ibinico Posté 3 mars 2007 Signaler Posté 3 mars 2007 Voilà qui va simplifier la gestion de la compagnie, elle en avait bien besoin !
Jeeves Posté 3 mars 2007 Signaler Posté 3 mars 2007 Voilà qui va simplifier la gestion de la compagnie, elle en avait bien besoin ! Et qui va justifier les hausses d'impôts réginales!!!! Merci le PS!!!! Finalement, seul LePen, interrogé sur que faire pour Airbus comme les trois autres candidats majeurs, a dit que l'Etat n'avai pas à ralonger, même s'il est actionnaire, qu'il devrait plutot vendre sa participation et laisser les capitaux privé remettre la main à la poche!!! ce cher Nico à lui dit qu'il fallait que l'état, en tant qu'actionnaire, ralonge comme les autres actionnaires!!! Je ne dirait rien de Bayrou et ségo… Alors les régions… S'ils était gestionnaires ça se saurait!!!!
Stan Selene Posté 3 mars 2007 Signaler Posté 3 mars 2007 Ouep airbus a surtout besoin d une bonne et complete privatisation. Et y mettre les regions c est d une betise. Airbus ne manque pas vraiment de capitaux, mais souffre de la politique.
Sous-Commandant Marco Posté 3 mars 2007 Signaler Posté 3 mars 2007 Moi, je dirais presque que ça va dans le bon sens. Que les Länder soient indépendants du pouvoir central en Allemagne, c'est historique et c'est normal. Les réformes entamées en 2006 renforcent d'ailleurs cette indépendance. Si les régions françaises veulent aussi se libérer de la tutelle centralisée, cela commencera peut-être le processus de désintégration de l'état jacobin, en particulier parce que les régions françaises ne pèsent pas suffisamment lourd par rapport aux Länder allemands. Ceci dit, je ne danserai pas de joie si cela arrive.
Hakill Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 De toute façon, Airbus c'est 20 milliards d'euros de capital donc si les régions veulent prendre une part significative faut au moins 10% soit 2 milliards. Mais quand on pense que le budget annuel d'investissement de certaines régions ne dépasse pas 200 ou 300 millions d'euros, c'est impossible. Soit dit en passant les Länder allemands ont maxi 2% du capital d'Airbus…
Fredo Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Et puis pourquoi aider Airbus ? Et pourquoi eux plutôt que les milliers de petites entreprises qui elles aussi traversent parfois des difficultés…
Rincevent Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Et puis pourquoi aider Airbus ? Et pourquoi eux plutôt que les milliers de petites entreprises qui elles aussi traversent parfois des difficultés… Parce qu'en France, on n'accorde crédit qu'à ce qui se voit, pas à ce qui ne se voit pas. D'où le goût français des gros machins d'Etat où l'on peut caser des copains.
Harald Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 C'est bien Le Monde?? http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-878596,0.html Airbus : l'envol des bêtisespar Eric Le Boucher LE MONDE | 03.03.07 | Il y a 50 ans était signé le traité de Rome. Il y a 37 ans, les Européens décidaient de regrouper leurs forces dans l'aéronautique civile avec Airbus Industrie. Aujourd'hui, le constructeur doit supprimer des emplois pour rester compétitif face à l'américain Boeing. Après l'annonce qui a été faite de cette décision, ouvriers, syndicalistes, élus politiques et même dirigeants de la firme se sont précipités pour faire le dénombrement national des sacrifiés : 4 300 emplois en France, 3 700 en Allemagne, 1 600 en Grande-Bretagne, 400 en Espagne. La France a perdu ! L'Allemagne a gagné ! Comptant une à une les têtes coupées, ils pensent qu'il existe des frontières contre les souffrances. Comme si, pour un Parisien, un Marseillais, un Dijonnais, la suppression d'un emploi à Hambourg faisait "moins mal" que la suppression d'un emploi à Nantes ? En quoi donc ? Ce n'est vrai ni socialement ni économiquement. Comme si pour un Berlinois ou un Francfortois, la suppression d'un emploi à Toulouse ne blessait pas. Quel échec de l'esprit européen ! Ce que révèle la crise d'Airbus est affreux à voir : le nationalisme survit, tapi derrière les fronts bas, y compris dans l'entreprise phare de l'Union. Ce que révèle la crise d'Airbus est simple à voir : il faut s'en débarrasser une fois pour toutes, laisser sortir les deux actionnaires de départ qui veulent descendre et ne dirigent plus rien, Lagardère et Daimler ; supprimer la gestion binationale franco-allemande, paralysante ; mettre fin aux guerres intestines absurdes entre les nationalités ; ouvrir le capital pour le banaliser ; installer une gouvernance normale au poste de pilotage de Louis Gallois, le PDG. Ce que révèle, enfin, la crise d'Airbus est désolant à voir : la gauche n'aime que le rétro. L'extrême gauche veut " renationaliser"… une entreprise européenne. Le PS réclame "un débat parlementaire", alors que la session est suspendue à cause des élections. Vive le théâtre ! Ségolène Royal déclare qu'elle imposera un " moratoire" des licenciements si elle est élue. Qui y croit ? Et, apothéose, huit régions ont annoncé vouloir entrer au capital d'Airbus pour en contrôler la stratégie. En vérité, l'Allemagne est en partie responsable de ce prurit de chauvinisme. Fière sans oser le dire des Messerschmitt d'avant-guerre, elle rêve d'avions et ne peut s'empêcher de penser que la France la brime depuis le départ dans cette aventure Airbus. Elle n'a cessé de réclamer plus mais sans pour autant faire les efforts nécessaires : ses meilleurs ingénieurs préfèrent encore aller dans l'automobile et les erreurs de câblage des A380 lui sont imputables. D'où un ressentiment permanent. Cette