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Le Pire Est Encore à Venir


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Consommation : les interdits des « néo-rigoristes »

Une étude européenne pointe l'émergence d'une nouvelle catégorie d'individus favorables à la multiplication des restrictions.

Il va désormais falloir compter avec eux. Eux ? Ce sont les « néo-rigoristes », une nouvelle famille de consommateurs bien décidée à tordre le cou à la vogue post-soixante-huitarde et confortée par de récentes réglementations restreignant les libertés individuelles. Leur slogan pourrait bien être « Il est autorisé d'interdire » ou encore « Haro sur les plaisirs ! ». « Ces citoyens, au niveau d'éducation plutôt élevé et aux opinions bien arrêtées, sont déterminés à combattre ce qu'ils considèrent comme les dangers de la société de consommation moderne », expose Christophe Jouan, directeur général de Future Foundation, observatoire international des tendances sociétales et de consommation, du groupe Experian.

Leurs cibles, parmi d'autres : les fumeurs, les propriétaires de 4 × 4, les « fashion victims », les publicitaires ou même, tout simplement, les obèses. Limiter la vitesse sur autoroute, interdire de fumer dans les lieux publics, accuser l'industrie alimentaire, les restaurateurs ou les constructeurs automobiles, autant de sujets auxquels s'abreuve cette nouvelle minorité. « La baisse de la confiance dans les entreprises, la montée des inquiétudes, l'extrême sensibilité aux préoccupations environnementales et le travail des groupes et des lobbies font de la société un moteur presque plus important que l'Etat dans beaucoup de domaines. Portées par cette vague, les autorités publiques considèrent du coup que leur rôle est d'interdire l'accès du consommateur citoyen à toutes sortes de plaisirs quotidiens, dès lors que le «progrès collectif» est en jeu », analyse Eric Robertet, directeur de Future Foundation France.

Atteintes à la vie privée

L'étude de cet observatoire, menée à l'échelle européenne, évalue la progression de ce phénomène en Europe : dans chaque pays, deux tiers de la population veulent interdire au moins une chose, cette envie étant plus prononcée en Italie, Irlande et France. Et même si les néo-rigoristes restent une minorité (entre 10 % et 30 % selon les pays), leur influence s'étend bien au-delà. « Souvent, la minorité en pointe sur un sujet d'interdiction a des arguments tellement affûtés sur ce qu'il convient de faire qu'elle n'a aucune difficulté à faire tache d'huile dans la population, d'autant qu'elle se sent légitimée par cette dernière pour intervenir », poursuit le dirigeant.

Une tendance à mille lieues de l'esprit libertaire de 1968, renforcée par un trop-plein de dix bonnes années d'individualisme à outrance mais aussi par la culture du reproche venue tout droit des Etats-Unis, dans laquelle il faut toujours des coupables et des boucs émissaires à tous les maux.

En Grande-Bretagne, nombre de maîtresses interdisent désormais aux enfants d'apporter gâteaux et bonbons à l'école pour fêter les anniversaires tandis que, en Irlande, il est désormais interdit d'apporter du chocolat aux malades à l'hôpital. Et les conducteurs de 4 × 4 britanniques enduisent leurs jantes de fausse boue en spray pour éviter les foudres des « anti ». « Sur ce terrain, les néo-rigoristes jouent sur du velours car personne ne peut être pour les accidents de la route ou le cancer du poumon. Mais il n'empêche : si ce n'est pas le plaisir qui est visé au premier chef, à l'arrivée c'est tout de même lui qui trinque », estime Eric Robertet. « Même s'ils ne nous visent pas directement, un certain nombre de comportements sont désormais considérés comme des atteintes à nos vies privées », ajoute Christophe Jouan. Conclusion : le progrès collectif prend désormais le pas sur le plaisir personnel.

Afin de mieux cerner les attitudes des Européens favorables à ces restrictions, l'enquête s'est arrêtée plus particulièrement sur cinq items : la consommation d'alcool chez soi, les taxes sur les billets d'avion, l'interdiction des 4 × 4 en centre-ville, la réduction de la vitesse maximale sur autoroute et l'interdiction de consommer des sucreries ou des boissons gazeuses à l'école. Résultat : près de la moitié des Français verraient d'un bon oeil une campagne pour dissuader les individus de boire de l'alcool chez eux. Les Italiens et les Polonais sont 70 %, les Norvégiens 10 %. Près de 45 % des Français et Britanniques sont prêts à accepter de taxer les billets d'avion, un peu moins en Allemagne (40 %) et peu en Suisse, au Danemark et en Norvège (15 % à 20 %). Les Français sont largement les plus opposés à la circulation des 4 × 4 en centre-ville (50 %).

