Roniberal Posté 4 juin 2007 Signaler Posté 4 juin 2007 Il n'y a pas de droit à la vie, on à le droit de vivre sans interférence c'est tout. Droit à la vie, droit de vivre… Je ne vois pas trop la différence, les deux parties de ta phrase ne s'opposent pas.
A.B. Posté 4 juin 2007 Signaler Posté 4 juin 2007 Droit à la vie, droit de vivre… Je ne vois pas trop la différence, les deux parties de ta phrase ne s'opposent pas. Le droit à la vie a tout du droit créance.
Roniberal Posté 4 juin 2007 Signaler Posté 4 juin 2007 Le droit à la vie a tout du droit créance. Je crois que vous vous focalisez trop sur des tournures grammaticales. Parle de "droit de vivre" si tu veux, là n'est pas le noeud principal du problème.
Invité Arn0 Posté 4 juin 2007 Signaler Posté 4 juin 2007 Le droit à la vie a tout du droit créance. On parle aussi de droit à la propriété. On ne peut pas dire "les êtres humains ont le droit de propriété".
A.B. Posté 4 juin 2007 Signaler Posté 4 juin 2007 Parle de "droit de vivre" si tu veux, là n'est pas le noeud principal du problème. Soit, on n'est évidemment pas contraint d'exercer son droit de vivre. La décision d'exercer ce droit nous revient. Si je demande à quelqu'un de me tuer, il n'enfreint pas mon droit car j'y ai renoncé.
Roniberal Posté 4 juin 2007 Signaler Posté 4 juin 2007 On parle aussi de droit à la propriété. A la décharge d'A.B., l'expression "droit à la propriété" me paraît aussi tendancieuse que celle de "droit à la sécurité sociale" ou "droit au travail". Si je demande à quelqu'un de me tuer, il n'enfreint pas mon droit car j'y ai renoncé. Le "droit de vivre" ou "droit à la vie" n'a cependant pas la même portée que le droit de propriété. Amalgamer les deux est une regrettable erreur.
alex6 Posté 4 juin 2007 Signaler Posté 4 juin 2007 Le droit à la vie a tout du droit créance. Ca, ca doit faire un mal fou a tout ceux qui ont ecrit des pages d'explication a ce sujet. Que tu consideres encore le droit a la vie comme un droit creance montre simplement que tu n'as rien compris, que comme tout bon anarcap primaire tu appliques la souverainete absolue du droit de propriete (erreur historique qui a conduit a ouvrir la porte de l'acces au pouvoir aux theses socialistes notamment) La vie n'est pas la propriete, c'est une fausse simplification tres lourde de consequence puisque cela implique de renoncer a prendre en compte l'evolution morale et la tradition d'une societe. Bref, a s'enfoncer dans l'utopie pure certes confortable derriere l'ecran, mais absolument deconnectee de la moindre possibilite d'application pratique.
A.B. Posté 5 juin 2007 Signaler Posté 5 juin 2007 Que tu consideres encore le droit a la vie comme un droit creance montre simplement que tu n'as rien compris, que comme tout bon anarcap primaire tu appliques la souverainete absolue du droit de propriete (erreur historique qui a conduit a ouvrir la porte de l'acces au pouvoir aux theses socialistes notamment)La vie n'est pas la propriete, c'est une fausse simplification tres lourde de consequence puisque cela implique de renoncer a prendre en compte l'evolution morale et la tradition d'une societe. Bref, a s'enfoncer dans l'utopie pure certes confortable derriere l'ecran, mais absolument deconnectee de la moindre possibilite d'application pratique. Quand le droit à la vie est utilisé contre l'avortement ou pour la napd cela montre en effet et indubitablement que c'est utilisé comme un droit créance. Par ailleurs la souveraineté est le droit d'exercer une autorité politique, "la souveraineté absolue du droit de propriété" ca ne signifie strictement rien. La position confortable ce n'est pas l'utopie, c'est d'avoir tort pour faire le grand écart entre le droit et son code moral personnel. Pour le reste désolé je suis bien trop primaire pour élaborer une réponse.
