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[dévié][modéré]Non à La Christianophobie


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Posté
Exact, un droit quel qu'il soit, droit à la vie compris, ne peut s'exercer aux dépens des droits de quelqu'un d'autre. Principe fondamental du droit naturel.

Principe fondamental mais ambigu. Ou disons contestable quand ces droits sont disproportionnés.

Je peux utiliser ce principe pour justifier l'obligation de l'assistance à personne en danger: On pourrait dire que mon droit au respect de ma propriété privée ne devrait pas s'exercer au dépens du droit à la vie de quelqu'un d'autre.

Le fait que je ne veuille pas de quelqu'un dans ma maison ne doit pas justifier que cette personne se voit privée en pratique du droit à la vie (je le livre à une mort certaine).

D'où l'idée de proportion. Si le bébé "agresse la propriété" qu'est le corps de la femme, la réaction qui consiste à l'ejecter (le condamnant à la mort) est disproportionnée.

Invité jabial
Posté

Un concept incohérent ne peut que dériver vers l'horreur, parce qu'il y aura toujours des gens pour se glisser dans le fait accompli. C'est le cas de la fixation d'une date arbitraire pour l'avortement, que celle-ci soit la fécondation, la nidification ou plus tard alors que seul l'accouchement en fait un être indépendant. C'est aussi le cas de l'autodéfense "limitée" qui permet à des criminels intelligents d'être quasiment sûrs de n'être jamais attrapés.

Comment prétendre le droit à la vie alors que ce qu'on réclame en réalité, c'est le droit de tuer un être humain pour le crime d'avoir tué un protoplasme? N'oubliez jamais que le Droit est la définition de la limite de la violence légitime. Interdire quelque chose, c'est en avaliser la sanction.

Plus que jamais, je crois que la morale religieuse est un danger pour toute civilisation, et plus que jamais, je suis convaincu que contrairement à ce que certains pensent, la dérive actuelle d'une partie de l'Islam ne montre pas qu'il est différent mais plutôt très semblable à un catholicisme qui a donné le jour à l'inquisition et à la persécution de masse des juifs.

L'opinion de Rothbard ne peut être ainsi jetée aux orties, et utiliser le fait même que ce soit celle de Rothbard pour la déconsidérer me paraît un argument bien curieux pour un libertarien. Je dirais même plus : je le suis sur ce point, non pas parce qu'il est Rothbard, mais parce qu'il a raison.

Et ainsi, non parce qu'ils sont en désaccord avec Rothbard, mais parce que leur vision du Droit ouvre les portes au retour de la barbarie religieuse et de l'esclavage des femmes déclarées otages des capacités de leur propre corps, je déclare qu'il est très clair pour moi qu'on ne peut soutenir que l'avortement est un meurtre et être libertarien.

Posté
Principe fondamental mais ambigu. Ou disons contestable quand ces droits sont disproportionnés.

Je peux utiliser ce principe pour justifier l'obligation de l'assistance à personne en danger: On pourrait dire que mon droit au respect de ma propriété privée ne devrait pas s'exercer au dépens du droit à la vie de quelqu'un d'autre.

Le fait que je ne veuille pas de quelqu'un dans ma maison ne doit pas justifier que cette personne se voit privée en pratique du droit à la vie (je le livre à une mort certaine).

D'où l'idée de proportion. Si le bébé "agresse la propriété" qu'est le corps de la femme, la réaction qui consiste à l'ejecter (le condamnant à la mort) est disproportionnée.

Enfin une remarque de bon sens !

Posté

La barbarie est très fermement dans ton camp et dans celui des joyeuses faiseuses d'ange fémino-gaucho-totalitaires, que ce soit bien clair.

Posté
Un concept incohérent ne peut que dériver vers l'horreur, parce qu'il y aura toujours des gens pour se glisser dans le fait accompli. C'est le cas de la fixation d'une date arbitraire pour l'avortement, que celle-ci soit la fécondation, la nidification ou plus tard alors que seul l'accouchement en fait un être indépendant. C'est aussi le cas de l'autodéfense "limitée" qui permet à des criminels intelligents d'être quasiment sûrs de n'être jamais attrapés.

