Sous-Commandant Marco Posté 1 août 2006 Signaler Posté 1 août 2006 D'après une étude du journal New American, les membres Démocrates du Congrès sont plus conservateurs et plus libéraux que leurs homologues Républicains: http://www.lewrockwell.com/vance/vance86.html http://www.thenewamerican.com/artman/uploads/ci-109-3.pdf Qu'on ne s'y trompe pas, les scores restent néanmoins très bas, autour de 30% en moyenne. Seul l'extraordinaire Ron Paul sauve la mise de son parti en faisant un score parfait de 100%. D'autres Républicains sont à 0%…
Taranne Posté 1 août 2006 Signaler Posté 1 août 2006 D'après une étude du journal New American Organe officiel de la John Birch Society, référence libérale s'il en est.
vincponcet Posté 1 août 2006 Signaler Posté 1 août 2006 Organe officiel de la John Birch Society, référence libérale s'il en est. J'ai pas tout lu, mais cela ne me parait pas si contestable leur prise de position. http://www.thenewamerican.com/artman/uploads/ci-109-3.pdf ils me semblent être des conservateurs, au sens "Old Right", càd fédéraliste, free-market, isolationniste. ce n'est pas si mal, non ? http://en.wikipedia.org/wiki/The_John_Birch_Society Qu'est-ce que vous leur reprocher ? Je n'ai pas tout lu, il y a peut-être des trucs que je n'ai pas vu.
phantom_opera Posté 2 août 2006 Signaler Posté 2 août 2006 J'ai lu par curiosité l'article sur la John Birch Society. Au début ça sonnait super bien, une organisation tout ce qu'il y a de plus libérale. Mais vers les dernières lignes y'a quand même un hic. Aujourd'hui, apparemment, c'est une organisation qui est opposé à la globalisation, aux immigrants illégaux et aux accords de libre-échange qu'il accuse de détuire la souveraineté américaine. Qu'en penser de cette organisation? J'ai l'impression qu'elle s'est rangée au "pragmatisme sociale".
Sous-Commandant Marco Posté 26 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 26 janvier 2007 Je fais un up de ce sujet car je n'aime pas créer de nouveaux articles redondants. D'après cet article, les présidents Républicains ont augmenté la dette publique trois fois plus que les présidents démocrates: http://www.lewrockwell.com/giles/giles14.html
Rincevent Posté 26 janvier 2007 Signaler Posté 26 janvier 2007 Je fais un up de ce sujet car je n'aime pas créer de nouveaux articles redondants. D'après cet article, les présidents Républicains ont augmenté la dette publique trois fois plus que les présidents démocrates:http://www.lewrockwell.com/giles/giles14.html Et si l'on chiffre l'augmentation en pourcentage, et non en dollars ? Trois fois plus, ça me parait beaucoup, et ça ne tient pas compte des biais éventuels.
Sous-Commandant Marco Posté 26 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 26 janvier 2007 Et si l'on chiffre l'augmentation en pourcentage, et non en dollars ? Trois fois plus, ça me parait beaucoup, et ça ne tient pas compte des biais éventuels. En pourcentage de quoi? Et puis de toute façon, quand tu empruntes de l'argent à quelqu'un, tu le lui rembourses en espèces sonnantes et trébuchantes, pas en pourcentages.
Rincevent Posté 27 janvier 2007 Signaler Posté 27 janvier 2007 En pourcentage de quoi? […] Pour chaque président, en pourcentage de la dette léguée par le président précédent. Exemple : La dette vaut 5,0 trillions de $ à l'arrivée de Mr. X à la présidence, et à sa sortie elle vaut 7,3 trillions. C'est alors Mr. Y qui devient président, et il fait passer la dette de 7,3 trillions à 10 trillions. Certes, X a augmenté la dette de 2,3 trillions, et Y l'a augmenté de 2,7 trillions. Mais X l'a fait augmenter de 46 % alors que Y ne l'a fait croitre que de 37 %. Pour analyser les variations de quantités comptables, ce sont le plus souvent des pourcentages que l'on utilise. Mais évidemment, ça ne prend pas en compte les éventuels autres biais dans l'analyse proposée ; par exemple, depuis combien de mandats pour les républicains, contre combien pour les démocrates ? 6 et demi contre 5, c'est un biais parmi d'autres.