Mais sur la réduction de la vitesse maximale autorisée sur autoroute, ce sont les Irlandais les plus concernés. Seuls 20 % de nos concitoyens se mobilisent sur ce sujet. Quant à l'interdiction des sucreries à l'école, le sujet fait l'unanimité des Irlandais (70 %) aux Français, Suisses, et Norvégiens (plus de 60 %), jusqu'aux Britanniques, Finlandais et Hollandais (plus de 50 %).

Tout règlementer

« Nous sommes passé de l'argument «Je n'aime pas ce que tu fais, mais c'est ton problème» à «Parce que cela me dérange, je suis légitime pour te l'interdire». Et bientôt la sphère publique sera impliquée dans le processus, certains demandant déjà au gouvernement d'aller voir si les individus respectent bien la réglementation chez eux », pronostique Eric Robertet. Plus de la moitié des Européens et près de 70 % des Français seraient ainsi favorables à des restrictions de libertés touchant à la sphère privée. Demain, prendre l'avion, regarder trop longtemps la télévision, boire du vin seul chez soi, héberger des animaux domestiques, utiliser son téléphone portable, faire des paris d'argent ou s'exposer au soleil pourrait bien faire l'objet de nouvelles réglementations, ou du moins être stigmatisé comme un comportement déviant. Déjà un tiers des Européens trouvent mauvais pour la santé d'offrir à leur famille du chocolat ou, pire, du foie gras. Il risque d'y avoir quelques déçus aux pieds du sapin à Noël.

SOPHIE PÉTERS

http://www.lesechos.fr/info/metiers/4507104.htm

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L'existence d'une sécurité sociale étatique, monopolistique et obligatoire a conduit les plus prudents à payer pour les alcooliques et les amoureux de la cigarette. Obliger les premiers à payer les pousse à terme à empiéter sur la liberté des derniers.

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(…) tandis que, en Irlande, il est désormais interdit d'apporter du chocolat aux malades à l'hôpital. Et les conducteurs de 4 × 4 britanniques enduisent leurs jantes de fausse boue en spray pour éviter les foudres des « anti ».

Tout ça n'est possible que parce qu'il n'y a plus de répondant ferme aux caprices de ces enfants gâtés du progrès.

Là où l'on devrait voir le propriétaire d'un 4x4 abîmé mettre une branlée magistrale au salopard qui touche à son véhicule on retrouve un propriétaire un peu gêné qui bricole en cachette dans son garage une solution ridicule afin d'éviter les ennuis.

Ca me fait penser à ce que pointait Schnappi à propos des riches. L'espèce de résignation et d'acceptation honteuse d'une culpabilité imaginaire qui conforte les timbrés liberticides et aigris et leur donne encore plus d'assurance.

Invité jabial
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La culpabilité ne dépend pas de ce qu'a fait une personne mais de la perception sociale de sa situation. C'est comme ça que les femmes violées se sentent presque toujours coupables.

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  Salatomatonion a dit :
Ca me fait penser à ce que pointait Schnappi à propos des riches. L'espèce de résignation et d'acceptation honteuse d'une culpabilité imaginaire qui conforte les timbrés liberticides et aigris et leur donne encore plus d'assurance.

:icon_up: Et tout cela commence souvent avec l'interdiction du port d'armes.

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C'est pourtant bien ce qu'il aurait fallu lors des dernières émeutes. Les policiers restant passifs, respectant scrupuleusement les instructions du ministre de l'intérieur.

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  Schnappi a dit :
Je ne crois pas qu'il faille un flingue pour protéger ta bagnole…

Certes, mais c'est dans la tête, docteur. La possibilité de porter une arme a curieusement tendance à empêcher beaucoup de gens de se résigner à ce qu'on leur marche sur les pieds et à s'en sentir coupable.

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Ma nostalgie de quelques montées de testostérone opportunes ne me pousse tout de même pas à réclamer un flingue pour protéger sa bagnole.

Il y a quand même un stade intermédiaire entre la fusillade et l'acceptation sans rechigner des agressions caractérisées qu'infligent régulièrement les nouveaux coincés du cul de la citoyenneté, de l'écologie et de la solidarité.

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  Ash a dit :
C'est pourtant bien ce qu'il aurait fallu lors des dernières émeutes. Les policiers restant passifs, respectant scrupuleusement les instructions du ministre de l'intérieur.