Comment prétendre le droit à la vie alors que ce qu'on réclame en réalité, c'est le droit de tuer un être humain pour le crime d'avoir tué un protoplasme? N'oubliez jamais que le Droit est la définition de la limite de la violence légitime. Interdire quelque chose, c'est en avaliser la sanction.

Plus que jamais, je crois que la morale religieuse est un danger pour toute civilisation, et plus que jamais, je suis convaincu que contrairement à ce que certains pensent, la dérive actuelle d'une partie de l'Islam ne montre pas qu'il est différent mais plutôt très semblable à un catholicisme qui a donné le jour à l'inquisition et à la persécution de masse des juifs.

L'opinion de Rothbard ne peut être ainsi jetée aux orties, et utiliser le fait même que ce soit celle de Rothbard pour la déconsidérer me paraît un argument bien curieux pour un libertarien. Je dirais même plus : je le suis sur ce point, non pas parce qu'il est Rothbard, mais parce qu'il a raison.

Et ainsi, non parce qu'ils sont en désaccord avec Rothbard, mais parce que leur vision du Droit ouvre les portes au retour de la barbarie religieuse et de l'esclavage des femmes déclarées otages des capacités de leur propre corps, je déclare qu'il est très clair pour moi qu'on ne peut soutenir que l'avortement est un meurtre et être libertarien.

Tu n'as pas le droit d'appeler "protoplasme" un être humain.

PArce que je te rappelle que ta position cautionne légalement ET moralement un avortement à 8 mois.

Posté

http://www.l4l.org

The Libertarian Case Against Abortion

To explain and defend our case, LFL argues that:

1. Human offspring are human beings, persons from fertilization.

2. Abortion is homicide -- the killing of one person by another.

3. There is never a right to kill an innocent person. Prenatally, we are all innocent persons.

4. A prenatal child has the right to be in the mother's body. Parents have no right to evict their children from the crib or from the womb and let them die. Instead both parents, the father as well as the mother, owe them support and protection from harm.

5. No government, nor any individual, has a just power to legally depersonify any one of us, born or preborn.

6. The proper purpose of the law is to side with the innocent, not against them.

Posté

http://www.l4l.org/library/abor-rts.html

Voici un point de vue libertarien et COHERENT sur l'avortement, fondé notamment sur notre vieux copain, le principe de non-agression.

Résumé:

About This Article

In arguing that abortion should not be legal, pro-lifers generally focus on proving that a human being's life begins at conception. This argument often fails to persuade, because it does not confront the right of the woman to control her own body. Many pro-lifers talk as if they have lost the rights argument — or worse that they can never win it — and they end up painting rights as irrelevant and running away from it.

Turning this weakness on rights to their advantage, abortion choicers contemptuously attack abortion opponents as "anti-choice" and claim that to be anti-legal-abortion is to be anti-liberty.

Actually, however, pro-lifers own the libertarian high ground. This article, "Abortion and Rights: Applying Libertarian Principles Correctly," shows why.

Using non-religious arguments, it shows why libertarian principles apply to human beings from conception. Libertarianism's basic principle is the obligation not to aggress against anyone.

It follows from this obligation that the prenatal child has the right to be in the mother's womb.

Many people are confused on abortion, because they see the child's rights as being in conflict with the mother's rights. This article shows why no such conflict exists.

Invité jabial
Posté
La barbarie est très fermement dans ton camp et dans celui des joyeuses faiseuses d'ange fémino-gaucho-totalitaires, que ce soit bien clair.

Il ne suffit pas de réaffirmer de nombreuses fois un mensonge pour qu'il devienne réalité. La terre est ronde, et tous les tribunaux religieux du monde ne pourront rien y changer.

Tu as beau t'accrocher à une définition "scientifique" et prétendre que la religion n'a rien à y voir, il n'y a rien de rationnel dans le choix de la nidation. Et pourquoi pas avant? Le fait que tu avoues toi-même que les exceptions que tu fais à ton raisonnement ne sont pas cohérentes prouvent que ton bon sens te rapelle à l'ordre à un moment ou à un autre, et ça devrait être un indice t'amenant à revoir ta réflexion car elle te mène vraiment très loin du libéralisme.

