Leepose Posté 14 novembre 2006 Signaler Posté 14 novembre 2006 C'est le titre d'un livre qui vient de sortir chez Calmann-levy, écrit par Michel Turin, journaliste économique aux Echos. Je vous le conseille, pour ceux d'entre vous qui aiment ce type de lecture, meme si je viens a peine de le commencer. D'abord parce qu'il compte plus de 400 pages, écrit petit (marre de ces livres a 20 euros qu'on termine en 3 jours…) Apparemment, il est trés orienté sur la vie et l'histoire des entreprises françaises, ce qui fait d'aprés moi son originialité par rapport aux nombreux autres livres qui sont sortis sur ce sujet. Quant a la "ligne" de l'auteur, elle est sans ambiguité. Voir la première page de son intro : "La France meurt étouffée sous le poids de son secteur public. La moitié de la richesse nationale est consommée par l'économie non-marchande ("consumée" serait plus juste)."
h16 Posté 14 novembre 2006 Signaler Posté 14 novembre 2006 De façon générale et sans rapport direct avec le livre en question, je suis un peu surpris : je vois pousser sur les étals des livres pas franchement libéraux mais nettement moins antilibéraux que jadis ; moins de petits opuscules ATTAC ventant la culture potagère de Mamy et plus sur les dérives franco-françaises bien de chez nous. Aurais-je un biais ?
xiii Posté 14 novembre 2006 Signaler Posté 14 novembre 2006 Je crois que ce qui tue la France c'est que bien qu'elle s'imagine être une démocratie; est est entièrement noyautée par une poignée de marxistes. L'éducation nationale, les écoles de magistratures, les écoles de journalisme, certaines fac d'éco attachées aux vieilles recettes keynesienne, etc ……. Quand un conseil régional passe sous une présidence socialiste on fait le grand nétoyage et on place exclusivement des copains. Quand la droite reprends un conseil régional, bon nombre de colaborateurs gauchisants restent en place. Bref la liste est longue et à la limite je m'étonne que vu la situation les français ne destetent pas plus encore leur économie que actuellement vue le noyautage et la pensée unique qui règne.
Apollon Posté 14 novembre 2006 Signaler Posté 14 novembre 2006 Je crois que ce qui tue la France c'est que bien qu'elle s'imagine être une démocratie; est est entièrement noyautée par une poignée de marxistes. L'éducation nationale, les écoles de magistratures, les écoles de journalisme, certaines fac d'éco attachées aux vieilles recettes keynesienne, etc …….Quand un conseil régional passe sous une présidence socialiste on fait le grand nétoyage et on place exclusivement des copains. Quand la droite reprends un conseil régional, bon nombre de colaborateurs gauchisants restent en place. Le problème c'est bien davantage que la droite ne conteste au fond plus l'idéal socialiste.
Leepose Posté 14 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 14 novembre 2006 Je crois que ce qui tue la France c'est que bien qu'elle s'imagine être une démocratie; est est entièrement noyautée par une poignée de marxistes. L'éducation nationale, les écoles de magistratures, les écoles de journalisme, certaines fac d'éco attachées aux vieilles recettes keynesienne, etc ……. Vous savez, Jo, j'ai passer au moins 3 ans a poster trés régulièrement sur Liberté Chérie. Un de mes dadas est l'idée suivante : un probleme matériel a toujours des causes matérielles. Par exemple, si on parle des problemes de la France, beaucoup commencent par évoquer l'Histoire de France, qui a façonné notre mentalité, etc, etc… Vous, vous avancez ici le noyautage, et je reconnais que c'est un élément matériel, a la limite… Mais ca n'est pas de nature a freiner autant une grande économie. Cherchons donc toujours les éléments de cause matériels. Prélever 50% de la richesse nationale pour en gaspiller une large part, c'est un élément matériel. Avoir 6 millions de fonctionnaires actifs et 5 millions de fonctionnaires retraités, c'est un élément matériel. Je sais bien ce qu'on pense de ceux qui critique abondamment notre chère fonction publique, mais dans mon cas, je pense que c'est la conclusion d'un raisonnement rationnel. Je ne supporte plus les soi-disants "intellectuels" qui cherchent des éléments d'explications dans la révolution française, dans l'esprit français, le centralisme, le jacobinisme… Nous avons assez enculer de mouches sur ce genre de réflexions… Ca n'est pas une critique de votre message, juste une petite précision.
xiii Posté 14 novembre 2006 Signaler Posté 14 novembre 2006 Je comprend bien votre précision mais je me base sur des exemples concrets (mon propos est pourquoi le français n'aime pas l'économie, mon propos n'est pas pourquoi l'economie francaise va mal). J'ai fait un bref cursus économique où l'on me parlait plus de Marx et de bourdieu ainsi que de Keynes, que tout autre auteur. Je me dis donc betement que cela n'est pas sans conséquences sur la vision économique et sociale de nos jeunes. J'ai une amie en école de journalisme où s'exerce un vrai formatage gauchiste je me dit betement que les journalistes qui sortent de cette école transmettront une vision partisane de l'economie dans les médias. Etc ….. Je suis néanmoins d'accord avec toi sur le constat économique (prélèvement etc …). Et je souscrit tout a fait à votre précision. tout ce que je dit en fait c'est simplement que ce noyautage partisan n'aidera pas à faire aimer l'economie aux francais. Bien au contraire cela creer des moutons.
