Aurel Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Les retraités ne payant pas leur sécu actuellement, alors qu'ils dépensent plus de 65 % du budget de l'assurance maladie, l'une des questions principales consiste à savoir comment réaliser la transition : si les actifs, seuls à cotiser aujourd'hui, ne cotisent plus, le trou atteindrait vite plus de la moitié du budget de l'assurance maladie (près de 150 Mds d'euros). Explosif. Allez dire aux retraités que vous connaissez que chacun d'eux devrait payer 4 ou 5.000 euro par an (soitle double pour un couple) et revenez en parler ici.
jubal Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Personnellement je ne le pense pas.Concernant l'assurance santé les gens ont une aversion au risque que représenterait pour eux ,leur couverture sociale par des sociétés privées qui pourraient etre en liquidation du jour au lendemain. Ce "risque" est deja pris par de nombreuses personnes dans le monde, et je ne sais meme pas si le cas d'une assurance sante en liquidation s'est deja presente. Je suis assure par BUPA depuis des annees, et l'idee qu'ils puissent etre en liquidation ne m'a pas effleure. Si jamais ca arrive, je changerai d'assurance c'est tout. Les garantis financieres qu'ils ont doivent etre consequentes je pense, comme toute assurance.
jubal Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 le problème de base, pour l'assurance maladie du moins, reste la manière dont le médecin conçoit son activité. Il ne répond à aucune logique économique et le soi-disant intérêt du patient (qui sert en réalité à masquer ses doutes et son inquiétudes face à l'application de son savoir) justifie une série de traitements coûteux qui peuvent, la plupart du temps, être évités. Je ne suis pas certain qu'un système libéralisé puisse s'en sortir mieux sans modifications de ces comportements. Si le traitement couteux peut etre evite, en general l'assurance n'approuve pas son remboursement (beaucoup de traitement couteux necessite le pre-approbation de l'assurance pour etre rembourse). Pour moi c'est d'ailleurs un des probleme de l'assurance prive, le fait qu'elle decide si un traitement est necessaire ou pas, et que ca soit son interet de juger en defaveur du patient le plus possible. Oui je sais que j'ai un contrat avec mon assurance, et que si un traitement est reellement necessaire en theorie je peux les trainer en justice pour qu'il me le rembourse. Le probleme c'est qu'en pratique c'est pas si simple, la necessite d'un traitement requiert souvent un jugement qui ne peu etre objectif a 100%, la medecine n'etant pas une science exact. Ceci est contrebalance en theorie par le fait qu'une assurance qui serait connu pour "trainer les pieds" aurait moins de clients, mais d'un autre cote une mauvaise reputation peu etre efface par un effort marketing suffisant, donc je sais pas trop. En pratique j'aime bien le systeme prive d'assurance maladie, surtout en comparaison de la secu qui est une vaste escroquerie, mais je m'appercois que la ou les assurance ne sont soumise a quasi aucune reglementation elles s'averent etre de mauvaise qualite et ne rembourse que ce qui les arrange.
Leepose Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Les retraités ne payant pas leur sécu actuellement, alors qu'ils dépensent plus de 65 % du budget de l'assurance maladie, l'une des questions principales consiste à savoir comment réaliser la transition : si les actifs, seuls à cotiser aujourd'hui, ne cotisent plus, le trou atteindrait vite plus de la moitié du budget de l'assurance maladie (près de 150 Mds d'euros). Explosif.Allez dire aux retraités que vous connaissez que chacun d'eux devrait payer 4 ou 5.000 euro par an (soitle double pour un couple) et revenez en parler ici. Bon alors… One ne peut rien faire, et personne ne fera jamais rien? En tout cas, je suis d'accord. Les vieux coutent trop cher aux jeunes, et aux actifs. Sans etre méchant, on connait tous une petite vieille qui va chez le médecin comme d'autre irai acheter leur pain… Si ca continue, faudra que ca cesse.
