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Elaborer Un Vrai Programme Libéral


Invité Albert Li

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Invité Albert Li
Posté

Si je prends la peine de dire que les mesures libérales du programme "sont bonnes pour tout le monde" c'est d'abord pcq je le pense ensuite pcq l'argument comme quoi nous roulerions pour les plus riches seulement nous est fréquemment opposé. C'est donc pas inutile de le rappeler amha. C'est effectivement ce que disent les autres partis pour leurs idées/programmes. Et alors ?

Quand au fait que les lecteurs "n'ont pas le droit de dire que nous voulons le malheur des français quels qu'ils soient". Bien sur qu'ils en ont le droit, mais comme je prends la peine de dire que ça n'est pas le cas, ils en ont le droit comme on a le droit de dire n'importe quoi, des conneries, d'être de mauvaise foi. Je ne vois donc pas ou est la contradiction drolatique sinon dans la tête de Roland.

Enfin dans un monde libéral, il n'y a pas de syndicats. Les salariés s'ils le souhaitent peuvent bien entendu former des syndicats pour se faire représenter mais je doute qu'ils le fassent (aucun intérêt).

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Enfin dans un monde libéral, il n'y a pas de syndicats. Les salariés s'ils le souhaitent peuvent bien entendu former des syndicats pour se faire représenter mais je doute qu'ils le fassent (aucun intérêt).

Aucun intérêt ? Tu penses que les entrepreneurs se transformeront en hommes bons-généreux-sympathiques (rayer la mention inutile :icon_mrgreen:) dans un monde libre ? Je précise que je ne soutiens aucunement les syndicats fascistes sévissant dans ce pays, néanmoins les syndicats (en général) permettent d'améliorer la condition des travailleurs en exerçant une pression sur les entreprises.

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Si je prends la peine de dire que les mesures libérales du programme "sont bonnes pour tout le monde" c'est d'abord pcq je le pense ensuite pcq l'argument comme quoi nous roulerions pour les plus riches seulement nous est fréquemment opposé. C'est donc pas inutile de le rappeler amha. C'est effectivement ce que disent les autres partis pour leurs idées/programmes. Et alors ?

Disons que ça fait un peu discours "creux", mais je reconnais qu'il est cependant bon de mentionner que nous ne roulons pas avec le Baron et ses amis.

Invité Albert Li
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néanmoins les syndicats (en général) permettent d'améliorer la condition des travailleurs en exerçant une pression sur les entreprises.

Je pense que tu te trompes. Les syndicats ne servent à rien selon moi.

Mais comme je te l'ai dit, tu sera libre d'adhérer à un syndicat.

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Cher Albert (Li ?),

J'ai pris le temps de lire votre programme et vous m'avez bien fait rire !

Pourtant, je suis globalement d'accord avec toutes les idées énoncées…

En effet, s'agissant d'un programme, tout homme politique sait qu'il faut adapter son discours, séduire, être fédérateur … C'est ce que vous appelez intuitivement un programme "applicable" ou je ne sais plus quel terme vous aviez employé dans un précédent post.

Avec un tel programme, issu de la collecte de l'ensemble des idées libérales que vous avez du croiser - et peut-être argumenter, "pour" voire "contre" dans un premier temps - vous risquez au maximum de déclencher des polémiques interminables avec vos futurs adhérents, au minimum de ne rencontrer que dédain.

Je partage avec vous l'idée que le libéralisme ne doit pas rester une vue de l'esprit, un beau bibelot aux couleurs chatoyantes mais totalement inutile. Le train fou de la société dans lequel nous sommes entrainés requiert d'urgence un conducteur capable de stopper les machines et de laisser les mécaniques naturelles reprendre la place qu'elles n'auraient jamais dû quitter.

Cependant, il faut marcher sur des oeufs et présenter une image avenante, puis se servir des premières victoires démontrées pour faire passer la suite. Comme le disait un intervenant, la "déconstruction étatiste" ne peut se faire sans étape, de même qu'elle ne s'est pas faite en un jour. Le risque ? soit un mécontentement général qui interdit toute poursuite, soit une misère immédiate qui ne pourra pas être endiguée par la main invisible.

