Aurel Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Oui, mais pour que les systèmes de copies "anti-piratage" soient légaux selon moi, encore faut-il que le client soit informé qu'il ne pourra pas jouir de la possibilité de copie privée ou d'écoute sur une autre plate forme. Après libre à lui de choisir s'il achète ou non ce produit. Or, je ne suis pas convaincu que les clients de ces fichiers avec DRM ou autres protections soient vraiment conscients des limitations qu'on leur impose. Cela dit, ce système est pire qu'avant : l'honnête consommateur, lorsqu'il se rend compte que son CD n'est plus copiable sur son baladeur, il télecharge le morceau ou le CD illégalement. Et une fois franchi cette étape, il se rend compte que c'est infiniment plus simple ainsi et devient fidèle telechargeur. C'est une excellente incitation à telecharger gratos pour ceux qui se bercaient de la douce illusion qu'acheter était plus facile. D'ailleurs, de grandes maisons commencent à revenir sur ce principe. Peut-être pour la raison que je cite.
A.B. Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Il faut bien comprendre que les DRM n'ont rien a voir avec le piratage… personne de censé n'y crois parmi les vendeurs. C'est avant tout un outil de vérouillage de plateforme. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne strategie pour conquerir un marche… on verra, on verra.
melodius Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 http://blog.wired.com/monkeybites/2007/02/…ws_vista_e.html
Rincevent Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Cela dit, ce système est pire qu'avant : l'honnête consommateur, lorsqu'il se rend compte que son CD n'est plus copiable sur son baladeur, il télecharge le morceau ou le CD illégalement. Et une fois franchi cette étape, il se rend compte que c'est infiniment plus simple ainsi et devient fidèle telechargeur. C'est une excellente incitation à telecharger gratos pour ceux qui se bercaient de la douce illusion qu'acheter était plus facile.D'ailleurs, de grandes maisons commencent à revenir sur ce principe. Peut-être pour la raison que je cite. Toute stratégie de blocus adoptée par une entreprise est irrémédiablement vouée à l'échec. Et ce dernier arrive d'autant plus vite que l'on est en hypercompétition. Sinon, pour revenir à cette histoire de bridage… Quand Intel a lancé les 486 SX, ils étaient bridés et moins chers que les DX. Et personne n'en a fait tout un plat.
A.B. Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Ta notion de complicité est tirée par les cheveux et pose le problème de la charge de la preuve. Comme je l'ai dit, il est facile de concevoir des outils qui ont une finalité double, ça n'empêchera nullement le commerce de ceux-ci. Concernant l'arme atomique, Rothbard a peut-être eu tort, car la possession de l'arme atomique est aujourd'hui la seule garantie de non-intervention des puissances étrangères. Tient as-tu vu le film "Lord of War" ? Nicolas Cage y joue un traffiquant d'arme, le film atteint un peu son paroxysisme quand il vend une caisse d'armes a un gar qui s'apprete a massacrer un campement de refugies et ne s'en cache pas. A ce niveau la, dirais-tu qu'il y a complicite ou que c'est parfaitement legitime?
melodius Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Tient as-tu vu le film "Lord of War" ? Nicolas Cage y joue un traffiquant d'arme, le film atteint un peu son paroxysisme quand il vend une caisse d'armes a un gar qui s'apprete a massacrer un campement de refugies et ne s'en cache pas. A ce niveau la, dirais-tu qu'il y a complicite ou que c'est parfaitement legitime? La suite est intéressante aussi. Excellent film au demeurant.
Invité jabial Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Nicolas Cage y joue un traffiquant d'arme, le film atteint un peu son paroxysisme quand il vend une caisse d'armes a un gar qui s'apprete a massacrer un campement de refugies et ne s'en cache pas. A ce niveau la, dirais-tu qu'il y a complicite ou que c'est parfaitement legitime? En théorie il y a complicité. En pratique, il faudrait prouver qu'il le savait de manière irréfutable. Ca ne me paraît pas très réaliste. Mélodius, tu as une opinio de juriste sur le sujet?
melodius Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 C'est un film… Dans le film sa complicité ne fait aucun doute. Et d'ailleurs c'est à partir de ce moment-là que toute son existence se délite.