maurice b. Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Les retraités ne payant pas leur sécu actuellement, alors qu'ils dépensent plus de 65 % du budget de l'assurance maladie, l'une des questions principales consiste à savoir comment réaliser la transition : si les actifs, seuls à cotiser aujourd'hui, ne cotisent plus, le trou atteindrait vite plus de la moitié du budget de l'assurance maladie (près de 150 Mds d'euros). Explosif. Arrétons de lancer des informations fausses et mensongères, comme celle-ci , qui risquent de créer des conflits inter-générations. Où avez vous entendu que les retraités ne payent pas leur sécu maladie ??? Alors avant de dire n'importe quoi ,demandez à un membre de votre famille (ou à une connaissance) qui est en retraite une photocopie de son bulletin de retraite et vous verrez qu'il y a bien une ligne de prélèvement maladie comme sur la feuille de paie d'un salarié en activité . (en revanche il n'y a bien entendu plus de cotisation secu retraite vieillesse ni cotisation retraite complémentaire Arcco Agirc,ni de cotisation chomage UNEDIC puisque la personne est en retraite)
Aurel Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Les pensions se voient prélever une cotisation de 4.35+1+0.5 (CSG+cotisation maladie + CRDS) = 5.85 % contre 25 % pour un salarié (en incluant les charges patronales). En gros, le salarié du privé, plus jeune, paye 5 fois plus ! Ce privilège ne peut être brutalement supprimé, surtout que ce sont les retraités qui votent le plus…
maurice b. Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 25 % pour un salarié (en incluant les charges patronales). non le salarié n'a pas 25% de prélevés en cotisation maladie mais beaucoup beaucoup moins (lisez vos bulletins de salaire -> ligne maladie). La cotisation est de 0,85 % du salaire brut plafonné Ne dites pas que c'est exhorbitant ! L'employeur paye lui 13,10% du même salaire brut (plafonné) mais ne mélangez pas les comptes SVP ce que le patron paye à la secu c'est SON PROBLEME et ce n'est pas l'argent du salarié !
Dilbert Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 ce que le patron paye à la secu c'est SON PROBLEME et ce n'est pas l'argent du salarié ! Archifaux, c'est un élément du salaire (la preuve c'est que si le salarié n'était pas là, ça ne serait pas versé). Je vous recommande de lire ceci, notamment le mythe n°9: http://quitter_la_secu.blogspot.com/2007/0…sociale_12.html Comme quoi le lavage de cerveau étatique reste efficace… On peut donc dire que 13% du salaire complet est siphonné par la sinistre SS (voir aussi le mythe 7 : "la SS est gratuite"). Ce qui est plus cher que n'importe quelle assurance privée au premier euro.
maurice b. Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Archifaux, c'est un élément du salaire en termes comptables (et non en terme de politique- fiction) on vous retire bien 0,85% (et pas un euro de plus de votre salaire de base) pour vous couvrir en risque maladie ? N'allez pas croire que si votre patron avait 5% de cotisation à payer pour la maladie pour vous ,au lieu de 13,10 %, il vous donnerai genéreusement 8,1% de salaire en plus ! Par contre, si vous trouvez que l'employeur paye trop, rien ne vous empêche de militer pour une meilleure répartition des cotisations (exemple :5,5% pour l'employeur et 8,5 % pour le salarié) . Après vous ferez les comptes des partisans de cette formule parmi les salariés !