Je ne me suis pas laissé intimider par FG au sujet de dieu et ce n'est pas toi qui me fermera la gueule sur ce sujet.

Invité jabial
Posté
Tu n'as pas le droit d'appeler "protoplasme" un être humain.

PArce que je te rappelle que ta position cautionne légalement ET moralement un avortement à 8 mois.

Ca dépend de ce que tu appelles avortement. Pour moi, le foetus doit être extrait du ventre sans l'endommager, et s'il peut survivre, tant mieux.

Posté
Il ne suffit pas de réaffirmer de nombreuses fois un mensonge pour qu'il devienne réalité. La terre est ronde, et tous les tribunaux religieux du monde ne pourront rien y changer.

Tu as beau t'accrocher à une définition "scientifique" et prétendre que la religion n'a rien à y voir, il n'y a rien de rationnel dans le choix de la nidation. Et pourquoi pas avant? Le fait que tu avoues toi-même que les exceptions que tu fais à ton raisonnement ne sont pas cohérentes prouvent que ton bon sens te rapelle à l'ordre à un moment ou à un autre, et ça devrait être un indice t'amenant à revoir ta réflexion car elle te mène vraiment très loin du libéralisme.

Je ne me suis pas laissé intimider par FG au sujet de dieu et ce n'est pas toi qui me fermera la gueule sur ce sujet.

Fous la paix à Dieu et n'essaie pas de retomber sur le vieil "argument" des laïcards totalitaires selon lequel ils sont investis de la lumière de la raison et que tout croyant est un sous-homme, tu es à la mauvaise adresse pour cela, je t'avertis.

Tu fais du ad hominem et tu essaies de détourner le sujet en faisant de la basse polémique anti-religieuse digne du Kremlin des grandes années, un autre de tes compagnons de lutte, puisque le champion toutes catégories de l'avortement était, COMME PAR HASARD, l'Union Soviétique.

Je n'ai aucune leçon de morale à recevoir de qui que ce soit et notamment de toi, que ce soit bien clair.

Invité jabial
Posté
1. Human offspring are human beings, persons from fertilization.

Why bacteria are not persons then? How can we say they won't become people after millenia of evolution?

2. Abortion is homicide -- the killing of one person by another.

3. There is never a right to kill an innocent person. Prenatally, we are all innocent persons.

This is all based on the assumption that the embryo is a perso, which it is not.

4. A prenatal child has the right to be in the mother's body.

Oh yeah? And why is the mother forced to keep it in her own body? Because you say so?

Parents have no right to evict their children from the crib or from the womb and let them die. Instead both parents, the father as well as the mother, owe them support and protection from harm.

So you owe your children. I thought it was the other way round.

Posté

Je suis d'accord avec melo et gem sur la non assistance à personne en danger, ou le fait de jeter des passagers clandestins à la mer : le droit de propriété ne peut pas être invoqué pour justifier quelque chose qui en pratique est un meurtre, parce que le droit à la vie est supérieur à la simple propriété.

Mais pour le cas de l'avortement, on ne peut pas transposer ce principe sans se poser quelques questions :

- d'abord, une grossesse, ce n'est pas une place sur un canapé ou à fond de cale, c'est quand même bien plus important comme gêne pour la femme qui condidère ça comme une gêne.

- ensuite, comme le disait Patrick, l'humanité se développe progressivement (à moins qu'on puisse prouver qu'une âme s'incarne à une date identifiable …), il me semble difficile de soutenir que la vie d'un foetus de 1 semaine est aussi sacrée que celle d'un nouveau né.

Posté
Tu as beau t'accrocher à une définition "scientifique" et prétendre que la religion n'a rien à y voir, il n'y a rien de rationnel dans le choix de la nidation. Et pourquoi pas avant?

La nidation avait été "choisie" comme premier (en remontant dans le temps) événement relativement identifiable antérieur à ce qui est reconnu comme l'apparition d'une conscience.

Et donc pourquoi le choix de la date de l'accouchement finalement?

