Jean Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 "Aggregate demand"Yeah right Sans passer par les differents équations issues de la pensée keynesienne je pense que keynes met un point essentiel lorsqu'il évoque et analyse l'incertitude, le futur. Aujourd'hui beaucoup de gens ont peur de l'avenir. De quoi peut-on les blâmer? Je comprends la frustration du gars qui a bossé 15 ans de sa vie dans une entreprise et qui se retrouve au chomage le lendemain parce que sa boite n'est plus rentable. C'est bien facile de lui dire "ehhh oui faut accepter! Va chercher un autre boulot!" Je pense que beaucoup de gens veulent une securité et ils demandent à l'Etat d'apporter cette sécurité. Keynes estimait que seul l'Etat peut apporter ce soulagement puisque la vision étatique doit être la collectivité.
A.B. Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Aujourd'hui beaucoup de gens ont peur de l'avenir. De quoi peut-on les blâmer? Je comprends la frustration du gars qui a bossé 15 ans de sa vie dans une entreprise et qui se retrouve au chomage le lendemain parce que sa boite n'est plus rentable. C'est bien facile de lui dire "ehhh oui faut accepter! Va chercher un autre boulot!" Ce n'est pas facile mais c'est la seule chose a dire. Je pense que beaucoup de gens veulent une securité et ils demandent à l'Etat d'apporter cette sécurité. Le chat, la belette et le petit lapin. Keynes estimait que seul l'Etat peut apporter ce soulagement puisque la vision étatique doit être la collectivité. Il estimait que les gens etaient des imbeciles heureux qui seraient toujours "surpris" par l'arrive d'argent tout neuf.
Rincevent Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Il y a des citations croustillantes d'Orwell sur les intellectuels. Marrant, ces deux citations expriment à merveille ce que je pense !
h16 Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Aujourd'hui beaucoup de gens ont peur de l'avenir. De quoi peut-on les blâmer? Je comprends la frustration du gars qui a bossé 15 ans de sa vie dans une entreprise et qui se retrouve au chomage le lendemain parce que sa boite n'est plus rentable. C'est bien facile de lui dire "ehhh oui faut accepter! Va chercher un autre boulot!" Intéressant article de Libé sur, justement, un petit gars qui a perdu son boulot après des années d'expériences. La fautalamondialisation ? Que nenni. Lisez plutôt. http://www.liberation.fr/vous/emploi/238745.FR.php De retour à Orléans, j'ai repris l'activité, tout seul. Je dégageais un salaire ridicule. Un beau matin, vers 10 h 50, je m'en souviens, mon ancien associé, l'agent immobilier propriétaire des murs et un gars de la Chambre de métiers sont venus à la boutique. Des dettes, pas de brevet professionnel : dix minutes après, j'étais fermé. Aujourd'hui, à 53 ans, je vis du RMI, malgré mon expérience. J'ai de la rancoeur contre tous ces gens, dont mon banquier, qui n'ont pas fait leur boulot en ne m'alertant pas à temps. On aurait sans doute pu trouver une solution. Maintenant, il est trop tard. Ils auraient pu me laisser poursuivre tranquillement jusqu'à la retraite. Et dire que je leur ai coupé les cheveux, à tous ceux-là..
Jean Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Ce n'est pas facile mais c'est la seule chose a dire.Le chat, la belette et le petit lapin. Il estimait que les gens etaient des imbeciles heureux qui seraient toujours "surpris" par l'arrive d'argent tout neuf. oui bon expliquer a un gars "ehhhh oui mon grand va falloir que tu fasse autre chose après 15 ans de loyaux service" est assez délicat. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi j'ai mis un smiley…ça n'a rien de rigolo, c'est même un drame pour beaucoup d'entre nous car bien sovent l'état d'exclusion commence par des difficultés dans la sphere du travail. C'est bien une des raisons qui explique pourquoi le libéralisme en tant que doctrine économique est si mal aimé. Les gens ont l'impression que les licenciements sont une fatalité, une nécessité qui découle de la doctrine libérale du marché libre de toute entrave. En effet oui le libéralisme stipule une selection des meilleurs actions et une élimination de celles jugées non rentables ou non créateurs de profits suffisants pour le consommateur. De plus le chomage semble dévenir un variable d'ajustement pour beaucoup d'entreprise et le fait de devoir en permanence s'adaper fait peur…
Apollon Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Pour en revenir aux blagues sur les économistes : ce qui arrive en fin de compte ce n’est pas l’inévitable mais l’imprévisible, Keynes Sujet de l'examen d'entrée en master de sciences po, épreuve de réflexion, 05 mars 2007.
Jean Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 Pour en revenir aux blagues sur les économistes :ce qui arrive en fin de compte ce n’est pas l’inévitable mais l’imprévisible, Keynes Sujet de l'examen d'entrée en master de sciences po, épreuve de réflexion, 05 mars 2007. ouep sujet interessant qui fait reference, à mon avis, au concept keynesien de "l'avenir on ne sait tout simplement pas en quoi il est fait" d'où la justification d'un Etat régulateur. Si je pense que cette vision keynesienne stipule un individu passif, controlé par des forces obscure non maitre de son avenir…il me semble que "oui" on peut supposer les choses mais on ne peut jamais savoir à l'avance les réactions que nos actions suscitent…autrement dit nous vivons sous des hypothèses.
h16 Posté 5 mars 2007 Signaler Posté 5 mars 2007 ce qui arrive en fin de compte ce n'est pas l'inévitable mais l'imprévisible, Keynes Il était inévitable que Keynes se la joue imprévisible, mais las, il fut simplement improbable.
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