alex6 Posté 5 juin 2007 Signaler Posté 5 juin 2007 Je comprends bien que ca t'ennuie mais la stricte application de ce principe du droit absolu conduit a des absurdites (pas au sens premier de stupide mais au sens de l'incoherence, tout comme "primaire" n'a rien a voir avec le primitif de l'intelligence, c'est plutot un niveau de reflexion qui peut etre tout a fait volontaire) dont nous avons pu avoir quelques demonstrations ici-meme. Mais je te rassure, theoriquement ca marche toujours tres bien. Quand le droit à la vie est utilisé contre l'avortement ou pour la napd cela montre en effet que c'est un droit créance. Uniquement dans ton optique. La societe n'est pas un agregat ni une simple construction autour du seul droit de propriete, c'est "un peu" plus complexe. Par ailleurs la souveraineté est le droit d'exercer une autorité politique, "la souveraineté absolue du droit de propriété" ca ne signifie strictement rien. Quand tu prends toutes tes decisions sur la base de ce seul droit, celui-ci exerce une souverainete puisqu'il n'est contre-balance par rien d'autre. La position confortable ce n'est pas l'utopie, c'est d'avoir tort pour faire le grand écart entre le droit et son code moral personnel. Tu confonds la moral personnelle et la morale universelle. Si la premiere doit rester dans la sphere privee, la seconde est par nature amenee a influencer le domaine public (entendre ce qui touche la societe dans sa globalite)
melodius Posté 5 juin 2007 Auteur Signaler Posté 5 juin 2007 tant qu'il paye il faut le maintenir en vie. On croirait lire de la propagande anti-capitaliste. Je crois que vous vous focalisez trop sur des tournures grammaticales. C'est logique; à part ça ils n'ont rien à dire.
Invité jabial Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Au passage, puisqu'on en est là, je tiens à faire connaître que ma volonté en cas de maladie de type locked-in m'empêchant de m'exprimer est l'euthanasie immédiate. Tout le monde mourra un jour, mais personne n'est obligé de vivre comme un légume.
Patrick Smets Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Et, moi, j'attends que quelqu'un vienne dire à Jabial, les yeux dans les yeux, que sa demande est irrecevable, et que le droit naturel l'obligera à vivre comme un légume.
Jean Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Il n'y a pas de droit à la vie, on à le droit de vivre sans interférence c'est tout.
h16 Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Si un jour je dois vivre comme un légume, je choisis le concombre .
Jesrad Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Et, moi, j'attends que quelqu'un vienne dire à Jabial, les yeux dans les yeux, que sa demande est irrecevable, et que le droit naturel l'obligera à vivre comme un légume. Moi, je réponds que je ne prendrai certainement pas le risque de tuer quelqu'un qui pourrait avoir changé d'avis maintenant qu'il est en mesure de prendre cette décision en connaissance de cause.
Jean Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Si un jour je dois vivre comme un légume, je choisis le concombre . Oui effectivement choisir entre être un légume (moi je choisis…concombre c'est pas mal puisqu'on est bien affalé) ou alors l'euthanasie c'est à dire ne plus exister, existance qui repose ici sur une respiration, est difficile et si effectivement cet état est issu d'une maladie qui a progressé l'individu ayant expliqué qu'il preferait plutôt rejoindre les anges qu'être dans cet état là, faut-il lui refuser ce choix? Si l'euthanasie est acceptée je pense qu'il faudra vraiment faire gaffe aux abus et comment la législation de cette pratique évolue.
h16 Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Oui effectivement choisir entre être un légume (moi je choisis…concombre c'est pas mal puisqu'on est bien affalé) Tu n'y es pas. Concombre, tu peux encore satisfaire les dames.
AX-poulpe Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Droit à la vie, droit de vivre… Je ne vois pas trop la différence, les deux parties de ta phrase ne s'opposent pas. Tu sais que je partage la plupart de tes opinions en général mais je me demande pourquoi tu ne peux pas accepter que pour certaines personnes (malades ou non d'ailleurs) la vie est insupportable. Il y a des gens qui dès l'adolescence n'aiment pas la vie et qui ne l'aimeront jamais, et faire le choix de mourir, même si je trouve cela absurde et regrettable, est une application indiscutable de la liberté de choix. C'est une très bonne chose que tu adores la vie, mais il faut concevoir que ce n'est pas le cas de tout le monde (et je ne parle pas de moi rassurez-vous !) Ca me fait penser à ces condamnés à mort qu'on surveille 24h/24 pour ne pas qu'ils aient l'idée saugrenue de se suicider, gâchant ainsi le plaisir de l'exécution pour un public impatient . Evidemment les intentions dudit public et celles des défenseurs de la vie n'ont strictement rien à voir, mais c'est un peu défendre la vie là où elle n'est plus vraiment. Ou encore le sommet de l'infame : les pays qui interdisent le suicide !!!! là je ne comprendrai jamais.
