le problème du pouvoir mais de manière indirecte. Quand aux rois de France, il y en a eu beaucoup qui étaient humanistes et respectueux de leurs sujets tout comme certains étaient de véritables tyrans. La généralisation est impossible. De gaule était pro-étatique, il eut sans doute mieux valu qu'il soit pro-monarchique mais bon… Je pense donc que c'est l'homme lui-meme qui a fait de la religion catholique une machine a egalite car il en a deforme la raison premiere. Non, la religion est la première entité à avoir posée l'égalité de droit pour les hommes (par rapport à Dieu) et ce sont bien les hommes qui l'ont ensuite souvent détournée à des fins inégalitaires et non l'inverse. bon dites moi si j'ai dit que des conneries lol, j'accepte la critique (surtout de H16 car toujours pleine d'humour bien pense) Je dirais; "peut mieux faire"…
SilenT BoB Posté 27 juin 2006 Signaler Posté 27 juin 2006 oh putain j'ai dit que des conneries lol Bon je promets que la prochaine fois je fais mieux!
alex6 Posté 27 juin 2006 Signaler Posté 27 juin 2006 oh putain j'ai dit que des conneries lol Certains points ne sont pas des "vérités" mais uniquement mon avis, ils sont donc discutables et j'accepte à mon tour volontier la critique constructive
Dardanus Posté 27 juin 2006 Signaler Posté 27 juin 2006 C'est un trop gros sujet pour un si petit fil.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.