Dilbert Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 en termes comptables (et non en terme de politique- fiction) on vous retire bien 0,85% (et pas un euro de plus de votre salaire de base) pour vous couvrir en risque maladie ?N'allez pas croire que si votre patron avait 5% de cotisation à payer pour la maladie pour vous ,au lieu de 13,10 %, il vous donnerai genéreusement 8,1% de salaire en plus ! Par contre, si vous trouvez que l'employeur paye trop, rien ne vous empêche de militer pour une meilleure répartition des cotisations (exemple :5,5% pour l'employeur et 8,5 % pour le salarié) . Après vous ferez les comptes des partisans de cette formule parmi les salariés ! Vous ne vous êtes pas rendu compte que c'est le même argent du même employeur qui paye le salaire et les cotisations asociales ? Ici on essaie de raisonner en économistes, pas en comptables bornés. Libre à vous de croire à la fiction des cotisations patronales et des cotisations salariales. Fiction à l'usage des salariés, les employeurs ayant bien compris que de toute façon ce sont eux qui payent. Tiens, une réflexion d'un économiste pas comptable : La Sécurité sociale ne peut pas imposer aux employeurs l'obligation d'acheter plus cher le travail. Elle impose aux salariés une restriction sur le libre emploi de ce qu'ils gagnent au total. Elle ampute la liberté du travailleur d'arranger son budget familial à sa volonté. (Ludwig von Mises, L’Action Humaine)
jubal Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 N'allez pas croire que si votre patron avait 5% de cotisation à payer pour la maladie pour vous ,au lieu de 13,10 %, il vous donnerai genéreusement 8,1% de salaire en plus ! Maurice.b, je crois que tu es la seule personne avec laquelle je suis systematiquement en desaccord sur tout les posts Sur les cotisation patronales, sachent qu'un grand nombre de gens sont leur propre patron (artisants, independants, commercants, …), et donc paye bien les charges salariales ET patronales. Que beaucoup d'autres sont dans des entreprises familiales, et que leur cas est donc similaire. Pour les salarie d'entreprises, si on crois a l'effet de la concurence on croit aussi que les entreprises payent leur salaries le mieux possible (car sinon les salaries vont voir ailleurs), et que donc oui une baisse des charge patronale entraine une hausse des salaires. edit: une solution pour eliminer completement les impots sur le revenu: les inclure dans les charges patronales, comme ca on les paye plus …
Largo Winch Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Cela dit, les comptables sont généralement les premiers à constater cette supercherie, d'autant plus que cela complique inutilement leur travail. Ils se rendent bien compte que la séparation artificielle entre cotisations salariales et cotisations patronales qui apparait sur la fiche de paie disparait dans les comptes de l'entreprise puisque toutes les cotisations finissent par être enregistrées dans un même grand compte URSSAF.
Dilbert Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Pour en finir avec la querelle byzantine cotisations salariales/patronales, il faut dire que tout est fait pour induire le salarié en erreur. En effet, le contrat de travail qu'il négocie avec son patron ne mentionne que le salaire brut hors cotisations patronales. Et je ne suis même pas sûr que toutes les feuilles de paye mentionnent les cotisations patronales.
Largo Winch Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Pour en finir avec la querelle byzantine cotisations salariales/patronales, il faut dire que tout est fait pour induire le salarié en erreur. En effet, le contrat de travail qu'il négocie avec son patron ne mentionne que le salaire brut hors cotisations patronales. Et je ne suis même pas sûr que toutes les feuilles de paye mentionnent les cotisations patronales. Si, dorénavant, c'est obligatoire. Ce qu'il faut bien préciser à maurice.b qui n'a pas l'air de bien comprendre, c'est que la notion de salaire brut n'a strictement aucune signification économique. Le salarié, ce qui l'intéresse, c'est l'argent qu'il va effectivement toucher (son salaire net), tandis que l'employeur est préoccupé par le coût de la main d'oeuvre. Or, le salaire brut ne correspond ni à l'un, ni à l'autre. C'est une invention étatique qui a pour but de brouiller la compréhension des choses et, surtout, de monter les uns contre les autres. Sur ce dernier point, on voit dans le propos de maurice.b qu'il est tombé dans le piège car il pense que ce qui est payé au titre des CS par les uns n'est pas payé par les autres : Par contre, si vous trouvez que l'employeur paye trop, rien ne vous empêche de militer pour une meilleure répartition des cotisations (exemple :5,5% pour l'employeur et 8,5 % pour le salarié) . rolleyes.gifAprès vous ferez les comptes des partisans de cette formule parmi les salariés !