Malinki Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Il faut bien comprendre que les DRM n'ont rien a voir avec le piratage… personne de censé n'y crois parmi les vendeurs. C'est avant tout un outil de vérouillage de plateforme. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne strategie pour conquerir un marche… on verra, on verra.c'est vrai aussi.Pascal Nègre veut copier le modèle propriétaire des jeux-vidéo(24/01/2007) Publier "Il faut arrêter avec cette histoire, assène Pascal Nègre, patron d'Universal. Le mec qui achète une PlayStation ne va pas acheter des jeux Nintendo. C'est la même chose pour la musique". Ce propos de Pascal Nègre rapporté ce matin dans 20 Minutes en dit long sur l'ambition du président d'Universal Music France. Jusqu'à présent, la musique vendue sur un type de support pouvait s'écouter sur tous les appareils compatibles quelle que soit leur marque (33 tours, cassette magnétique, CD, …). Ceux qui ont essayé de faire autrement, comme Sony avec son MiniDisc, se sont plantés. Et pourtant Pascal Nègre semble appeler de ses voeux un monde où Universal fabriquerait un baladeur qui ne peut écouter que de la musique Universal, ou vice-versa. Nous ne sommes pas très loin de la maison Unique Musique imaginée par Thomas Clément… http://www.ratiatum.com/breve4235_Pascal_N…jeux-video.html
h16 Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 c'est vrai aussi.http://www.ratiatum.com/breve4235_Pascal_N…jeux-video.html Pascal Nègre est un con. De classe olympique. Comparer un jeu vidéo à de la musique montre une presque touchante lacune cervicale. « Nous sommes en 2001 et je suis confortablement assis dans mon fauteuil, sans flipper le moins du monde pour l'avenir de nos maisons de disques. Savez-vous pourquoi ? Découvrir de nouveaux talents, financer, produire, enregistrer et promouvoir de bons disques, c'est un vrai métier qui ne s'apprend pas en deux jours sur Internet ». Pascal Nègre, l'Expansion, Janvier 2001
pankkake Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Pascal Nègre est un con. De classe olympique. J'avoue ne pas comprendre comment des gens aussi nuls puissent se retrouver à des postes aussi importants.
Marchange Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 J'avoue ne pas comprendre comment des gens aussi nuls puissent se retrouver à des postes aussi importants. Explication.
melodius Posté 7 février 2007 Auteur Signaler Posté 7 février 2007 Gaussez-vous, mais ses concurrents pensent exactement la même chose, et ensemble ils lobbyent notamment pour faire interdire tout programme qui permettrait de lire leurs cochonneries sans leur accord. Vous ne semblez pas vous rendre compte comme ce genre de grosses boîtes peuvent être nuisibles. Je vais régulièrement à des conférences et des débats destinés aux professionnels du droit d'auteur, et notamment les juristes spécialisés et les cabinettards qui écrivent les projets de lois, et je vous assure que les propos de Nègre sont parfaitement modérés par rapport à ce qu'on y entend en général. Le pire est que si on n'est pas d'accord avec leurs politiques "libérales", on fait tout de suite figure d'altermondialiste.
h16 Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Gaussez-vous, mais ses concurrents pensent exactement la même chose, et ensemble ils lobbyent notamment pour faire interdire tout programme qui permettrait de lire leurs cochonneries sans leur accord. Vous ne semblez pas vous rendre compte comme ce genre de grosses boîtes peuvent être nuisibles. Ah mais on ne se gausse pas. Leurs conneries n'ont rien de rafraîchissant ; le sentiment qui domine, c'est plutôt la consternation.
DoM P Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Ah mais on ne se gausse pas. Leurs conneries n'ont rien de rafraîchissant ; le sentiment qui domine, c'est plutôt la consternation. Je ne suis pas inquiet : La musique, c'est du son. S'ils veulent la vendre, il faut que leurs clients puissent l'écouter. S'ils peuvent l'écouter, eux, des instruments enregistreurs le peuvent aussi. Ce n'est pas demain la veille qu'ils tueront le MP3 et la mule.