Posté
Le droit à la vie est le premier de tous les droits et il est EVIDENT que dans la plupart des cas il peut s'exercer aux dépens des droits de quelqu'un d'autre, moyennant compensation le cas échéant. Je me demande une fois de plus d'où tu tires que la position contraire ne serait pas conforme au droit naturel et en serait même un "principe fondamental".

Moyennant compensation signifie qu'il y a accord, donc pas de problème là-dessus.

Le concept même de “Droits” est défini négativement, il délimite le domaine d’action d’une personne où nul ne peut s'immiscer. Aucun homme n'a donc le Droit de forcer quelqu’un à accomplir un geste positif puisque l’individu ainsi contraint subirait une violation de son Droit sur sa personne et sa propriété (Ethique de la Liberté, chapitre 14).
Posté
Il ne suffit pas de réaffirmer de nombreuses fois un mensonge pour qu'il devienne réalité. La terre est ronde, et tous les tribunaux religieux du monde ne pourront rien y changer.

Tu as beau t'accrocher à une définition "scientifique" et prétendre que la religion n'a rien à y voir, il n'y a rien de rationnel dans le choix de la nidation. Et pourquoi pas avant? Le fait que tu avoues toi-même que les exceptions que tu fais à ton raisonnement ne sont pas cohérentes prouvent que ton bon sens te rapelle à l'ordre à un moment ou à un autre, et ça devrait être un indice t'amenant à revoir ta réflexion car elle te mène vraiment très loin du libéralisme.

Je ne me suis pas laissé intimider par FG au sujet de dieu et ce n'est pas toi qui me fermera la gueule sur ce sujet.

Il est par contre scientifiquement inexact de prétendre que l'on devient humain à la naissance. Et ce n'est pas une question de religion. (je suis athée-à votre service ah ah)

Posté

Alors, je me répète pour la xème fois.

Il y aune différence entre le enfant à J+1 et enfant à J-1. Elle est infime, mais elle existe. Ca invalide la régression jusqu'à J-9mois qui revient à prétendre qu'un ovule fécondé est un être humain. Il me parait évident qu'il y a une différence entre une morula et ma gamine.

Tant que l'on ne fait face qu'à un tas de cellule, il n'y a aucun problème moral. La question, c'est quand est-ce que le tas de cellule devient un enfant. Il n'y a pas de réponse à cette question, ca ne veut pas dire que tout est moralement acceptable. Au fur et à mesure de la croissance de l'embryon, les raisons valables diminuent. D'un point de vue moral, on ne peut pas poser de jugement absolu sur l'avortement en tant que tel. On ne peut poser un jugement moral que sur des cas particuliers dont on connait les tenants et aboutissements.Je ne suis même pas sûr que le risque sur la vie de la mère soit toujours une raison suffisante pour avorter (si elle est de toute façon condamnée par une maladie incurable, par exemple).

Je vais même aller plus loin, histoire que mélo me dresse un bûcher. Dans des cas exceptionnels et rarissime, (genre enfant viable sans cerveau qu'on n'apas diagnostiquer préalablement, sisi ca existe), il n'est pas immoral d'euthanasier le nouveau-né.

Ceci étant, l'avortement reste une solution face à des problèmes que j'espère voir disparaitre. Si chacun pouvait avoir un bon contrôle de sa sexualité avec diagnostique pré-implantatoire dans les cas à risque, on n'aurait plusbesoin de l'avortement et ce serait tant mieux. Mais tant qu'on vit dans ce monde-ci, l'avortement est parfois la seule solution possible pour ne pas foutre deux vies en l'air et y recourir peut être quelque chose de moralement recommandable.

La question des embryons pose la question des frontières de l'humanité et donc des frontières du droit naturel, comme, dans d'autres registres (et les réponses ne sont donc pas les mêmes) les droits des grands singes et l'euthanasie des veillards séniles.

D'un point de vue juridique, seuls l'interdiction pure et simple et le laisser-faire de Rothbard sont cohérents. Le premier rend impossible des actes qui peuvent être moraux, je choisis donc le second (pas de gaité de coeur), même s'il autorise des actes immoraux.

Posté
Je suis d'accord avec melo et gem sur la non assistance à personne en danger, ou le fait de jeter des passagers clandestins à la mer : le droit de propriété ne peut pas être invoqué pour justifier quelque chose qui en pratique est un meurtre, parce que le droit à la vie est supérieur à la simple propriété.