maurice b. Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Ce qu'il faut bien préciser à maurice.b qui n'a pas l'air de bien comprendre, c'est que la notion de salaire brut n'a strictement aucune signification économique. je crois que c'est à cause de gens comme vous ,qui ne comprenez rien ,qu'il faudrait que les cotisations sociales NE SOIENT PLUS PRELEVEES sur la feuille de salaire. ça simplifierait les choses et ça eviterait ,au gens de mauvaise foi ,de faire des amalgames comptables dans un but ideologique. en résumé : vous toucheriez un salaire brut /point barre. Vous ne seriez pas au courant des sommes que paierait votre patron car ça ne vous regarde pas (tant que vous y etes ,vous n'allez pas non plus exiger que votre patron vous montre sa feuille d'impot ou la taxe d'habitation qu'il paye pour les locaux de l'entreprise .) en revanche :tous les mois ,vous auriez une facture à payer à la secu qui serait prélevé sur votre compte bancaire et vous seriez content car ça ne serait plus sur votre feuille de paye…. et vous auriez l'impression de gagner plus ! Malheureusement cette formule a peu de chance de voir le jour,car le Gouvernement envisage maintenant , de déduire ,aussi, l'impot sur le revenu sur la feuille de salaire. Donc ,vous voyez, vous allez encore avoir des lignes de minorations sur vos feuilles de paye !
Nicolas Luxivor Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 J'ajoute que concrètement, quand les charges salariales/patronales sont plus basses, les salariés gagnent plus en net. Et la différence est conséquente. Je suis au Luxembourg, je sais de quoi je parle. Mais vous pouvez demander à n'importe lequel des 100.000 frontaliers qui viennent chaque jour travailler au Luxembourg. Un site à visiter: Les frontaliers.lu Quand aux lignes comptables, c'est de la foutaise! La mauvaise foi est flagrante en "oubliant" les déficits financés par les autres impôts! C'est du foutage de gueule que d'écrire des trucs pareil Maurice b. !
A.B. Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 C'est du foutage de gueule que d'écrire des trucs pareil Maurice b. ! Maurice b. a raison, par idéologie je lis très souvent que le salaire serait augmenté d'autant si les charges patronales étaient supprimées alors que c'est économiquement faux.
LaFéeC Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 en termes comptables (et non en terme de politique- fiction) on vous retire bien 0,85% (et pas un euro de plus de votre salaire de base) pour vous couvrir en risque maladie ?N'allez pas croire que si votre patron avait 5% de cotisation à payer pour la maladie pour vous ,au lieu de 13,10 %, il vous donnerai genéreusement 8,1% de salaire en plus ! Par contre, si vous trouvez que l'employeur paye trop, rien ne vous empêche de militer pour une meilleure répartition des cotisations (exemple :5,5% pour l'employeur et 8,5 % pour le salarié) . Après vous ferez les comptes des partisans de cette formule parmi les salariés ! Scusez mais quand je négocie un salaire (je suis salariée), c'est TOUJOURS en brut ! je crois que c'est à cause de gens comme vous ,qui ne comprenez rien ,qu'il faudrait que les cotisations sociales NE SOIENT PLUS PRELEVEES sur la feuille de salaire.ça simplifierait les choses et ça eviterait ,au gens de mauvaise foi ,de faire des amalgames comptables dans un but ideologique. C'est sûr qu'avec cette méthode, les gens verraient enfin combien cela leur coûte ! Maurice b. a raison, par idéologie je lis très souvent que le salaire serait augmenté d'autant si les charges patronales étaient supprimées alors que c'est économiquement faux. D'autant, je suis d'accord, mais augmenté, c'est certain. Bcp moins sur les faibles salaires qui ont une "exonération" (une réduction) de charges URSSAF…
Timur Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Maurice b. a raison, par idéologie je lis très souvent que le salaire serait augmenté d'autant si les charges patronales étaient supprimées alors que c'est économiquement faux. +1. D'autant, je suis d'accord, mais augmenté, c'est certain. A court terme, non.
Invité jabial Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 A court terme, non. Je peux te garantir que si. La correction se ferait bien plus vite qu'on imagine, de la même façon que la perte de salaire réel qui a suivi l'application des 35h a été bien plus rapide qu'on l'annonçait.
Dilbert Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Vous ne seriez pas au courant des sommes que paierait votre patron car ça ne vous regarde pas (tant que vous y etes ,vous n'allez pas non plus exiger que votre patron vous montre sa feuille d'impot ou la taxe d'habitation qu'il paye pour les locaux de l'entreprise .) Vraiment n'importe quoi ! C'est le point de vue con-con du salarié qui ne veut rien comprendre. Les cotisations sociales ne sont pas des impôts sur le patron. Ce sont des avantages dus au salarié. La preuve, c'est que si pas de salarié, pas de cotisation à verser. En revanche, à titre d'exemple, l'impôt sur les salaires (impôt payé par certains employeurs sur la base du total des salaires de l'entreprise, belle invention soviéto-française) est bien un impôt, et le salarié n'en a rien à fiche.