Invité jabial Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 S'ils peuvent l'écouter, eux, des instruments enregistreurs le peuvent aussi. Bien sûr, mais ça va devenir nettement moins facile. Au final, en volume disponible sur ed2k, ça va quand même dégonfler.
melodius Posté 7 février 2007 Auteur Signaler Posté 7 février 2007 Je ne suis pas inquiet : La musique, c'est du son. S'ils veulent la vendre, il faut que leurs clients puissent l'écouter.S'ils peuvent l'écouter, eux, des instruments enregistreurs le peuvent aussi. Ce n'est pas demain la veille qu'ils tueront le MP3 et la mule. Non, mais ils sont bien partis pour tout interdire. Un exemple: en Belgique, suite au lobbying notamment des sociétés d'auteurs (tout particulièrement des photographes) il est considéré comme un délit de posséder des fichiers image protégés par le droit d'auteur pour lesquels aucun droit n'a été payé. J'ai fait remarquer au type qui avait écrit ce truc génial qu'un navigateur enregistre automatiquement les images figurant sur les pages web et qu'il est donc probable que toute personne qui surfe sur le web soit un "contrefacteur" au sens de cette loi. Il m'a répondu qu'il n'y avait jamais pensé. Et juste pour info, on n'a rien fait pour changer le texte. En d'autres termes, si jamais on te cherche noise pour un motif x, y ou z, t'es nécessairement coupable. De plus, ce qui parait absurde à une personne qui utilise Internet tous les jours ne l'est pas nécessairement pour un magistrat qui n'a peut-être jamais utilisé le net de sa vie.
Invité Arn0 Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Ta notion de complicité est tirée par les cheveux et pose le problème de la charge de la preuve. Comme je l'ai dit, il est facile de concevoir des outils qui ont une finalité double, ça n'empêchera nullement le commerce de ceux-ci. Concernant l'arme atomique, Rothbard a peut-être eu tort, car la possession de l'arme atomique est aujourd'hui la seule garantie de non-intervention des puissances étrangères.Sauf que ton exemple d'objet à finalité double ("des scripts à ne surtout pas utilisés") ne tient pas une seconde, c'était juste de l'hypocrisie. Si il ne faut surtout pas les utilisé pourquoi les donner ? Je te ferais remarquer au passage que cela n'a rien de tiré par les cheveux, mais que c'est il me semble grosso modo la pratique courante pour fixer les responsabilités (je ne suis pas juriste remarque et la théorie derrière peut être différente, mais je me rappelle de quelque décision de justice américaine* et française sur le sujet). C'est toi qui à une vision très restreinte de la complicité.*Au passage le fameux acte de la cour suprême "MGM vs Grokster" n'est pas un changement de jurisprudence : The question is under what circumstances the distributor of a product capable of both lawful and unlawful use is liable for acts of copyright infringement by third parties using the product. We hold that one who distributes a device with the object of promoting its use to infringe copyright, as shown by clear expression or other affirmative steps taken to foster infringement, is liable for the resulting acts of infringement by third parties En fait, et contrairement à ce qui à été dit par la presse à l'époque, cet acte n'interdisait pas le P2P. La cour condamnait Grokster à cause de la promotion du piratage que faisait cette compagnie sans pour autant opérer un retournement de la jurisprudence "Sony-Betamax".
Invité jabial Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Sauf que ton exemple d'objet à finalité double ("des scripts à ne surtout pas utilisés") ne tient pas une seconde, c'était juste de l'hypocrisie. Si il ne faut surtout pas les utilisé pourquoi les donner ? Pour en montrer le principe. C'est la base de la liberté d'expression, qui a d'ailleurs permis l'exportation des protocoles cryptographiques en son temps.
toccata Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Un exemple: en Belgique, suite au lobbying notamment des sociétés d'auteurs (tout particulièrement des photographes) il est considéré comme un délit de posséder des fichiers image protégés par le droit d'auteur pour lesquels aucun droit n'a été payé. J'ai fait remarquer au type qui avait écrit ce truc génial qu'un navigateur enregistre automatiquement les images figurant sur les pages web et qu'il est donc probable que toute personne qui surfe sur le web soit un "contrefacteur" au sens de cette loi. Il m'a répondu qu'il n'y avait jamais pensé. Et juste pour info, on n'a rien fait pour changer le texte. En d'autres termes, si jamais on te cherche noise pour un motif x, y ou z, t'es nécessairement coupable. D'après cette loi, l'image protégée ne devrait donc pas être visible (ni même transférée provisoirement au navigateur) avant que le surfeur n'ait acquitté les droits d'auteurs, non?