Mais pour le cas de l'avortement, on ne peut pas transposer ce principe sans se poser quelques questions :

- d'abord, une grossesse, ce n'est pas une place sur un canapé ou à fond de cale, c'est quand même bien plus important comme gêne pour la femme qui condidère ça comme une gêne.

- ensuite, comme le disait Patrick, l'humanité se développe progressivement (à moins qu'on puisse prouver qu'une âme s'incarne à une date identifiable …), il me semble difficile de soutenir que la vie d'un foetus de 1 semaine est aussi sacrée que celle d'un nouveau né.

C'est précisément pour ce motif que je retiens pour ma part comme limite l'apparition de la conscience.

Invité jabial
Posté

And the article you quote is complete nonsense. It's based on the "right to life", or rather a conceptual shift from the right to live to the right to life, enforced by slavery. This is a justification of collectivism.

Posté
Moyennant compensation signifie qu'il y a accord, donc pas de problème là-dessus.

Non, tu oublies les dommages-intérêts.

Quant à la citation de Rothbard, tu oublies un autre principe de base: la proportionnalité de la peine. Voir mon exemple avec la voiture qu'on sort du garage.

Posté
And the article you quote is complete nonsense. It's based on the "right to life", or rather a conceptual shift from the right to live to the right to life, enforced by slavery. This is a justification of collectivism.

Il est impossible que tu aies eu le temps de le lire. Donc tu causes, une fois de plus, d'un truc dont tu ignores tout.

Invité jabial
Posté
Je suis d'accord avec melo et gem sur la non assistance à personne en danger, ou le fait de jeter des passagers clandestins à la mer : le droit de propriété ne peut pas être invoqué pour justifier quelque chose qui en pratique est un meurtre, parce que le droit à la vie est supérieur à la simple propriété.

Et voilà, encore une justification du communisme. Donc pour toi, tu n'as pas le droit de ne pas donner le fruit de ton travail à quiconque a froid et faim?

Invité jabial
Posté
La nidation avait été "choisie" comme premier (en remontant dans le temps) événement relativement identifiable antérieur à ce qui est reconnu comme l'apparition d'une conscience.

Et donc pourquoi le choix de la date de l'accouchement finalement?

En réalité, ce n'est pas vraiment l'accouchement naturel ma limite.

Ma limite est le moment où un accouchement artificiel donnerait un bébé viable.

Ca signifie qu'on n'a pas le droit d'utiliser certaines méthodes pour avorter, sauf à un stade très antérieur de la grossesse. S'il y a la moindre chance que la foetus survive il faut essayer.

Posté
En réalité, ce n'est pas vraiment l'accouchement naturel ma limite.

Ma limite est le moment où un accouchement artificiel donnerait un bébé viable.

Ca signifie qu'on n'a pas le droit d'utiliser certaines méthodes pour avorter, sauf à un stade très antérieur de la grossesse. S'il y a la moindre chance que la foetus survive il faut essayer.

Entre les injures et les anathèmes, on progresse.

Est-ce que vous pensez que c'est le rôle du médecin de décourager les avortements "de confort" ? (càd hors problèmes de santé, viol etc qu'on a évoqués)

Posté
Alors, je me répète pour la xème fois.

Il y aune différence entre le enfant à J+1 et enfant à J-1. Elle est infime, mais elle existe. Ca invalide la régression jusqu'à J-9mois qui revient à prétendre qu'un ovule fécondé est un être humain. Il me parait évident qu'il y a une différence entre une morula et ma gamine.

Tant que l'on ne fait face qu'à un tas de cellule, il n'y a aucun problème moral. La question, c'est quand est-ce que le tas de cellule devient un enfant. Il n'y a pas de réponse à cette question, ca ne veut pas dire que tout est moralement acceptable.

Si il y a une réponse: on sait que la conscience apparait lors de la cinquième semaine.

