Invité Sénateur Baxter Posté 20 décembre 2006 Signaler Posté 20 décembre 2006 Cette allocution a été prononcée le 27 oct 2000, a Salzbourg, dans la cadre de la Conference Internationale sur les services par Andreas Bichlbauer, remplaçant du dir. gal de l Omc , Mike Moore, indisponible. Le public est constitué de specialistes du commerce international representant les + grandes firmes juridiques de la planete. " Liberalisation de la reglementation des echanges et aperçu de son perfectionnement progressif : principales perspectives de 1790 a nos jours " -Merci. C est un grand plaisir d etre parmi vous, à Salzbourg. je souhaite remercier les organisateurs de cet evenement , ainsi que tout ceux qui ont pris le temps de venir ecouter fut ce brievement, le pt de vue de l Omc. Le theme qui nous occupera est celui des obstacles au libre-echange, des diverses barrieres qui ont été erigées à son encontre- de façon officielle, semi-officielle ou completement informelle. Bien entendu, ces barriere n affectent pas seulement les presents , elles affectent aussi le reste du monde . Il s' agit d' un probleme crucial pour le progres et le developpement, et ainsi de suite. Nous aborderons en 1er lieu une forme de restriction des échanges qu'on designe comme "barrières non tarifaires", à savoir tout ce qui n est pas une taxe, mais qui constitue un obstacle au flux des échanges. Cela peut relever de la legislation - par ex, les lois qui interdisent l importation de thon péché dans des filets qui constituent un danger de mort pour les dauphins , ou l interdiction d importer des produits alimentaires comportant des residus de pesticides cancerigènes, ou encore l interdiction d importer des vetements fabriqués par une main d oeuvre servile. Il peut s agir aussi de coutumes ou de pratiques culturelles traditionelles qui, tout comme les lois, imposent des limites arbitraires au fonctionnement de l 'économie. Les barriere tarifaires. Par "barriere tarifaires", j entend les initiatives prises à diverses reprises par les gouvernements de divers pays pour proteger les conditions de leur developpement économique en vue du bien-etre de leurs propres citoyens, ou bien des citoyens d' autres pays dans la mesure où ils éprouvent envers eux un certtain sentiment de responsabilité pour telle ou telle raison historique . L ex. le + notoire, celui que tout un chacun associe au thème de commerce international dans plusieurs regions du monde, en particulier dans les secteurs de la population les + reticents au libre-echange, est celui dit de la "banane equitable"- Vous connaissez tous la blague: "On ne peut pas tuer quelqu'un en le frappant à la tête avec une banane. Mais on peut tuer quelqu'un pour une histoire de banane en le frappant à la tête avec une machette" Qu' est ce que cela veut dire au juste ? Il y a une certaine quantité de violence dans le monde- une violence passée, presente et à venir. L'Union Européenne essaie de controler la violence exercée dans un lointant passé par certains de ses membres à l encontre de leurs anciennes colonies. Mais, pour parvenir à cet objectif, l'E-U paie ses bananes + cher qu elle ne le devrait -plus cher par ex, qu elle ne paierait les bananes d Amerique centrale, produite dans des plantations bcp + vastes qui utilisent des techniques + modernes de controle de la main d oeuvre. Certes , il est exact que l Amerique centrale a subi la violence et les abus commis au nom de gds conglomerats bananiers comme Dole ou Chiquita, il est non moins vrai que les salaires y tournent autours de 3 $ de l heure, que les syndicats y brillent par leur absence, que le travail des enfants y prospere et que les conditions de travail y sont pitoyables. Mais en interdisant aux "bananes de la violence"l accès au marché europeen, Bruxelles met en danger le principe de la concurrence - et par consequent l'édifice tout entier de la modernité. Afin de decrire de façon plus precise cette obsession irrationelle de la violence, je vous citerai quelques chiffres d une enquete effectuée par l agence Hill & Knowlton sur la perception de la violence de 1790 à nos jours. Les enqueteurs ont interrogé les consommateurs americains sur leur estimation de la quantité respective de violence pour chaque periode de l histoire De 1790 à 1913, nous pouvons constater que le taux de violence imaginaire est nettement superieur a celui de la violence reelle .De 1913 à 1946, à cause des 2 guerres mondiales, le taux de violence reel est tel qu il fait exploser le graphique , alors que le taux imaginaire est fort loin du compte. Dans la periode suivante, la violence reelle diminue, mais les gens continuent à la surestimer .On peurt etre certain que cette tendance à la surestimation va se