Timur Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Je peux te garantir que si. La correction se ferait bien plus vite qu'on imagine, de la même façon que la perte de salaire réel qui a suivi l'application des 35h a été bien plus rapide qu'on l'annonçait. Donc nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a un temps d'inertie. Si on élimine les charges patronales, le salaire ne monte pas instantanément. De la même manière que si on élimine la TVA, les prix ne baissent pas instantanément.
LaFéeC Posté 7 août 2007 Signaler Posté 7 août 2007 Donc nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a un temps d'inertie. Si on élimine les charges patronales, le salaire ne monte pas instantanément. De la même manière que si on élimine la TVA, les prix ne baissent pas instantanément. Si je signe un contrat de travail avec écrit "en conséquence, la rémunération mensuelle de mme C sera de Y € / heure bruts" je compte bien le faire respecter.
jubal Posté 8 août 2007 Signaler Posté 8 août 2007 Donc nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a un temps d'inertie. Si on élimine les charges patronales, le salaire ne monte pas instantanément. De la même manière que si on élimine la TVA, les prix ne baissent pas instantanément. Il y a au moins une grande partie de la population pour laquelle le salaire monterai instantanement. Ce sont d'abord les millions d'independants, qui sont leur propre patron. Pour eux le fait de verser 10% de moins a l'etat se traduirai mecaniquement par une augmentation de 10% immediate. Mais il y a egalement les smicards, qui eux aurait egalement une augmentation immediate. En effet pour eux ce n'est pas l'entreprise qui choisi leur salaire, mais la loi francaise qui fixe le minimum. En toute logique, si l'etat renonce a 10% de prelevement il augmente le smic d'autant, et ca ne change rien pour les entreprises.
DoM P Posté 8 août 2007 Signaler Posté 8 août 2007 En revanche, à titre d'exemple, l'impôt sur les salaires (impôt payé par certains employeurs sur la base du total des salaires de l'entreprise, belle invention soviéto-française) est bien un impôt, et le salarié n'en a rien à fiche. Je ne suis pas d'accord : Toute charge sur l'entreprise pèse sur le trio entrepreneur-salarié-consommateur. L'entrepreneur n'investit ni temps ni travail et ne prend pas de risque s'il n'y a pas un gain potentiel à la clé. C'est du moins la règle générale. Le salarié ne travaille pas s'il n'y a pas rétribution contractuelle de ses efforts. Le consommateur n'achète pas si le service rendu ne vaut pas, selon lui, l'inconvénient d'avoir à se séparer de l'argent demandé. Cela étant, une charge pesant sur l'entreprise doit être répercutée sur une combinaison des ces trois acteurs. L'entrepreneur juge alors de la meilleure façon de la répartir : Pas trop sur lui-même, car il faut bien vivre. Pas trop sur le consommateur, sinon il fuit. Donc au moins un peu sur le salarié. Ce petit peu est non mesurable de façon générale, mais, au cas par cas, devrait pouvoir l'être avec une précision raisonnable. Mais il y a egalement les smicards, qui eux aurait egalement une augmentation immediate. En effet pour eux ce n'est pas l'entreprise qui choisi leur salaire, mais la loi francaise qui fixe le minimum. En toute logique, si l'etat renonce a 10% de prelevement il augmente le smic d'autant, et ca ne change rien pour les entreprises. Oui, et les salaires net perçus par les smicards augmentant, ils entraînent aussi dans leur ascension les plus bas salaires compris entre le smic et, dans l'exemple choisi, le smic +10%, exactement de la même manière qu'une augmentation de smic "traditionnelle".
Nicolas Luxivor Posté 8 août 2007 Signaler Posté 8 août 2007 Donc nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a un temps d'inertie. Si on élimine les charges patronales, le salaire ne monte pas instantanément. De la même manière que si on élimine la TVA, les prix ne baissent pas instantanément. Un temps certain! Et alors? Cela justifie les dire de Maurice b.? Dans la réalité, dans les pays les moins taxés, les gens gagnent plus. Sur le long terme et c'est ce qui importe. On achète pas une maison à court terme et on ne fait pas des enfants à court terme.