Leepose Posté 14 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 14 novembre 2006 Je comprend bien votre précision mais je me base sur des exemples concrets (mon propos est pourquoi le français n'aime pas l'économie, mon propos n'est pas pourquoi l'economie francaise va mal).J'ai fait un bref cursus économique où l'on me parlait plus de Marx et de bourdieu ainsi que de Keynes, que tout autre auteur. Je me dis donc betement que cela n'est pas sans conséquences sur la vision économique et sociale de nos jeunes. J'ai une amie en école de journalisme où s'exerce un vrai formatage gauchiste je me dit betement que les journalistes qui sortent de cette école transmettront une vision partisane de l'economie dans les médias. Etc ….. Je suis néanmoins d'accord avec toi sur le constat économique (prélèvement etc …). Et je souscrit tout a fait à votre précision. tout ce que je dit en fait c'est simplement que ce noyautage partisan n'aidera pas à faire aimer l'economie aux francais. Bien au contraire cela creer des moutons. Bien reçu, cela dit, on pourrait aussi chercher d'autres causes au fait que les Français aiment si peu l'économie de marché, et on tomberait avant tout sur des causes matérielles! D'ailleurs, je vois mal comment les français pourraient aimer une économie qui fonctionne aussi mal, notamment du point de vue du marché du travail. Je suis sur que ca n'a échappé a personne… Autre remarque au passage : c'est desespérant d'essayer de faire comprendre les problemes concrets de la France a un étranger. Un jour je discutais avec un américain qui avait bien réussi dans la vie, il ne comprenait pas que les jeunes français soient si attachés a leur "permanent job"! J'ai du argumenter sévère pour lui faire comprendre que j'étais un vrai modèle de fléxibilité a moi tout seul, j'ai fais 8 postes différents en 5 ans… mais qu'effectivement, j'aspirais a avoir un CDI, que j'ai eu en bout de course.
Rincevent Posté 14 novembre 2006 Signaler Posté 14 novembre 2006 Bien reçu, cela dit, on pourrait aussi chercher d'autres causes au fait que les Français aiment si peu l'économie de marché, et on tomberait avant tout sur des causes matérielles!D'ailleurs, je vois mal comment les français pourraient aimer une économie qui fonctionne aussi mal, notamment du point de vue du marché du travail. Je suis sur que ca n'a échappé a personne… Moi aussi j'ai toujours refusé les explications par la "culture", la "tradition de chaque peuple", et ce genre de choses. Je crois que trois choses sont à souligner. Les idées que les gens adoptent ne sont pas les idées vraies, mais les idées utiles (merci Boudon). Dans tout milieu où les idées (par exemple sur l'économie) ne sont pas liées à la réussite, les idées fausses auront plutôt tendance à se répandre. En France, les milieux scolaire, universitaire, médiatique (ceux qui, comme on dit dans les livres de management, ont un pouvoir de "formation de la demande" en idées) sont quasi-monopolistiques ou très lourdement organisés par l'Etat, ce qui revient presque au même. Cette intervention de l'Etat les rend (davantage que par leur nature même) susceptibles de décorréler idées et succès. Celui qui a des idées vraies ne rencontre pas le succès et ceux qui rencontrent le succès (ou échouent moins vite que les autres) n'ont pas forcément des idées justes (c'est Thomas Piketty et Le Monde qui vendent du papier, pas Pascal Salin ou un éventuel quotidien libéral). Et après, on se plaint que les Français aient des idées de merde…
antietat Posté 14 novembre 2006 Signaler Posté 14 novembre 2006 Bien reçu, cela dit, on pourrait aussi chercher d'autres causes au fait que les Français aiment si peu l'économie de marché, et on tomberait avant tout sur des causes matérielles!D'ailleurs, je vois mal comment les français pourraient aimer une économie qui fonctionne aussi mal, notamment du point de vue du marché du travail. Je suis sur que ca n'a échappé a personne… La réponse est simple le mauvais fonctionnement vient du niveau invraisemblable de l'INTERVENTIONNISME étatique. Qui prend deux aspects : 1 L'intervention directe Quand l'état "fait" lui même par le biais de ses administrations ou de ses sociétés nationales. On a alors : un service minimum (visible) a un coût maximum (invisible) pour donner l'illusion d'un bon rapport qualité/prix. (la prétendue gratuité publique) 2 L'intervention indirecte (qui prend essentiellement une forme réglementaire) Quand l'état "encadre" ou "incite" par le biais de réglementations et de subventions ou déductions fiscales. L'état alors ne fait plus lui même mais essaie de faire faire à sa guise.
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