Ben tiens!

Pourquoi pas constituer des escadrons de la mort pendant qu'on y est? Pourquoi ne pas publier des listes de proscription? Pourquoi ne pas (ré)ouvrir les stades? C'est de circonstance et cela fera plaisir aux nostalgiques sans omettre le fait que cela permettra d'atténuer la douleur causée par le récent deuil qui les frappe.

Faudrait quand même finir par savoir ce que l'on veut dans ce foutu pays de CONS. Lorsqu'un flic tire il est traîné dans la boue, lorsqu'il ne tire pas il est traîné dans la boue. Tout ce petit peuple des commentateurs du monde policier et judiciaire est (bien évidemment) au fait des textes qui régissent l'activité quotidienne des fonctionnaires de terrain, sauf quand ils sortent des imbécillités sur la légitime défense, la notion de "en service", quand ils semblent ignorer la teneur du code de déontologie, etc. Au fait, ils étaient où ces virils mâles qui brûlaient du désir de protéger leur bagnole lorsque cela chauffait? Je pose juste la question, parce qu'il semble que ces messieurs si prompts à s'ébahir du courage des commerçants coréens lors des émeutes raciales de L.A. dans les années 90 étaient pour le moins absents un certain mois de novembre 2005 dans les rues éclairées de nos banlieues. Quant à la passivité des collègues, je préfère encore me taire plutôt que de virer vulgaire.

Quant à la dernière phrase de votre intervention, elle me laisse perplexe. Quand votre patron vous donne des consignes, vous continuez de faire ce que bon vous semble?

Posté
  Salatomatonion a dit :
Ma nostalgie de quelques montées de testostérone opportunes ne me pousse tout de même pas à réclamer un flingue pour protéger sa bagnole.

Il y a quand même un stade intermédiaire entre la fusillade et l'acceptation sans rechigner des agressions caractérisées qu'infligent régulièrement les nouveaux coincés du cul de la citoyenneté, de l'écologie et de la solidarité.

Quelle blague, si des gens veulent casser mon 4*4 (j'en ai pas et je ne pense pas avoir forcément ce genre de voiture plus tard), m'empêcher d'amener du chocolat à mes proches qui sont à l'hopital, ou encore m'empêcher d'allumer ma clope sur mon canapé en buvant un verre, je les butte. On aura atteint un tel niveau de privation de liberté que de tels actes s'imposent, on est en plein Big brother.

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  Harald a dit :
Ben tiens!

Pourquoi pas constituer des escadrons de la mort pendant qu'on y est? Pourquoi ne pas publier des listes de proscription? Pourquoi ne pas (ré)ouvrir les stades? C'est de circonstance et cela fera plaisir aux nostalgiques sans omettre le fait que cela permettra d'atténuer la douleur causée par le récent deuil qui les frappe.

Faudrait quand même finir par savoir ce que l'on veut dans ce foutu pays de CONS. Lorsqu'un flic tire il est traîné dans la boue, lorsqu'il ne tire pas il est traîné dans la boue. Tout ce petit peuple des commentateurs du monde policier et judiciaire est (bien évidemment) au fait des textes qui régissent l'activité quotidienne des fonctionnaires de terrain, sauf quand ils sortent des imbécillités sur la légitime défense, la notion de "en service", quand ils semblent ignorer la teneur du code de déontologie, etc. Au fait, ils étaient où ces virils mâles qui brûlaient du désir de protéger leur bagnole lorsque cela chauffait? Je pose juste la question, parce qu'il semble que ces messieurs si prompts à s'ébahir du courage des commerçants coréens lors des émeutes raciales de L.A. dans les années 90 étaient pour le moins absents un certain mois de novembre 2005 dans les rues éclairées de nos banlieues. Quant à la passivité des collègues, je préfère encore me taire plutôt que de virer vulgaire.

Quant à la dernière phrase de votre intervention, elle me laisse perplexe. Quand votre patron vous donne des consignes, vous continuez de faire ce que bon vous semble?

:icon_up::doigt::warez:

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  Schnappi a dit :
Je ne crois pas qu'il faille un flingue pour protéger ta bagnole…

Mon Dieu que la tentation est forte..

Même un faux, historie de faire chier dans son froc l'écolo frustré qui dégonfle tes roues tout les matins..