Jesrad Posté 8 août 2007 Signaler Posté 8 août 2007 Donc nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a un temps d'inertie. Si on élimine les charges patronales, le salaire ne monte pas instantanément. De la même manière que si on élimine la TVA, les prix ne baissent pas instantanément. Mais sommes-nous aussi d'accord pour dire que les salaires augmenteraient, et qu'ils augmenteraient au-delà de la baisse de cotisations (en masse salariale totale: mélange d'embauches supplémentaires et d'augmentations) ?
Leepose Posté 8 août 2007 Signaler Posté 8 août 2007 J'aurai cru que cette histoire de cotisations était un acquis pour tout le monde sur ce forum… apparemment par pour Maurice. Ca me fais meme rigoler de voir qu'on oppose un raisonnement économique a un raisonnement comptable (lequel?). Je raisonne donc en économiste sans m'en rendre compte… Et d'autre part, méfions nous des raisonnements du type "et si les cotisations patronales baissaient, de combien augmenterait le salaire", car personne n'en sait rien. L'économie ne fonctionne pas "toute chose égale par ailleurs", en statique. L'économie est une dynamique, fondamentalement. Les effets produisent a terme des contre-effets, eux-memes se melent a d'autres problemes qui n'ont rien a voir, etc…
Roniberal Posté 8 août 2007 Signaler Posté 8 août 2007 Ca me fais meme rigoler de voir qu'on oppose un raisonnement économique a un raisonnement comptable (lequel?). Je raisonne donc en économiste sans m'en rendre compte… Psssccchhhtttt! Quel beau gosse!
Invité jabial Posté 8 août 2007 Signaler Posté 8 août 2007 Donc nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a un temps d'inertie. Si on élimine les charges patronales, le salaire ne monte pas instantanément. De la même manière que si on élimine la TVA, les prix ne baissent pas instantanément. Vidamment. Il y a au moins une grande partie de la population pour laquelle le salaire monterai instantanement. Ce sont d'abord les millions d'independants, qui sont leur propre patron. Pour eux le fait de verser 10% de moins a l'etat se traduirai mecaniquement par une augmentation de 10% immediate. Oui. Mais il y a egalement les smicards, qui eux aurait egalement une augmentation immediate. En effet pour eux ce n'est pas l'entreprise qui choisi leur salaire, mais la loi francaise qui fixe le minimum. En toute logique, si l'etat renonce a 10% de prelevement il augmente le smic d'autant, et ca ne change rien pour les entreprises. Ici, deux présupposés : le premier est que l'Etat augmentera le SMIC d'autant, alors qu'un réformiste libéral en profiterait pour le baisser sans en avoir l'air en le laissant intact, la conséquence étant une baisse du chômage dans les travaux les moins productifs ; le second, sous-entendu, est que ce serait une bonne chose que le SMIC augmente voire ne baisse pas, ce qui est évidemment faux. Cela étant, une charge pesant sur l'entreprise doit être répercutée sur une combinaison des ces trois acteurs. L'entrepreneur juge alors de la meilleure façon de la répartir C'est marrant moi qui croyais que c'était le marché qui fixait ces prix… Oui, et les salaires net perçus par les smicards augmentant, ils entraînent aussi dans leur ascension les plus bas salaires compris entre le smic et, dans l'exemple choisi, le smic +10%, exactement de la même manière qu'une augmentation de smic "traditionnelle". Tiens, la théorie des dominos salariaux. Curieusement, les économistes constatent de plus un plus un écrasement des salaires sur le SMIC. On m'aurait menti à l'insu de mon plein gré? Mais sommes-nous aussi d'accord pour dire que les salaires augmenteraient, et qu'ils augmenteraient au-delà de la baisse de cotisations (en masse salariale totale: mélange d'embauches supplémentaires et d'augmentations) ? Heu, s'il s'agit de parler d'embauches supplémentaires, il vaudrait mieux parler d'effet externe positif pour tous, ou d'effet globalement positif, que d'augmentation.
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