Sous-Commandant Marco Posté 27 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 27 janvier 2007 Pour chaque président, en pourcentage de la dette léguée par le président précédent. Cette comparaison n'aurait aucun sens. C'est comme si tu comparais tes pertes au jeu hier soir en pourcentage de tout ce que tu as perdu précédemment. "Chérie, hier soir, j'ai perdu 3,27% au poker. C'est pas beaucoup, hein?" Première question que ta femme te posera avant de te filer un coup de rouleau à pâtisserie sur la tête: "En euros, ça fait combien?" La seule comparaison qui tienne, c'est l'augmentation de la dette, en dollars constants, pour chaque président. J'avais déjà eu une discussion un peu équivalente avec A.B. sur l'expression de la dette en pourcentage du PIB, qui ne donne que très peu d'informations quant à l'ampleur réelle de cette dernière. Exemple : La dette vaut 5,0 trillions de $ à l'arrivée de Mr. X à la présidence, et à sa sortie elle vaut 7,3 trillions. C'est alors Mr. Y qui devient président, et il fait passer la dette de 7,3 trillions à 10 trillions. Certes, X a augmenté la dette de 2,3 trillions, et Y l'a augmenté de 2,7 trillions. Mais X l'a fait augmenter de 46 % alors que Y ne l'a fait croitre que de 37 %.Ce genre d'acrobatie n'a aucun sens. Ca passe peut-être sur Fox News mais ça reste de l'astuce politocarde dans toute sa splendeur.Pour analyser les variations de quantités comptables, ce sont le plus souvent des pourcentages que l'on utilise. On ne doit pas avoir la même vision de la comptabilité. Chez moi, on présente d'abord un bilan et un compte de résultat, avec des valeurs absolues et pas des pourcentages. Et puis, si on fait des pourcentages, on compare des choses comparables d'une année sur l'autre ou bien comparables entre elles. Par exemple, "le profit a augmenté de tant de pourcents" (amélioration de la performance d'une année sur l'autre). Ou bien "la marge brute est de tant de pourcents du chiffre d'affaire" (ce qui permet de faire des comparaisons avec d'autres entreprises du même secteur). Mais évidemment, ça ne prend pas en compte les éventuels autres biais dans l'analyse proposée ; par exemple, depuis combien de mandats pour les républicains, contre combien pour les démocrates ? 6 et demi contre 5, c'est un biais parmi d'autres. Si tu lis l'avant-dernier paragraphe de l'article, tu verras que des biais éventuels ne permettent certainement pas d'expliquer ce facteur 3+.
Rincevent Posté 27 janvier 2007 Signaler Posté 27 janvier 2007 […] On ne doit pas avoir la même vision de la comptabilité. Chez moi, on présente d'abord un bilan et un compte de résultat, avec des valeurs absolues et pas des pourcentages. Et puis, si on fait des pourcentages, on compare des choses comparables d'une année sur l'autre ou bien comparables entre elles. Par exemple, "le profit a augmenté de tant de pourcents" (amélioration de la performance d'une année sur l'autre). Ou bien "la marge brute est de tant de pourcents du chiffre d'affaire" (ce qui permet de faire des comparaisons avec d'autres entreprises du même secteur). Je compare une dette en l'année N avec la même dette, en l'année N + deltaN. J'ai pas le droit de faire des pourcentages ? Si tu lis l'avant-dernier paragraphe de l'article, tu verras que des biais éventuels ne permettent certainement pas d'expliquer ce facteur 3+. Où ai-je prétendu que ces biais expliquaient toute la différence ? Ce que je dis, c'est que le rapport doit être assez différent une fois ces biais corrigés.
Sous-Commandant Marco Posté 27 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 27 janvier 2007 Je compare une dette en l'année N avec la même dette, en l'année N + deltaN. […] Non, relis-toi, ce n'est pas ce que tu as écrit. Tu veux comparer l'augmentation de la dette (Delta D) avec D, là est ton erreur.