Posté
  Schnappi a dit :
Ou coment t'attirer des ennuis. Serieusement, tu ne joues pas au hockey, au base-ball ou au golf ? :doigt:

A part sur la Wii, non, et je ne vois pas faire respecter mes libertés avec un paddle =P

Bon actuellement, c'est pas avec ma bagnole que je risque grand chose, mais sur ma prochaine :icon_up: je risque de faire des gros yeux ^^

(Ah oui j'oubliais.. Texte intéressant, merci de l'avoir posté :warez: )

Posté
  Messer a dit :
Mon Dieu que la tentation est forte..

Même un faux, historie de faire chier dans son froc l'écolo frustré qui dégonfle tes roues tout les matins..

:icon_up::doigt:

Posté
  Messer a dit :
Mon Dieu que la tentation est forte..

Même un faux, historie de faire chier dans son froc l'écolo frustré qui dégonfle tes roues tout les matins..

Il chiera peut-être dans son froc le moment venu, mais s'il arrive à laver son calleçon discrètement, il pavoisera devant ses amis pendant des années, se décrivant comme un héro qui a bravé les fascistes.

Posté
  wapiti a dit :
Il chiera peut-être dans son froc le moment venu, mais s'il arrive à laver son calleçon discrètement, il pavoisera devant ses amis pendant des années, se décrivant comme un héro qui a bravé les fascistes.

Après être passé pour un guerrier de l'écologie, si ca peut lui faire plaisir…

Posté
  Salatomatonion a dit :
Il y a quand même un stade intermédiaire entre la fusillade et l'acceptation sans rechigner des agressions caractérisées qu'infligent régulièrement les nouveaux coincés du cul de la citoyenneté, de l'écologie et de la solidarité.

Il existe en effet un stade intermédiaire entre l'acceptation servile et la fusillade : ça s'appelle la dissuasion.

  Messer a dit :
Même un faux, historie de faire chier dans son froc l'écolo frustré qui dégonfle tes roues tout les matins..

:doigt: En plus, je suis certain qu'il n'hésitera pas à aller vilement dénoncer ton manquement à la solidarité citoyenne obligatoire.

  Schnappi a dit :
D'où l'importence d'être deux. Pendant que l'un tient le flingue hors champs, l'autre photographiera notre écolo en train d'embrasser le pare-buffle. Succes assuré sur les sites alter-écolos.

:icon_up:

Posté

Les confiseries à l'école sont hors-sujet. Tant qu'ils ne sont pas majeurs, les enfants sont sous l'autorité de leurs parents. Il est normal que les parents aient leur mot à dire sur l'éducation de leurs enfants. En particulier, si les parents s'opposent à la consommation de sucreries par leurs enfants, ils ne peuvent accepter que des sucreries soient proposées en "libre service" au sein de l'établissement scolaire. Quant aux parents favorables aux sucreries, ils sont toujours libres de les acheter à leurs gamins (pour emmener à l'école)!

Posté

Oui mais alors les gamins auxquels les sucreries sont permises risquent de se faire racketter par ceux qui n'y ont pas droit, ou même pire, de leur en offrir ! Donc mieux vaut l'interdiction stricte.

C'est une argumentation fréquente en faveur de ce type de mesure : certes dans certains cas ça se traduit par une perte de liberté, valeur à laquelle les citoyens sont encore en théorie censés être attachés ; mais en général ça va dans le bon sens. Traiter au cas par cas est trop compliqué, une bonne vieille interdiction pour tous est donc plus simple et "globalement positive".

Posté
  David Boring a dit :
Oui mais alors les gamins auxquels les sucreries sont permises risquent de se faire racketter par ceux qui n'y ont pas droit, ou même pire, de leur en offrir ! Donc mieux vaut l'interdiction stricte.

Pour pallier cet inconvénient je propose que les enfants ayant droit aux sucrerie, aient également le droit d'avoir une arme, de fait ceux qui n'ont pas droit aux sucreries n'oseront pas les raketter.

Posté
  Wallace a dit :
Pour pallier cet inconvénient je propose que les enfants ayant droit aux sucrerie, aient également le droit d'avoir une arme, de fait ceux qui n'ont pas droit aux sucreries n'oseront pas les raketter.

:icon_up:

Posté
  Wallace a dit :
Pour pallier cet inconvénient je propose que les enfants ayant droit aux sucrerie, aient également le droit d'avoir une arme, de fait ceux qui n'ont pas droit aux sucreries n'oseront pas les raketter.

Je suis certain que David Friedman serait arrivé à la même conclusion. :icon_up:

Invité jabial
Posté
  Ash a dit :
C'est pourtant bien ce qu'il aurait fallu lors des dernières émeutes. Les policiers restant passifs, respectant scrupuleusement les instructions du ministre de l'intérieur.