poursuivre à l'avenir. Il est donc clair que la perception de la violence n'a rien a voir avec le niveau de violence reel. Afin de faire prevaloir le bon sens, nous devons instaurer une approche rationelle, de type économique ,de la violence, une approche qui exclut les réactions emotionelles. Sans quoi, nous ne pourrons eviter d'etre confrontés à des situations du type de celle qu on trouve dans les films de Jerry Lewis : Un individu glisse sur une peau de banane et , derrier lui un autre individu, et puis encore un autre, et finalement ce dernier s' affale sur une table. Sur cette table il pourrait tres bien y avoir un ordinateur, peut etre meme un serveur qui gère le site Chiquita. Vous saiisissez la logique de cet enchainement. " N importe quoi peut mener à n importe quoi ". Quand le serveur tombe en panne, la transnationale Chiquita perd une journée de comptabilité, sa cotation en bourse fait un plongeon et elle peut mettre plusieurs semaines ou mois a s en remettre. En termes moins sophistiqués : Si nous permettons qu un seul pays paie une seule banane au dessus de sa valeur, la porte est ouverte à tous les exces.C est comme quand un amateur de vin passe un beau jour a la marijuana, un peu plus tard à l heroine et , de fil en aiguille, devient accro a la coke . Le jours où vous verrez vos proches chanceler comme des zombies , vous saurez que vous avez glissé sur une sacrée peau de banane ! Le theme des bananes n est pas de ceux qu on peut prendre à la legere. Les barrieres non tarifaires La question des barrieres non tarifaires est un peu plus compliqué. Elle peuvent inclure tout un tas de chose , depuis la protection de l environnement-cf.les dauphins jusqu'aux coutumes locales qui se substituent aux gouvernements en matiere de restriction du flux des biens det des capitaux, imposant des limites au fonctionnement normal des forces économiques. Il n ya pas longtemps , il y a eu une tentatve de fusion entre KLM entreprise néerlandaise et Alitalia, compagnie italienne. La variable principale etait le facteur sieste. En effet , aux Pays-Bas et dans la plupart des pays nordiques , les gens dorment la nuit et se permettent au maximum un bref Mittaggesundheitschlaf au milieu de la journée. Il y a tres peu d'occasions de se soustraire aux exigence de l environnement de travail .Les gens ont un emploi du temps quotidien extremement regulier , en particulier en ce qui concerne le sommeil. En revanche, en Italie la situation est tout a fait differente. On dort presque autant le jour que la nuit. En outre, la pause-dejeuner peut durer une heure ou deux;Une petite sieste est souvent de mise apres le repas. Les gens sont tres conviviaux, ils aiment bien se payer une bonne tranche de rigolade. On boit souvent un peu trop de vin, on s 'offre volontier un saltimbocca alla romana et tous ces plats delicieux qui finissent par nuire a la discipline au travail. Tous ces problemes ont fait echouer la fusion et toute l opération est tombé à l'eau. Voilà encore une grande opportunité de transnationalisation remisée au placart. C est là un ex. particulierement dechirant pour l'OMC , car s'il y a bien un mot qui resume notre identité , c est bien celui d "alliance". L 'OMC est une excroissance du GATT , qui a lui meme émergé au lendeamin de la 2eme guerre mondiale dans un souci de prevenir les conflits futurs. L idée de base -que nous colportons toujours volontiers-, c est que les fournisseurs tuent rarement leur clients et que quand on fait des affaires avec quelqu un, on n 'a generalement pas recours au meurtre. Bien entendu , il y a des exceptions : la 1ere et la 2eme guerre mondiale , le genocide rwandais , la Yougoslavie ,l Irak, etc.. Mais notre theorie est valable pour au moins un cas important , la totalité du 19éme siecle, époque où le libre echange a empeché les partenaires en affaires de s'entretuer, pendant 100 ans, le type de liberté des echanges que l OMC s'emploie à mettre en pratique aujourd'hui a contribué à preserver la paix entre les nations riches et puissantes d 'Europe, avec comme seule exception le colonialisme et la traite des esclaves. C est pourquoi, quand les fusions sont menacés par des idiosyncrasies locales, quand les moeurs font obstacle à la marche forcée du commerce, c est tout le systeme des interets transnationaux qui est remis en question et, avec lui, la paix et la stabilité de l après guerre. Nous sommes confrontés à une situation globalement assez grave. Tout obstacle artificiel au libre flux des capitaux constitue un risque majeur. Dans quel sens va l'évolution de cette situation ? Nous n'en savons rien. Quelle est la solution, lorsque non seulement les gouvernements, mais la diversité des cultures locales conspirent à faire