DoM P Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 D'après cette loi, l'image protégée ne devrait donc pas être visible (ni même transférée provisoirement au navigateur) avant que le surfeur n'ait acquitté les droits d'auteurs, non? Non. Pas le surfeur. L'éditeur du site. C'est lui le responsable, et il trompe en plus ses visiteurs.
melodius Posté 7 février 2007 Auteur Signaler Posté 7 février 2007 Eh ben non DomP. Ca, ce serait logique, mais on n'est plus dans ce domaine-là depuis longtemps. En droit belge, si tu détiens ces images sur ton ordinateur, tu es également considéré comme un contrefacteur. Ca m'intéresserait de savoir ce qu'il en est en France.
DoM P Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Eh ben non DomP. Ca, ce serait logique, mais on n'est plus dans ce domaine-là depuis longtemps. En droit belge, si tu détiens ces images sur ton ordinateur, tu es également considéré comme un contrefacteur. Ca m'intéresserait de savoir ce qu'il en est en France. Ca fait effectivement quelque temps que j'ai remarqué une certaine différence entre ma logique et celle de la loi
toccata Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Pour nos amis Belges, je propose de rebaptiser le navigateur Lynx en Belgyx!
toccata Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Il me semble qu'en France ce sont les diffuseurs qui sont poursuivis, pas les receleurs. Au tout début, les hébergeurs étaient la cible des attaques juridiques_ mais il a été reconnu qu'ils ne pouvaient matériellement pas contrôler tous les contenus. A ma connaissance, les affaires de piratage traitées par les tribunaux concernent presque exclusivement le P2P, bien que ce ne soit qu'un moyen de piratage parmis d'autre, mais parce qu'avec le P2P le receleur est aussi un diffuseur… Rien à voir, mais je vais finir par prendre peur. Si un douanier fouille mon véhicule, il trouvera des CD gravés. Légalement puisque les albums ont été achetés sur Itunes. Mais comment les différencier des copies pirates?
Malinki Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 La démocratie participative? oui, mais pas trop… Ségolène Royal fait l'impasse sur sa politique InternetPublié le Dimanche 11 février 2007, à 22H42 (+0100 GMT) Par Guillaume Champeau Rien, pas un mot. Dans son Pacte Présidentiel présenté dimanche 11 février, Ségolène Royal a listé 100 propositions pour l'avenir de la France. Aucune ne parle d'Internet, sur lequel elle a pourtant bâti le lancement de sa campagne. Mauvais signe ? Quelle sera la place du droit d'auteur et d'internet dans la campagne présidentielle ? A côté des inquiétudes sur le chômage, la sécurité sociale, la retraite, l'immigration, la dette publique ou l'environnement, sans doute sera-t-elle réduite à la portion congrue. S'il restait malgré tout encore un espoir, Ségolène Royal l'a effacé, au moins en ce qui concerne le Parti Socialiste. Sur les 100 propositions qu'elle a détaillées dans son "Pacte Présidentiel", la candidate à la présidence de la République n'en a pas réservée une seule à Internet, au droit d'auteur ou à la diffusion culturelle. Tout juste promet-elle de "soutenir la création et l'emploi culturels" (proposition n°34), ce qui reprend le langage traditionnellement utilisé pour défendre les industries de la culture face aux demandes du public. Lorsqu'elle a débuté sa campagne avec son blog Désirs d'Avenir, Ségolène Royal avait pourtant fait de la question du téléchargement l'une de ses toutes premières consultations publiques… et l'une des plus populaires. La candidate avait reçu des milliers de messages d'internautes préoccupés par le sujet, au moment où l'UMP votait la loi DADVSI au Parlement. A-t-elle totalement oubliée sa synthèse du débat, où elle évoquait notamment la possibilité d'instaurer une licence globale, contre l'avis de François Hollande ? Des 23 synthèses disponibles sur le blog de Madame Royal, celle concernant