:icon_up:

  Harald a dit :
Lorsqu'un flic tire il est traîné dans la boue, lorsqu'il ne tire pas il est traîné dans la boue.

Harald, je t'aime bien mais là je ne suis pas d'accord. Alors pour répondre:

Tu remarqueras, pas toujours par le mêmes personnes. La dernière fois qu'un fil a tiré pour ce que je pense être de bonnes raisons, j'ai applaudi, moi.

  Citation
Au fait, ils étaient où ces virils mâles qui brûlaient du désir de protéger leur bagnole lorsque cela chauffait?
En train de se demander comment se défendre tout seul contre 30?

En train de se demander où il pouvait acheter une arme, lui qui n'en avait jamais voulu de sa vie?

En train de se demander pourquoi cette police à laquelle il croyait laisse des gens brûler sa voiture, mais l'arrêtera lui s'il se défend?

En train de se demander ce qui arriverait à sa famille quand il serait en tôle?

  Citation
Quant à la passivité des collègues, je préfère encore me taire plutôt que de virer vulgaire.

Et pourtant c'est un problème grave pour les gens qui se croient protégés par les policiers.

  Citation
Quant à la dernière phrase de votre intervention, elle me laisse perplexe. Quand votre patron vous donne des consignes, vous continuez de faire ce que bon vous semble?

Parce que pour toi, flic c'est comme caissier à monoprix? Il y a pas un petit morceau de mission derrière? Quelle est alors ta légitimité pour dire que tu es l'ordre et pas la garde du prince?

Posté

C'est pour ça que je pense que l'Irlande n'est pas vraiment libéral, la liberté n'est pas dans les moeurs (mais je peux me tromper je les connais pas tous très bien). Ils sont juste pragmatiques histoire de devenir un pays riche.

Mais sinon l'Irlande ça déchire quand même !

Posté
  jabial a dit :
:icon_up:

Harald, je t'aime bien mais là je ne suis pas d'accord. Alors pour répondre:

Tu remarqueras, pas toujours par le mêmes personnes. La dernière fois qu'un fil a tiré pour ce que je pense être de bonnes raisons, j'ai applaudi, moi.

En train de se demander comment se défendre tout seul contre 30?

En train de se demander où il pouvait acheter une arme, lui qui n'en avait jamais voulu de sa vie?

En train de se demander pourquoi cette police à laquelle il croyait laisse des gens brûler sa voiture, mais l'arrêtera lui s'il se défend?

En train de se demander ce qui arriverait à sa famille quand il serait en tôle?

Et pourtant c'est un problème grave pour les gens qui se croient protégés par les policiers.

Parce que pour toi, flic c'est comme caissier à monoprix? Il y a pas un petit morceau de mission derrière? Quelle est alors ta légitimité pour dire que tu es l'ordre et pas la garde du prince?

Ceux qui a priori se seraient posé la question de savoir comment ils allaient se défendre à 1 contre 30 sont justement ceux qui hurlent à la mort parce qu'un flic qui se trouvait seul, avec une victime à protéger,à fait usage de son arme. Il me semble que l'on peut se demander si la vision de la justice de ces messieurs n'est pas à facettes. Les flics blancs ayant le droit, que dis-je le devoir, de tirer sur la racaille nécessairement bronzée et les flics colorés le droit, que dis-je le devoir de se laisser mettre en pièces par des excités blancs.

Maintenant, en ce qui concerne les émeutes et leur répression, il y a deux écoles. Dans la première on tire dans le tas en risquant non seulement de blesser voire de tuer des innocents tentant de fuir le secteur, en risquant que des balles perdues tuent un paisible citoyen qui regarde à sa fenêtre. C'est ce qui se passe dans des grands pays démocratiques comme la Russie par exemple voire le Brésil à l'occasion. Dans la seconde, on tente de circonscrire le périmètre pour empêcher le désordre de gagner du terrain, on identifie des individus que l'on appréhende en suite dès que la possibilité se présente. Il serait bon de rappeler qu'une bonne partie des excités étaient des mineurs, si le fait de tirer à vue sur des gamins ne te dérange pas, c'est ton affaire, c'est une conception du droit que je ne partage pas. Quant à la légitimité de la police et de la mission qui anime les fonctionnaires que dire sinon que cela n'implique pas d'adopter le comportement d'un escadron de la mort. La casquette est ornée d'un insigne tricolore et non pas par la totenkopf.

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