Au fur et à mesure de la croissance de l'embryon, les raisons valables diminuent. D'un point de vue moral, on ne peut pas poser de jugement absolu sur l'avortement en tant que tel. On ne peut poser un jugement moral que sur des cas particuliers dont on connait les tenants et aboutissements.Je ne suis même pas sûr que le risque sur la vie de la mère soit toujours une raison suffisante pour avorter (si elle est de toute façon condamnée par une maladie incurable, par exemple).

Je vais même aller plus loin, histoire que mélo me dresse un bûcher. Dans des cas exceptionnels et rarissime, (genre enfant viable sans cerveau qu'on n'apas diagnostiquer préalablement, sisi ca existe), il n'est pas immoral d'euthanasier le nouveau-né.

Tu m'impute des opinions sur des problèmes dont nous n'avons jamais parlé. Et tu te gourres.

Ceci étant, l'avortement reste une solution face à des problèmes que j'espère voir disparaitre. Si chacun pouvait avoir un bon contrôle de sa sexualité avec diagnostique pré-implantatoire dans les cas à risque, on n'aurait plusbesoin de l'avortement et ce serait tant mieux. Mais tant qu'on vit dans ce monde-ci, l'avortement est parfois la seule solution possible pour ne pas foutre deux vies en l'air et y recourir peut être quelque chose de moralement recommandable.

"Foutre deux vies en l'air", vraiment ? L'avortement est l'exécution d'un innocent, ça c'est foutre une vie en l'air.

La question des embryons pose la question des frontières de l'humanité et donc des frontières du droit naturel, comme, dans d'autres registres (et les réponses ne sont donc pas les mêmes) les droits des grands singes et l'euthanasie des vieillards séniles.

:icon_up:

J'ai peur rien qu'à l'idée de ce que certains vont nous sortir à ce sujet-là.

D'un point de vue juridique, seuls l'interdiction pure et simple et le laisser-faire de Rothbard sont cohérents. Le premier rend impossible des actes qui peuvent être moraux, je choisis donc le second (pas de gaité de coeur), même s'il autorise des actes immoraux.

Archi-faux.

On peut parfaitement fixer une limite temporelle, ce n'est pas incohérent ou arbitraire au sens juridique du terme.

Posté
Entre les injures et les anathèmes, on progresse.

Est-ce que vous pensez que c'est le rôle du médecin de décourager les avortements "de confort" ? (càd hors problèmes de santé, viol etc qu'on a évoqués)

Le rôle du médecin est d'être neutre, et de respecter la volonté de sa cliente.

Le professeur Sureau, éminent spécialiste de gynécologie, disait qu'en tant que catholique il ne pouvait être pour l'avortement, mais qu'en tant que médecin il se devait de respecter le choix de ses patients.

Posté
Et voilà, encore une justification du communisme. Donc pour toi, tu n'as pas le droit de ne pas donner le fruit de ton travail à quiconque a froid et faim?

Oui, selon moi, oui, si tu vois un mec crever devant chez toi tu DOIS lui porter secours. Mais il ne faut pas se méprendre sur le terme de "devoir", personne n'insinue que quiconque dérogerait à cette règle (morale) sera passible de poursuites judiciaires.

A l'inverse, balancer un passager clandestin par dessus bord, à moins d'etre dans l'espace (probleme de rationnement d'oxygene) ou d'etre en pleine mer sans vivres, je ne vois rien qui justifie la mort d'un homme pour un vol de biens (ici un billet de voyage en bateau).

Faut pas être trop hardcore, Jabial, je comprends les vertus pédagogiques de ce que tu dis (à force de le marteler, peu de gens, dont moi, auront l'envie de t'emmerder ou d'entrer par effraction chez toi) mais je me demande si tu penses vraiment à les mettre en application.

Invité jabial
Posté
Entre les injures et les anathèmes, on progresse.

Est-ce que vous pensez que c'est le rôle du médecin de décourager les avortements "de confort" ? (càd hors problèmes de santé, viol etc qu'on a évoqués)

Je pense que c'est une question morale qui ne concerne pas la discussion politique.

Je suis personnellement contre l'avortement (ça vous étonne?).

La question politique, celle qui importe, c'est : "est-ce que la femme a le droit de récupérer l'usage exclusif de son propre corps?" et pour moi la seule réponse libérale possible est un OUI franc et massif.

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