Leepose Posté 14 février 2007 Auteur Signaler Posté 14 février 2007 Je posais la question suite à de nombreuses discussions familiales (bcp d'entrepreneurs TPE/PME dans la famille) mais je m'étais focalisée sur les petites et moyennes entreprises.Je pensais au fait qu'on entend dire que nb d'entreprises embaucherais les gens en CDI si elles pouvaient par la suite facilement les licencier.. Parallèle fait avec mon travail, je louerais bcp de logements à des foyers modestes si je pouvais les expulser en cas de non respect du contrat.. 2 petites remarques… D'abord on peut attendre un effet quantitatif (plus d'emplois créés, comme vous le dites) et un effet qualitatif, si chaque salarié se retrouve "a la bonne place", au lieu d'etre simplement là ou il a trouvé du travail. Autre remarque, c'est que cette considération me vient d'une discussion avec un de mes cousins. Il se lamentait que je ne sois jamais embauché en CDI par mes employeurs et me demandait "combien y a t'il de gens complètement nuls dans ta boite". Et j'étais bien obligé d'admettre qu'il y en avait un grand nombre. Il ne m'a pas fait un exposé en bonne et due forme, mais clairement, il sous entendait qu'avoir les bonnes personnes au bon endroit était une condition importante du bon fonctionnement d'une économie capitaliste. Sans faire de plans sur la comète, on peut effectivement penser qu'on a là un potentiel gigantesque et presque inépuisable de croissance, un peu comme pour l'innovation technologique.
Rincevent Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 Rien de plus que la division du travail, d'une certaine manière.
Bastiat Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 2 petites remarques… D'abord on peut attendre un effet quantitatif (plus d'emplois créés, comme vous le dites) et un effet qualitatif, si chaque salarié se retrouve "a la bonne place", au lieu d'etre simplement là ou il a trouvé du travail.Autre remarque, c'est que cette considération me vient d'une discussion avec un de mes cousins. Il se lamentait que je ne sois jamais embauché en CDI par mes employeurs et me demandait "combien y a t'il de gens complètement nuls dans ta boite". Et j'étais bien obligé d'admettre qu'il y en avait un grand nombre. Il ne m'a pas fait un exposé en bonne et due forme, mais clairement, il sous entendait qu'avoir les bonnes personnes au bon endroit était une condition importante du bon fonctionnement d'une économie capitaliste. Sans faire de plans sur la comète, on peut effectivement penser qu'on a là un potentiel gigantesque et presque inépuisable de croissance, un peu comme pour l'innovation technologique. Je me dit que c'est tout l'interet de la flexibilité. Essayer plus de combinaisons employeurs employés pour trouver par essais successif les meilleurs paires dans un contexte donné. Ainsi un employé doit pouvoir trouver une situation qui lui vas globalement mieux (trajet, type de job, salaire, relationel) comme l'employeur un collaborateur plus adequat (salaire, relationnel, compétence…). Il y a des gains de satisfaction/productuivités considérables à la liberté contractuelle employés/employeurs. Et ce d'auttant plus que la technologie permet de réduire les coups de transaction et l'adéquation de l'offre et de la demande (internet, enchéres inversées …).
Leepose Posté 14 février 2007 Auteur Signaler Posté 14 février 2007 Rien de plus que la division du travail, d'une certaine manière. Je ne sais pas si c'est plus que la division du travail, je dirais que c'est autre chose, qui s'y ajoute. Vu l'importance de la division du travail dans nos sociétés, je ne dirais pas que c'est plus, en effet. Et quand on sait que le seul vrai moteur de la croissance et des hausses de salaires c'est la hausse de la productivité, je trouve que ça offre des perspectives assez réjouissantes.
LaFéeC Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 2 petites remarques… D'abord on peut attendre un effet quantitatif (plus d'emplois créés, comme vous le dites) et un effet qualitatif, si chaque salarié se retrouve "a la bonne place", au lieu d'etre simplement là ou il a trouvé du travail.Autre remarque, c'est que cette considération me vient d'une discussion avec un de mes cousins. Il se lamentait que je ne sois jamais embauché en CDI par mes employeurs et me demandait "combien y a t'il de gens complètement nuls dans ta boite". Et j'étais bien obligé d'admettre qu'il y en avait un grand nombre. Il ne m'a pas fait un exposé en bonne et due forme, mais clairement, il sous entendait qu'avoir les bonnes personnes au bon endroit était une condition importante du bon fonctionnement d'une économie capitaliste. Sans faire de plans sur la comète, on peut effectivement penser qu'on a là un potentiel gigantesque et presque inépuisable de croissance, un peu comme pour l'innovation technologique. Il me semble qu'aux USA le marché du travail est bcp plus flexible justement. Avec leur faible taux de chomage ce sont les salariés qui se retrouvent en position "de force", contrairement à la France où le salarié sait qu'il sera difficile de retrouver un emploi.
Leepose Posté 14 février 2007 Auteur Signaler Posté 14 février 2007 Il me semble qu'aux USA le marché du travail est bcp plus flexible justement. Avec leur faible taux de chomage ce sont les salariés qui se retrouvent en position "de force", contrairement à la France où le salarié sait qu'il sera difficile de retrouver un emploi. C'est sur. D'ailleurs on pense souvent au sort de ceux qui aimerait quitter leur travail mais qui y renonce, de peur de ne rien trouver du tout, mais on oublie sans doute trop souvent de penser aux conséquences macro-économiques de cette situation. Des millions de gens qui manquent de motivation ou de compétences, ca n'est pas neutre sur le PIB, a la fin de l'année. J'ajoute aussi la question de la promotion interne en entreprise, qui est bien sur en cause si on souhaite mettre "les bonnes personnes aux bonnes places", sans parler de la question du recrutement. En extrapolant, on peut meme penser a un certain profil de patrons, un peu rebelles ou underground, qui ont toutes leurs chances aux Etats-Unis mais beaucoup moins en France.
Jesrad Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 CH n'a pas dit que l'économie était organisée, il a dit qu'elle organisait la production et la répartition des richesse. C'est à peu près juste, ça me semble même être une définition possible des lois économiques. Pardon, j'avais lu trop vite. Récapitulons: l'économie au sens large (praxéologie) c'est l'activité humaine non-agressive. Cette activité s'auto-organise de manière émergente par interaction des envies individuelles, cet ordre spontané s'appelle la catallaxie. Et c'est cet ordre spontané qui organise les actions des uns et des autres au mieux de leur volonté et permet à chacun d'atteindre ses objectifs en économisant (c'est le cas de le dire) ses efforts. Hmmmmouais, dire que l'économie organise, c'est limite abus de langage quand même
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