Certaines choses prennent du temps pour être vraies et sont totalement erronnées sur une échelle plus courte. Ici, le libéralisme est exactement le contraire du socialisme: vrai sur le long terme, faux à très court terme.

Je vous invite donc pour ma part à oublier totalement le volet "social" et à vous consacrer exclusivement sur l'économie : prôner le "moins d'Etat", diminuer les impôts, simplifier les tranches, adopter un taux unique, mettre en concurrence la sécu et l'énergie, supprimer toutes formes de subventions… Des mesures d'urgence et de transition.

Sur ces mesures-là, intuitivement les gens se posent des questions et peuvent être prêts à suivre, mais sur les autres, il faut faire bouger l'éducation d'abord et virer le socialisme du corps enseignant. Pour l'instant, le conditionnement est trop profondément enraciné, trop généralement diffusé.

Mais j'adore votre démarche, c'est raffraîchissant et c'est très positif. Trop de libéraux se comportent comme de vieux aigris qui critiquent depuis leurs boudoirs !

Au plaisir de vous lire.

Tioman.

Posté
Aucun intérêt ? Tu penses que les entrepreneurs se transformeront en hommes bons-généreux-sympathiques (rayer la mention inutile  :icon_mrgreen:) dans un monde libre ? Je précise que je ne soutiens aucunement les syndicats fascistes sévissant dans ce pays, néanmoins les syndicats (en général) permettent d'améliorer la condition des travailleurs en exerçant une pression sur les entreprises.

Rappel très juste, me semble-t-il. Le problème, ce ne sont pas tant les syndicats que leurs privilèges et leurs méthodes douteuses.

Posté

Exactement ! bravo DocMacToast et Melodius !

Rappelons pour les anmésiques de l'histoire (on les comprends, l'EN évite soigneusement d'en parler) que c'est Frédéric Bastiat (député siégeant à gauche et l'un des plus grands penseur libéral français) qui a réclamé en 1849 la légalisation du droit de coalition et du droit de grève. Ce sont des hommes politiques libéraux, Waldeck-Rousseau, Alexandre Millerand, qui se battirent contre les socialistes pour faire reconnaître par la loi la personnalité civile aux unions de syndicats, autrement dit aux confédérations. Les socialistes, par la bouche de Jules Guesde, tonnaient contre la nouvelle loi qui, "sous couleur d'autoriser l'organisation professionnelle de notre classe ouvrière, tendait à empêcher son organisation politique". Ce sont des libéraux qui conçurent les bourses du travail, qui firent adopter le contrat de travail et les conventions collectives, que rejetaient les socialistes comme Guesde, selon eux, contraires à la lutte des classes.

http://www.eskoh.net/26-12-2003_26-01-2004.htm#12

Invité Albert Li
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Cher Albert (Li ?),

J'ai pris le temps de lire votre programme et vous m'avez bien fait rire !

Pourtant, je suis globalement d'accord avec toutes les idées énoncées…

Au plaisir de vous lire.

Tioman.

Merci de vos conseils que je n'ai pas bien compris je dois vous l'avouer.

J'espères que vous serez pour moi un exemple vivant de toutes ces bonnes pratiques que j'ignore.

Je ne manquerai pas alors de marcher dans vos pas.