obstacle au libre flux du progres ? Mystere. Les barrieres systemiques Pour conclure , j aimerai vous parler d'un type de barrières commerciales qui est a la fois le plus enigmatique et bizarrement , sans doute, le plus façile à eliminer. Nous savons tous ce qu est la democratie : la participation du plus grand nombre possible de consommateurs au fonctionnement direct du gouvernement et de l'économie. Il s'ensuit de façon quasi-obligée que le libre-echange n'est que l' autre face de la monnaie democratique, et que la consommation est la forme supreme de democratie et de citoyenneté dans le monde moderne La liberté du consommateur est, bien entendu, un élément essentiel du processus démocratique, meme si son role est rarement apprécié à sa juste valeur, et si elle est toujours inopérante dans la pratique. Cela est dû a la multiplicité de phenomenes specifiques qui caracterisent la politique dans les democraties contemporaines, aux diverses manifestations du pouvoir du peuple : les parlements, les congrès, etc… Une telle variété, une telle complexité ne peuvent que deboucher sur l inéfficacité, une inéfficacité parfois fatale pour l'idéal d'une democratie de consommateurs . Heureusement, l'exemple du secteur privé nous permet d'envisager des solutions émergentes au faible rendement des institutions dites démocratiques. Une solution possible, actuellement testée sur la scène politique américaine, serait de rationaliser un processus electoral qui s'avere grotesquement inefficace -et les elections sont evidemment au coeur de la democratie des consommateurs. Examinons d 'abord le fonctionnement actuel des éléctions, avec toute leurs deficiences. Au sommet nous avons une serie de firmes ,que nous baptiserons firmes A. Chacune de ces entreprises emploie en moyenne une douzaine de salariés pour transferer des sommes importantes au bénéfice de telle ou telle campagne electorale -disons la campagne B. Il peut s'agir de n 'importe quelle élection y compris au poste de president. De son coté, l'état -major de la campagne B - qui emploie lui aussi un gd nombre de salariés -transfert des sommes non moins importantes à une agence de relation publiques type Hill & Knowlton, que nous nommerons C Ladite agence de communication , qui emploi une cinquantaine de salariés a temps plein , transfere de coquettes sommes à plusieurs chaines de tv, qui en fin de parcours, transmettent l information pertinente au consommateur-sans lui remettre d argent, bien entendu. L ironie de la chose , c est que pour engendrer toute la quantité d'argent necessaire pour alimenter cette chaine, au debut de la chaine, vous avez les travailleurs des entreprises qui financent la campagne, lesquels se trouvent etre aussi les citoyens et les electeurs en fin de chaine. Il s'agit donc d un systeme qui s'auto -alimente et dont l'utilité réelle est proche de zero. Mais on peut proposer un autre modele. Avec l'aide d'à peu pres le meme nombres de salariés, les entreprises ne paient plus qu une seule entité : voteauction.com( le vote aux encheres.com ) Voteauction.com,à son tour n'à besoin que de 4 salariés pour transmettre directement à l 'électeur-consommateur non pas de l information mais des especes sonnantes et trebuchantes. Voteauction.com est un systeme qui permet aux electeurs de mettre de leur plein gré leur vote aux encheres et de le vendre au plus offrant; Il s agit d'un espace où les gens qui ne ressentent pas d 'affinité particuliere pour tel ou tel candidat peuvent confier leur voix au marché. Cela permet de rationaliser l' ensemble du process electoral et, comme dans tous les marchés, tout le systeme fonctionne au profit des consommateurs-et des entreprises qui en sont à l'origine, bien entendu. Résumons, Nous avons parlé des obstacles passés, presents et futurs au libre-echange. Pour ce qui est des obstacles que nous souhaiterions voir dès maintenent relégues aux poubelles de l'histoire, mentionnons les barrieres tarifaires-les bananes. le second type d obstacles, les barrières non tarifaires qui jouent un role important en Europe et ailleurs , requierent un peu plus de subtilité et de précautions dans le traitement des resistances d origine humaine à leur élimination. Toute une serie d'habitudes de vie et de travail comme la sieste etc.. devront etre standardisées; c est un processus de longue haleine. Pour finir, nous avons le probleme le plus complexe, celui des barrières systemiques, un problème qui est au coeur des démocraties modernes et qui pourrait cependant etre resolu si on laissait libre court au fonctionnement du marché, qui est une garantie majeure de compétence. Un marché libre. Un marché libéré. Et j' aime les marchés, et je crois que c est à cela qu ils servent. Merçi.