fois, l'unité germanique a pu donner l'impression d'être payée en retour par moins d'emplois supprimés et des parties d'avions transférées de France en Allemagne (ce que M. Gallois nie). D'où la réaction hyper-traditionnelle en France sous forme d'appel à l'Etat. Comme le gouvernement français, pour une fois, n'a agi que discrètement, les régions françaises se sont dit "à notre tour de jouer", et elles se sont prises pour des Länder. On hésite : est-ce que l'aéronautique pousse les bêtises à voler haut ? Ou est-ce qu'en France il faut décidément raconter des bobards pour être élu ? L'Etat peut faire beaucoup dans ce secteur stratégique. Elargir les routes et les ponts pour que les morceaux de carlingue rejoignent Toulouse, développer la recherche-développement en amont, accorder des facilités d'emprunt pour financer les futurs appareils (encore que Boeing a porté plainte contre ce mécanisme devant l'OMC), passer des commandes militaires. Mais il ne peut pas espérer que sa présence au capital permette de bloquer les licenciements, de "défendre l'emploi", selon la gauche rétro. Faut-il rappeler que les nationalisations de 1982 n'ont évité aucun licenciement, ni dans la sidérurgie, ni dans la chimie, ni dans les télécommunications, ni dans les banques, ni nulle part ? Ségolène Royal n'a pas prononcé le mot d'"industrie" dans son discours du 11 février, lors de la présentation de son "pacte présidentiel". Mais soit ! Le Parti socialiste a comblé le vide et il a inscrit de "mettre en place une politique industrielle capable de préparer l'avenir et de réduire les risques de délocalisations" dans les 100 propositions de sa candidate. Il a raison, la France ne peut pas miser seulement sur le tourisme, les services et l'agriculture pour trouver sa place dans la spécialisation mondiale. Hélas, cette déclaration de principe ne s'accompagne d'aucun contenu. Une "politique industrielle" ? Mais laquelle ? Est-ce seulement annoncer des " moratoires" sur les licenciements ? On attend des idées autres que théâtrales. On lit à ce propos que, selon Eric Chaney, économiste de la banque Morgan Stanley, le décrochage de l'industrie française s'explique par trois causes. Un, une perte de compétitivité-coût par rapport à l'Allemagne (Airbus aurait alors raison d'y transférer du travail). Deux, un défaut d'innovation : seules un tiers des entreprises françaises s'y livrent, contre 43 % en Grande-Bretagne, 51 % en Allemagne, selon Eurostat. Trois, bouclez vos ceintures : un manque de sous-traitance dans les pays à bas coûts de main-d'oeuvre, comme l'a compris l'industrie allemande, redevenue championne mondiale de l'export. La France ne délocalise pas assez ! Le PS devrait proposer un immense plan Power 8 pour la France entière. Ce que révèle la crise d'Airbus est, décidément, vraiment instructif. Eric Le Boucher
Rincevent Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Non c'est Eric Le Boucher. Bien vu. Il est quelquefois atteint de "pop internationalism", il est souvent un peu rapide dans ses analyses, mais il est bien au dessus du reste de la presse.
Apollon Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 ELB est excellent : il faut lire la haine qu'il déclenche dans les commentaires en ligne !
miniTAX Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 ELB est excellent : il faut lire la haine qu'il déclenche dans les commentaires en ligne !Excellent certes mais il oublie quelques vérités économiques toute bêtes concernant les véléités d'ingérence des régions :1. Les régions sont déjà endettées jusqu'au cou 2. Même si elles rentrent dans le capital d'Airbus, ça ne dépasserait même pas 1%, c'est à dire qu'elles n'auront aucun mot à dire dans la marche de l'entreprise et que son seul rôle, c'est de venir signer le procès verbal de l'assemblée générale (elles peuvent ne pas signer, aller protester au pape, à Castro ou à Chavez, ça ne changera strictement RIEN aux résolutions adoptées par l'AG). Bref, du vent, encore du vent, mais pas de souci tant que ça fait illusion auprès des foules.
h16 Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Le PS devrait proposer un immense plan Power 8 pour la France entière. Ce que révèle la crise d'Airbus est, décidément, vraiment instructif. En fait, il devrait proposer un plan power 1000 pour eux-mêmes, et s'auto-dissoudre. La première et ultime fois où ils auraient fait preuve de bon sens. Aaaaaah.
Apollon Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 1. Les régions sont déjà endettées jusqu'au cou bah ça m'étonnerait qu'elles ne puissent s'endetter encore bcp bcp.
miniTAX Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 bah ça m'étonnerait qu'elles ne puissent s'endetter encore bcp bcp.Ca je n'en doute pas. Mais les régions au secours d'Airbus, ça ressemble pas mal à un SDF qui vient au secours d'un clodo, PATHETIQUE.
Stan Selene Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Ca je n'en doute pas. Mais les régions au secours d'Airbus, ça ressemble pas mal à un SDF qui vient au secours d'un clodo, PATHETIQUE.
Invité jabial Posté 6 mars 2007 Signaler Posté 6 mars 2007 Et puis pourquoi aider Airbus ? Et pourquoi eux plutôt que les milliers de petites entreprises qui elles aussi traversent parfois des difficultés… Arrête, c'est un des grands thèmes de la campagne. Même besancenot parle d'aider les très petites boîtes.
h16 Posté 8 mars 2007 Signaler Posté 8 mars 2007 Mais les régions au secours d'Airbus, ça ressemble pas mal à un SDF qui vient au secours d'un clodo, PATHETIQUE.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.