Cdt

AL

Invité Albert Li
Posté

J'ai rajouté ça à mon programme :

Passer de la justice sanction à la justice réparation :

Que fait trop souvent aujourd’hui la justice ? Elle condamne les criminels à des peines de prison. Quel est l’intérêt pour les victimes ? Aucun ou presque ! Ce que doit faire la justice, c’est déterminer s’il y a eu un préjudice de commis. Si oui, elle doit en déterminer l’étendue. Et elle doit condamner le criminel à réparer ce préjudice qu’il a commis envers les victimes. Faire moisir un criminel en prison (aux frais des contribuables en plus) ne lui fera jamais rembourser les larçins dont il s’est rendu coupable. C’est idiot. Il faut au besoin enfermer les criminels en prison pour les obliger à rembourser les préjudices qu’ils ont commis (par le salaire de leur travail en prison), les obliger ainsi à dédommager les victimes. Mais il ne faut pas les enfermer pour les enfermer. La prison doit être un moyen, pas une fin en soi

Invité Albert Li
Posté
Exactement ! bravo DocMacToast et Melodius !

Rappelons pour les anmésiques de l'histoire (on les comprends, l'EN évite soigneusement d'en parler) que c'est Frédéric Bastiat (député siégeant à gauche et l'un des plus grands penseur libéral français) qui a réclamé en 1849 la légalisation du droit de coalition et du droit de grève. Ce sont des hommes politiques libéraux, Waldeck-Rousseau, Alexandre Millerand, qui se battirent contre les socialistes pour faire reconnaître par la loi la personnalité civile aux unions de syndicats, autrement dit aux confédérations. Les socialistes, par la bouche de Jules Guesde, tonnaient contre la nouvelle loi qui, "sous couleur d'autoriser l'organisation professionnelle de notre classe ouvrière, tendait à empêcher son organisation politique". Ce sont des libéraux qui conçurent les bourses du travail, qui firent adopter le contrat de travail et les conventions collectives, que rejetaient les socialistes comme Guesde, selon eux, contraires à la lutte des classes.

http://www.eskoh.net/26-12-2003_26-01-2004.htm#12

Accorder de droit aux salariés de se syndiquer OK

Mais le droit de grève (tout dépend ce que l'on entend par là bien sur), les conventions collectives, je ne vois pas bien ce que cela a de libéral quand bien même ce serait Bastiat en personne qui airait pondu la mesure.

Mais je n'ai pas encore lu ton texte Eskoh donc peut-être que je changerai d'avis…

Posté

N'allons pas couper les cheveux en quatre, le message principal étant que ces mesures étaient libérales dans la mesure où elles visaient à reconnaitre à l'individu la possibilité de se rassembler, de néogicier, et de passer des accords. Ce qu'on voit aujourd'hui est la forme socialiste (donc obligatoire et parasitaire) de ce qui avait été conçu comme un pas des vers une plus grande liberté. Ce qu'il faut bien comprendre c'est que la libéralisation du marché du travail n'est pas la suppression des syndicats et des contrats de travail (bien au contraire d'ailleurs), mais la suppression des entraves et des contraintes qu'impose l'Etat en ce sens et qui fragilisent autant le travailleur que le patron en leur refusant les pleins usages de leurs capacités et leurs propriétés afin de trouver un accord mutuellement profitable.

Invité Albert Li
Posté
Ce qu'il faut bien comprendre c'est que la libéralisation du marché du travail n'est pas la suppression des syndicats et des contrats de travail (bien au contraire d'ailleurs), mais la suppression des entraves et des contraintes qu'impose l'Etat en ce sens et qui fragilisent autant le travailleur que le patron en leur refusant les pleins usages de leurs capacités et leurs propriétés afin de trouver un accord mutuellement profitable.

Tout à fait mais c'est ce que je dis dans mon pgm.

Posté
les conventions collectives, je ne vois pas bien ce que cela a de libéral quand bien même ce serait Bastiat en personne qui airait pondu la mesure.

Moi non plus je ne comprends pas ce que les "conventions collectives" ont de libérales. Ou alors, cette notion a été bien pervertie depuis Bastiat.
Posté
Aucun intérêt ? Tu penses que les entrepreneurs se transformeront en hommes bons-généreux-sympathiques (rayer la mention inutile  :icon_mrgreen:) dans un monde libre ? Je précise que je ne soutiens aucunement les syndicats fascistes sévissant dans ce pays, néanmoins les syndicats (en général) permettent d'améliorer la condition des travailleurs en exerçant une pression sur les entreprises.