Coldstar Posté 20 décembre 2006 Signaler Posté 20 décembre 2006 TIMMY! C'est vrai, le problème des handicapés mérite d'être traité tout à fait sérieusement… Mais, euh, on pourrait pas avoir une traduction?
Libérus Posté 20 décembre 2006 Signaler Posté 20 décembre 2006 Les "Yes Men", un petit groupe d'activistes, créent un faux site internet affilié à l'Organisation Mondiale du Commerce. Leur ruse fonctionnant au-delà de leurs espérances, ils parviennent à intégrer les rangs de l'OMC, alors qu'ils sont politiquement opposés à la dite organisation. Se rendant de conférences internationales en conférences internationales, ils profitent alors de leur nouveau statut pour défendre leurs "points de vue" et égratigner les manières du libre-commerce mondial. Source : http://www.allocine.fr/personne/ficheperso…onne=99043.html Commentaire : d'habitude, j'aime bien la parodie, y compris la parodie adverse. Mais là je la trouve puante.
Invité Sénateur Baxter Posté 20 décembre 2006 Signaler Posté 20 décembre 2006 Commentaire : d'habitude, j'aime bien la parodie, y compris la parodie adverse. Mais là je la trouve puante. Tiens ben lis la fin de ça, et ouvre la fenetre, tout de suite ça sent meilleur…. Au cours de notre longue marche sur la voie du progrès, nous avons souvent entendu le meme vieux refrain : " Oh , mais vous ne pouvez pas faire comme ça, ça n 'est pas juste c'est une violation des droits de l'homme" C' est une rengaine qu'on nous a servie à chaque etape du developpement industriel, qu'il s'agisse du 19eme ou du 20éme siècle , à chaque fois qu'une innovation améliorait l'éfficacité des relations entre employeur et salariés. Et on nous la ressert encore aujourd'hui. Mais, en matiere des droits de l'homme, les choses sont tout de meme un peu plus compliquées qu'on ne le pretend. N'oublions pas qu'il y a encore à peine un siècle et demi, la notion d e droits de l'homme n'existait tout simplement pas pour les salariés de l industrie. Les ouvriers devaient progresser à la sueur de leur front le long de l'echelle de l'evolution. Nous avons un peu perdu aujourd'hui cette enrichissante perspective darwinienne, et attribuons d' emblée aux travailleurs du tiers monde un degré d'humanitéqui ne correspond pas du tout à leur evolution historique; ce faisant, nous ne faisons que freiner leur progression vers le niveau de prosperité et d'humanité que nous avons nous-meme atteint. Si on se place du pt de vue de la science, on adoptere une perspective nettement moins utopique. Les etudes effectuées sur des travailleurs exécutant des taches répétitives pendant 12 h par jour montrent un niveau d'activité cérebral plus proche de celui du hamster que d'un etre humain. Etant donné que les salariés des pays en voie de developpement sont souvent soumis à ce type de tache, pouvons-nous nous permettre d'ignorer la questionde la categorie biologique adéquate au moment de parler des droits de l' "homme" a propos de ces personnes ? Certes , les hamsters sont des petites bêtes adorables, et ils meritent sans aucun doute d'etre bien traités-mais peut-on parler de "droits de l'homme" à leur sujet ? Au moment d 'aborder ces questions, il est pertinent d'evoquer l 'admirable pragmatisme de l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale, aujourd'hui pésident de l'université Harvard, Lawrence Summers. S'exprimant sur un sujet analogue, il disait : " Sincerement, entre nous est-ce que la Banque mondiale ne devrait pas encourager plus fortement la délocalisation des industries polluantes vers les pays en voie de developpement ? (…) La logique économique qui consiste à se debarrasser de nos déchets toxiques dans un pays