Rincevent Posté 27 janvier 2007 Signaler Posté 27 janvier 2007 Non, relis-toi, ce n'est pas ce que tu as écrit. Tu veux comparer l'augmentation de la dette (Delta D) avec D, là est ton erreur. Alors je me relis, et je trouve ça… […] Exemple : La dette vaut 5,0 trillions de $ à l'arrivée de Mr. X à la présidence, et à sa sortie elle vaut 7,3 trillions. C'est alors Mr. Y qui devient président, et il fait passer la dette de 7,3 trillions à 10 trillions. Certes, X a augmenté la dette de 2,3 trillions, et Y l'a augmenté de 2,7 trillions. Mais X l'a fait augmenter de 46 % alors que Y ne l'a fait croitre que de 37 %. […] Il me semble que mes dires sont pourtant assez cohérents avec ce que tu recommandais précédemment, non ? […] Et puis, si on fait des pourcentages, on compare des choses comparables d'une année sur l'autre ou bien comparables entre elles. Par exemple, "le profit a augmenté de tant de pourcents" (amélioration de la performance d'une année sur l'autre). […]
Apollon Posté 27 janvier 2007 Signaler Posté 27 janvier 2007 "Chérie, hier soir, j'ai perdu 3,27% au poker. C'est pas beaucoup, hein?" Première question que ta femme te posera avant de te filer un coup de rouleau à pâtisserie sur la tête: "En euros, ça fait combien?"
Sous-Commandant Marco Posté 27 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 27 janvier 2007 […] Il me semble que mes dires sont pourtant assez cohérents avec ce que tu recommandais précédemment, non ? Non, un peu de rigueur que diable. Calculer un pourcentage, c'est déjà comparer une valeur par rapport à une autre. Deux pourcentages qui concernent une même entité (en l'occurrence l'état américain) ne peuvent être comparés entre eux que s'ils se réfèrent à des valeurs absolues identiques, sinon la comparaison n'a que peu de sens. Or, tu calcules des pourcentages par rapport à deux valeurs absolues différentes (la dette aux instants T et T+DT), donc ces deux pourcentages ne sont évidemment pas comparables entre eux. En outre, quand bien même ta comparaison serait plus instructive que celle qui est faite dans l'article, elle irait inmanquablement dans le même sens, à savoir que les Républicains sont plus dépensiers et moins soucieux des déficits que les Démocrates. Car je vois mal comment un facteur 3+ pourrait se transformer en 0,8, même avec ta comptabilité créative. Je vais finir par croire que tu es pro-républicain, au mépris d'une analyse des faits impartiale et objective.
Rincevent Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Non, un peu de rigueur que diable. OK, allons-y. Calculer un pourcentage, c'est déjà comparer une valeur par rapport à une autre. Deux pourcentages qui concernent une même entité (en l'occurrence l'état américain) ne peuvent être comparés entre eux que s'ils se réfèrent à des valeurs absolues identiques, sinon la comparaison n'a que peu de sens. Ca veut dire que je ne peux calculer le pourcentage de croissance de A que si A=A ? (Jabial, si tu me lis… ) Or, tu calcules des pourcentages par rapport à deux valeurs absolues différentes (la dette aux instants T et T+DT), donc ces deux pourcentages ne sont évidemment pas comparables entre eux. Une partie notable de l'analyse financière consiste à calculer l'évolution des SIG d'une entreprise entre une année et une autre… Dois-je en conclure que les analystes financiers sont tous des charlatans qui vendent du mensonge coagulé à leurs clients ? En outre, quand bien même ta comparaison serait plus instructive que celle qui est faite dans l'article, elle irait inmanquablement dans le même sens, à savoir que les Républicains sont plus dépensiers et moins soucieux des déficits que les Démocrates. Car je vois mal comment un facteur 3+ pourrait se transformer en 0,8, même avec ta comptabilité créative. Je n'ai pas dit le contraire, tu remarqueras. Oui, le déficit a été davantage creusé par les Républicains que par les Démocrates. Mais, en analyse financière, on sait qu'un chiffre seul n'a aucun sens, et qu'il faut le comparer à d'autres chiffres, le rapporter à un contexte… Bref, comme le disait l'ami Machlup (ou en tout cas, il me semble que c'est lui), un fait brut, sans théorie derrière pour l'expliquer, est au mieux une curiosité, au pire insignifiant : les faits ne peuvent pas parler d'eux-mêmes. L'autre fait qu'il eût fallu mettre en relation, c'est l'origine du déficit : est-ce parce que les dépenses ont augmenté (et quand l'Etat dépense, c'est mal), ou parce que les recettes ont diminué (et quand l'Etat diminue les impôts, c'est bien, voire très bien) ? Je vais finir par croire que tu es pro-républicain, au mépris d'une analyse des faits impartiale et objective. Le LvMI est bien connu pour son impartialité et son objectivité. Et puis, à la limite, je préfère être Republitarian que Liberal. (Ah, les subtilités de l'anglais…)
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.