Il est plus qu'urgent de faire un topo sur la définition du mot "syndicat", je crois que ni toi, ni Albert Li n'avez la défition correcte. Ce n'est pas juste un regroupement de gens dont le but est de tordre le bras au patron pour lui faire cracher de la thune.

Ce n'est pas non plus le rempart nécessaire de la classe ouvriere contre le mechant patronat.

Dans les deux cas, c'est de la pensée socialiste, je trouve.

Posté
le droit de grève (tout dépend ce que l'on entend par là bien sur), les conventions collectives, je ne vois pas bien ce que cela a de libéral quand bien même ce serait Bastiat en personne qui airait pondu la mesure.

Le droit de grève n'existe pas, ce qui existe c'est le libre arbitre des individus.

Le phénomène "grève" sera-t-il encore existant dans un monde libéral? Je n'en sais rien, par contre je sais qu'actuellement, de nombreuses grèves seraient évitées sans les privilèges exhorbitants dont parle très justement melodius.

Posté
N'allons pas couper les cheveux en quatre, le message principal étant que ces mesures étaient libérales dans la mesure où elles visaient à reconnaitre à l'individu la possibilité de se rassembler, de néogicier, et de passer des accords. Ce qu'on voit aujourd'hui est la forme socialiste (donc obligatoire et parasitaire) de ce qui avait été conçu comme un pas des vers une plus grande liberté. Ce qu'il faut bien comprendre c'est que la libéralisation du marché du travail n'est pas la suppression des syndicats et des contrats de travail (bien au contraire d'ailleurs), mais la suppression des entraves et des contraintes qu'impose l'Etat en ce sens et qui fragilisent autant le travailleur que le patron en leur refusant les pleins usages de leurs capacités et leurs propriétés afin de trouver un accord mutuellement profitable.

Exactement, on peut même imaginer que des gens ouvrent spontanément des kholkozes ou je ne sais quoi encore. Que chacun soit libre* de négocier son contrat…..

* ici pourrait se glisser le rôle du syndicat pour le salarié: fonction de conseil, formation, etc…

Posté

Le droit de grève, comme la durée du préavis de licenciement, est une clause contractuelle à négocier. Mais il est illégitime d'interdire l'introduction de cette clause dans un contrat.

Le droit de grève, en tant qu'il est favorable à l'employé, fera ou non partie d'un package salarial à l'embauche. Dans une situation de plein emploi, les salariés préfereront sans doute une augmentation salariale. Ou alors, elle sera mise en parallèle avec une clause autorisant le recours au chômage technique. Bref, se stabilisera selon les secteurs d'activité des entreprises.

Invité Albert Li
Posté
Le droit de grève, comme la durée du préavis de licenciement, est une clause contractuelle à négocier. Mais il est illégitime d'interdire l'introduction de cette clause dans un contrat.

Le droit de grève, en tant qu'il est favorable à l'employé, fera ou non partie d'un package salarial à l'embauche. Dans une situation de plein emploi, les salariés préfereront sans doute une augmentation salariale. Ou alors, elle sera mise en parallèle avec une clause autorisant le recours au chômage technique. Bref, se stabilisera selon les secteurs d'activité des entreprises.

Tout à fait d'accord avec Patrick.

Posté
Il est plus qu'urgent de faire un topo sur la définition du mot "syndicat", je crois que ni toi, ni Albert Li n'avez la défition correcte. Ce n'est pas juste un regroupement de gens dont le but est de tordre le bras au patron pour lui faire cracher de la thune.

Ce n'est pas non plus le rempart nécessaire de la classe ouvriere contre le mechant patronat.

Dans les deux cas, c'est de la pensée socialiste, je trouve.

Oui, il est plus qu'urgent comme tu le soulignes de se fixer sur la définition que l'on donne au mot "syndicat".

Pour ma part, je vois simplement le syndicat comme une association de salariés défendant leur condition, c'est à dire permettant d'améliorer le sort de ses membres.