à bas salaire est parfaitement rationnelle , et je ne vois pas comment nous pourrions y échapper…Il y a en Afrique des pays sous-peuplés qui sont aussi tres largement sous-pollués; la qualité de l'air y est largement superieur aux besoins de leurs habitants, ce qui est tout a fait irrationnel si on les compare à la situation de Los angeles ou de Mexico…il est assez normal que les habitants d'un pays où la population vit en moyenne suffisamment longtemps pour risquer un cancer de la prostate soit plus preoccupée par la possibilité d'une modification infinitésimale du volume d'émission de substances cancerigènes que ceux d'un pays où la mortalité des enfants de moins de 5 ans est de 200 pour mille "
Rincevent Posté 21 décembre 2006 Signaler Posté 21 décembre 2006 N'oublions pas qu'il y a encore à peine un siècle et demi, la notion d e droits de l'homme n'existait tout simplement pas pour les salariés de l industrie.Heu… Il te faudrait te documenter avant de dire des conneries.Les ouvriers devaient progresser à la sueur de leur front le long de l'echelle de l'evolution. Ravi de constater que pour toi les pauvres sont à peine plus que des bêtes. C'est pas mon opinion, et je ne crois pas que quiconque ici la défende. Les etudes effectuées sur des travailleurs exécutant des taches répétitives pendant 12 h par jour montrent un niveau d'activité cérebral plus proche de celui du hamster que d'un etre humain. Je crois qu'il va falloir que tu donnes ta source : j'ai un peu de mal à croire qu'un cerveau de quelques grammes ait autant d'activité qu'un cerveau de plus d'un kilo. A moins que tu ne prennes ton cas pour une généralité. Et sinon, d'une manière générale… Tu sers à quoi ? T'as rien de mieux à faire que de troller chez des gens innocents qui n'aspirent qu'à la tranquillité ?
h16 Posté 21 décembre 2006 Signaler Posté 21 décembre 2006 N'oublions pas qu'il y a encore à peine un siècle et demi, la notion d e droits de l'homme n'existait tout simplement pas pour les salariés de l industrie. Faux. Les ouvriers devaient progresser à la sueur de leur front le long de l'echelle de l'evolution. Faux. Nous avons un peu perdu aujourd'hui cette enrichissante perspective darwinienne, et attribuons d' emblée aux travailleurs du tiers monde un degré d'humanitéqui ne correspond pas du tout à leur evolution historique; ce faisant, nous ne faisons que freiner leur progression vers le niveau de prosperité et d'humanité que nous avons nous-meme atteint. Idiot. Si on se place du pt de vue de la science, on adoptere Adoptérer, qui revient à adopter des coléoptères. Intéressante mutation darwinienne de l'orthographe. une perspective nettement moins utopique. Les etudes effectuées sur des travailleurs exécutant des taches répétitives pendant 12 h par jour montrent un niveau d'activité cérebral plus proche de celui du hamster que d'un etre humain. Charmant. Vous prenez donc les OS pour des hamsters. Vous êtes décidemment puant. Etant donné que les salariés des pays en voie de developpement sont souvent soumis à ce type de tache, pouvons-nous nous permettre d'ignorer la questionde la categorie biologique adéquate au moment de parler des droits de l' "homme" a propos de ces personnes ? Certes , les hamsters sont des petites bêtes adorables, et ils meritent sans aucun doute d'etre bien traités-mais peut-on parler de "droits de l'homme" à leur sujet ? Je crois que je vais adopter le droit du ninja à votre encontre. Et ça va me faire du bien. Au moment d 'aborder ces questions, il est pertinent d'evoquer blah blah blah conneries non documentées blah blah troll blah. Adieu.
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