Invité jabial Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Il y a tout de même un vrai problème d'assassinats déguisés en euthanasie, et par conséquent je me demande franchement si on ne doit pas considérer qu'une personne qui n'a pas exprimé sa volonté ultérieurement doit être considérée comme voulant vivre jusqu'à preuve du contraire.
José Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 …je me demande franchement si on ne doit pas considérer qu'une personne qui n'a pas exprimé sa volonté ultérieurement doit être considérée comme voulant vivre jusqu'à preuve du contraire. C'est le bon sens pur et simple.
Jesrad Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 C'est le bon sens pur et simple. Je dirais même, c'est une intention manifeste
Patrick Smets Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Un bémol toutefois, préalablement, ça me semblerait mieux.
melodius Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 Et, moi, j'attends que quelqu'un vienne dire à Jabial, les yeux dans les yeux, que sa demande est irrecevable, et que le droit naturel l'obligera à vivre comme un légume. Evidemment qu'on n'arrive pas à le lui dire les yeux dans les yeux, puisqu'on est sur un forum !
Patrick Smets Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 J'avais hésité à laisser l'expression, mais je me suis dit : "non, elle est tellement nulle que personne n'osera la faire".
LaFéeC Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Sur le premier lien roniberal, je lis : L'Oregon est le seul Etat américain à autoriser un patient en phase terminale d'une maladie, ayant moins de six mois à vivre, à demander une injection létale. Aucun état n'a à autoriser ou refuser une demande exprimée par un individu libre, peu importe si cette demande est de mourir d'une certaine manière. J'exclus ceux qui ne peuvent s'exprimer (et cligner des yeux est une forme d'expression, un type a bien écrit un bouquin comme ça).
melodius Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 Je me hâte d'anticiper sur la remarque de RH : "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît" !
LaFéeC Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 http://www.telenews.fr/modules.php?name=Ne…le&sid=1860A méditer pour les partisans de l'euthanasie… Je ne vois aucune contradiction, sa femme n'a aucun droit de vie ou de mort, dans le coma, il était dans l'incapacité de se prononcer. Ceci dit:http://www.lefigaro.fr/international/20070…le_pologne.html "Cette dernière affirme avoir bravé les avis de médecins." Je me demande bien ce que cela veut dire. Les médecins n'ont pas plus de droits que sa femme, tant que l'individu ne s'est pas prononcé personne n'a le droit de le tuer. Si encore il s'était prononcé (comme bcp d'individus) contre l'acharnement thérapeutique.. Mais tous les comateux n'ont pas besoin d'acharnement pour les maintenir en vie, mon oncle a passé 3 semaines à faire un gros "dodo" ie est resté dans le coma sans assistance respiratoire etc..
Patrick Smets Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Laissez tomber le polak. Déjà que finalement, il n'était même pas dans le coma, alors les propos échangés entre sa femme et les médecins il y a 20 ans…
LaFéeC Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 On ne préjuge de rien du tout.En l'espèce, j'imagine mal qu'il se soit imaginé un jour qu'il se prendrait un wagon dans la gueule et qu'il resterait dans le coma depuis 19 ans. je ne pense ni prendre un train ni une bagnole de face, mais je n'exclus pas cette morbide possibilité. J'ai déjà discuté avec les membres de ma famille de ce que je souhaitais (don d'organes, acharnement thérapeutique etc..) et j'espère qu'ils feront ce que j'ai demandé, même si j'espère surtout qu'ils n'auront aucune décision de ce genre à prendre. Pour moi, l'euthanasie est le désir prononcé d'un individu à se faire aider pour mourir, j'exclu donc le comateux. Du moment que, comme moi, on reconnaît la supériorité du droit à la vie, ma position est logique. Jamais il ne t'es venu à l'esprit que certaines personnes imaginent que la supériorité c'est le droit d'avoir leur vie à eux, et de donner à leur à eux la valeur qu'il souhaite ? L'euthanasie (et je répète, pour moi ce mot n'est à utiliser qu'en cas de volonté manifeste et manifestée) est un suicide assisté, et je ne vois pas en qui tu aurais le droit d'interdire à un individu de se suicider, tenter de l'en dissuader c'est une chose, l'en empêcher c'en est une autre.
Rincevent Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Tu n'y es pas. Concombre, tu peux encore satisfaire les dames. Tu sais, un concombre pas frais, c'est pas franchement ce qu'il y a de plus attirant ou de plus satisfaisant pour une légumophile.
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