Posté

Un détail sur le programme d'Albert Li.

L’argent qui sera économisé grace à l’abandon de la répression (les prisons sont pleines à 40% de gens qui ont contrevenu à la prohibition sur les drogues !) pourra beaucoup plus utilement être dépensé pour aider les toxicomanes à se débarrasser de la drogue.

Or voici ce que j'ai trouvé en cherchant sur le Net :

Détenus condamnés / situation au 1er janvier 2004 (métropole)

Viols et autres agressions sexuelles : 21,4 %

Coups et blessures volontaires……. : 16,9 %

Trafic de stupéfiants………………….. : 14,1 %

Vol qualifié………………………………. : 9,4 %

Homicides……………………………….. : 9,3 %

Vol simple……………………………….. : 9,0 %

Escroquerie, abus de conf., recel….. : 6,6 %

Homicides et blessures involontaires. : 5,5 %

Infractions police des étrangers……… : 2,0 %

Autres………………………………………. : 5,8 %

Statistiques effectuées sur les détenus ayant fait l’objet d’une condamnation définitive (63 % de la population sous écrou)

Il me semble mathématiquement curieux que pour 63% des détenus nous n'ayons que 14.1% de détenus condamnés par rapport à la prohibition des drogues, alors que d'après toi sur la totalité ils représentent 40% de la population carcérale.

Source : Administration pénitentière, statistiques rapportées par AFC Association Française de Criminologie sur prison.eu.org (lien direct : http://www.prison.eu.org/article.php3?id_article=4812)

Posté

Je m'introduis furtivement dans ce topic. Ma vision du syndicat dans un monde libre, est une association de salariés qui cherchent collectivement* à défendre les clauses mises en danger par l'entrepreneur d'un ou des contrats.

*Bien qu'en tant que libéraux le mot collectif fasse peur, il s'agit bien de ça : un entrepreneur ne respecte pas les termes du contrat, mais un (ou plusieurs) salarié s'y plait dans son entreprise. Au lieu de partir (solution libérale un peu trop systématique on peut aussi vouloir remettre les choses à plat avec son employeur !) une petite action collective, telle un débat avec l'employeur, et le (les) salarié(s) arrivent à faire pression (tout en respectant le droit), ce que seul il aurait davantage de mal. Le poids du groupe est déterminant pour une négociation, convaincre une ou plusieurs personnes. Au fond, faire respecter un contrat par le dialogue (débat, etc.) n'est-il pas libéral ? Je ne parle pas des grêvistes casseurs, c'est une espèce franco-française, dont la violence est l'égale de la violence de l'Etat, ne serait ce que pour la part du PIB passant entre les mains de l'Etat.

Invité Albert Li
Posté
Il me semble mathématiquement curieux que pour 63% des détenus nous n'ayons que 14.1% de détenus condamnés par rapport à la prohibition des drogues, alors que d'après toi sur la totalité ils représentent 40% de la population carcérale.

40% est un chiffre que j'ai entendu mais dont je ne me rappelle plus la source.

Aux 14% de tes chiffres, il faudrait rajouter tous les vols, crimes, délits qui sont commis par des toxicos à la recherche de flouze pour se procurer leur dose, bref tous les crimes et délits qui sont imputables à la prohibition.

Quand bien même on n'arriverait en faisant cela qu'à un chiffre de 25%, cela ne vaudrait-il pas la peine malgré tout d'arrêter cette prohibition stupide ?

Posté

souvenons nous de la distenction marxienne et classique entre la valeur d'usage/échange d'une marchandise! ainsi marx et les classiques avaient laissé la porte ouverte à l'existence de biens et services utiles à la société, qui sont donc d'authentiques richesses, sans pour autant etre des valeurs d'échange! l'impot s'impose pour leur financement. la vrai question est de savoir quels biens doivent échapper à la régulation marchande. pour moi il s'agit de l'éducation, de l'air, de l'eau…Quant à leur financement je pense que l'impot progressif s'impose. En effet j'adhere à la théorie de l'utilité marginale décroissante du revenu qui dit en substance que plus je gagne du fric plus l'utilité que m'apporte ce revenu supplementaire diminue. Ceci rejoint la loi psychologique fondamentale de Keynes.

qu'en pensez vous?