le téléchargement est la seule "oubliée" dans le Pacte Présidentiel. Tout un symbole. Voilà qui confirme à qui en doutait encore que le sujet est hautement sensible au Parti Socialiste et que la réforme de la loi DADVSI est loin d'être acquise en cas de victoire du premier parti de gauche. Interrogé par Ratiatum, un proche de l'équipe de campagne de Ségolène Royal nous confirmait récemment que l'idée de la licence globale avait été abandonnée par la candidate, sous la pression. "Elle a reçu la visite de plusieurs artistes et d'organisations comme la SACD", nous a-t-on confié sous anonymat, comme pour nous faire comprendre que la chape de plomb ne pouvait plus que s'abattre sur le sujet. Un projet de projet de loi serait à l'étude dans l'entourage de la candidate, nous ont confirmé plusieurs sources, "mais il n'est pas du tout sûr qu'il sera publié un jour", prévient tout de suite l'une d'elles. D'autres voulaient encore croire que la candidate agira en faveur des internautes, mais le contenu du Pacte Présidentiel présenté dimanche devrait leur ôter tout l'espoir qu'il leur restait. http://www.ratiatum.com/news4343_Segolene_…e_Internet.html
Invité Arn0 Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 Eh ben non DomP. Ca, ce serait logique, mais on n'est plus dans ce domaine-là depuis longtemps. En droit belge, si tu détiens ces images sur ton ordinateur, tu es également considéré comme un contrefacteur. Ca m'intéresserait de savoir ce qu'il en est en France.J'ai lu qu'en France la jurisprudence* sur les affaires de pédophilie c'est de considérer que la présence d'image dans le cache n'est pas en soi condamnable, mais que la consultation répétée et recherchée l'est. J'imagine que c'est transposable au problème du droit d'auteur (en prenant en compte le fait qu'il est plus facile pour l'utilisateur d'identifier un fichier de pédopornographie qu'un fichier violant le droit d'auteur). *ie la pratique dominante des tribunaux, cela n'a aucune valeur légal contraignante et c'est assez arbitraire.
Yozz Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 Non, mais ils sont bien partis pour tout interdire.Un exemple: en Belgique, suite au lobbying notamment des sociétés d'auteurs (tout particulièrement des photographes) il est considéré comme un délit de posséder des fichiers image protégés par le droit d'auteur pour lesquels aucun droit n'a été payé. J'ai fait remarquer au type qui avait écrit ce truc génial qu'un navigateur enregistre automatiquement les images figurant sur les pages web et qu'il est donc probable que toute personne qui surfe sur le web soit un "contrefacteur" au sens de cette loi. Il m'a répondu qu'il n'y avait jamais pensé. Et juste pour info, on n'a rien fait pour changer le texte. En d'autres termes, si jamais on te cherche noise pour un motif x, y ou z, t'es nécessairement coupable. De plus, ce qui parait absurde à une personne qui utilise Internet tous les jours ne l'est pas nécessairement pour un magistrat qui n'a peut-être jamais utilisé le net de sa vie. C'est récent ça? Ca déroge à la LDA alors? Parce que l'article 46, §1, 4° bis de la LDA couvre normalement le cas du cache: "[on ne peut poursuivre] les actes de reproduction provisoires qui sont transitoires ou accessoires et constituent une partie intégrante et essentielle d'un procédé technique et dont l'unique finalité est de permettre : - une transmission dans un réseau entre tiers par un intermédiaire; ou - une utilisation licite d'une prestation, et qui n'ont pas de signification économique indépendante".
melodius Posté 14 février 2007 Auteur Signaler Posté 14 février 2007 Le mot important est "provisoire". Si tu ne nettoyes pas régulièrement le cache (et avec quelle régularité ?) ce n'est pas provisoire.
Mobius Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 au Japon, Vista coutait moins chere que linux ^^
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