Posté
Le but  de ce fil est d'élaborer un programme libéral correct.

Je met ce point à part de la création du "parti libéral" puisque ça ne semble tenter personne.

J'ai écrit ce programme :

http://perso.club-internet.fr/cvincent/tex…ammeliberal.htm

Les critiques constructives sont donc les bienvenues.

ton programme est interessant sur beaucoup de points sauf sur celui des privatisations! Il y a des domaines ou le marché n'est pas efficient! ou la regulation doit etre consciente! Ton programme s'approche de celui de "l'utopie lbérale" du 19eme siecle. Veux tu le retour de la commune? Le libéralisme est une responsabilité et non un désengagement total!

Posté
qu'en pensez vous?

Oui c'est super tu as un autre avis totalement inédit qu'on a jamais vu ailleurs. Plus sérieusement, les gens qui sont ici connaissent déjà tout ça par coeur, alors si c'est pour en parler autant avancer des arguments, et rester dans le sujet des fils (ici il s'agit d'élaborer un programme libéral). Là, tu ne fais que râbacher ce qu'on entend à longueur de journée, sans rien justifier.

Invité Albert Li
Posté
Oui c'est super tu as un autre avis totalement inédit qu'on a jamais vu ailleurs. Plus sérieusement, les gens qui sont ici connaissent déjà tout ça par coeur, alors si c'est pour en parler autant avancer des arguments, et rester dans le sujet des fils (ici il s'agit d'élaborer un programme libéral). Là, tu ne fais que râbacher ce qu'on entend à longueur de journée, sans rien justifier.

Réponse supprimée :

Erreur de ma part,

Je croyais que la réponse de bugmaster m'était adressée.

Invité Albert Li
Posté
ton programme est interessant sur beaucoup de points sauf sur celui des privatisations! Il y a des domaines ou le marché n'est pas efficient! ou la regulation doit etre consciente! Ton programme s'approche de celui de "l'utopie lbérale" du 19eme siecle. Veux tu le retour de la commune? Le libéralisme est une responsabilité et non un désengagement total!

A chaque fois qu'il peut y avoir libre concurrence, l'éducation par exemple, il faut privatiser afin d'avoir un service meilleur et moins cher. Dans ce cas, selon moi du moins, les privatisations sont "efficientes" et doivent donc être faites. C'est la raison pour laquelle il y a cette liste de privatisations dans le programme.

Posté
A chaque fois qu'il peut y avoir libre concurrence, l'éducation par exemple, il faut privatiser afin d'avoir un service meilleur et moins cher. Dans ce cas, selon moi du moins, les privatisations sont "efficientes" et doivent donc être faites. C'est la raison pour laquelle il y a cette liste de privatisations dans le programme.

A quoi ca sert de privatiser l'EN? Moi je pense qu'il faut partir sur de bonnes bases -> donc libéralisation.

Je ne vois pas bien ce que la privatisation de l'EN va changer si elle garde son monopole.

Invité Albert Li
Posté
A quoi ca sert de privatiser l'EN? Moi je pense qu'il faut partir sur de bonnes bases -> donc libéralisation.

Je ne vois pas bien ce que la privatisation de l'EN va changer si elle garde son monopole.

Mon conseil : Lis d'abord le programme avant de le critiquer.

Il y est marqué en toute lettre que "nous" voulons la privatisation ET l'ouverture à la concurrence. Encore mieux que "nous" ne concevons les privatisations que lorsqu'il peut y avoir une saine libre concurrence pour les services considérés.

Donc l'idée que je puisse proner la privatisation de l'EN tout en conservant son monopole ne tient pas la route 2 secondes.

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